Wynwood University
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 [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]

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MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyLun 22 Nov 2010 - 19:04

On léger blanc suivi la demande d’Esteban mais celui-ci ne s’en inquiéta pas outre mesure. Cela faisait un petit moment qu’il observait la jeune fille devant lui, celle-ci bataillait pour monter les escaliers avec sa valise et il comprenait qu’elle soit totalement concentrée sur cette activité. Heureusement pour lui, il n’avait plus ce genre de problèmes depuis longtemps. Il était loin, maintenant le temps où Alfred le traitait de petit gringalet insolent, certes il n’avait rien perdu de son insolence mais maintenant il dépassait facilement les 1m80. Bon il faut l’avouer il n’était pas spécialement musclé mais bon cela ne le dérager pas plus que ça, il avait toujours trouvé que les catcheurs allaités aux anabolisants étaient loin d’être des exemples de beautés ! Ce fut la voix de la jeune fille qui le coupa dans ses réflexions, ils venaient d’atteindre le palier.

« Eh bien...J'ai habitée une petite dizaine d'année à Washington, et ça doit faire six ans que j'habitais à New-York, j'y étais encore ce matin … Et toi, tu viens d'où ? »

Taylor semblait attristé par le fait d’avoir quitté New York. Cela le surprit un peu avant qu’il y pense plus sérieusement. Après tout, la jeune fille n’avait peut être pas une famille aussi pourrie que lui, peut être même qu’elle n’était pas là de son plein grès. Esteban fronça les sourcils, il était peu probable que ce soit cela, que peut t’on bien faire pour que nos parents décident de nous envoyer à l’autre bout du pays ? Taylor semblait bien trop gentille mais qui sait … On lui avait toujours appris à ne pas se fier aux apparences, si cela se trouvait, c’était une nymphomane, toxicomane qui avait déjà tué des gens. Cette idée le fit glousser, gloussement qu’il masqua habilement avec une toux discrète. Quelle idée saugrenue ! N’oubliant pas que la jeune fille lui avait retourné sa question, il se décida à lui répondre.

- Oh, moi je suis Anglais, j’imagine que ça s’entend à l’accent. Bref, j’ai vécu toute ma vie dans un petit village dans le Nord-est de l’Angleterre.

New York contre Plumpton … C’est vrai que si l’on y pensait, regretter New York paraissait bien plus censé que regretter Plumpton, petit village où il n’y avait que des vieux et où il pleuvait plus des trois quart de l’année. Plumpton était son enfer personnel et le manoir sa prison, normal que contrairement à la jolie New Yorkaise il soit heureux de savoir qu’il n’y remettrait pas les pieds avant les vacances d’été.

Trêve de pensées négatives, voila qu’ils étaient arrivés à la porte de la chambre n°2. Patientant quelques secondes il regarda la jeune fille incérait les clefs dans la serrure. Enfin il était chez lui et en bonne compagnie qui plus est ! Un coup d’œil dans la chambre lui confirma ce qu’il savait déjà, c’était une chambre basique, contenant deux lits, deux bureaux, quelques étagères et une salle d’eau, rien d’extraordinaire mais rien de désagréable non plus. Ça changeait un peu du manoir c’est vrai, mais bon, il est bien connu que l’on ne peut pas tout avoir et Esteban avait fait son choix il y a quelques mois, il préférait largement une liberté totale dans une petite chambre en collocation qu’une liberté limité dans une cage en or.

« C'est bon d'être arrivée ! Hum...Si ça te gène pas, je vais aller tout de suite prendre une douche... »

La jeune fille lui sourit, et il lui répondit à son tour avec un grand sourire. Sourire qui s’agrandit encore plus quand il avisa ses valises posées au milieu de la pièce, il les avait presque oublié celles-là ! N’ayant rien à répondre à sa colocataire, il hocha vaguement la tête avant de se concentrer sur les dites valises. Il entendit à peine la porte se fermer tellement il était concentré sur le futur rangement de ses trop nombreuses et parfois inutiles, affaires.

Après une bonne demi-heure de travail acharné, Esteban finit par abandonner l’idée de ranger son bric-à-brac et décida d’aller faire un tour sur la plage. Attrapant sa clé, il remarqua que Taylor avait laissée la sienne sur l’étagère, pesant le pour et le contre il choisit finalement de ne pas fermer la porte à clef, qu’es qui pouvait arriver au pire, qu’on lui vole un de se costard hors de prix qu’il trouvait immonde ? Ça ne serait assurément pas une mauvaise nouvelle. Souriant, il sortit de la chambre les mains dans les poches sifflotant et disparut dans les couloirs à la recherche de cette plage qu’il avait aperçut à son arrivé et qui le tentait tant.
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MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyLun 22 Nov 2010 - 17:29

    « Tout est en ordre. Voilà Mr Shand, Mlle Lacey vous occuperez la chambre 2 du premier étage. Si vous avez une objection au niveau de la chambre ou de vos emplois du temps veuillez-vous adresser ultérieurement à l’administration. Maintenant sortez de mon bureau j’ai encore beaucoup de travail. »

