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 ♣ Parce que d'ici tout paraît plus beau. { Peter T. Harrington } {Matinée}

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MessageSujet: Re: ♣ Parce que d'ici tout paraît plus beau. { Peter T. Harrington } {Matinée}   ♣ Parce que d'ici tout paraît plus beau. { Peter T. Harrington }  {Matinée} EmptyMar 23 Nov 2010 - 22:36

Mal à la tête. Mal au cœur. J’ai impérativement besoin d’air … et d’un Doliprane. Réglons d’abord ce mal de tête carabiné, le reste viendra après. Légèrement nauséeux, je me dirige vers ma chambre comme un automate sans accorder au monde qui m’entoure la moindre attention. Comme d’habitude me diriez-vous. Enfin bon, arriver à ma chambre, je fonce directement vers la salle d’eau, enfin foncer est un bien grand mot, disons plutôt que je m’y traine de toute mes forces. Là, avisant près du lavabo la boite de médocs je m’en saisi avant d’en avaler quelques uns. Un soupire de soulagement m’échappe et je glisse sans grâce le long du lavabo pour me retrouver allonger sur le sol dur, la joue contre les carreaux froids. Petit à petit les médicaments commencent à faire effet et mon esprit s’éclaircit.

Ça ne peut pas continuer comme ça, ce n’est pas possible, je ne peux pas me retrouver dans cet état à chaque fois que je la vois. Il faut que je me fasse une raison, elle ne guérira pas, tout ces traitements expérimentaux ni feront rien, ils ont beau améliorer sa condition, jamais ils ne la guériront tout simplement parce qu’on en guéri pas. Ce n’est pourtant pas la première fois que je vais la voir, mais je n’arrive pas à m’y faire. Toujours cet espoir, l’espoir que tout soit de nouveau comme avant et qu’aujourd’hui elle se souvienne de mon nom. Mais non, rien ne change, je ne suis encore aujourd’hui qu’un étranger. Et je ne peux pas m’en empêcher, à chaque fois j’espère et à chaque fois j’ai mal, comme c’est ironique, à croire que c’est moi qui oublie et non elle.

Je dois prendre l’air. Soupirant une fois encore, je quitte à contre cœur le sol gelé. J’ai la tête qui tourne et ma vision se trouble. Ça m’apprendra à me lever trop vite tient ! Je ne sais pas où aller, le parc ? La plage ? C’est deux idées ne me tente pas trop, trop de monde, trop de rire, trop de joie illusoire. Le toit peut être ? Interdit donc vide, l’idée me tente assez. Sans plus y réfléchir, je m’avance vers la porte qui y mène.

80, 81, 82 … Finalement aller sur le toit c’est une idée affreusement stupide, on pourrait me chopper, et je me ferais renvoyer, vu mon état ça ne m’étonnera même pas si tout d’un coup je tombe dans les pommes avant d’arriver en haut des marches. Plus que 40 marches, il serait bête de s’arrêter en si bon chemin quand même, et puis une quarantaine de marche ce n’est pas la mort n’es-ce pas ?

Enfin arriver ! Je m’arrête un instant pour reprendre mon souffle avant de pousser la porte. Un sourire commence doucement à fleurir sur mes lèvres. Je ne comprends vraiment pas pourquoi je ne suis jamais venu ici avant, le spectacle est tout simplement magnifique, époustouflant. Une brise légère me fouette le visage et emmêle mes cheveux. Je respire un grand coup. Ma respiration se bloque quand j’aperçois une silhouette. Heureusement pour moi ce n’est pas un prof mais une jeune fille assise sur la rambarde, les pieds dans le vide. Une fille est sur mon toit. Oh, la garce ! Je fronce les sourcils sous la colère. Un sourire pervers déforme mais traits. Dommage que je n’ai pas pensé à être plus discret en arrivant, j’aurais pu ainsi me glisser furtivement derrière elle et lui murmurer à l’oreille un « Bouh » qui aurait marqué la fin de sa courte vie.

