Event Ouragan. | Équipe 6

Dans une semaine, l'event sera clôturé.

Invité

HRP:

Alors que Caly' commençait à paniquer et à se dire qu'elles étaient dans un sacré merdier, Brooke lui fit remarquer qu'elle non plus n'avait pas de réseau, et cette dernière lui posa tout un tas de question pour savoir s'il n'y avait pas une deuxième sortie. C'est à ce moment-là que Caly' se rendit compte qu'elle devait être forte, pour elle et son amie. Elle devait réfléchir un instant et ne pas céder à la panique non.

- Bon réfléchissons quelques secondes, est-ce qu’il n’y a pas une autre issue de secours ? Tu connais bien cet endroit toi Caly non ? Tu dois savoir ce qu’on est censé faire dans ce genre de situation ?
- Il y a bien une porte à l'arrière, mais je doute qu'elle soit ouverte, on peut toujours aller voir. Finalement, je pense qu'avec ce temps, il vaudrait mieux rester à l'intérieur et attendre que ça passe. On risque plus à l'extérieur qu'ici.

Calypso adoptait une voix et une attitude calme et posée. Elle ne devait pas flancher. Après tout, elle avait l'habitude. Ce serait donc facile pour elle. La preuve, elle reprit bien vite son sang froid et faire comme si jamais elle avait failli paniquer. Ce qu'elle venait de dire à son amie était vrai et elle le pensait. Elle rajouta ensuite :

- Au moins, on a de quoi manger et boire, même dormir et se divertir ! On a de quoi s'occuper ! Ca te dit un petit Just Dance ?! Pas besoin de l'antenne pour y jouer !

Lui confit-elle avec un petit clin d’œil. Il fallait qu'elle arrive à détendre son amie, et un peu de connerie mêlée légèrement à du sport c'était une bonne recette pour penser à autre chose et s'occuper le temps qu'elle puisse vivre de nouveau normalement. Et puis cela leur permettrait d'avoir une après-midi à elles et éviter d'aller en cours.

Invité

D’habitude, Brooke aimait les lundis. C’était le jour où elle se réunissait avec son amie Caly pour parler, manger et se raconter tous leurs tracas. Elle aimait beaucoup discuter avec elle et se sentait vraiment en sécurité au près d’elle. Mais ce jour-là n’était pas comme les autres. Quand la jeune femme s’était endormie la veille, elle avait entendu le vent se soulever toute la soirée et les branches se fracassant contre sa fenêtre. Elle savait qu’il se passerait quelque chose, c’était même presque une évidence pour elle.

Ainsi comme à son habitude, Caly et Brooke s’étaient rejointes dans leur bâtiment et s’étaient installées pour manger. Brooke avait eu vraiment faim et c’est en rigolant qu’elles avaient entamé leur repas. Caly lui avait raconté une anecdote lorsque sans crier gare, la lumière s’était éteinte. Brooke pouvait entre le vent soufflé dehors et l’orage qui grondait dans le ciel. Honnêtement, toute cette situation était vraiment flippante même pour elle. Jamais elle n’avait été confrontée à ce genre de situation mais la présence de Caly la rassurait déjà. D’ailleurs, celle-ci prit rapidement des initiatives en s’avançant vers la porte pour voir si elle était bloquée. Brooke ne sut pas quelle sentiment la traversa quand son amie s’aperçut qu’effectivement, elle l’était. De l’incompréhension ? De la peur ? Tout se bousculait en elle et elle restait pétrifiée sans même lever le pouce pour aide Caly.

Pourtant un déclic se fit dans sa tête lorsqu’elle entendit son amie s’écrier qu’elles n’avaient plus de réseau. Automatiquement, elle se releva et sortit son portable pour s’en assurer elle-même. Si Brooke avait du réseau, elles auraient peut-être une chance de s’en sortir mais si c’était le contraire… Brooke ne préférait même pas y penser. Tous ses espoirs s’évanouirent quand elle eut sa réponse.

- Et merde ! Moi non plus Caly j’en ai pas !

Elle se rapprocha rapidement d’elle. Bon à deux, elles trouveraient une solution, c’était certain. La sportive en était presque quasiment sure même.

- Bon réfléchissons quelques secondes, est-ce qu’il n’y a pas une autre issue de secours ?

Et comme pour vérifier sa question, elle scruta la salle mais elle savait que non. La porte d’entrée était leur seul issu mais elle était aussi inaccessible. Qu’allaient –elles faire maintenant ? Brooke, le regard perdu et paniqué, se retourna vers Caly.

- Tu connais bien cet endroit toi Caly non ? Tu dois savoir ce qu’on est censé faire dans ce genre de situation ?