    Se faire congédier de cette façon, c'était purement et simplement insupportable, mais Taylor ne voulait pas protester avec véhémence comme elle l'aurait fait à l'ordinaire, premièrement parce qu'elle ne tenait pas à débarquer à New-York le lendemain et devoir expliquer à son père pourquoi le prestigieux lycée où il l'avait envoyé n'acceptait plus de l'accueillir ; ensuite, parce qu'elle ne voulait pas paraître aussi affreusement contrariante devant Esteban alors qu'elle venait tout juste de le rencontrer et que - ô joie, ô bonheur ! - elle allait devoir partager avec lui une chambre durant les dix prochains mois. Bon bien sur, pendant cette loooongue période, il aurait mille fois le temps de l'apprendre, qu'elle était chiante, mais tout de même, laissons-lui un minimum d'illusions. C'est donc sans virulentes protestations contre cette impolitesse qu'ils sortirent tous les deux du minuscule bureau de la secrétaire pour se retrouver à nouveau dans le halle, chargés de leur plans et de leurs emplois du temps en plus, comme si ces foutues valises n'étaient pas suffisantes. Les fourrant sans cérémonie dans son sac à main, elle replaça ce dernier sur son épaule, reprit la poignée de sa valise en main, et se tourna vers Esteban. Après un léger mouvement de tête en direction des escaliers situés en face, elle s'y dirigea. Tout allait bien, les bruits de pas sur le marbre blanc du hall lui indiquaient qu'Esteban la suivaient, alors même qu'elle n'était pas du tout sûre que c'étaient bien ces escaliers là qu'il fallait emprunter pour se rendre dans les dortoirs. Le panneau qu'on pouvait voir en s'approchant confirma cette hypothèse, sans quoi Taylor s'engagea dans les escaliers sans plus aucune hésitation, ses bras déjà sollicités quelques minutes auparavant tremblant légèrement sur le poids de son énorme valise.
    En plein milieu de la montée, Esteban, qui ne semblait pas le moins du monde gêné par le poids de la seconde et non moins grosse valise de Taylor, lui demanda d'où elle venait. Question classique lorsque deux personnes qui se rencontrent font un peu plus connaissance. Ils devraient bien passer par là de toutes façons, puisqu'ils allaient vivre ensemble. L'américaine ne répondit pas tout de suite, préférant attendre le palier avant d'engager la conversation où elle ne serait pas coupée par ses respirations et ses efforts musculaires. Lorsque ce fût chose alors faîte, elle lui répondit.

    « Eh bien...J'ai habitée une petite dizaine d'année à Washington, et ça doit faire six ans que j'habitais à New-York, j' étais encore ce matin...» Il y avait quelques regrets dans ça voix, qu'elle ne chercha pas à masquer. Elle aimait sa ville, et n'avait pas choisi de partir. « Et toi, tu viens d'où ? »

    La question était plutôt pour la forme, car son léger accent et sa façon de parlait trahissait ses origines, presque sans aucun doute possible.
    Ils n'eurent pas vraiment besoin de chercher loin la chambre qu'ils allaient occuper ensemble, puisqu'elle était, tout simplement, la deuxième à partir des escaliers. Taylor avait, avec le plan et l'emploi du temps, mis la clé dans son sac, et l'en ressorti après avoir, par espoir et même par flemme, vérifié que la porte était bien verrouillée. Elle glissa la clé dans la serrure, le déclic se fit rapidement, puis elle poussa le pan de bois pour entrer dans la pièce. C'était plutôt simple. Deux lits, deux armoires, une grande étagère pour disposer sans doute leur livres, et un petit bureau chacun, pour travailler - très drôle. Sur la droite, une porte discrète était entrouverte, laissant entrevoir un lavabo et une glace assez grande. Parfait, elle n'aurait au moins pas à faire la queue dans les douches pour se maquiller le matin, ce qui était déjà une petite victoire sur son temps de sommeil.
    Sur le lit de gauche étaient déjà posés deux grandes valises, sans doute celles d'Esteban, qui n'avait avec lui rien d'autre qu'un petit sac de voyage. Tout naturellement, Taylor se dirigea vers le lit opposé, où elle s'assit.

    « C'est bon d'être arrivée ! » dit-elle en souriant. « Hum...Si ça te gène pas, je vais aller tout de suite prendre une douche... »

    Elle récupéra donc sa seconde valise au milieu de la pièce et, pour ainsi dire, l'éventra pour y trouver de quoi se laver. Lorsque ce fut fait, elle déposa la clé de la chambre sur l'étagère, et sorti de la pièce avec un petit signe de la main destiné à son nouveau roomate. Comme c'est chou.
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    MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyDim 31 Oct 2010 - 16:18

    Voilà il venait de se présenter et fixer maintenant la jeune fille toujours avec le même sourire engageant en attendant sa réponse. Elle aussi sourit, passa une main dans ses cheveux blonds, ce qui semblait être chez elle un réflexe et se présenta à son tour d’une voix enjoué.

    « Enchantée ! Moi c'est Taylor ! »

    Le sourire d’Esteban s’élargit encore plus si c’était possible. Son nom faisait très américain, quoi de plus normal en Amérique me diriez-vous. Il lui allait bien, mieux qu’Amélie ou Jenny même. Il se répéta plusieurs fois dans sa tête le nom de la jolie blonde pour bien le mémoriser, quelques fois suffirent, dans son milieu avoir une bonne mémoire des noms était primordiale, très jeune Alfred s’était efforcé de lui apprendre tous les nom de la noblesse anglaise ainsi que leur faiblesse et leur partie politique, chose qui selon sa mère lui servirait quand il serait grand.
    Toujours plongé dans ses pensées, il suivit la jeune fille en silence sans trop réfléchir quand elle s’élança vers le hall, elle se dirigé surement vers le secrétariat où il devait se rendre lui aussi. Esteban se reconcentra sur le moment présent qu’en elle toqua à la porte du dit secrétariat et il entra à sa suite après avoir laissé son sac et la valise de Taylor dans le hall. A Peine rentré que déjà la jeune fille s’approcher du bureau pour demander des renseignements. La secrétaire qui devait, en ce jour de rentrée, avoir répété son speech au moins une cinquantaine de fois sortit son baratin tout en récupérant des documents dans les tiroirs de son bureau.

