Event Ouragan. | Équipe 4

Dans une semaine, l'event sera clôturé.

► « Tu vas finir par te casser quelque chose mec ! Arrête ! Mais ARRÊTE !!! » hurla Valentin, pour qui la pression commençait visiblement à monter. « Non, putain… de… porte ! Tu… vas… voir !!!
- Oh et puis merde, éclates toi l'épaule, j'en ai rien à foutre ! » se disputaient les deux Rho Kappa. Mais ce n’était pas de l’avis de Max’ qui, même s’il était énervé à propos de ce qu’avait dit le brun sur Sateen, était plus posé. Le Pi Sigma se glissa rapidement entre Tre’ et la porte et se prit son dernier coup d’épaule. Tre’ se calma quand il vit Maxi’ grimacer et se toucher le ventre avec son bras. « MERDE Trevor, t’éclater contre la porte ne t’aidera pas à aider tes proches par la suite. Réfléchis un peu imbécile. Qui pourras-tu aider si c’est toi que nous devons conduire à l’hôpital par la suite » tenta de le raisonner le jeune homme. « Désolé » articula le brun, surtout pour avoir fait mal à son équipier. Il se dirigea alors vers son propre casier et l’ouvrit. A l’intérieur, son équipement, et rien d’autre. Il n’avait pas l’habitude de laisser trainer des saloperies, juste le nécessaire. Il amenait nourriture et boisson dans son sac, à chaque entrainement, directement de la cantine. Du coup, ce n’est pas lui qui les aiderait à survivre en cas d’emprisonnement prolongé. « J’ai que dalle, dans mon casier. » fit-il remarquer, avant de s’asseoir, enfin, sur un banc. « Ça va, Maxi ? » s’enquit-il, avant de se tourner vers Val’ : « Alors… ton plan, c’est de rester là et attendre, c’est ça ? ». Il porta ensuite une main à son épaule et la massa doucement. C’est qu’il s’était sacrément explosé, en fait. Et ça lui faisait à chier de mal, mais il était hors de question qu’il le reconnaisse.

Je m’étais alors levé du banc que j’occupais, pour me rendre à mon cassier, afin d’en faire l’inspection et de savoir ce qui pourrait nous être utile à l’intérieur. Si mes souvenirs étaient bons, je devais y avoir conservé quelques barres vitaminées. Mais voilà, ce cher Trevor ne semblait pas l’entendre de cette oreille. Peut être est-ce du au fait de se retrouver cloitré ainsi, toujours est-il que la pression monta. Et il se mit à hurler sur ses camarades. Mais bien sur qu’ils avaient peur pour eux et pour leur entourage sauf que s’énerver ainsi ne résoudrait absolument rien. Et puis se fut le mot de trop : Sateen. Je me retournais alors vers lui, j’aurais eu envie de lui foutre mon point dans la figure, la seule chose que je fis fut à mon tour de lui crier dessus.

« LA FERME Trevor. » essayant de retrouver mon calme « T’énerver n’aidera en rien le fait que nous soyons enfermé ici »

Mais ça ou autre chose, cela serait revenu au même. Il ne comptait vraiment pas rester ici à rien faire. Mais que voulait-il faire ? Il était bien inutile de vouloir enfoncer la porte. Mais visiblement il ne l’entendait pas de cette oreille et se lança alors contre la porte. Je jetais alors un œil à Val, je le voyais bien, il hésitait à l’arrêter et finalement se résigna. Peut être avait-il raison, mais voilà, je ne parvenais pas à le laisser faire. Nous n’avions vraiment pas besoin qu’il se retrouve assommé, la situation était déjà assez pénible sans que cela si rajoute.

J’aurais pourtant peut être du réfléchir un peu plus à la façon la plus approprié pour agir, ce que je ne pris pas le temps de faire dans la situation. La porte était blindée, il finirait par vraiment se faire mal. Alors qu’il reprenait son élan, j’eu juste le temps de me glisser entre lui est la porte. Et ce fut moi qu’il percuta, ce qui me coupa la respiration. Je parvins cependant à le repousser. Essayant de reprendre ma respiration avec difficulté. Il n’y était pas allé de main morte.

