I love the smell of napalm in the morning. | L. Jude Chamberlain

☝Age : 18 ans
☝Date et lieu de naissance : 19 Janvier 1994
☝Classe : Senior Year
☝Confrérie : Nu Zeta
☝Riche ou boursed'étude ?Riche.

« Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien.
Se regarder dans un miroir et tenter de se décrire. Ce n’est pas le genre d’exercice auquel je suis habitué. Non mais franchement… Je ne peux pas dire que je sois beau ou moche. Oui ma mère n’arrêtait pas de m’être mon physique sur un piédestal. Mais je suis son fils. Elles font ça tout le temps les mères… Alors à part quelques remarques au cours de ma jeunesse, je n’ai pas d’avis extérieur. On m’a souvent dit homosexuel. Mais qu’ils aillent tous se faire voir ! Enfin, je ne dis pas par là que je suis homophobe, loin de là… Mais juger quelqu’un sur son apparence. C’est stupide. Comme la plupart des personnes qui nous entourent mais ça on ne peut rien y faire. Bref. Je vais commencer à m’énerver, à dire des trucs sans intérêt et… Et il faut que je vous parle de mon apparence ! Pour que vous aussi, vous me placez dans une catégorie. Moche, beau, gay, laid, passable… Je vous laisse le choix !

J’ai à peu prêt tout essayé niveau coiffure. Mes cheveux bruns ont été longs, très courts, balancés sur le côté, plaqués, ébouriffés. Tous les styles ne me sont pas allés parfaitement, je l’avoue facilement. Mais sur le moment, ça semble toujours génial de mettre un bandana dans nos cheveux. Puis on grandit et on revoit les photos… Et là, on souffre mentalement.
J’ai deux yeux verts ou gris ou bleu, je ne sais jamais vraiment, une bouche, un nez deux oreilles, une barbe quand j’ai la flemme de me raser pendant deux ou trois jours… Il parait que certaines filles trouvent que ça donne du charme. Je n’ai jamais vraiment opté pour cette stratégie. Je trouve ça ridicule d’ailleurs de se modifier pour les autres. Comme si autrui pouvait nous influencer directement. C’est ridicule, non ?

Ce qui pourrait me différencier de cette masse informe de personnes peuplant la planète, ce sont mes tatouages. Raconter l’histoire de chacun serait trop long. Vraiment très long et personnel. Donc je me contenterai d’une liste rapide et incomplète. Une phrase française sur l’avant bras, tout comme une ancre. J’ai également sur ma poitrine deux… Oh. En fait, je n’ai pas envie de tout vous dévoiler. Je suis comme ça moi. Je ne vais jamais jusqu’au bout, histoire de laisser l’eau à la bouche plus lentement.

Finalement, je ne suis pas quelqu’un qui met des habits extravagants, chers, voyants et j’en passe ! Un bon jean, une veste, un pull, un t-shirt noir ou kaki, un bonnet, des vieilles baskets. Et le tour est joué ! Je me demande pourquoi tant de filles personnes se prennent la tête pour ça le matin !
»

« Moi ? Je suis malhonnête ! Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide.
Je suis un con, un hypocrite, un fils gâté, un égoïste, un manipulateur, un menteur, un joueur, un consommateur… Mais je me soigne. Enfin, si vous me croyez sur ce point c’est que je vais pouvoir vous faire croire n’importe quoi et ce dès maintenant.
Je ne suis pas un mauvais garçon. Disons juste que j’ai tendance à dire et faire les mauvaises choses au mauvais moment. Ça ne m’attire jamais de gros ennui car avouons-le, je suis trop sage et trop gentil pour ne avoir les bonnes limites. Quand il faut s’arrêter c’est stoppe. Même si le mieux reste de déléguer aux autres. Ça c’est un art. La manipulation. Faire faire ce que l’on désire à quelqu’un par sa simple présence. Mon père était très fier de m’apprendre ça. Normal pour un politicien que d’apprendre à son fils à mentir avec le plus grand naturel… Mais l’élève finit un jour par dépasser le maitre. Je vous vois tout de suite faire les gros yeux. Arrêtez ! Ce n’est pas un mal. Non, c’est dans la nature humaine. Il faut être honnête envers soi-même. Personne n’est parfait et si un jour vous me trouvez cet ange tombé du ciel à la vertu incroyable, je me ferais un plaisir de le démolir sur place. Car sachez que j’ai la réplique facile, le rire froid, un ton constamment posé. Oui, vous ne me verrez jamais énervé. Je suis celui qui calme pendant les tempêtes, celui qui rassure sa petite sœur qui pleure, celui qui recueil un oisillon tombé du nid. Bref, je reste une âme charitable qui prend soin de ce qui l’entoure. Mes amis, ma famille, mes ennemis, je me fais un plaisir de les mettre dans un environnement stable car c’est ainsi que l’on peut mieux contrôler leurs réactions.

