Rencontre imprévue [Pénélope Turner]

Spoiler:

Pénélope n'eut pas une grande réaction. J'entends pas là qu'elle ne pris pas la fuite où qu'elle lui cria dessus et je ne sais quels autres choses. Non, elle lui demanda juste pourquoi avait-il fait cela. C'était une bonne question, pourquoi l'avait-il fait ? Il ne le savait pas vraiment. En y réfléchissant, c'était un peu comme une force qui l'avait transporté, qui l'avait incité à faire cela. Il s'était en quelque sorte un peu emballé. Il n'avait pas pensé aux conséquences de ses actes, et ce n'était seulement que après qu'il y pensa. Il ne sut pas trop quoi répondre à cette question. Il s'en suivit donc un long silence où Monsieur de la Vaubyessard regardait son élève dans les yeux. Il est vrai que si on les avait pris sur le fait, cela aurait mal tourné pour lui. Elle était mineur et lui bien majeur. Et détournement de mineur, ça paye bien une fois que c'est pris.
Ce ne fut qu'au bout de ce silence qu'il parvint à retrouver la parole, mais il ne savait pas exactement ce qu'il devait dire. Il avait l'impression d'avoir des sentiments pour elle, mais il ne savait s'ils étaient réels. Il finit tout de même par ouvrir la bouche.

-Veuillez m'excuser, cela était déplacé.

A ces mots, il s'éloigna un peu de la demoiselle et lui tournant légèrement le dos, se mit à regarder ailleurs, vers les autres tombes. Que devait-il faire ? Il ne le savait pas. A dire vrai, c'était la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de situation. Il était tiraillé des deux côtés. D'un certains côté, comme il était professeur et elle son élève, il se devait de montrer l'exemple et de ne pas l'embarquer dans une histoire comme celle-là. Et de l'autre, il souhaitait envoyer en l'air toute ces lois et même y aller à leur encontre de façon toute à fait consciente. Mais il y avait encore quelque chose, Pénélope Turner, comment elle, réagissait-elle ? Et puis, si ça se trouve, elle n'avait aucun sentiments pour son professeur.

Sentir la pluie forte, coulée sur nous. Moi, j’aimais ça, ça ne faisait pas de mal en plus de ça, ça rendait le ciel plus sombre et l’ambiance davantage électrique. Chaque moments était bon à prendre, et celui là, à saisir. Tu me perturbais presque à me fixer de la sorte, bien que ton regard était charmeur et plein de tendresse, presque. C'est comme ça que je l'interprétais. Tu étais bien plus âgé que moi, mais une attirance était présente et on ne pouvait plus se le cacher. Rien de bien sérieux, mais tout d'même.

Alors, doucement tu t’approcha de moi, du moins, tes lèvres des miennes, comme juste avant. Mais sans hésiter et de façon douce, tu m'embrassa doucement, alors à ce geste, je ferma les yeux un court instant, puisque juste après tu me regarda dans les yeux. Je ne savais pas si il fallait que je prolonge ou que je cours vite hors de ce cimetière pour ne pas avoir d'ennuis, mais ce qui était sûr c'est que cette relation ne devait pas avoir lieu, tu pourrais être viré. De toute façon, personne n'en saura rien? Alors bon. Je déclarais un faible sourire en secouant la tête, regardant un instant par terre puis à nouveau ton regard.

-Pourquoi faites vous ça, Monsieur de la Vaubyessard?

La pluie devenait légèrement plus forte et la chemise noire de Tristan commençait à s'humidifier, mais cela ne le gênait pas. A croire qu'il ne devait même pas s'en rendre compte. Il était plus proche de Pénélope qu'auparavant. En effet, le fait de la recouvrir avec sa veste l'avait positionné juste à côté d'elle. Et là voilà qui le remerciait avec un léger sourire. Il était envouté par son regard, par ses yeux marrons. Il ne pouvait presque pas s'en détacher. Alors qu'il était déjà proche de son élève, il rapprocha doucement son visage du sien, comme auparavant, alors qu'il ne pleuvait pas encore. Cette fois-ci la pluie ne pouvait pas le surprendre, puisqu'il pleuvait déjà. Il se pencha doucement vers elle, puis s'arrêta un instant pour lui mumumer, comme dans un rêve :

- Je vous en prie ...