    « Tout d'abord, voici le plan du campus, pour vous éviter de vous perdre en cherchant votre chambre, vos salles de classe ou le gymnase. Maintenant je vais avoir besoin de vos noms pour vous donner vos emplois du temps et vos chambres. »

    Un plan quel bonne idée ! Vu son sens de l’orientation et la taille du campus il ne s’en serait assurément pas sortit sans un bon plan. Il n’avait jamais vraiment été un as de l’orientation mais au moins avant Alfred était là pour le guider, alors qu’ici à Miami, il n’avait aucun majordome à porter de mains pour se diriger, il allait devoir faire au filling et ça n’allait pas être de la tarte, ça c’est sûr ! Décidément un peu à l’ouest aujourd’hui il écouta Taylor répondre mais elle s’arrêta cependant au milieu en se retournant vers lui. C’est vrai qu’il ne lui avait pas donné son nom et à moins d’être devin elle n’avait pas pu le deviner.

    - Shand, Esteban Shand.

    Intérieurement il rit, cette réplique était digne d’un James Bond. Dommage qui n’est ni ces voitures ni son succès auprès des femmes. La secrétaire, entièrement concentré dans sa tâche, ne releva pas son trait d’humour, elle sortit un genre de registre sur lequel elle griffonna leurs deux noms avant de leur tendre leurs emplois du temps, Esteban eut juste le temps de remarquer que Taylor était dans la classe en dessous de lui avant qu’elle ne le range. Dommage, il aurait bien aimé être dans sa classe. La secrétaire ajouta :

    « Tout est en ordre. Voilà Mr Shand, Mlle Lacey vous occuperez la chambre 2 du premier étage. Si vous avez une objection au niveau de la chambre ou de vos emplois du temps veuillez-vous adresser ultérieurement à l’administration. Maintenant sortez de mon bureau j’ai encore beaucoup de travail. »

    Se replongeant dans ses papiers, elle ne sembla plus s’intéresser à eux et leur fit un vague signe de la main qu’Esteban interpréta comme un «Vous m’ennuyer, dégager ». Sortant du secrétariat, il récupéra son sac et la valise de sa désormais colocataire. Comme ça ils allaient passer leur année ensemble, eh ben, l’idée ne lui déplaisait pas, il se réjouissait même de cette perspective, toute la déception de ne pouvoir être dans la classe de la jolie américaine éclipsait par l’idée qu’il l’a verrait surement tous les jours. Les chambres devaient être distribué selon l’heure d’arriver et il était plus que ravi de connaitre déjà sa colocataire. Maintenant ils n’avaient plus qu’à trouver leur chambre et s’installer tranquillement. Alfred lui avait assuré que ses affaires étaient déjà arrivé, quelqu’un avait déjà dû les monter dans sa chambre, enfin il espérait, parce qu’il n’avait vraiment pas envie de se taper tout le campus pour retrouver tout son bordel.
    Traversant les couloirs, le plan à la main, à la recherche de la chambre numéro 2, Esteban se dit qu’il serait intéressant d’en apprendre plus sur cette Taylor Lacey qui allait être sa coturne pour au moins un an. En effet tout ce qu’il savait d’elle pour l’instant était son nom, qu’elle était vraisemblablement américaine et qu’elle devait avoir environ un an de moins qu’elle. S’en oublier qu’elle passait continuellement sa main dans ses cheveux, rien de passionnant en soit. Bon, il fallait qu’il commence doucement, par les questions innocentes sans répercutions en évitant à tout prix les questions trop personnelle du genre « T’as un petit copain ? » ou encore pire « Tu t’es taper combien de mecs ?», il devait penser aux questions bateau qu’on pose quand on se rencontre. Après le nom et l’âge qu’es qu’on avait l’habitude de demander ? Ah, oui, d’où il ou elle venait. Parfait, il n’y avait pas plus innocent comme question, n’es-ce pas ?

    - Tu viens d’où ?
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    MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptySam 25 Sep 2010 - 19:39

      La montée des marches jusqu'au hall s'avéra finalement beaucoup plus facile, pour Taylor en tout cas, et plus conviviale. Avoir un jeune homme tout à fait charmant qui vous aide à transporter des valises remplies de plomb, c'est quand même bien pratique. avant son arrivée, elle pensait ne jamais arriver en haut de cet escalier de malheur, mais c'était désormais chose faite. Apparemment, son petit manège de la fille faible en difficulté avait bien marché, même si elle s'en voulait un peu de jouer à ce jeu dès son arrivée ici. En quittant New-York, elle avait successivement pris la résolution trois fois, et abandonné cette dernière autant de fois, de ne plus jouer sur les apparences, comme elle savait si bien le faire. Finalement, elle était plongée trop profondément dans ce monde superficiel pour en sortir sur une simple décision, et puis, c'était un des domaine où elle était la plus douée, alors pourquoi s'en passer ? Ça pouvait toujours servir. Le jeune homme qui l'aidait était d'ailleurs déjà arrivé. Ouais, ouais, c'est facile quand on est un garçon et qu'on est musclé et tout parce qu'on fait du sport et que...chut. Quant à Taylor, il ne lui restait que quelques marches à gravir, ce qui fut fait rapidement vu que le poids qu'elle transportait venait d'être divisé par deux. Elle arriva finalement sur le perron, aux côtés du garçon, quelque peu essoufflée par l'effort qu'elle venait de fournir. Il fallait sérieusement qu'elle pense à se remettre au sport ces prochains jours. Sa souplesse actuelle ne lui permettrait sans doute pas de reprendre son niveau de patinage là où elle l'avait laissé en quittant la Middle School. Malgré ça, et toutes les cigarettes qu'elle avait fumé depuis, elle espérait pouvoir reprendre, tout d'abord avec un sport plus général, peut-être le footing ou la natation. Ça ne pouvait pas lui faire de mal de toutes façons. Bref, elle était essoufflée et pas lui, et il faudrait absolument arranger ça, mais elle aurait le temps d'y penser un fois installée, confortablement, elle l'espérait, dans sa nouvelle chambre. Elle redoutait le règlement qui interdisait peut-être la personnalisation des chambres, elle qui aimait temps la déco. D'ailleurs, son appartement à New-York, que son père n'avait pas vendu grâce à ses protestations, en était la preuve parfaite. Chaque pièce du loft avait subi quelques transformations, devenu bien plus accueillantes par rapport au truc blanc et sans vie dans lequel elle avait emménagé.
      Arrivée en haut, elle fut immédiatement interpellée par le jeune homme qui l'attendait là.

