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 Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]

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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptySam 7 Avr 2012 - 20:06

Ma dernière réplique prononcée, je suis restée dans un état légèrement euphorique, comme si je réalisais seulement maintenant avec qui je venais de jouer. Comme si les informations parvenaient enfin à mon cerveau, la respiration légèrement plus rapide qu’habituellement, les applaudissements de mes camarades me tirèrent brusquement de mon nuage, me ramenant sur les planches. Un léger sourire ainsi qu’une légère révérence et je suis descendue de scène, non sans remercier Mason auparavant.

« Merci beaucoup, franchement, tu nous as sauvé. »

Sans attendre de réponse de sa part je me suis dirigée vers le siège ou j’étais assise depuis le début du cours, avant que Done Elvire et Sganarelle ne montent sur scène. A présent, une autre troup composé de 5 autres élèves étaient sur scène, et présentaient un bout du Rhinocéros de Ionesco. Le thème de cette année était le théâtre français bien évidemment car peu de personne connaissaient Ionesco, même moi avant de venir en cours je n’avais jamais entendu parler de ce dramaturge.

Je ne me sentais pas très à l’aise pendant leur prestation. Non pas parce qu’ils étaient mauvais mais juste parce que quelque chose m’embêtait quand ils passaient mais je ne parvenais pas à dire quoi exactement. Cette sensation ne voulait pas me quitter à mon plus grand damn. Me retournant, je me suis rendue compte que Mason qui était derrière moi avait les yeux rivés sur … moi. Me retournant et faisant comme si je n’avais pas vu, je me suis concentrée sur la scène cette étrange sensation ne me quittant pas. Je ne comprenais pas ce qu’il avait comme problème à toujours me fixer ainsi, j’en étais affreusement mal à l’aise en apparence. Au fond de moi, je me demandais s’il me croyais quand je lui ai dit que Miranda et moi étions jumelles, je me demandais s’il me croyait quand je lui ai dit et plus exactement ce qu’il me voulait.

Je n’avais plus qu’une envie, quitter la salle et me concentrer sur la danse, danser pendant des heures jusqu’à ce que mon corps cède, jusqu’à ce que je ne puisse plus rien faire et que plus un seul mouvement ne puisse être exécuté. Je voulais m’épuiser totalement pour trouver le sommeil mais rien à y faire, je devais terminer d’assister à ce cours. Lorsque la sonnerie retenti, j’ai presque bondit de ma place, me dirigeant à grand pas vers la sortie, le sac sur mon épaule quand je l’entendis. Il m’interpella et je ne pus rien faire d’autre que me retourner vers lui. Je l’ai regardé d’un air légèrement perplexe, il voulait quoi exactement ? Un simple rendez vous ? Laissez moi rire, pourtant je lui ai souris comme si de rien n’était, préparant déjà une façon classe de repousser son invitation. Secouant la tête comme un animal qui s’ébroue en sortant de l’eau, mon visage crispé par cette envie masochiste que j’avais se détendit totalement.

J’hésitais devant sa proposition, je ne savais pas totalement ce qu’il s’était passé entre lui et Miranda mais j’espérais qu’il ne projetterait pas le reste de ses sentiments sur moi. Nombres de nos ex déçu par l’une voulaient tenter leur chance avec l’autre, espérant que les défauts que Mir’ avait n’étaient pas chez moi et inversement. Toutes ses avances s’étaient soldées par des rencarts mais cette fois il y avait quelque chose de différent, quelque chose qui me poussait à accepter. La célébrité du jeune homme y était peut être pour quelque chose, mais un élément plus profond encore m’obligeait presque à lui dire oui.

« Et bien .. Mason, comment te dire non alors que tu viens de me rendre un bien grand service ? Je te laisse choisir, campus ou ville ? A toi de choisir. En attendant si tu permets, je vais juste au toilette, je n’en ai pas pour longtemps. Tu auras juste le temps de choisir.»

Sans attendre comme précédemment je me suis faufilée vers la sortie, passant comme je lui avais dit aux toilettes. Toutes les filles se seraient immédiatement remaquillée à l’idée de sortir avec cet homme mais pas moi. Appuyée contre le lavabo je respirais avec difficulté. Les mains crispées sur le rebord je n’osais même pas regarder mon reflet. Fouillant dans mon sac qui était posé à côté, j’ai attrapé mes médicaments. Bleu Jaune Rouge. Trois pilules bien distinctes qui pourtant étaient toujours prises ensemble. Fermant les yeux je les ai avalées une à une avant d’expirer doucement. Mes mains tremblaient mais je devais me calmer. Mettant de l’eau sur mon visage, j’ai regardé mon reflet avant de reprendre mon expression plus calme et plus sereine. J’ai esquissé un sourire et quand j’en fus satisfaite, je suis ressortie, à la recherche de mon partenaire de la journée.