Après ces quatre mots, il posa ses lèvres sur celle de Mademoiselle Turner et l'embrassa. Je ne partirai pas dans la description de ce baiser, il était plutôt doux si je devais donner un adjectif, tendre, attentionné. Le baiser ne dura que quelques petites secondes. Lorsque le jeune professeur décolla ses lèvres de celle de son élève, il resta un instant, son visage près du sien, à la regarder dans les yeux. Il ouvrit les lèvres comme pour dire quelque chose, mais rien ne sortit de sa bouche. Avait-il vraiment quelque chose à dire ? Ou la situation l'empêchait de s'exprimer comme il le souhaitait. Dans tous les cas, cette scène venait certainement toute droit tirée d'une scénario d'Hollywood, le décor était posé et l'action habituelle était effectué. Il n'y avait plus qu'à attendre la suite et voir par qu'elle chemin cette histoire allait continuer.

Le temps ne me perturbait aucunement, je laissais mon regard glisser sur le visage de mon aîné, mes cils laissaient glisser quelques gouttelettes d'eau salées, qui tombait du ciel. Je m'en fichais pas mal de mon maquillage présent sur mes yeux qui pouvait couler, après tout, nous n'avions jamais été aussi proches. Peut-être faisais-tu ça pour que je me calme en cours et que je m'intéresse aux Neutrons, nucléons, et toutes ces choses qui m'endormait plus qu'autre chose. Je ne voulais pas devenir physicienne, de toute évidence.

Mais j'étais sincère en affirmant que j'allais essayer d'écouter, de ne plus perturber son cours et de ranger mon téléphone portable durant les 55 minutes de cours. Mais là, pendant que j'étais en train de lui dire cela, son corps s'approcha du mien, ou je rêvais? Il allait m'embrasser, c'était certain. Pourtant, je ne me reculais pas, bien au contraire. Mais à quelques centimètres de ses lèvres, une averse débuta, ça avait tout d'un film purement américain. Il enleva alors sa veste noire pour la poser sur mes épaules, je te remercia d'un agréable fin sourire, le plus sincère qu'il soit. Surtout lorsque tu glissa d'entre tes lèvres que tu allais oublier tout ça et que nous repartions à zéro. Donc, j'avais une deuxième chance et j'allais pouvoir passer à côté de ces ennuis scolaires.

-Merci Monsieur..

Ca me faisait bizarre de t'appeler comme ceci, alors que tu avais certainement un beau prénom, que je ne connaissais pas, je n'allais peut-être jamais le connaître mais ce qui était sûr c'est que là, même sous la pluie, j'étais bien.

La jeune demoiselle le regardait droit dans les yeux, elle ne semblait en aucun cas perturbée par le temps qu'il faisait, elle semblait plutôt plongée dans les yeux du professeur, lui-même plongé dans les yeux de son élève. Elle lui dis qu'elle ferait ce qu'elle pouvait pour ne plus l'embêter. Devait-il la croire, il ne le savait pas. Il regardait son sourire, le léger sourire qu'elle affichait sur ses lèvres. Il ne pu ne pas remarquer ce sourire. A vrai dire, il y resta accrocher quelques secondes, puis il fini par s'y détacher pour revenir dans les yeux de la jeune Pénélope. Il ne savait pas s'il devait la croire vraiment. Car il en avait vu des élèves qui mentait ouvertement à leurs professeurs. Mais cela ne lui était encore jamais arrivé avec Mademoiselle Turner. Comme il ne pouvait rien décider, il lui laissa la possibilité de s'améliorer, en espérant fortement que ces propos étaient véridiques. Après ce court silence entre les deux protagonistes, Tristan comme légèrement envouté par ces jolies lèvres commença à s'approcher de la jeune demoiselle. Mais il n'eut pas le temps de bouger d'un centimètre que quelques gouttes commencèrent à tomber. Voyant que la demoiselle en face de lui n'avait pas grand chose pour se protéger, et comme pour Monsieur de la Vaubyessard, qui a reçu une certaine éducation, faisait passer les dames avant tout, il enleva sa veste et la mis sur les épaules de Pénélope.