« MERDE Trevor, t’éclater contre la porte ne t’aidera pas à aider tes proches par la suite. Réfléchit un peu imbécile. Qui pourras-tu aider si c’est toi que nous devons conduire à l’hôpital par la suite »

J’avais porté mon bras sur mon ventre, la douleur s’atténuerait avec le temps, je m’étais quand même pris son épaule dans le torse. Mais lui aurait pu se faire bien plus mal. Je savais pourtant que je ne pourrais pas l’empêcher de recommencer.

HJ:

Même un texto ne passait pas. Le stress commençait à se faire ressentir chez Val. Il réfléchissait, que pouvaient-ils bien faire ?! Max lui donna raison, et proposa de voir ce qu'ils avaient à disposition pour survivre encore quelques petites heures. Bonne idée. Mais Trevor ne pensait pas comme ça, et cela n'étonna pas du tout l'italien, car après tout il passait le plus clair de son temps avec lui, donc normal qu'il sache qu'il n'était pas vraiment réfléchi et qu'il préférait toujours agir en toutes circonstances. Valentin secoua la tête, désespéré par l'entêtement de son ami. Quand il gueula que Sateen pouvait être en train de crever, le brun se leva, un peu énervé que son pote dise ça. Mais il avait raison. L'italien ne savait même pas où elle était. Même un petit tambourinement sur le mur ne lui dirait pas où elle se trouve. ... Un bruit sourd à peine perceptible lui vint aux oreilles ... Non c'était sûrement le vent et la pluie qui faisaient battre les arbres contre le bâtiment. Il ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être était-elle de l'autre côté ...
Mais le fait que Trevor se jeta à corps perdu contre la porte lui fit revenir à la réalité.

- Tu vas finir par te casser quelque chose mec ! Arrête ! Mais ARRÊTE !!!

La pression commençait à monter, en plus du stress, ce qui se transformait facilement en colère. Val n'était pas du genre colérique, mais avec Tre' qui faisait n'importe quoi, qui le faisait flippé, normal que les nerfs lâchent.
Il hésita à aller l'arrêter, à le stopper de sa personne. Mais il lui aurait mis un coup de poing pour l'arrêter et pas sûr que cela soit une meilleure idée. Dans tous les cas, Tre' finirait par se faire mal ou il ouvrirait la porte. Dans tous les cas, c'était une bonne chose.

- Oh et puis merde, éclates toi l'épaule, j'en ai rien à foutre !

Valentin se dirigea vers son casier et prit sa bouteille d'eau, remplie heureusement. Au moins, ils n'allaient pas mourir de soif. Il repéra aussi des affaires de rechanges, ainsi qu'une brosse, du shampoing, du gel douche, un élastique et une photo de lui et Sateen. Il attrapa cette dernière et la fourra dans sa poche. Mais il n'y avait rien à manger. Merde.