Une fois retrouvé, je me suis dirigée vers lui d’une démarche légère, presque sautillante, comme une enfant tentant de contenir sa joie.

« Alors, où allons nous monsieur ? Je suis toute à vous pour la fin de journée ! »

Ai-je déclarée, prête à le suivre effectivement jusqu’au bout de la ville et plus encore s’il me le demandait aujourd’hui car je ne le reverrais probablement plus après cette journée. Comme on dit, il faut vivre le moment présent !
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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptyLun 19 Mar 2012 - 20:53

L’expression scénique demandait un grand don de soi et une maîtrise exceptionnelle de ses émotions personnelles. Le jeu avant soi, avant nous même. La scène était quelque chose d’extraordinaire. Notre corps, notre voix, ne nous appartenait plus non, il appartenait au personnage que nous interprétions. Je souris laissant place à mon naturel quand l’extrait de la pièce fut terminée. Nous eûmes droit à quelques applaudissements de la part des élèves et même des professeurs. J’avais l’habitude de ce genre d’acclamations. Mais je fus étonnamment surpris par la justesse de son jeu d’acteur. Je souris et applaudis ma partenaire. Une chose était sûr ce n’était pas Miranda que j’avais en face de moi. Même si la ressemblance physique était frappante. Jamais au grand jamais je serais impressionner par cette femme. Non elle avait fait de ma vie un « enfer » légèrement clownesque je devais bien l’avouer. Je descendis de la scène laissant la place aux autres élèves. Bien évidemment je ne fus nullement impressionné par les deuxième année de la faculté d’arts dramatique, ils étaient doués c’était une certitude mais j’étais tout bonnement toujours bluffer par le talent qu’Amiyah avait pu montrer sur scène. Alors que je m’étais mis derrière elle je l’observais. Mon regard devait la brûler étant donné qu’elle se tourna vers moi à plusieurs reprises. Alors que le cours prenait fin, je me levais et courut après la jeune fille.

- Excuses-moi! S’il te plaît… J’voulais savoir si cela te dirais de venir prendre un verre avec moi…

C’était quoi ça? On aurait pu croire que je lui donnait rancart. Chose qui ne me plut pas des masses. J’faisais quoi? Je secouais la tête de gauche à droite pour me remettre les idées en place.

- Non, ne pense pas que je veuille te draguer ou quoi. C’est juste que… Tu es merveilleuse. Enfin merveilleuse façon d’parler. J’veux dire que tu as un talent phénoménale. J’suis sérieux quand j’dis ça. Je suis impressionné, vraiment par ton jeu d’acteur. Tu es bluffante. Ça fait longtemps que tu pratiques les arts dramatiques? Parce que si ce n’est pas l’cas je te tire mon chapeau. Je… c’est moi qui paye, j’aimerais juste parler avec toi d’un tas de choses et d’autres. Tu m’accordes un peu de ton temps?


Ce n’était pas très convaincant ce que je disais. J’étais pourtant sincère mais on aurait pu croire que j’faisais un vieux plan drague. Elle m’intriguait de par sa ressemblance avec sa sœur jumelle, l’une de mes ex mais également par son talent monstrueux.

- Tu veux bien? Insistais-je…


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptySam 25 Fév 2012 - 15:14

Une inspiration, puis une expiration. Une mise en confiance de soi, une immersion totalement dans son personnage. Voilà ce qu’il faisait et ce que je tentais de faire de mon mieux. Relevant la tête pour capturer à nouveau son regard, je ‘ai regardé approcher avec un vain espoir que les paroles aient eu un effet sur lui. Un petit rire avant qu’il ne fasse sa déclaration sans aucun remord et d’une sincérité désarmante. Comment une jeune femme tell que Done Elvire pouvait supporter cela ? Avec difficulté sans aucun doute.

Levant lentement la main vers son visage pour faire en sorte que mon peronnage se rassure par se maigre contacte, qu’elle reprenne pied et crois à nouveau en cet amour avant de faire tomber cette dernière le long de mon corps. Non, ce n’était pas possible, il refusait le mariage et tous les vœux qu’ils s’étaient fait pour la protéger ? Ce Dom Juan était un magnifique manipulateur et je devais à présent ne plus me laisser faire. Mon visage qui s’était décomposé un instant repris son assurance. Le regard fir et hautain, la silhouette droite et non plus faibe et courbée j’ai déclaré d’une voix forte, presque comme si je crachais les mots un à un, comme si tout le dégout que m’insufflait cet homme était un poison dont je voulais débarrasser mon corps, comme si je ne voulais plus entendre parler de lui, ni même le voir.