      « Au fait je ne me suis pas présenté, Esteban et toi ? »

      Esteban...Joli prénom. Enfin, elle aimait bien. C'était entre l'espagnol et l'américain, contrastant plutôt avec le très léger accent anglais aristocratique qu'on percevait, mais pas désagréable. avec un petit sourire appréciateur, Taylor ne pût qu'empêcher de se recoiffer en passant une main dans ses longs cheveux platine.

      « Enchantée ! », répondit-elle joyeusement malgré le reste d'essoufflement dans sa voix, « Moi c'est Taylor ! »

      Présentation simple, pas de chichis inutiles. Bon, il était peu commun de donner uniquement son prénom à un inconnu, mais c'était trop tard, le "mal" était fait. Tout en remerciant le jeune homme - Esteban - d'un sourire, elle reprit ses valises et se dirigea vers le hall. Il fallait maintenant qu'ils se rendent au secrétariat, car, comme la lettre quelle avait reçu deux semaines auparavant, leurs chambres leurs étaient donné en fonction des arrivées, et n'étaient donc pas prédéfinies. Avec un peu de chance, et pour le plus grand plaisir de Taylor (il faut l'avouer, elle aime les beaux garçons, et Esteban fait sans aucun doute partie de cette catégorie), ils seraient peut-être dans la même chambre.
      Elle toqua à une porte de verre sur lequel avait été apposée une plaque "Secrétariat" et entra en abandonnant ses valises à l'extérieur après que la jeune femme de l'autre côté de la vitre lui ait fait un signe de tête, puis tint la porte pour laisser Esteban rentrer après elle. Elle s'approcha du bureau, prenant les devant pour demander les renseignements, comme elle l'avait toujours fait, étant très autonome et indépendante.

      « Bonjour, » commença-t-elle en s'adressant à la secrétaire, « nous sommes nouveaux et venons tout juste d'arriver... »

      Elle laissa sa phrase en suspens, mais elle n'avait pas besoin de la terminer pour que la jeune femme de l'autre côté du bureau comprenne ce que ça voulait dire. D'un geste fluide, elle ouvrit un tiroir et en sortit deux cartes qu'elle poussa vers eux.

      « Tout d'abord, voici le plan du campus, pour vous éviter de vous perdre en cherchant votre chambre, vos salles de classe ou le gymnase. Maintenant je vais avoir besoin de vos noms pour vous donner vos emplois du temps et vos chambres. », lança la secrétaire dans une tirade parfaitement maîtrisée qu'elle devait sans doute répéter des dizaine de fois par jour. Bien exaspérant comme boulot.

      « Alors, Taylor Lacey et Esteban ...»

      Taylor regretta de ne pas s'être tue lorsqu'elle se rendit compte qu'elle ne savait pas encore son nom de famille, et se tourna donc vers lui pour qu'il finisse à sa place. Ça lui apprendrait à tout vouloir faire toute seule, tiens.
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    MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyLun 13 Sep 2010 - 23:56

    Arrêté à une quinzaine de marches du hall d’entrée du pensionnat, Esteban, à peine essoufflé par sa montée rapide, observait de plus près la jeune fille à qui il avait proposé son aide. Il avait fait ça sur un coup de tête et après réflexions, il n’était pas déçu de ses vieux réflexes, premièrement ça ne lui ferait pas de mal de connaitre quelqu’un dans ce lycée, si ça se trouve ils seraient dans la même classe, quoi qu’elle semblait un peu plus jeune que lui et puis cette fille était tout à fait à son genre, grande, blonde, jolie sans être provocante, le genre de filles qui court les rues en Amérique mais jamais en Angleterre. Pas que les filles d’Angleterre soit pas jolies, loin de là, mais il lui avait toujours semblait qu’elles étaient un peu fades et gloussantes. En même temps, ayant fait ses études dans un collège pour garçon il n’avait pas eu tellement la chance d’en côtoyer régulièrement, ses relations avec la gente féminine s’était révélé jusqu’à maintenant sans grand intérêt, un véritable échec à vrai dire. Il faut dire qu’il était sorti principalement avec les filles des amies de sa mère, poussé par celle-ci, et les mots qui lui venait à l’esprit pour décrire ses filles étaient loin d’être flatteur, « petites salopes refoulées » ou bien encore « glousseuses sans cervelle » était de loin les plus correcte. En même temps ces filles semblaient plus intéressé par l’idée d’un mariage avec un bon parti d’Angleterre que par lui, évidement qu’en sachant ça on a du mal à construire une relation correcte, et puis lui n’avait pas tellement envie de se caser pour l’instant, la jeunesse c’est bien fait pour s’amuser et expérimenter non ? En parlant d’expérience il était sorti avec une punk une fois, mais ce n’est vraiment pas le moment de penser à ça. Bref pour en revenir à la jeune fille présente, celle-ci semblait tiraillé entre l’envie d’accepter de l’aide et sa fierté, elle le détailla avec beaucoup de soin avant de lui sourire en triturant ses yeux, le besoin d’aide sembla l’emporter sur la fierté car elle finit par accepter son aide, souriant timidement, bégayant légèrement.
    — J-Je…Ça serait vraiment sympa, répondit-elle.