► L'inaction. Il n'y avait rien de pire aux yeux du brun. Max avait l'air plutôt chaud, lui aussi, pour essayer de sortir de là, mais Val' les coupa dans leur élan, complètement pessimiste. " T'as vu ces portes Tre' ! Impossible de les défoncer, même avec nos supers tenues ! Mais si tu y tiens... Moi je reste ici. De toute façon, où irions-nous ?! Vous avez vu cette tempête ?! Ce serait de la folie de sortir ! On risquerait plus nos vies qu'autre chose ! Essayons plutôt de joindre nos proches pour savoir s'ils vont bien... " fit-il, ce qui énerva profondément le garçon. Joindre ses proches ? Il se foutait de qui, là ? Pas une barre de réseau, que dalle. Qui est-ce qu'il espérait joindre, comme ça ?! " Val à raison Trevor et puis si tu pouvais rester entier. Puisqu’aucun de nous n’est blessé, tachons de le rester. Nous ferions bien de voir ce que nous avons à notre disposition, puisque nous ne savons pas combien de temps nous allons rester ici. " tenta de le raisonner le Pi Sigma. Mais Trevor avait malheureusement le sang chaud. Une personne trottait dans sa tête... et il savait qu'il ne parviendrait pas à savoir si elle allait bien s'il ne sortait pas d'ici.
En colère, il lança son portable inutile contre un casier. Un immense bruit métallique résonna dans tout le vestiaire. " Joindre nos proches ?! PUTAIN VAL', tu vois bien qu'on a pas d'réseau ! T'es complètement con ou quoi ?! " hurla-t-il. Il se tourna ensuite vers Maximilien, qui lui se voulait plus pragmatique. " Sérieux, vous n'avez pas peur ? Vous préférez rester enfermés ici comme des rats alors que vos amis, vos familles... Ils sont peut-être en train d'crever ! SATEEN EST PEUT-ÊTRE EN TRAIN DE CREVER, MERDE ! " gueula-t-il encore plus fort. Il avait envie de les empoigner. Une chose était sûre : jamais il ne serait capable de rester ici sans rien faire. " Moi, je sors d'ici, d'une manière ou d'une autre. " fit-il. La colère brûlait dans ses yeux. Mais ce n'était pas à Sateen qu'il pensait. C'était à Marissa. Et il ne savait pas pourquoi. Du coup, ça l'énervait.
Joignant le geste à la parole, il s'élança contre la porte du vestiaire. Une fois. Deux fois. Sans succès. Il n'arrêterait pas, à moins que quelqu'un ne le stoppe. Val', Max', ou la porte. Peu importe, mais il n'arrêterait pas.

HRP:

HRP:

Max eut vite fait de répondre à Val de couper simplement le haut parleur. Difficile de songer à cette facilité stratégique sans dégât matériel quand on était un sportif né un peu trop violent. Il semblait que Trevor soit plus de son genre que l'était Max. Ils étaient foncièrement différent sur ce point-là. Et tout s'éteignit, d'un coup. Plus de courant. Plus d'électricité. Valentin s'appuya contre le mur, soufflant de désespoir. Il entrevoyait alors son après-midi à rester ici, attendant simplement que la tempête se calme et que le courant revienne. Il fallait qu'ils sortent oui, mais le lycée étant "high tech", la porte devait être bien fermée comme il le fallait, ou tout du moins celle du gymnase. Même s'ils arrivaient à sortir d'ici, ils y iraient où franchement ?! Autant attendre que l'ouragan se calme pour enfin continuer à vivre tranquillement, pour ceux qui s'en sorte ... Voilà que Valentin devenait pessimiste, et même l'entrain de Trevor ne le persuadait pas. Même quand lorsque Max trouva son portable et éclaira la pièce. Même quand lorsque Trevor proposa de défoncer la porte avec leur tenue.

- T'as vu ces portes Tre' ! Impossible de les défoncer, même avec nos supers tenues ! Mais si tu y tiens ... Moi je reste ici. De toute façon, où irions-nous ?! Vous avez vu cette tempête ?! Ce serait de la folie de sortir ! On risquerait plus nos vies qu'autre chose ! Essayons plutôt de joindre nos proches pour savoir s'ils vont bien ...

Val songeait plus à Sateen quand il avait prononcé ce mot, proches. Il avait aussi ses amis. Heureusement pour lui, dans ce cas, sa famille n'était pas à Miami. Enfin, sa sœur. Puisque les autres ne comptaient à présent plus pour lui. Il sortit alors son portable, et vit d'afficher "Urgence seulement". Le genre de truc où tu ne pouvais même pas appeler les urgences ... Mais peut-être un texto, sait-on jamais ...