- Il ne faudrait pas que vous attrapiez froid.

Il lui sourit gentiment.

- Et bien, dans ce cas, je passe outre votre absence de toute à l'heure et recommençons depuis le début.

Il se sentait presque bien, là, sous la pluie, en la compagnie de Mademoiselle Turner. J'avais presque l'impression que s'il le pouvait, il aimerait que le temps se stoppa ici, même avec ce léger début de pluie. La seule contrariété était pour le lundi. Comment regarderait-il Pénélope au milieu de tous, alors qu'ici, il était seul avec elle.

Biensûr que tu avais raison, enfin que vous aviez raison, puisque tu étais tout de même mon professeur de Physique-Chimie et que tu étais un adulte par rapport à moi, j'étais vraiment ailleurs pendant vos cours, et ça ne me passionnait pas plus que cela, mais bizarrement, tu étais le seul professeur de tout ce bahut que j’avais envie de tutoyer. Nous étions debout face l'un à l'autre, à tout moment tout pouvait être chamboulé. C'est vrai que ce décor, ce vent et cette tension entre nous était cliché par rapport à certains films américains ou même français. Après tout. Nous étions comme deux rivales face l'un à l'autre, ou un cow-boy et un indien. Enfin bon.

En tout cas, j'essayais de cerner qui tu étais, qu'est ce que tu allais pouvoir me faire, enfin je veux dire, ce qu'il allait m'arriver Lundi avec le proviseur, quels ennuis allaient pouvoir me tomber dessus, même si je l'avais cherché. Tu n'avais pas l'air méchant et je pouvais deviner dans tes yeux mystérieux, une part de compassion.Mon regard plongé sur ton visage, sans arrières-pensées, enfin si peut-être un peu. C'est vrai que tu étais charmant, je me doutais que tu devais avoir 30 ans, minimum, mais tu ne faisais pas vieux non plus. Juste l'âge parfait pour un homme, pour être au sommet de sa virilité, et d'être aussi sexy que toi pour être professeur, chapeau. Enfin bon, je sortais de mes pensées en secouant un peu mon visage, te dédiant un large sourire.

-Je verrais ce que j'peux faire pour ne plus vous embêtez, Monsieur de la Vaubyessard..

Déclarais-je ces quelques mots avec un fin sourire accroché à mes lèvres, celui-ci se voulait presque charmeur. Dommage que tu sois mon professeur..

Le jeune professeur l'écouta sans dire un mot. Quand elle eu fini de dire ce qui lui venait du cœur, il laissa un court silence s'installer entre eux. Ce silence pouvait paraître long, mais il était nécessaire et assez court pour permettre à Monsieur de la Vaubyessard de chercher les mots qu'il lui fallait employer. Il n'était pas professeur de littérature, malheureusement pour lui, cela ne l'aiderait pas aujourd'hui la physique-chimie. Il essaya de réfléchir à ce qu'il pouvait lui dire, à ce qui pouvait la réconforter.

- Je ne vous ai jamais demandé d'être une élève exemplaire.