    Elle n’avait même pas gloussée, quel bonheur ! Esteban bénit pour la dixième fois depuis son arrivée la Sainte Amérique, exécutant dans sa tête une dance de la victoire semblable, par certains aspects, à la Macarena. Tous ces gloussements avait finis par franchement le traumatiser et provoquer chez lui un reflexe de survis élémentaire : la fuite. Il retient néanmoins un froncement de sourcil, cette fille, inconsciemment ou non semblait contrôlait tout ses gestes. C’était très léger, mais pour une personne ayant vécu dans une famille où la devise ressemblé grandement à « les apparences priment sur tes envies » cela se remarquait. Le petit sourire, le bégaiement, tout semblait légèrement calculé. En plus cette fille ne semblait pas vraiment du genre à bégayer, le temps qu’elle avait pris pour décidé de laisser sa fierté au placard le montrait clairement et puis sa posture ; fière même si elle était en quelques sortes en position de faiblesse …
    Elle le fixa un instant dans les yeux avant de remettre son sac à main en place sur son épaule, empoignant une valise laissant l’autre à la charge d’Esteban. Secouant doucement la tête pour se ressaisir, il empoigna à son tour le deuxième bagage de la jeune fille et entreprit de gravir les dernières marches sifflotant un petit air gaie pour se donner un peu de courage pour la fin de l’escalier et retrouver son humeur joyeuse. Il fallait qu’il arrête d’être parano. Ce n’est pas parce que dans sa famille tout le monde calculait tout que les gens extérieurs faisaient de même, cette fille était tout à fait normal et il l’avait peu être mal jugée voilà tout !
    Mais bordel ! Qu’es que cette fille avait bien put mettre dans cette p***** de valise ? Quoi que elle n’avait peut être pris que c’est deux là, dans ce cas il comprenait mieux ! Lui-même devait avoir prit trois ou quatre valises, faites par Alfred bien sûr, d’ailleurs celui-ci ne serait pas là pour les lui vider, il n’aurait pas non plus de domestiques pour ça, rien qu’à cette idée, il se sentait déprimé, il allait à coup sur y passer des heures ! Mais bon c’était le prix à payer pour la liberté ! Et ce n’était pas cher payé, se passer de domestiques ce n’était pas la mort … N’es ce pas ? Un petit soupir de soulagement lui échappa lorsqu’il arriva en haut des marches, lâchant la valise responsable de tout ses malheurs et futurs mal de dos il se retournant pour voir où en était la jeune blonde, il lui fit un sourire d’encouragement, il ne lui rester que trois marches. Il allait l’encourager avant de s’arrêter dans son élan, elle ne lui avait pas donné son nom, lui non plus d’ailleurs, quel manque de politesse absolument pas digne du gentleman qu’il était ! Il fallait qu’il règle ce détail tout de suite, au moins il pourrait penser à elle d’une autre façon que « la jolie blonde des escaliers », c’était un peu long a penser et qu’en à le dire n’en parlons pas ! Quel pouvait bien être son nom, Amélie ou Jenny peut être ? À quoi bon chercher tout seul quand on peut demander. Affichant un grand sourire, il se présenta.
    — Au fait je ne me suis pas présenté, Esteban et toi ?
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    MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyJeu 15 Juil 2010 - 16:24

      Plongée dans ses pensées malgré le poids de ses valises qui rendaient la vie dure à tous les muscles de ses bras, Taylor se posait des questions sur sa nouvelle vie, celle qui avait commencé lorsqu'elle était monté dans l'avion à New York. Elle quittait la ville où elle avait passé toute son adolescence, où elle avait tous ses amis. Enfin, ses "amis". Les personnes qui constituaient son entourage était un terme plus exact. On ne peut pas vraiment dire que ces personnes allaient lui manquer mais elle devrait à nouveau s'intégrer dans un groupe, et malgré son charisme tout de même aiguisé, ce n'était pas une chose particulièrement aisée. La question la plus récurrente était "Pourquoi ? Pourquoi j'ai dû venir ici en abandonnant tout derrière moi ? Pourquoi cette fois-ci je n'ai eu aucun choix ? Pourquoi un tel changement ?". Tout en cherchant des réponses possibles à cette multitude de questions, l'Américaine traînait lourdement ses deux valises, de marche en marche, l'une après l'autre. Dans un moment de déconcentration totale, l'un de ses deux bagages manqua de s'échapper pour retourner en bas de la montagne de marches. Taylor ne dût qu'à ses réflexes de ne pas avoir à tout redescendre puis remonter. Après cet incident sans conséquences, Taylor s'arrêta de gravir l'escalier et s'assit sur la plus grosse et la plus lourde de ses valises. Pour son plus grand désespoir, elle n'avait avancé que d'une dizaine de marches. Et encore, à peine. Avec une mine quelque peu boudeuse, elle suivit des yeux la voiture qui passait alors les grilles du pensionnat, quelques mètres en contrebas de l'escalier où elle se trouvait. Comme l'indiquait le petit panneau lumineux accompagné d'un numéro de téléphone sur le toit du véhicule, il s'agissait d'un taxi. Sans doute un nouvel élève qui, comme elle, ferait son entrée dans la pension dans la soirée. Avant que le passager n'en descende, Taylor se remit debout et empoigna fermement ses bagages, chancelant un peu sous leur poids, pour recommencer à gravir les escaliers. Plus que 12 marches. 11 marches…

    • - Salut, besoin d’aide ?