► Val’, qui était assis sur un banc et se tenait la tête, répondit le premier. « Sortir d'ici. Il faut vraiment trouver un moyen ! ... Je propose qu'on casse d'abord ce foutu haut-parleur qui m'empêche de me concentrer ! » suggéra-t-il, visiblement très énervé. Il devait penser à Sateen, là tout de suite. Max’ approuva, et commença à suggérer qu’on coupe… quelque chose ! Il n’eut pas le temps de terminer que les dernières lumières se coupaient, plongeant les trois garçons dans le noir presque absolu. Bon… Au moins n’entendaient-ils plus cette saloperie de haut parleur ! « Bien voilà qui est fait. Seconde étape, sortir d’ici et s’assurer qu’il n’y a personne d’autre dans le gymnase. » récapitula Max’, étrangement calme. Trevor était bien plus sanguin. S’il s’était écouté, il aurait explosé la porte d’un coup d’épaule. « Excellente idée… mais il faudrait déjà qu’on y voit un peu plus clair, bordel. » s’exaspéra-t-il. C’est à cet instant que Max’ fit son Dieu et la lumière fut. « Amen ! » lança Trevor, fort satisfait. Ainsi, ils y voyaient un peu mieux. Cette saloperie de torche était vachement efficace. « Bon. Deux options. Crocheter la porte, la défoncer. Perso, j’ai vite fait mon choix… et je propose qu’avant d’sortir d’ici, on enfile nos casques. Moi j’dis ça, j’dis rien… ». Puisqu’ils avaient sous la main leurs protections, autant les mettre. Dehors régnait la tempête, et ils essayaient de s’aventurer là-dedans, autant se protéger un minimum.

HRP :

Jamais je n’aurais imaginé que ce qui avait été un simple gros coup de vent en début de journée, devienne alors une telle tempête. Nous avions beau être à l’abri et en sécurité, cela n’empêché pas cette dernière de faire vibrer les murs et cela n’avait rien de rassurant. Et a cet instant, je m’inquiétais, oui mais pas pour moi, pour mes amis. Etaient-ils à l’abri eux aussi. Sateen était-elle en sécurité. Je savais que je n’étais pas le seul à m’inquiété pour elle dans cette pièce. Je n’en voulais pas à Val, même si j’étais un peu plus distant avec lui. Il fallait juste que je me fasse à cette idée. Si elle était heureuse avec lui c’était le principal. Mais même si c’était un ami, il n’avait pas intérêt à la faire souffrir, ou il en paierait le prix. Mais pour le moment ce n’était pas le sujet. Il fallait sortir d’ici et s’assurer qu’il n’y avait pas d’autre personne en dehors de notre vestiaire. En effet nous bénéficions d’une double protection en étant dans le vestiaire. Mais s’il se trouvait des gens à l’intérieur même du gymnase, ils pouvaient courir un danger. Tout comme les gens à l’extérieur. Et cela me pris au trip. Que ce passait-il vraiment dehors ? Nous n’avions aucun moyen de le savoir, puisque le vestiaire ne disposé d’aucune fenêtre. Ce qui était un bien en soin, nous évitions ainsi les explosions de verre.

« Bon. Les gars. Qu'est-ce qu'on fait ?! »
« Sortir d'ici. Il faut vraiment trouver un moyen ! ... Je propose qu'on casse d'abord ce foutu haut-parleur qui m'empêche de me concentrer ! »

Val avait raison, si ce haut-parleur continuait à hurler ses informations ainsi, cela ne contribuerait qu’a nous stresser un peu plus et nous aiderai pas à réfléchir correctement. En plus ils en avaient de bonnes, rester ou nous sommes et attendre. Mais attendre quoi à la fin ? Cela avait le dont de m’énerver.

« Et bien coupon simplement le … »

Je n’eu pas le temps de terminer ma phrase, la lumière venait de se couper, ainsi que le fameux haut-parleur. L’électricité était donc couper. L’avantage c’est que nous n’aurions plus à entendre ces incessantes recommandations. L’inconvénient, nous étions à présent dans le noir.

« Bien voilà qui est fait. Seconde étape, sortir d’ici et s’assurer qu’il n’y a personne d’autre dans le gymnase »

A tâtons, je cherchais mon sac de sport, je savais que mon portable était à l’intérieur. J’espérais simplement avoir assez de batterie pour pouvoir me servir de l’application lampe torche qui pourrait nous être fort utile. Chose faite, nous avions récupérer de la lumière.