Le vent soufflait tranquillement dans un premier temps, puis un peu plus fort dans le deuxième. Les nuages dans le ciel étaient plus nombreux, mais surtout beaucoup plus gros et beaucoup plus sombres qu'auparavant. Je ne sais pas vous, mais j'imagine très bien cette scène dans un film, avec de grands effet spéciaux. Bon d'accord, il n'y a pas d'effet spéciaux ici, mais ce moment, entre deux personnes, seuls, isolé du monde, ou presque, avec une météo plutôt déprimante s'accordant avec le lieux et presque leur conversation à quelques degré près, nous pouvons très bien voir cette scène dans une séquence cinématographie. En fait, nous pouvons voir n'importe quel scénario. Mais bon, revenons à l'allure dramatique de la scène. Attention caméra sur Pénélope Turner, ça tourne !

- Plus présente lors des cours et plus attentive oui, mais pas exemplaire.

Il laissa un instant le vent effleurer son visage, sa voix était lente, grave comme à son habitude et sûre d'elle, comme toujours. On y sentait tout de même une différence par rapport à celle qu'il utilisait en cours. C'était dure à déterminer ce que c'était. Compassion, émotion, amitié ? Hum ... assez étonnant de la part de Tristan. Non, franchement, moi qui le connaissait si bien, je ne saurais vous dire ce qu'il y avait de plus dans cette voix d'homme.

Le vent commençait à souffler doucement, mais rien de bien méchant. Je me trouvais devant la tombe de ma mère, debout. Je ne savais pas si il fallait que je fonde en larmes ou si je devais rester forte. Je contenais tout ce que j'avais en moi durant les longues journées et je m'accrochais pour elle, pour qu'elle soit fière de moi de là où elle était. Je me croyais seule, et tranquil. Dans ce lieu, il n'y avait que rarement des gens, même moi je n'y étais que très peu de l'année. Je n'avais pas besoin d'être ici pour penser à elle.

Complètement dans mes pensées, tu me coupa dans ma solitude, déclarant que j'aurais du vous dire ce que j'avais, en me tendant un mouchoir.Mais non, ça ne vous regardait pas, et puis je n'aimais pas énormément les cours, à part l'art et la photographie. Puis tu continua en affirmant qu'on aurait pu parler plus tard. Ah oui c'est vrai, vous les profs, vous prenez un plaisir fou à foutre le bordel dans la vie des jeunes. Je n'emmerdais personne pourtant, j'étais juste ailleurs, pendant les heures de cours. Je tourna mon visage après quelques longues secondes, le regard vide et triste à la fois.

- A quoi bon parler de ça? Je n'suis pas la seule dans ce monde à avoir perdu quelqu'un. Et puis, oui je sais que je suis pas une élève exemplaire mais malheureusement pour vous, je n'en serais jamais une.

Ces mots sortirent naturellement, presque en soupirant.

Elle était là, devant lui. Vêtue d'une simple robe et de chaussure à talons. A vrai dire, Tristan l'a trouvait assez magnifique. Il ne savait pas quoi dire. Il était là, derrière elle, mais elle ne savait pas que son professeur de physique-chimie se trouvait derrière elle. Sa colère qu'il ressentait toute à l'heure s'échappa quelque temps. Il s'approcha doucement d'elle et vit qu'elle avait une larme qui coulait de long de sa joue. Monsieur de la Vaubyessard ne savait vraiment pas quoi dire. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de situation et ne savait pas quoi faire lorsque cela arrivait. Il regarde un instant la tombe devant laquelle était placée la jeune fille. Celle d'une femme, certainement sa mère, cela faisait dix ans qu'elle était morte. Peut-être une sœur, mais cela était impossible, l'écart d'âge était tout de même plus favorable à la mère qu'à la sœur. Il décida tout de même de faire quelque chose. Il aurait très bien pu partir comme un lâche. Elle ne l'avait pas vu, il aurait donc pu faire croire qu'il n'avait pas été présent et oublier vite fait cette soirée. Mais Tristan n'avait jamais perdu d'être cher, il ne savait pas ce que l'on pouvait ressentir, bien qu'il s'en douta un peu. Il avait peur de perdre sa jeune sœur, c'était peut-être une de ses plus grande peur sur terre. Il l'aimait tellement et la respecté beaucoup. Mais il avait tout de même son caractère qui le différenciait assez d'elle.
Il s'avança vers Pénélope et lui tendit un mouchoir qu'il venait de sortir d'un paquet qu'il avait dans sa poche. Comme elle ignorait sa présence, elle sursauta lorsqu'elle vit une personne à côté d'elle. Il lui dit ses mots :

- Vous auriez dû me le dire.

