Présentation d'Alfred McMathis Jr

« Alfred est un jeune homme d'environ un mètre quatre-vingt. Il pèse dans les alentours de soixante-dix kilos. Sa peau n'est pas vraiment blanche et il faut avoué qu'il est assez poilu. Ce qui renforce son teint. Il a des cheveux noirs, un peu épais et en bataille. Il a de beaux yeux foncés et des joues assez creuses. Alfred Jr est un beau jeune homme, c'est certain, et son aspect négligé lui procure une allure sauvage et vagabond. Cependant, il est en total contradiction et ce, même dans son apparence, en effet, le jeune homme porte presque tout les jours, un costume en provenance des grandes lignes de modes parisiennes. Ses chaussures italiennes brillent alors à chacun de ses pas. Le jeune homme porte alors un paradoxe qui séduit beaucoup les filles, en tout cas celles de son ancien lycée. Cette confrontation entre l'écorché vif, l'enfant sauvage et ce jeune gentleman élégant et raffiné. Alfred McMathis Jr, c'est ça: la contradiction. »

« Ce que la famille d'Alfred pense de lui?
On peut dire que c'est assez mitigé. Son père le prend pour un moins que rien qui déshonore sa famille, un petit truand qui tente de sortir des coutures traditionnelles de la famille. Un boulet qui entraine dans sa chute toute la prestance, la dignité et la grandeur de la famille McMathis. Pour Arnol McMathis, son fils est un garçon qui a besoin d'une discipline de fer, qui a besoin de coups de pieds au cul pour avancer. Il ne le prend pas au sérieux, il ne lui fait pas confiance et ne lui accorde pas grande importance, puisque pour lui, il n'a plus aucune valeur.
La maman d'Alfred porte quand à elle, un tout autre jugement: pour elle, son fils est un brave jeune homme généreux et enthousiaste qui aimerait avoir la reconnaissance de son père et ce, à n'importe quel prix. Il attire l'attention de ce dernier par des actes pas toujours respectables, mais qui au fond, n'ont qu'un seul but: le rapprocher de lui. Pour sa mère, Alfred est une victime des McMathis et de leur "Grande Famille" Venant elle, d'une famille moins aisée, elle prend plus à parti son fils, qu'elle juge simplement "perturbé" plutôt que difficile. Pour elle, c'est un grand sensible qui recherche le bonheur et la liberté, chose qu'il n'a jusqu'à présent jamais véritablement trouvé.
Que pensent les amis d'Alfred, sur ce dernier?
Et bien là, les jugements s'accordent: pour eux, Alfred est un garçon en manque d'amour, à un niveau incroyable. Il cherche par tout les moyens de substituer à cela, sans s'amouracher d'une fille. En effet, pour lui, c'est rompre avec sa notion de liberté et ce serait impardonnable. Le jeune homme est aussi vu comme un grand déconneur, toujours partant pour faire les conneries. C'est toujours de sa petite tête d'illuminé que sortent les plans foireux. Cependant, malgré le fait qu'il choisisse ses amis, Alfred est très protecteur et attentionné auprès de ces derniers.
Et pour finir, ce qu'il en pense, lui même?
Là, ce sera vite fait, car Alfred n'est pas du genre à faire de beaux discours et à parler pour ne rien dire. Du genre froid et presque méchant, il ne répond que quand cela l'arrange. Que quand ça peut lui apporter quelque chose. En effet il donne une impression étrange de venir d'un autre monde, par son côté réservé et froid, mais quand on le connait bien, il se révèle être tout le contraire. Contradiction toujours. Pour lui, rien ne vaut la liberté. C'est sa quête et ce, jusqu'à la fin. En attendant, il se voit comme un incompris qui se fout du reste du monde. »

« Alfred McMathis Jr est le second enfant d'une famille aisé d'Angleterre. Son père, Arnold McMathis, est issue d'une noble famille de Grande-Bretagne. Il gère une société de production cinématographique dans son pays natal. Société familiale, il travaille avec ses frères, Roger et Henri. Il est marié à l'actrice française Barbara Boudouin depuis maintenant quinze ans. Elle lui a d'abord offert Mickaël en 1987, puis Alfred Jr en 1992. Les deux enfants s'entendent très bien jusqu'aux douze ans d'Alfred.
La petite famille s'est installé en campagne, dans un gigantesque domaine. La douzième année d'Alfred sonna le gong dans la famille. Jusqu'à présent, il s'était révélé un parfait petit ange, rentrant dans les codes traditionnels imposés par sa famille, imposés par son école, imposés par ses clubs. Seulement un jour, on ne sait pas exactement pourquoi, Alfred a disparût. Il n'a été retrouvé que deux jours plus tard, devant les grilles du domaine familiale. Il a perdu l'usage de la parole pendant plus d'un an et quand il a récupéré cette fonction, sans excès, il s'est révélé être un petit diable. Drogue, sexe, débauche, trahison, honte, humiliation sur l'honneur de sa famille, Alfred n'a pas lésiné sur les moyens. On ne connait pas son but, mais il s'avère que le jeune homme recherchait ses limites. Il les a trouvé: l'année de ses seize ans, il a été envoyé en maison de redressement par la justice anglaise. Voyant que cela ne servait à rien, il fut emporté dans un camp pour jeunes, une sorte de prison pour mineurs. Il devait y passer quatre mois entiers, il fera plus d'une année. Sa famille pensait sans doute se débarrasser de lui. A sa sortie, il y a quelques semaines, il rentra chez lui, là, son père le fit emmener dans son bureau. Il lui annonça qu'il ne le nommerait pas à la tête de l'entreprise et qu'il n'aurait plus que son argent comme lien avec lui. Alfred ne donna aucun sentiment ni aucune réaction à tout cela. Son père voulait l'éloigner de sa vue, pensant que quelques centaines de livres suffirait pour l'effacer de son monde. Il l'inscrivit alors dans cette école, loin de tout, pensant que son fils s'était calmé. Seulement personne n'a jamais écouté ce qu'il avait à dire. »