Event Ouragan. | Équipe 5

Dans une semaine, l'event sera clôturé.

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Pour l'heure j'avais trouvé refuge chez un ami, j'avais bien pensé trouver une chambre à Wynwood mais ils étaient quelques peu surchargés pour l'instant et je ne pouvais donc y prétendre mais ce n'était qu'une question de temps bien entendu. Il faisait frais, le temps grisaillait ce qui me paraissait choquant pour un paradis tel que Miami, ce ne devait pas être récurent comme temps même si pour moi personnellement ce n'était pas inconnu, il était très rare d'avoir des pointes de chaleurs excessive en Corée. Je pris mon petit déjeuner et alluma la tv

" Avis de tempête sur toute la région, resté chez vous..."

Je l'a coupai immédiatement, si c'était pour avoir ce genre de nouvelle "charmante" qui allait entacher mon humeur je préférais encore retourner dormir, seulement je ne pouvais pas et pour cause avec les cours qui commençait dans une heure ce n'était pas le moment de flemmarder, mon coloc' était déjà partis travailler. Je l'avais mon bol et filais sous la douche, si il y avait une chose que je détestais par dessus tout c'était de ne pas être à mon avantage, surtout en cours, qui sait sur qui je pouvais tomber. Tout en me savonnant je repensais au cours du jours, à ce qu'avait dit le directeur la veille et à l'avis de tempête annoncé, ceci ne risquait pas réellement d'être trop grave sinon le directeur nous aurait avertis immédiatement. Après ce moment d'intense réflexion, je sortis, pris une serviette et m'essuya, il me restait bien 30 min pour me préparer et filer, heureusement j'habitais pas loin du tout, enfin habiter est un grand mot, disons que je squattais plus qu'autre chose.

Je sortais, fermais la porte et marchais d'un bon pas vers Wynwood non sans une certaine appréhension au vu du temps menaçant qui se faisais sentir, les arbres s’affolaient déjà et le ciel gris clair virait au foncé au fur et à mesure que j'avançais vers l'immense bâtiment me faisant presser le pas vers la porte d'entrée. Passé les portes je me retrouvais en sécurité, dans le couloir où attendait des élèves, juste 4 tandis que le reste semblait être volatilisé, ou j'étais passablement en retard ou bien un virus avait décimé la quasi totalité de Wynwood, un rapide coup d'oeil à ma montre m'indiquait pourtant que j'étais à l'heure, bizarre.

Invité

Dans ma nouvelle voiture, je ne songeais pas au vent qui aurait dû fouetter mon visage. Ce vent et ces pluies torrentielles ne m'inquiétaient pas plus que cela, en vérité. Je me contentais d'observer les immenses avenues de Miami, avec un calme parfait, et une conduite maîtrisée. Avec ma Lamborghini Gallardo toute neuve, j'aimais les pointes de vitesse, mais dans le cas présent, ma fille était installée sur le siège arrière. Je ne supportais pas de lui faire prendre des risques inutiles. Dans son rehausseur, elle observait la route, avec un calme parfait. C'était un moment où je ne voulais pas la faire garder par Drake. J'avais convenu des clauses de contrat avec lui, et par conséquent je me devais de les respecter. Alors, même si je ne désirais pas vraiment l'emmener à Wynwood, je n'avais pas trop le choix. Je devais voir Trevor. Il fallait que je lui parle. J'aurais aimé coucher avec lui, mais avec ma fille, cela allait être compliqué. Alors un café suffirait. J'avais appris qu'Isobel avait eu un accident, également, et qu'elle était devenue amnésique. J'avais eu cette sorte de vague de soulagement qui m'avait envahie, puissante et plaisante. Heureusement, d'ailleurs. Depuis la mort de Kity, je n'osais plus regarder la mannequin en face. Cela m'était insupportable. Alors je me contentais seulement de ne pas m'approcher, depuis l'incident de la boîte de nuit.

Je me garais devant le lycée, derrière une jolie Mini Cooper. J'adorais ces voitures. Mais la mienne était largement plus classe niveau m'as-tu vu. En sortant, une secousse phénoménale me fit plonger en avant, entrainée par le poids de la portière. Je manquais de tomber, mais je me contentais de trébucher et de me rattraper au toît, bordant mon geste de jurons gutturaux dans un espagnol parfait. Je fis descendre Sonata de la voiture, et attrapais mon sac à main. Je tenais fermement la main de ma fille, toute fluette, qui essayait d'échapper aux rafales de vent. 13h30. Je rentrais dans le bâtiment. Une opression me montant à la gorge. Sonata s'agrippait de toute la force de ses petites mains à mon bras solide, et cahin-caha, nous entrâmes dans le lycée.

Je n'eus pas le temps de monter les marches. Je restais un instant interdite devant le spectacle violent de la pluie battant contre les carreaux du lycée. Sonata se mit à pleurer. On m'avait annoncé une tempête, mais de cette violence, non. Voilà une première, chez moi. Un braquage, et maintenant une tempête. Mais en étais-ce vraiment une ?

Lorsque la lumière fut coupée, les portes fermées, je me rendis compte avec horreur que nous étions quatre dans le hall. Quatre personnes. Je n'en connaissais aucun. Nous restâmes un moment silencieux devant le spectacle qui s'offrait à nous. Les éclairs zébrant le ciel. Le tonnerre, le hurlement du vent, les claquements de la pluie. D'un geste, je plaquais une main inquiête sur mon ventre rond. Mon second bébé était en danger. Celui qui se trouvait encore en moi. Si le mur s'écroulait, j'allais perdre mes deux enfants. Ma fille se jeta dans mes bras, sanglotante. Je lui murmurais des paroles rassurantes, mais j'ignorais si cela suffirait. La peur me rongeait les os, mais je fis de mon mieux pour rester calme face à l'angoisse de ma fille. Je priais pour que les autres fassent de même.