Après un court silence il ajouta :

- Nous aurions parlé plus tard.

Il ne savait vraiment pas quoi dire ni quoi faire. Il resta après ces paroles plantés comme un piquet à côté d'elle, la regardant, puis regardant dans le vide, avec un regard mélangé de dureté et de compassion à la fois. En même temps, il avait envie de lui faire une petite remontrance sur ce qu'il s'était passé toute à l'heure, mais il se retint pour ne pas aggraver la situation. Il n'avait pas non plus très envie de se mettre mal avec cette jeune demoiselle.

C’était vendredi soir, il était 18heures et j’avais reçu une convocation d’un de mes professeur, le plus charmant. Il avait un charme fou mais jamais je ne lui avais fais des avances, comme certaines élèves ne se gênent pas pour le faire. Je n’étais pas comme ça, j’avais un certain respect, le respect des professeurs, même si tu avais quelque chose de particulier, un petit truc qui faisait que ton cours m’ennuyait mais me passionnait à la fois. Je passais tout tes cours à envoyer des SMS avec mon portable ou même rire avec les personnes à mes côtés. Mais pour moi ce n'était pas un manque de respect, enfin je ne voyais pas ça comme cela.

Ce week end, la plupart des élèves allait tous faire la fête, boire, danser, draguer, profiter. Ils ont bien raison puisque la vie est courte, et il faut vivre chaque jour comme si c’était le dernier. C’était ma façon de voir, et de vivre. Mais ce soir je n’avais pas le coeur à rire, ça faisait 10 ans ce soir que sa mère avait quitté ce monde, elle avait rejoins la plupart des meilleurs. Les anges. J’étais vêtue comme toujours d’une jolie petite robe, de talons, ma chevelure rousse dorée respirait, tombait sur mes fines épaules. Je me dirigeais vers le cimetière, celui-ci où je me rendais que très peu, puisque je n’aimais pas pleurer, je n’aimais pas être mal, mais j’en avais besoin. Je serais seule au moins là-bas, et puis quitte à être virée quelques jours de l’école puisque je n’étais pas venue au rendez-vous, ce n’était pas grave. Biensûr que je savais que je n’étais pas une élève modèle.

Je poussais la grande grille du cimetière, celle-ci étant très bruyante, il faudrait que la mairie de Miami pense à innover dans ce lieu. Je ne voyais personne, toi tu me voyais par contre. Je marchais doucement dans les allées jusqu’à me poster devant une tombe. Celle de ma maman. Une larme lourde glissa contre ma joue, bien que ça faisait longtemps, elle me manquait. J’avais beaucoup de fierté pour pleurer devant des gens, ici, j’étais à l’abri des regards.

Vendredi soir, dernière journée de cours de la semaine, soirée de délivrance pour les élèves ainsi que pour les professeurs. Jours de détente en vu pour les 48 heures qui suivent. Voilà comment voyaient tous les habitants de Wynwood les deux prochaines journées. Des moments agréables à passer seul ou à plusieurs, loin de toutes salles de cours existantes, de tous devoirs. Quoique les devoirs, pour certains étaient bels et bien existants, malheureusement. Certains s'en passaient assez bien, bien que les conséquences sont parfois pas très agréable.
Monsieur de la Vaubyessard avait passé, comme à son habitude la journée à Wynwood. Il y avait donné des cours, regarder de haut certains élèves, descendu d'autres, donné des contrôles, corrigés des exercices. En bref, il faisait ce qu'il faisait chaque jour, bien qu'à chaque fois, les cours se déroulait différemment. En effet, une fois il remettait à sa place une demoiselle, l'autre fois, il s'agissait d'un damoiseau. Il pouvait complimenter durant une journée une personne, la semaine suivante, il pouvait très bien n'accorder aucun privilège, si nous pouvons parler de privilège. Parce que pour lui cela en était un, donner un compliment ou ne rien dire de méchant. Mais les élèves s'étaient plutôt, ha il est de très bonne humeur aujourd'hui. Mais bon, arrêtons de tergiverser sur des sujets inutiles quoique bien distrayant à mon humble avis. Encore si mon avis est humble .... Bon ok ok, j'arrête.