      Et merde.
      Comment un nouvel arrivant, avec des valises normalement, avait-il pu monter aussi vite cette escalier de malheur, et être autant en forme, sans la moindre trace de souffle dans la voix ? Bon, okay, celle-ci était masculine, mais tout de même, dans des cas comme ça, même les garçons sont légèrement essoufflés. Non ? Taylor n'était pas minable au point de s'empêtrer si profondément dans cet épreuve pour être ridiculement faible à ce point, si ?
      Réprimant un soupir ainsi que son envie d'ignorer l'aide, car il fallait admettre qu'elle en avait quand même bien besoin, elle se retourna après avoir posé ses bagages en équilibre sur une marche. Le garçon lui faisait face. Ses cheveux bruns en bataille lui mangeaient le front, mettant en valeur ses yeux bleu clair. Du reste, il était plutôt grand, mais avait une allure d'adolescent tout à fait normal. Il était plutôt bien habillé, il fallait l'avouer, et avait un certain charme, son sourire collé sur le visage.
      Avec le naturel que confère l'habitude, Taylor passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Vieux réflexe. C'était une sorte de tic pour se redonner confiance en elle. Son physique était, pour les gens qu'elle ne connaissait pas encore, son premier atout. Elle était jolie et n'hésitait jamais à s'en servir. Taylor savait qu’elle se devait d’arrêter ce petit jeu où elle faisait primer son apparence dans les relations qu’elle avait avec les autres, mais c’était plus fort qu’elle, après toutes ces années. Et puis, ses parents cultivaient eux aussi le don de tout masquer par le physique, et bien sûr de calculer chaque geste, qui devait être parfaitement ajusté à la situation qui se présentait. Décidant de remettre à plus tard l’analyse complète du physique de ce jeune homme qu’elle trouvait à première vue assez à son goût, Taylor se reprit et lui sourit en retour, tout en continuant de jouer avec une de ses mèches blondes. D'un coup d'œil, elle avait également remarqué qu'il n'avait pour bagage, en tout et pour tout, qu'un unique sac de sport passé en bandoulière et qui ne paraissait pas le gêner de par son poids. Bizarre. Soit il avait déjà intégrer le pensionnat, soit ses valises étaient arrivées avant lui. Taylor aurait aimé que sa première théorie soit la bonne, auquel cas il aurait sans doute pu la guider un peu partout. Après tout, il lui avait proposé son aide, il ne lui refuserait sans doute pas une petite visite. Mais rien n'était encore sûr.
      Dans le laps de temps assez court qui venait de se dérouler, Taylor avait quelque peu oublié la présence de ses valises, du fait de l'arrivée assez surprenant de ce jeune homme à ses côtés. Le fait que l'une de ses malles ne soit pas tout à fait stable et vienne buter contre sa jambe lui rappela leur présence ainsi que la question du lycéen. Effectivement, elle avait besoin d'aide, et c'était indéniable. Ces valises étaient monstrueusement trop lourdes pour elle, et la force d'un mec ne serait sans doute pas de trop pour les mener à destination.
      Avec un petit sourire où la taux de timidité affiché était parfaitement dosé et un hochement de la tête, elle accepta son aide en bégayant un peu.
    • — J-Je…Ça serait vraiment sympa, répondit-elle.

      Penchant légèrement la tête sur la droite, elle le regarda droit dans les yeux encore une seconde, puis empoigna la malle la plus proche des deux mains, après avoir remis en place son sac à main sur son épaule.

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    MessageSujet: Re: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyMar 22 Juin 2010 - 0:33

    Allongé sur son lit, fixant attentivement les poutres du plafond de sa chambre, Esteban pensait au voyage avenir tout en écoutant distraitement les conseils que lui prodiguer Alfred, son majordome. Le vieil homme lancé dans de longues et ennuyeuses recommandations ne semblait même pas remarquer le peu d’intérêt que portait le jeune homme à ses propos. Il fut cependant interrompu dans son long monologue par un bruit de pneu crissant sur le gravier de l’allée, ainsi que par l’arrivé d’une domestique.

    - Monsieur Shand, la limousine est prête. Si vous voulez bien vous préparer.
    - J’arrive, vous pouvez disposer, répondit le jeune homme d’une voix rêveuse.

    La domestique et le majordome sortirent de la pièce en s’inclinant. Dès qu’il n’entendit plus leurs pas dans le couloir, Esteban se leva de son lit en soupirant, sa tête tournait un peu, il observa avec dégout le costume de marque posé soigneusement sur la chaise de son bureau avant de l’attraper et de l’enfiler, il se regarda attentivement dans la glace, un sourire ironique s’étala sur ses lèvres ; il avait l’air si … conventionnel. En deux temps trois mouvements, il se déshabilla et jeta le costume en boule dans un coin de sa chambre. Un rapide coup d’œil à la fenêtre lui apprit qu’Alfred venait d’arriver dans la cour, il n’avait pas beaucoup de temps ! Personne dans le couloir, il ferma délicatement la porte pour ne pas attirer l’attention des domestiques, puis commença à déplacer l’étagère contenant les livres de littérature française dégageant ainsi une latte de plancher légèrement plus foncés que les autres. Agenouillé par terre, il souleva la latte dévoilant une cachette remplis de CDs, d’habits et d’objets en tout genre. Il récupéra tout le contenu de la planque qu’il fourra sans plus de cérémonie dans un grand sac de sport noir qui trainait au pied de son lit. Fouillant un peu il finit par dénicher un jeans et un polo noir qu’il enfila. Un petit coup de gel dans les cheveux … Un sourire satisfait s’étendit sur ses lèvres, habillé comme ça il ressemblait à un adolescent normal, et qu’es que ça pouvait être bon ! Toujours le sourire aux lèvres il descendit quatre par quatre les marches et pénétra dans la cour. Alfred lui jeta un regard désapprobateur mais ne fit aucun commentaire. Le sourire d’Esteban se fana légèrement quand il remarqua l’absence de ses parents. Ils n’allaient plus se revoir jusqu’aux prochaines vacances et ils ne lui souhaitaient même pas au revoir. Bah ce n’était pas si grave finalement, il était habitué. Devoir et patrie semblait passer avant tout dans sa famille. Il regrettait juste que ses parents n’est pas put le voir comme ça, il imaginait très bien le visage choqué de sa mère et les sourcils froncés de son père, c’était dommage, oui, vraiment dommage.

