Rencontre enflammée et arrosée... (Feat. Leelah and Shean)

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Nous étions dans les toilettes afin d'essayer de nettoyer ce liquide bleu de dessus ma robe et mon corps. Un manifique Apollon nous avait acoster devant les portes des vestiaires. Il était franchement sublime, il fallait le dire. La jeune femme avec lui l'invita donc à nous suivre, alors que nous entrions.
A présent, la fameuse Tori était assise, venant de se présenter et nous demandant d'en faire de même. Moi, j'étais toujours en train d'essuyer ma robe, il restait une tâche assez importante, j'avais mis un peu d'eau sur ma peau et ça ne collait plus, mais bon, ma robe était fichue, à moins d'aller chez le teinturier je présume? J'irai l'apporter dans la semaine alors, enfin, si j'y pensais. Le garçon répondit à l'adolescente alors qu'il était appuyé contre la porte, empêchant toute personne d'entrer. Nous étions tout les trois et je ne me sentais pas mal à l'aise, même si je ne les connaissais pas. Je ne tarda alors pas à répondre à la jeune femme responsable de mon état:

- Moi c'est Leelah. J'viens d'arriver à Miami, c'est ma première soirée ici, ça promet!

Je me mis alors à leur sourire et ils me répondirent d'ailleurs tout les deux. Voyant que mes gestes n'arrangeaient plus vraiment l'état de ma robe, j'arrêtais, me lavant les mains et arrangeant mes cheveux, je ne tarda pas à reprendre la parole, regardant mes deux interlocuteurs:

[/color=#e00060]- Je viens de prendre une bouteille, vous m'accompagnez?[/color]

On pouvait entendre la musique défoncer les murs de la pièce, ou plutôt était-ce des jeunes femmes qui avaient une envie pressante? Nous nous dirigâmes alors vers ma table, en rires, puisqu'en voulant se lever de son perchoir, Tori avait manqué de sa casser la figure.

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Bon, ce n'était pas exactement la réaction que j'espèrais. Mais, beaucoup trop ivre pour penser à une phrase cohérante, je me laissais emmener vers les toilettes mixtes et aidais la blonde à nettoyer sa robe dorée. Je tirais doucement sur le papier brun pour finalement en arracher une feuille du rouleau. Je cillais plusieurs fois jusqu'à se que la lourde porte s'ouvre et découvre un garçon. Magnifique garçon. Mexicain, sûrement, à voir sa peau cuivrée. Deux yeux bruns, magnifiques. Une belle carrure, des cheveux en bataille, du même bruns étincellant que ses yeux. Corps de rêve. Lorsqu'il nous demanda si nous avions besoin d'aide, je souris bêtement, cillant à nouveau. Puis, sans lui répondre, je lui tendis un papier, mouillé et savonné.

Je retournais à ma tâche, consistant à frotter la tache qui ne semblait guère vouloir partir du tissu dorée de la blondinette. Je n'avais pas fait exprès. Car, entre nous, qui est capable de ne pas trembloter sur ces talons après six cocktails ? Certainement pas moi. Je clignais plusieurs fois des yeux, essayant de rester concentrer. Pourtant, mes pensées vagabondaient ailleurs et frotter ne me plaisait pas, ni ne faisait partit de mes plans. Je m'arrêtais, relevant la tête dans un même mouvement. J'avais peut-être souillé sa robe mais, je n'étais pas aussi cynique que j'en avais l'air. Je collais donc un sourire sur mes lèvres et me présentais.

« Je m'appelle Tori. Et vous, comment vous appelez-vous ? »

J'essuyais avec le papier que j'avais toujours en main le comptoir de marbre de la salle de bain. Puis, je me hissais sur la pointe des pieds et m'installais, m'assoyais confortablement sur le comptoir pour les regarder, en attendant leur réponse.

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Spoiler:

Une autre nuit. Un autre survival.

Ce soir, je sort, me dis-je en me réveillant cet après-midi là. La nuit passé avait été longue et rude. Bien de trop rude. Il faudrait que jarrette un jour. Que j'arrive à faire autre chose que ça. Jetant un regard au corps allongé à côté de moi, je poussait un soupir fatigué. Je ne veux même pas me rappeler qui c'est. Même pas me rappeler ce qu'il m'a dit sur sa vie, sur ses problèmes, parce qu'au fond, et à l’extérieur aussi, je m'en fou complètement.