« Ah ! scélérat, c’est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu’il n’en est plus temps, et qu’une telle connaissance ne peut plus me servir qu’à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. »

La colère que je devais ressentir était presque palpable, comme si j’allais réellement craquer et me laisser faire, comme si j’allais abandonner et céder aux pulsions qui m’habitaient, comme si j’allais véritablement anhiler cet homme de la surface de la terre. Je savais que la réplique de mon partenaire serait à la hauteur, même si elle n’était plus une tirade. Dans la salle, tout le monde nous regardait avec attention, avec peut-être plus d’attention même que lorsque nous faisions de simple répétitions. Tout ceci était simplement, magique. Reprenant conscience de mon personnage, je me suis avancée vers lui comme pour le gifler avant de finalement reculer de lui comme si la simple vue, le simple fait de respirer le ême air que lui me mettait hors de moi.

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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptySam 18 Fév 2012 - 19:37

La jeune fille parut surprise de me proposer afin de les aider. Croyait-t-elle que j’étais sur le point de sortir de cet amphithéâtre, je n’étais pas quelqu’un qui avait un désintérêt total pour le travail des autres contrairement à ce que l’on pouvait penser. Oui j’étais une star et non je n’avais pas la grosse tête. Je respectais mes ainés mais aussi les futurs acteurs/comédiens. Non je n’étais pas imbu de moi-même. Les médias font bien croire ce qu’ils veulent, je sais ce qu’il en ai et je sais ce que je vaux. La jeune fille me remercia et je lui souris une fois sur scène. J’inspirais, je fermais les yeux de nouveau, ma première réplique était à chier mais il fallait que je prenne la place de Dom Juan. La jeune fille suivit ma réplique de manière assez prometteuse j’devais bien l’avouer.

- Ah! que vous savez mal vous défendre pour un homme de cœur, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses! J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie? Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort? Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis; qu'il faut que, malgré vous, vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible; qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme? Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes.

Quelle longue tirade tout de même la mienne était aussi pas mal pour ce qui suivait. Arrêtes de penser inutilement Mason. Dom Juan tu es Dom juan personne d’autre, tu es ce scélérat qui brise le cœur des jeunes femmes et qui par son addiction au péché de luxure succombera dans les entrailles de la terre. Inspiration, expiration, les yeux fermés, les yeux de nouveau ouverts. Et j’enchainais dans un semi sourire.

- Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un cœur sincère.

Je m’approchais un peu plus de la jeune fille interprétant Done Elvire et je ne lâchais pas ses yeux. La connexion était faites, nous n’étions plus que Dom Juan et Done Elvire. Jeune femme amoureuse d’un homme qui ne partage pas ses sentiments et qui aime bien trop les filles pour offrir l’exclusivité à l’une d’entre elle. Je repris ma réplique avec un petit rire.

- Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un convent, que vous avez rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste; j'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par...?

J’étais en train de jouer un parfait menteur et manipulateur. Comme si c’était une bonne action que de se refuser la main d’une femme si parfaite et si belle pour d’autres femmes. Qu’importe ma réplique était terminé et je devais bien avouer que j’attendais celle de ma « complice » avec une impatience qui dépassait toute ma logique. Pourquoi voulais-je entendre la suite? Parce que peut être j’avais en face de moi la sœur jumelle de ma despote de mon bourreau de mon ex… Et que d’être autant perturbé par la ressemblance frappante entre les deux jeune filles était à s’y méprendre mais que le mentale et le moral était totalement différent pour les deux filles. Enfin que dis-je? Je m’égare restes donc concentrer sur cette scène Mason et ne pense pas à l’autre folle ce n’est pas le moment.
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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptySam 18 Fév 2012 - 13:41

Je fulminais intérieurement même si je ne le montrais pas clairement. Que nous n’ayons pas Dom Juan aujourd’hui me tapait sur le système, cela faisait trois séance que nous ne pouvions répéter à cause de Jared ainsi que de Chris qui semblaient se passer le mot pour être absent tour à tour. Je n’avais pas l’impression d’être tyrannique pourtant pour que ces deux là soient constamment absents. Je vis un sourire se dessiner sur les lèvres de la star. La situation devait l’amuser à priori, tant mieux pour lui, moi elle ne me faisait même pas sourire.