    Le trajet jusqu’à l’aéroport se fit en silence, Esteban plongé dans ses pensées regardait le paysage urbain défiler derrière les vitres teinté de la limousine tandis que Alfred, à sa gauche, pianotait sur son ordinateur portable le visage totale impassible. Arrivé dans le hall d’embarquement de l’aéroport de Londres, le jeune homme fit ses adieux au vieux majordome.

    - C’est ici qu’on se quitte n’es-ce pas ?
    - Oui, Monsieur. Toutes vos affaires ont déjà été envoyées, vous devriez pouvoir en disposer à votre guise à votre arrivée.
    - Alfred ?
    - Oui, Monsieur ?
    - Redite moi pourquoi mes parents n’ont-ils pas pu venir me dire au revoir.
    - Ils avaient une réunion importante et ils ne pouvaient pas l’annuler, monsieur.
    - Je voie …
    - Monsieur, il faut leur pardonné ils …
    - Ne dit rien, il n’a rien à ajouter à ce sujet. J’ai l’habitude de toute façon.
    - Bien, Monsieur. N’oubliez pas votre sac, Monsieur.
    - Je ne l’oublie pas. Au revoir Alfred.
    - Au revoir Monsieur, faites bon voyage.

    Esteban attrapa le sac que le vieil homme lui tendait, le jeta négligemment sur son épaule et partit sans se retourner. Enfin il quittait la maison et Londres par la même occasion ! Sa ville allait lui manquer mais il avait hâte de visiter l’Amérique.

    Le vol de Londres à Chicago puis celui de Chicago à Miami se passèrent tranquillement et rien ne vint entamer la bonne humeur de Esteban, il arriva à l’aéroport de Miami vers 21h00. L’Amérique était vraiment un endroit merveilleux ! Lors de l’escale à Chicago il avait eu un peu de temps pour visiter et pour faire du shopping, il s’était senti comme un enfant qui découvre le monde les yeux pleins d’étoiles. L’Amérique y’a vraiment que ça de vraie ! Ne voulant pas se faire particulièrement remarquer il opta pour un taxi au lieu d’une limousine, il se rendit d’abord à l’ambassade d’Angleterre où il devait rendre visite à un ami de son père puis demanda au chauffeur de le conduire au pensionnat qui serait maintenant son lieu de résidence. Un quart d’heure plus tard, il y arrivait enfin, le taxi passa le portail de fer forgé et se gara juste devant un grand escalier en pierre. Esteban paya le chauffeur et récupéra son sac dans le coffre. Il n’avait que ça sur lui, Alfred avait déjà envoyé toute ses affaires et celles-ci devait être arrivées juste avant lui. L’endroit était vraiment magnifique, la nuit commençait à tomber sur le parc le nimbant de couleur rouge-orangé, au loin on distingué une plage, surement celle du pensionnat, la vue était vraiment magique. Le jeune homme soupira de bien être, il serait bien ici. Son sac commençait à peser lourd au bout de son bras et il se décida enfin à monter les marches de pierre qui menait au hall d’entrée. C’est là qu’il aperçut une jeune fille blonde qui en était déjà à la moitié de l’escalier, une valise dans chaque main, elle semblait quelque peu en difficulté. Esteban en bon gentleman qu’il était monta les escaliers deux à deux pour se retrouver à son niveau. Lui adressant un grand sourire il prit la parole.

    - Salut, besoin d’aide ?


    Dernière édition par Esteban W. Shand le Sam 25 Sep 2010 - 22:20, édité 1 fois
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    MessageSujet: [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand]   [Terminé]"Les gens pensent toujours que ce qui est vrai est vrai cent pour cent." — [Private Esteban Shand] EmptyDim 20 Juin 2010 - 21:46