Et voilà. J'étais Eva Esperanza, et depuis un an et demie de présence à Miami, j'étais dans la merde pour la sixième fois.

Invité

Depuis quelques jours la météo n'était pas particulier bonne à Miami. Vent, pluie, orage... Mais les changements météorologiques et climatiques ne dérangeaient pas la jeune femme. Et cela n'affectait en aucun cas son état d'esprit, du moins, cela ne devait pas se produire. La vie de ,à rouquine s'installait dans une sorte de routine et rien n'était encore venu troubler cette tranquillité passagère. Avoir un train de vie aussi calme n'avait rien d'ordinaire pour Nicki: il lui arrivait dans cesse des mésaventures ou c'était ses parents qui s'acharnaient sur elle: entrainements plus poussés, traitements plus lourds et plus exigeants au niveau des résultats scolaires.
Peut-être s'était-elle habituée à toutes ces souffrances. Elle ne savait pas vraiment et elle préférait rester dans cette sorte d'incertitude: cela lui donnait l'impression d'être une jeune femme comme les autres.

Nicki avait fait un bref passage chez elle pour récupérer deux trois affaires pour la semaine. Le temps s'était gâté depuis le début de semaine; un ouragan avait été annoncé, mais il était prévu qu'il passe loin de la Floride, et qu'ici il n'y aurait qu'une grosse tempête. Le directeur avait d'ailleurs prévenu les élèves qu'en cas de changements, il préviendrait l'ensemble de l'établissement.

Dehors le vent foutait les cheveux de la rouquine qui fermait le coffre de sa mini cooper. Elle ne craignait pas les orages ou les tempêtes, mais les ouragans étaient connus pour leur effets dévastateur et meurtrier. Le ciel était noir,les nuages gonflés, prêts à déverser l'eau qu'ils retenaient. La jeune femme se dépêcha d'aller se mettre à l'abris dans l'école. En retard, lorsqu'elle passa les portes, le hall était quasiment vide à l'exception de trois élèves. Elle s'avança au centre du hall quand soudain, les lumières s'éteignaient. Le courant venait de lâcher, plongeant l'école dans la pénombre. Nicki ne comprenait pas la gravité de la situation, ou plutôt, elle ne parvenait pas encore à l'évaluer.

Équipe 5
Hall

Depuis quelques jours la météo annonce la création d’un ouragan au-dessus du golfe du Mexique. Les cyclones tropicaux sont redoutés pour le caractère destructeur de leurs pluies torrentielles et de leurs vents. Ils sont classés parmi les risques naturels les plus courants et font chaque année des milliers de victimes. Cependant, sa force fut sous-estimée. On annonça qu’il ne passerait sur la Floride que sous la forme d’une grosse tempête. Les élèves furent prévenus, on les convaincu d’aller en cours comme tous les autres jours. On les préviendrait si un changement de météo se produisait et surtout s’ils devaient subitement se cloitrer.

Il est 13h40, nous sommes un lundi comme un autre. Ou presque. Il y a du vent. Beaucoup de vent. Les étudiants vaguent à leurs occupations. Certains déjeunent, d’autres profite de la pause pour réviser, parler, se reposer… Quand soudain une coupure de courant vient perturber leur quotidien. Ils prêtèrent tous l’oreille à ce qui se passait. Le proviseur avait prévenu qu’il lancerait une alerte sonore dès que le cyclone serait sur Miami. Mais rien ne se produit. Rien à part ce manque de lumière, ce ciel complètement noir, ce vent qui frappait les carreaux, cette pluie atroce qui battait les vitres. Le système de prévention tomba en rade avant même que l’on puisse intervenir pour les prévenir. Le principal raccrocha le téléphone. Ils s’étaient tous trompés. C’était pour maintenant. Il courut dans tout le bâtiment. Seulement, les portes électroniques qu’il venait d’acheter ne fonctionnait plus. Quelle idée avait-il eu d’installer ses portes incassables et électriques. Il s’était dit qu’il n’aurait plus de problème d’effraction, que ce soit dans la cafétéria en pleine nuit, la bibliothèque et ses trésors de littératures, le hall… Ainsi chaque personne se trouvant dans ces pièces était bloquée à l’intérieur. Ils n’avaient aucun moyen de sortir avant que le courant ne revienne. Et les autres ? Tous les élèves sortis de l’établissement devaient trouver un endroit au plus vite. Ceux dans le gymnase ou même les bâtiments aux alentours ne pouvaient pas sortir sous peine de mourir. La tempête commençait déjà à redoubler d’effort. Le proviseur du lycée venait de commettre la plus grosse erreur de sa carrière en ne prévenant pas les élèves. Les pertes seraient colossales.

Comment allaient-ils s’en sortir ?

Alice Gordon ; Noa Yeon ;Nicki Blacke & Eva Esperanza

Vous êtes enfermés dans le hall. Il est impossible de sortir dehors sans risquer sa vie. Les consignes sont strictes, éloignez-vous des fenêtres ! Les portes sont bloquées. Quelle idée de mettre un système électronique ? Ils feraient mieux de retourner à la bonne vieille méthode ! Enfin...
Vous êtes donc coincés dans ce gymnase sans électricité et l'eau vient de se couper. Il est temps d'essayer de survivre. L'union fait la force... Bonne chance !