Elle espérait de tout cœur que oui. D’ordinaire, Brooke était une femme forte mais tous ces événement l’avaient bouleversé et déstabilisé et elle sentait au fond d’elle-même qu’elle ne se sentait pas aussi bien qu’elle essayait de faire paraître.

Invité

Quelque chose arrivait sur la ville. Un ouragan. Mais ce cher directeur n'avait pas trouvé utile qu'ils se rendent dans un endroit beaucoup plus sûr que le lycée. Non bien sûr. Par contre, depuis l'annonce d'un ouragan, Calypso était anxieuse, elle avait un peu peur. Pas pour elle, non, mais pour ses proches. Heureusement elle était avec Brooke, et elle pourrait garder un œil sur au moins un de ses amies. Nous avions même mangé ensemble, dans notre bâtiment pour se retrouver que toutes les deux un peu. Mais la tempête se faisait de plus en plus violente. Et alors que Caly' parlait, la lumière venait de s’éteindre d'un coup. La jeune sportive sursauta. Ça commençait bien. Heureusement que les portables existaient, au moins elles pourraient toujours se déplacer sans se cogner. Mais elle avait peur de bouger, de peur que tout s'écroule ou que quelque chose s'effondre sur elles.

Calypso se donna du courage et dit pour information à son amie :

- Je vais voir si on peut sortir ...

Elle était hésitante, au vue de la catastrophe par les fenêtre. Elle n'osait pas ouvrir le porte, mais elle ne pouvait pas rester là indéfiniment, il fallait qu'elles se réfugient dans un endroit sûr. Ou tout du moins plus sûr que celui là.
Bloquée. Impossible d'ouvrir la porte. Quelque chose devait coincer cette dernière. Elles devaient appeler les secours. Elle essaya alors d'appeler le numéro d'urgence, mais biiip biiip.

- Super ... On a même pas de réseau !!

Équipe 6
Bâtiment des Rho Kappa

Depuis quelques jours la météo annonce la création d’un ouragan au-dessus du golfe du Mexique. Les cyclones tropicaux sont redoutés pour le caractère destructeur de leurs pluies torrentielles et de leurs vents. Ils sont classés parmi les risques naturels les plus courants et font chaque année des milliers de victimes. Cependant, sa force fut sous-estimée. On annonça qu’il ne passerait sur la Floride que sous la forme d’une grosse tempête. Les élèves furent prévenus, on les convaincu d’aller en cours comme tous les autres jours. On les préviendrait si un changement de météo se produisait et surtout s’ils devaient subitement se cloitrer.

Il est 13h40, nous sommes un lundi comme un autre. Ou presque. Il y a du vent. Beaucoup de vent. Les étudiants vaguent à leurs occupations. Certains déjeunent, d’autres profite de la pause pour réviser, parler, se reposer… Quand soudain une coupure de courant vient perturber leur quotidien. Ils prêtèrent tous l’oreille à ce qui se passait. Le proviseur avait prévenu qu’il lancerait une alerte sonore dès que le cyclone serait sur Miami. Mais rien ne se produit. Rien à part ce manque de lumière, ce ciel complètement noir, ce vent qui frappait les carreaux, cette pluie atroce qui battait les vitres. Le système de prévention tomba en rade avant même que l’on puisse intervenir pour les prévenir. Le principal raccrocha le téléphone. Ils s’étaient tous trompés. C’était pour maintenant. Il courut dans tout le bâtiment. Seulement, les portes électroniques qu’il venait d’acheter ne fonctionnait plus. Quelle idée avait-il eu d’installer ses portes incassables et électriques. Il s’était dit qu’il n’aurait plus de problème d’effraction, que ce soit dans la cafétéria en pleine nuit, la bibliothèque et ses trésors de littératures, le hall… Ainsi chaque personne se trouvant dans ces pièces était bloquée à l’intérieur. Ils n’avaient aucun moyen de sortir avant que le courant ne revienne. Et les autres ? Tous les élèves sortis de l’établissement devaient trouver un endroit au plus vite. Ceux dans le gymnase ou même les bâtiments aux alentours ne pouvaient pas sortir sous peine de mourir. La tempête commençait déjà à redoubler d’effort. Le proviseur du lycée venait de commettre la plus grosse erreur de sa carrière en ne prévenant pas les élèves. Les pertes seraient colossales.

Comment allaient-ils s’en sortir ?

Brooke K. Van Wisenberg & Calypso Skywalker
Vous êtes enfermées dans le bâtiment de votre confrérie. Il est impossible de sortir dehors sans risquer sa vie. Les consignes sont strictes, éloignez-vous des fenêtres !
Vous êtes donc coincées dans votre bâtiment sans électricité et l'eau vient de se couper. Il est temps d'essayer de survivre. L'union fait la force... Bonne chance !