Je vous ai peut-être effrayés avec tout ça... Mais dites vous qu'au moins je vous ai dit le pire. C'est toujours mieux qu'une personne qui ne confiera que le meilleur de son être pour au final vous la mettre à l'envers... Après je dis ça... »

« Je crois que tu te rappelles que les bons souvenirs alors quand tu regardes en arrière, regardes-y à deux fois. Jouons au playmobil ! On prend une maison ou plutôt on va inventer le décor. Vous avez fait tous ça quand vous étiez petits, non ? Le bureau va soudainement devenir une grande maison luxueuse. Un peu sous le model californien : du marbre au sol, deux colonnes à l’entrée, une piscine dans le jardin, des chambres et des salles de bains pour tous, une petite maison pour les invités… On tire alors dans le chapeau des personnages un cuisinier rondouillard avec une moustache rigolote, deux femmes de ménage venant d’un pays chacun, deux garçons qui se disputent et arrachent la tête des poupées de la petite pleurnicharde. On prend une blonde en tailleurs strict et coiffure impeccable, un homme en costard collé à son téléphone.
Voilà, maintenant on a plus qu’à jouer avec nos petits personnages. Vous êtes prêts ? Déjà disons que la femme et la fille d’un sénateur de Floride. Qu’elle a été bercée dans la politique de façon très militaire et qu’elle a reproduit le même schéma pour sa famille. Elle a fait des études de droits et de fil en aiguille et devenue vice-présidente d’un cabinet d’avocat. Elle s’est mariée avec le dirigeant d’une firme internationale de barres chocolatées.
Ils eurent alors un fils. Un espoir, une lumière, un gosse quoi. Des larmes, des couches, des biberons… Chose trop compliqué pour le petit personnage et son carré blond. Alors elle décida de confier à un nouveau personnage. On prendra un mamma italienne connue de toutes ses copines bronzée comme étant la personne la plus qualifiée pour élever un enfant. Parfait. Une mère ça n’est jamais très utile, par contre une étrangère payée par une somme astronomique c’est sûr que ce sera beaucoup plus intéressant. Bon, une fois que l’on sait comme l’amadouer c’est plutôt facile de faire ce que l’on veut… Mais ça, la maman et son tailleur ne le savent pas.
Ah oui ! Un point important : le couple prénomma leur fils comme le papa. Lukas. Junior. C’est moche. Du coup, j’ai décidé de renommé le garçon par son deuxième prénom : Jude. Ça sonne mieux. Et mesdemoiselles murmurez-le… Juste tout bas comme ça… Vous voyez même dans une chambre privée ça sonne bien mieux ! Mais je vous laisse un peu vous mettre ce prénom en bouche, ce n’est pas la première fois que vous l’entendrez.
Le petit garçon brun eut un frère et une sœur. Des jumeaux. Bon ils ne sont pas vraiment intéressants. Alors n’en parlons pas.

Le temps passa, on agita les petits personnages de plastique dans tous les sens. On changera les coiffures de Jude pour montrer qu’il opte pour un nouveau look à chaque rentrée des classes. C’est d’ailleurs ainsi qu’il rencontrera des acteurs importants dans sa vie. On les fera parler, on glissera des fausses bouteilles d’alcool dans leurs mains, des cigarettes… On mettra le bazar sur le bureau pour symboliser la fin d’une fête tournant mal.

Mais tout ça n’est que la version simplifiée, celle pour les enfants. Je ne pensais pas être à la hauteur pour tout vous narrer. D’une part parce que vous osez lire une description physique en vous fiant à vos yeux. Mais souvenez-vous que vous avez cinq sens. Et il serait mieux pour de sentir l’orage arriver. Cette tornade de nouveauté venant bouleverser vos vies. Parce que je ne m’en priverai pas. Et puis la version longue aurait fini par vous endormir. Quel politicien je ferais en vous dévoilant les mauvais côtés de mon histoire ainsi que les détails sordides ? »