Le jeune professeur avait eu une semaine assez horrible pour dire vrai. Il avait surtout eut à faire avec une jeune fille qui n'arrêter pas de jacasser, mais qui plus est, ne l'écouter pas. Malheureusement pour Tristan, c'était qu'il s'agissait de Pénélope. Vous savez, la jolie jeune fille, riche, assez fashion et qui a bon goût qui plus est. Enfin une jeune fille qui plaît un peu à Monsieur de la Vaubyessard, il faut le reconnaître. En même temps, quand on passe ses journées dans un établissement scolaire, il peut tout de même arriver que certains professeurs flashent sur certains élèves, personne n'est parfait sur terre. mais cela ne veut pas dire, attention, qu'il se passera forcément des trucs entre eux. il se peut que l'élève n'en sache rien. Et puis, ce n'est pas que professeur vers élèves. Il y aussi des élèves qui sont "à fond" sur leurs enseignants et ceux-ci ne le savent pas non plus, et heureusement parfois. Car je pense que cela nous permet d'éviter certains infarctus. Mais ne parlons pas de malheur maintenant.
Je disais donc que Tristan avait eu une dure semaine en particulier avec une jeune fille. En tant que professeur modèle et consciencieux et ... quoi, ça vous fait rire ? Bon d'accord, en tant que professeur horrible, il lui donna une convocation afin de parler de son comportement qui était exécrable depuis un petit moment. Il lui avait donné ce rendez-vous ce jour-même, en fin d'après-midi, après les cours. Il était arrivé dans la salle du "fameux" rendez-vous cinq minutes avant l'heure prévu. Il y resta quarante-cinq minutes. La jeune demoiselle n'était pas venue, elle l'avait décidé ainsi. Et je peux vous garantir que ceci n'avait pas vraiment plus à Tristan, malgré la sympathie qu'il avait pour elle. Il était partie en colère de son lieu de travail et très énervé surtout de cette insubordination et de ce manque de discipline. Il n'avait pas le temps de rester dans l'établissement scolaire pour en avoir une quelconque discussion avec le directeur, mais il avait prévu de lui en parler le lundi. Cela n'allait pas se dérouler ainsi.

Il devait être 18 heures 30 minutes environs quand Tristan se rendit dans un des cimetières de la ville de Miami. Il commençait à faire nuit car le ciel était plutôt nuageux. Il avait changé ses vêtements, au niveaux des couleurs, on ne voyait pas grand chose de différents. Il portait un jean taillé sur mesure d'un noir intense. Des chaussures en toile noires d'une certaine marque. Une chemise noire couvrait son torse et une veste en cuir noir. Oui, il aime le noir, vous n'aviez pas remarqué ? T-t-t-t, vous feriez un mauvais Sherlock Holmes. Enfin bref, il était là, dehors dans le cimetière. Il était occupé à côté d'une tombe quand il entendit du bruit, c'était la porte du cimetière qui grinçait. N'ayant personne d'autre dans ce lieu à part lui, il se releva de façon assez souple et rapide pour se diriger tranquillement aux travers des pierres tombales vers l'entrée du cimetière. Ce fut au détour d'une tombe qu'il tomba sur une personne qu'il ne pensait vraiment pas voir ici. Il était tellement surpris de cette rencontre qu'il resta quelques instant sans voix. Il avait pensé à d'autres personnes, mais certainement pas à elle, pas à Pénélope Turner.