    • 17:42 PM , John Fitzgerald Kennedy Airport , New York , United States of America •
    Dans l'aéroport de New York , une fille et son père se faisaient face à l'entrée du terminal C . La jeune fille faisait la taille de son père , talons aidant , et dut presque se pencher pour déposer un baiser sur sa joue rasée de près le matin même . Des souvenirs d'elle devant sauter pour toucher le visage de son père lui revenaient en mémoire et la firent sourire . L’homme avait pris une journée de congé pour emmener sa fille unique à l’aéroport . Cette dernière avait pourtant longuement protesté , disant qu’elle pouvait très bien aller prendre un avion seule à son âge , qu’elle avait un bon sens de l’orientation et qu’elle connaissait toutes les lignes de métro par cœur , il avait fait la sourde oreille à ses propos et répliqué qu’il pouvait bien ne pas travailler et profiter de la dernière journée où il pouvait être avec sa fille avant un petit bout de temps . À cela , elle n’avait rien trouvé à redire . Il est vrai que quitter son père à la mi-août , et ne le revoir qu’en décembre , pour fêter Noël et la Nouvelle Année n’était pas évident , pour une famille normale . Mais même en vivant au même domicile que lui pendant un peu plus de seize ans désormais , Taylor avait rarement eu l’occasion de passer une journée complète avec lui . Il était toujours interrompu pour une histoire de travail , et sa réussite professionnelle passait toujours avant tout . Il était déjà arrivé à Taylor de se demander pourquoi il avait obtenu sa garde , lorsqu’il avait divorcé de sa femme . Mais aujourd’hui , il avait réussi . Il lui avait tenu compagnie toute la journée . Ils n’avaient pas fait grand chose de spécial , mais c’en était beaucoup pour Taylor . La journée avait commencé par un copieux petit déjeuner préparé par son cordon-bleu de père . Succulent . Puis ils étaient tous les deux partis en vadrouille dans Manhattan , écumant les boutiques , dépensant sans compter leur argent , comme l’auraient fait deux enfants dans un magasin de jouets . La pause déjeuner avait été servie dans un fast-food , Taylor se croyant en pleine hallucination lorsqu’elle avait vu son père manger un hamburger , avec du ketchup plein les doigts . Même elle , toute adolescente qu’elle était , y arrivait avec plus de classe . Question d’habitude sans aucun doute . Puis , le shopping avait repris de plus belle . Jusqu’au moment où ils avaient du retourner dans leur appartement au dix-septième étage d’un building pour boucler les bagages , en nombre important , de Taylor . Un taxi était venu les chercher à l’heure prévue .
    C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés en train de se faire leurs adieux dans le hall de l’aéroport de Newark . Le vol qui emmènerait Taylor à plus de mille cinq cent kilomètres de son père était déjà sur la piste , et les passagers n’allaient pas tarder à être appelés à l’embarquement .

    — N’oublie pas de faire honneur au nom des Lacey , à Miami .
    — Oui Papa , comme toujours , je sais bien .
    — J’ai des amis là-bas , je saurais ce qu’il en est …
    — Tu as des amis partout , de toute manière .
    — Ce n’est pas faux …

    “ Les passagers du vol 2458 à destination de Miami sont priés de se rendre au terminal C pour l’embarquement . ”

    — Allez Papa , je dois y aller .

    Après une dernière embrassade à son père , Taylor remis son sac à main en place et se détourna , s’en allant d’un pas rapide vers le lieu demandé . Après quelques mètres , elle se retourna , couru serrer son père dans ses bras et reparti en courant toujours malgré ses talons , sans un mot .

    • 21h16 , Quelque part dans Miami , Floride , United States of America •

    La ville de Floride défilait sous les yeux attentifs de Taylor . Les iris clairs de la jeune fille s’attardaient sur tout ce qu’elle considérait comme important . Les panneaux indicatifs , les boutiques aux vitrines attirantes , la plage , sur quelques centaines de mètres . Il semblait que les quelques kilomètres qui séparaient l’aéroport du nouveau domicile de Taylor prirent des heures entières à être parcourus . Le chauffeur de taxi était silencieux comme une tombe , et Taylor s’efforçait de faire de même , malgré les dizaines de questions qu’elle aurait voulu lui poser su la ville et la vie nocturne . Ce n’était pas tant sa timidité que l’air revêche du conducteur qui l’en empêchait . Il n’avait pas l’air… commode . Taylor fixa quelques secondes le reflet du concerné dans le rétroviseur de la voiture , puis détourna les yeux par la fenêtre . Ils passaient sur un pont . Un long pont , comme le font si bien les États-Unis . Un de ceux qui transforment les îles en presqu’îles .
    Enfin , ils remirent roue sur terre . Encore quelques centaines de mètres et la voiture s’engagea dans une long allée de gravillons , obligeant le véhicule à ralentir pour ne pas abimer sa carrosserie . Ils arrivèrent devant un haut portail en fer , qui détectant la présence de la voiture , s’ouvrit automatiquement . Assez impressionnée malgré son habitude de la haute technologie , qui foisonnait dans son appartement new-yorkais , Taylor se redressa sur son siège , passant machinalement une main dans ses cheveux . La nuit tombait sur le pensionnat où elle allait s’installer ce soir même . S’arrêtant devant un escalier , le chauffeur se retourna vers Taylor .

    — Soixante-quatorze dollars s’il vous plaît , mademoiselle .
    — Voilà , et gardez la monnaie , répliqua Taylor d’un ton neutre en tendant quelques billets au conducteur .

    Puis elle descendit de la voiture , le conducteur imitant son geste pour sortir ses valises du coffre . Taylor les récupéra et remercia une dernière fois l’homme , qui remonta dans sa voiture et s’en alla , laissant la fille Lacey seule dans la cour du pensionnat . La chaleur qui régnait sur Miami la journée était tombée en même temps que la nuit , apparemment , et Taylor frissonna un peu . Elle n’était pas vraiment habillée pour la circonstance , avec son short noir et son débardeur ample .
    La jeune américaine resta là , debout au milieu de ses valises pendant quelques minutes . Son regard parcourait les alentours . De la porte d’entrée quelques mètres plus haut — et oui , elle allait devoir monter des marches avec ses bagages — à la grande étendue verte , encadrée par deux morceaux de forêt , qui s’étirait jusqu’à la mer , qu’on apercevait au loin . Taylor se demanda si cette plage appartenait à l’établissement . Puis , haussant les épaules , elle se détourna en se disant qu’elle aurait bien le temps qu’explorer tout ça avant la reprises de cours dans quelques jours . Prenant son courage à deux mains , et ses valises aussi , Taylor entama la montée des marches , dans l’air frais du soir…


    Dernière édition par Taylor A. Lacey le Lun 22 Nov 2010 - 17:33, édité 2 fois
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