Chassant toute expression négative de mon visage et accessoirement de mon esprit, je me compose un visage neutre et bienveillant. Il n’est plus temps de penser à mes soucis, le monde ne s’arrête pas de tourner pour moi et il faut continuer à jouer le Jeu quoi qu’il se passe. Une fois prêt, je m’avance vers la jeune fille, signalant ma présence en alourdissant mes pas, plus question de la pousser par-dessus bord. Non, il faut la mettre en confiance, la piéger et peut être même qu’elle choisira un jour d’enjamber cette rambarde sans l’aide de personne. Je suis horrible. Mais je n’y peux rien, c’est comme un système d’auto défense chez moi, chez tout le monde d’ailleurs, blesser pour éviter d’être blesser. Comme dit le proverbe : « la meilleure défense c’est encore l’attaque ». Inutile de vous dire à quel point j’affectionne ce proverbe. Mais trêve de digression voila que j’arrive au niveau de l’inconnue. Sans un mot j’enjambe à mon tour la rambarde et m’assoie à un mètre d’elle fixant un point invisible dans le lointain. Je souris, y’à pas à dire le paysage est vraiment magnifique.
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MessageSujet: ♣ Parce que d'ici tout paraît plus beau. { Peter T. Harrington } {Matinée}   ♣ Parce que d'ici tout paraît plus beau. { Peter T. Harrington }  {Matinée} EmptySam 13 Nov 2010 - 11:49

Opium Delorbeby & Peter T. Harrington




« Je sais déjà d'avance que je ne t'apprécierai pas ... »



Dans une semaine il y a sept jours, aujourd'hui c'était samedi, le week end. Opium s'était levée assez tôt, ou du moins plus que sa colocataire Donovan. Toujours à retarder tout, elle n'aimait pas remettre au lendemain, et puis de toute façon rester dans son lit jusqu'à ce qu'on y soit levé de force ce n'était pas son truc. Elle se leva bruyamment sans le moindre scrupule, elle ne fit pas attention aux grommelages de sa camarade et se dirigea vers la salle de bain. Elle détestait se regarder dans un miroir, à quoi bon observer un visage qui après tout restera toujours le même, ou presque. Elle prit une douche tiède, les gouttelettes d'eau ruisselaient sur sa peau diaphane. Elle se sentait plus apaisée, comme libre. Pas de pavillon Delorbeby, pas de gouvernante agaçante, il n 'y avait rien à dire, le lycée Wynwwod c'était le paradis comparé à Oxford mais j'ai bien dit "comparé" !

Elle s'habilla en quatrième vitesse et attacha vulgairement ses cheveux en un chignon improvisé. Elle descendit les escaliers en se dirigeant vers la caféteria. Vide, ou presque. Il était huit heures et seuls quelques élèves courageux prenaient leur petit déjeuner. Elle s'immergea dans la pièce, même les professeurs n'étaient pas tous levés, Wynwwod ou une école de dormeur ! Elle s'avança parmi les tables, elle n'avait pas faim ou plutôt elle n'avait guère coutume de déjeuner le matin. Elle attrapa une pomme et revenu sur ses pas aussi vite qu'elle en était arrivé. Elle croqua dans le fruit postée devant la porte. Quoi de mieux à faire un samedi matin ? C'était la même question qu'elle se posait, généralement deux propositions s'offraient à elle: faire un tour à la plage ou faire ses devoirs. Biensûr elle choisissait toujours la première, le problème avec Opium ce n'était pas le manque d'intelligence mais plutôt le manque de volonté et son caractère de cochon ...

Aujourd'hui elle avait envie de changer d'air, la routine c'est ce qui l'aurifiait le plus, bien qu'elle soit sûrement la personne qui ai le quotidien le plus surprenant elle craignait toujours les clichés. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas aller jeter un coup d'oeil au toit; elle avait entendu dire que de la haut on pouvait observer absolument tout et que l'endroit était paradisiaque. Biensûr étant nouvelle elle ne l'avait jamais visiter, elle savait que c'était interdit mais ca ce n'était pas son problème. Elle lança sa pomme dans une poubelle et se hâta rapidement vers les escaliers. Plus que cent vingt marches, c'est ce qu'on se disait quand on voulait aller au toît, c'était tellement haut. Elle s'arrêta à plusieurs reprises mais en forçant un peu elle arriva à la tour quelques minutes plus tard toute essoufflée.

Un spectacle qui ne vous laisse pas de marbre, c'est ce qu'on apercevait une fois ici. De la haut on voyait tout, la plage, les maisons fumantes ...
Opium déposa s'asseia sur la rambarde, depuis toute petite elle était atteinte d'une forme de vertige, elle n'avait pas peur du vide au contraire c'est ce qui l'attirait. Comme une délactation de vouloir sauter, elle n'était pas suicidaire loin de la mais c'était plus fort qu'elle. Une fois ca lui avait même valut un allée simple pour l'hôpital.. Elle entendit des bruits de pas se rapprocher, une démarche lourde et imposante, quelqu'un qui ne voulait nullement se faire discret. Elle ne quitta pas l'horizon du regard bien que son interlocuteur soit arrivé à sa hauteur.
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