D'un saut leste et silencieux, je quittais le lit, récupérais mes habits dispersés un peu partout dans la pièce pour finir par m'allumer une clope en quittant l'appartement sans un mot, sans un bruit, c'est comme si je n'étais jamais venu. Et puis c'est ça la vie. On viens, on s’arrête, on repart, on détruit, sans but précis, aliéner dans une routine étouffante qu'on se targue d'éviter avec une impression de liberté illusoire née de choix puérils et dangereux qui nous mènent tout droit a la perte. C'est très con en fait. Mais c'est drôle d'être con ! Je descendit les marches avec la lenteur d'un vieux papy cancéreux qui aurait perdu son déambulateur, tous ça pour ménager ma tête de la terrible migraine qui commençait a gratter mon cortex d'un façon on ne peut plus agacent et sourde. Ne serais-ce que le bruit de mon sang battant à mes tempes me faisait serrer les dents. Bénis soit celui qui a inventer l'aspirine ! Quand je fut sorti dehors, deux choses se produisirent. La première, un crachin immonde vint me flageller les joues. La deuxième, un corps venait de tomber du haut de l'immeuble, juste devant mes pieds, un pas de plus et je me le prenais. Sa tête avait rebondit devant dans un bruit sec avant d'éclater comme une pastèque tandis que ces membres était placé d'un drôle de façon, on aurait dit un pantin désarticulé. Un pauvre jouet. Je levais les yeux au ciel, indifférent, poussant un profond soupir avant d'enjamber ce macchabée dépressif. Je le saluais de la main avant de traverser la chaussée. On aurait pu croire que j’aurai dû être choqué, putain j'en ai vu d'autre, c'est pas cette espèce de piano organique pour cartoon glauque qui va me mettre dans un état de choc. De toute façon, j'ai toujours haïs les dépressifs suicidaires, ces couards qui ne se rendent pas compte que la vie est précieuse, et que de la vomir dans une pseudo dépression pour adolescente en fleur pour finir par s'ouvrir les veines au sauté du haut d'un immeuble dénote d'un manque d’intelligence et de maturité que me ferais presque que pensé que l'être humain à le QI d'une huître. J'ai toujours haïs ces gens qui vous pourrissent la vie avec le problèmes de none, qui vous crachent leurs malheur à la gueule comme si c'était la seule défense qu'ils avaient, qui s'enlisent dans leurs merde sans vouloir en sortir, bien au chaud dans leurs souffrance factice. Alors ce macchabée qui a faillis me tuer, franchement, il peut bien se relever et me dire, « t'aurais pu appeler une ambulance que.. », je crois que je divague, la gueule de vois ne me réussi pas, pourrissant mes perceptions jusque dans mes pensées.

D'un geste blasé, je passait ma main sur mon visage, ma peau me semblait étrangement élastique et rêche. Rentrant dans ma chambre, je m'allongeais sur mon lit pour l'allumer une énième cigarette. Une fois celle-ci terminée, je me dirigeais vers la douche. Tentant de me réveiller à coup d'eau froide.

Il était 22H, J'étais près. J'avais passer un long jean moulant et souple, doucement effilé, laissant entrevoir la chair dure de mes cuisses. Par dessus, j'avais passer un T-shirt coloré en col V et une chaîne. Mes cheveux était décoiffés. J'avais arrangé mon teint avec discrétion. Me regardant dans le miroir, je ne put m’empêcher de penser que j'étais sacrément sexy. Je sortit dehors, il ne pleuvait plus. Il est rare qu'il pleuve a Miami. Ce soir, j'avais envie de danser, de boire d'oublier, de baiser peut-être. Un homme ? Une femme ? Qu'importe, un trou est un trou. C'est peut-être sale ce que je dit, mais je m'en fou. Rien n'est plus vrais que ça.

J'arrivais dans la boite, et me dirigeais vers le bar. Derrière moi, l’entendit deux jeunes filles se disputer. Je me retournais et les mirais. Deux beauté splendide, coloré, acide, l'une plus que l'autre peut être. Il y avait une brune, et, malgré sont corps de rêve, je m'en désintéressait vite. Son visage ne me plaisait pas. Trop artificiel, trop peint. Et puis la forme aussi. On dirais une barby brune. La blonde par contre me ravageais. Un allure folle, délurée. Tout a fait rock'n'roll. Des cheveux blond comme la lune qui brillait sous les lasers.

Elles se dirigèrent toutes les deux vers les toilettes mixtes. Le pas mal assuré, ivre déjà, il n'était que 02h. J’ouvris la porte et les vit en train d'essayer d’arranger la robe de la blonde

-Besoin d'aide mes demoiselles ?

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Une soirée, une vraie, encore et toujours. Mais cette fois, c'était dans une autre boîte dont Leelah avait entendue parler. Il était aux alentours d'une heure trente du matin quand la jeune femme avait enfin quitté sa chambre pour s'y rendre. Vêtue d'une robe couleur or, qui lui moulait le corps et qui semblait alors être un peu trop courte et d'une paire de chaussures à talons noirs, la jeune Bimbo avait décidé de laisser tomber ses cheveux dorés sur ses épaules & son dos. L'adolescente avait placé quelques perles brillantes sur certaines de ses mèches et l'extrémité de ses yeux verts. Elle était tentante, c'était certain, mais en même temps, c'était le but. Tout en se préparant, elle buvait de la Vodka cosmo, mélangée à du jus d'orange, dans un grand verre à pied qu'elle s'était gardé pour elle dans l'établissement. Sa petite planque, sous son lit, lui était strictement interdit bien entendu, mais il fallait le dire, ça lui permettait de se chauffer un peu avant d'aller en boîte. Ce soir, Nathan & Sateen n'avaient pas prévu de l'accompagner, elle irait donc s'amuser seule, espérant rencontrer des gens rapidement. Après des heures de préparatifs, l'adolescente jugea qu'elle était prête et se rendit donc dans la boîte de nuit.