Bloqués. Voilà ce qu'ils étaient. Tous les trois. Dans le vestiaire de leur équipe. Valentin n'aimait pas ça, c'était stressant de se dire qu'il était bloqué là, et que tous ses proches étaient ailleurs, en sachant que l'ouragan se faisait de plus en plus violent. Il aurait tout donné pour être avec Sateen à cet instant précis, être près d'elle, la savoir saine et sauve, et la protéger. Seulement il n'avait aucune façon pour la contacter. Il n'y avait plus de réseau et c'était la misère.

Trevor semblait aussi anxieux que lui. Qui ne le serait pas dans une telle situation ?! Valentin s'était assis sur le banc, désemparé, mettant son visage dans ses mains, pour respirer calmement et reprendre un peu plus de courage et de force. Il ne lui fut pas longtemps pour y arriver, mais il devait trouver une solution pour s'en sortir, et pour sortir ses potes de là. Même si Max semblait de plus en plus distant depuis qu'il fréquentait Sateen à un autre degré que l'amitié. Il voulait sûrement protéger son amie, et il était distant parce que c'était nouveau entre eux, et qu'il avait peur que Valentin la blesse. Ce dernier espérait que ce soit cette raison là.

Ce fut Trevor qui demanda en premier ce qu'ils pouvaient bien faire, alors que Val était toujours plongé dans ses pensées, se demandant bien comment ils allaient faire.

« Bon. Les gars. Qu'est-ce qu'on fait ?!
- Sortir d'ici. Il faut vraiment trouver un moyen ! ... Je propose qu'on casse d'abord ce foutu haut-parleur qui m'empêche de me concentrer ! »

Il n'en pouvait plus de cette voix qui répétait à longueur de minutes les instructions à suivre. Cela lui donnait encore plus envie de faire l'inverse.

► Lundi 4 juin. Cette journée s'annonçait tranquille. Ou presque. Une grosse tempête se dirigeait sur Miami. Mais d'après les rapports des autorités, rien d'inquiétant à première vue. Ces mots, Tre' se les remémora comme s'il venait de les entendre il y a de cela une minute, quand il se retrouva coincé dans les vestiaires des Cannonballs avec Valentin, co-capitaine, et Max. A cause d'un ouragan. Plus d'eau (elle venait de se couper), plus d'électricité. Pas de réseau. Il avait essayé de joindre Marissa. En vain. Pourquoi elle...? Il ne savait pas trop. Peut-être parce qu'elle lui plaisait, et qu'au fond de lui il savait qu'il avait plus ou moins envie de sortir avec elle ? Bon, okay, envie tout court. Le jeune homme sentait la colère monter en lui. Il avait peur qu'il n'arrive quelque chose à ses amis. A sa cousine. Et à Marissa. Même aux gens qu'il appréciait moins, d'ailleurs. Qui est-ce qu'il ferait chier, s'il arrivait quelque chose à Desideria ou à Jude, hein ?! Il frappa contre un casier avec rage. " Putain... " murmura-t-il, pris au piège.
Ce midi-là, Max, Val' et lui s'étaient réunis pour parler stratégie. Ils avaient tous les trois prévus de mettre au point une nouvelle technique offensive pour l'équipe. Tout se passait bien, jusqu'à ce que l'électricité se coupe brutalement. Au début, ils ne s'étaient pas inquiétés. Mais là... " Avis à tous les élèves ! Un ouragan frappe actuellement Miami. Restez où vous êtes. Ne sortez sous AUCUN prétexte. Éloignez-vous des fenêtres ! La situation est grave, je répète : la situation est grave. Surtout, ne paniquez pas. " avait grésillé une voix dans les hauts parleurs. L'avis était diffusé presque en boucle. Inquiétant. Stressant. Énervant, aussi. Comment savoir où en étaient les autres ? Max, Val' et lui allaient bien. Mais le proviseur croyait-il sérieusement qu'ils allaient rester terrés comme des rats dans un gymnase ?
Le Rho Kappa se tourna vers ses co-équipiers. Tous les deux semblaient réfléchir à la situation, comme lui le faisait depuis un moment déjà. " Bon. Les gars. Qu'est-ce qu'on fait ?! " lança-t-il. Ce n'est pas qu'il voulait jouer au héros. Mais il ne supportait pas de ne pas savoir où était Marissa et les autres.