Elle était blindée de monde et ce n'était pas pour lui déplaire, la Vodka, ingurgité un peu plus tôt, faisait ses effets lorsqu'elle était debout, la musique qui lui bourdonnait les oreilles et sonnait son corps entier n'aidait pas vraiment à être sobre non plus. Premier réflexe de la jeune femme: le bar. Là, elle tendit sa carte dorée, comme à son habitude, ça attirait les serveurs, même les plus cons. Après quelques secondes, l'un d'eux lui demanda ce qu'elle désirait, elle commanda un Gin Tonic puis une bouteille de vodka ainsi que des redbull. Le serveur lui tendit son verre et lui proposa de venir lui apporter le reste à sa table. La jeune femme bu alors un peu de son verre et acquiesa. Traversant dangereusement la piste de danse, elle commença à regarder un peu s'il y avait des hommes, oui il y en avait et apparemment, son look ne les laissait pas indifférents! Tant mieux, roulant des hanches pour atteindre une table vide, l'adolescente ne tarda alors pas à s'y asseoir. Terminant son verre, elle sentit que c'était LE verre qui l'avait fait basculer du côté "chaude" plutôt que sobre. Elle souriait face à l'ambiance folle de la boîte, mais bientôt, une adolescente au look sophistiquée et aux magnifique cheveux bruns et yeux verts, beaucoup plus alcoolisée qu'elle, lui renversa maladroitement son coktail dessus!

- Meeerde !! Ah c'est pas vrai putain! S'exclama Leelah.

L'alcool n'avait pas encore assez purgée son corps pour qu'elle soit au stade du "jem'enfoutisme". Elle se leva et regarda les dégâts, tandis que le serveur venait lui apporter sa comande, lui rendant par la même occasion sa carte bancaire. Leelah observa les dégâts, il y avait plus de liquide bleu sur ses jambes que sur sa robe, mais ça collait et c'était vraiment pas sexy. Les mecs allaient croire qu'elle avait deux mains gauches, ou qu'elle ne tenait pas l'alcool, ce qui n'était pas forcément agréable ! Soudainement, elle prit la jeune femme coupable de cet affront par le poignet et l'entraîna vers les toilettes, après que le serveur lui ait indiqué où elles se trouvaient.

- Viens m'aider tiens! Lui annonça t-elle au travers de la musique explosive.

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Rencontre enflammée et arrosée...

Feat. Leelah and Shean

« L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. »

Lumières aveuglantes, couleurs éclatantes, musique pop, bar débordé, éclats de rire sans répis. Je ne pouvais être qu'à une seule place... Une boîte de nuit.

Un verre d'un bleu tel un ciel en pleine nuit, je jetais un regard effarouché à la salle, là où tout le monde dansait, se trimoussant et collant leur corps contre les uns et les autres. Plusieurs filles étaient adossées au mur, jetant des regards aguicheurs à chaque mâle qui passait. Pourtant, personne ne semblait les remarquer et je ne pus retenir un rire satisfait.

À ma droite, un mec ne cessait de me dévisager, comme si j'étais la découverte la plus fascinante du siècle. La pensée n'était pas totalement erronée, la robe de paillettes argentée que je portais faisant ressortir le bleu-gris de mes yeux et les gracieuses courbes qui ornaient mon corps. J'avais relevé mes cheveux en un chignon intelligemment négligés, laissant retomber quelques mèches brunes sur les côtés de mon visage, faisant ressortir mes pommettes.

Le jeune homme ne m'intéressait guère. Il finirait sûrement par trouver une autre fascination et me laisser, se qui serait beaucoup mieux pour nous deux. Je pris mon cocktail dans ma main droite et me levais en vacillant. Bon, ce sixième cocktail n'était peut-être pas une si bonne idée que ça mais, je serais tout de même capable de marcher jusqu'à la sortie. Mais, comble de la malchance, je ne fis que trébucher, renversant quelque peu le liquide bleu sur la robe d'une charmante blondinette. Je ne pus retenir un sourire puis, je m'excusais.

''Je suis désolée pour votre robe. Je suis sûre qu'avec un bon lavage, ça partira.''

Le tabouret à ses côtés étant vide, je décidais de m'imposer et de m'asseoir, souriant de toutes mes dents en attendant sa réaction.