Il se leva et attira l’attention de mes camarades, comme par hasard. Allait-il sortir pour montrer clairement son désintérêt face aux secondes années ? Même moi je me suis tournée vers lui, comme monsieur Miller ainsi que Chris. Il avait l’attention de toute la sale, moins la mienne car par fierté j’ai détourné le regard. Me redressant et marchant sur scène pour évacuer le stress et mon énervement. Soudain je me suis arrêtée net. Pardon ? Avais-je mal entendu ? Ou alors est ce que je devais me mettre à sauter sur place comme une groupie hystérique ? Il allait jouer avec nous, et j’allais lui donner la réplique ! J’ai fermé les yeux avant d’inspirer lentement pour me calmer. Visualisant un léger exercice de détente je me suis retournée vers eux, prête à jouer.

« Chris ? Tu es prêt ? »

Lui ai-je demandé avec gentillesse avant de m’avancer vers Mason

« Merci beaucoup, vous nous sauvez. On doit faire l’acte 1, la troisième scène, plus particulièrement la dernière petites tirades, commençant par … celle que vous voulez après tout. »

Prenant moi aussi une inspiration avant de me mettre en place non loin de lui, le toisant avec presque une indifférence ainsi qu’une déception lisible sur le visage je l’ai écouté commencé avant de le couper.

« Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! »

Lui ai-je dit presque agressive. Mon regard ancré dans le siens venait de le quitter, je n’avais pas le droit de le défier ouvertement. Je devais me sentir outrée, bafouée dans mon honneur et ma fierté tout en conservant ma dignité. J’ai repris d’une voix trainante, et lancinante, détachant chacun de mes mots, leurs donnant une force et une colère allant crescendo

« J’ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. Que ne vous armez-vous le front d’une noble effronterie ? Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m’aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n’est capable de vous détacher de moi que la mort ! »

Une nouvelle pause peu marquée avant que mon ton ne change, se faisant désolé et presque doux, comme si je réprimandais un enfant avec douceur.

« que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m’en donner avis, qu’il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n’ai qu’à m’en retourner d’où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu’il vous sera possible : qu’il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu’éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. »

Plus qu’une phrase avant d’achever ma tirade. Croisant les bras, comme pour revivre une étreinte, cette tendresse qu’il avait eu à mon égard par le passé et qui tait à présent révolue. Ces sentiments contradictoire que Don Elvire devait ressentir, mais voulant laisser une dernière chance à cet amour

« Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. »

Le regard bas et abattu, je ne parlais plus. La silhouette légèrement courbée et faible, l’échine courbée, je n’étais plus que l’ombre de mon personnage.




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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptyMar 14 Fév 2012 - 15:12

La jeune fille me contredisais en s’présentant sous le prénom de Amiyah sœur de Miranda. Depuis quand elle avait une sœur? Elle ne l’avait jamais mentionné. C’pas vrai j’me retrouvais devant l’sosie de celle qui me pourrissait la vie depuis plusieurs mois déjà. C’était déstabilisant et troublant déjà sa tenue différait vraiment de celle de Miranda. Mais sinon physiquement rien ne me permettait de différencier qui était qui. Je m’installais sur un strapontin afin d’observer les élèves de deuxième année et ce fut autour d’Amiyah d’entrer sur scène, sauf qu’il y avait vraisemblablement un problème sur scène puisqu’elle s’adressa à son professeur en lui disant que celui qui devait interpréter Dom Juan n’était pas là.

Un sourire gagna mes lèvres. Je connaissais Dom Juan par cœur, c’était une des pièces que j’avais le plus jouer et répété. Je connaissais les répliques de la presque totalité des personnages. Je me levais de mon strapontin qui se rabattait d’un un bruit sourd, tous les regards se posèrent sur moi. J’avais l’habitude d’être le centre d’intérêt des gens alors j’avais appris à en faire à en faire fi. C’est comme les paparazzi ou bout d’un certain temps ils font partis du décor. Et plus ma vie devenait monotone plus les paparazzis partaient traquant une nouvelle star qui leur fera rapporter des millions. Le monde du show bizz n’est pas de tout repos c’est un fait, mais ma passion dominait tout l’reste. Le théâtre c’était ma vie alors si pour cela il fallait que je parcourt un chemin plein d’embuche et bien je gravirais les obstacles un par un afin d’atteindre mon but et d’exercer ma passion. Je pris finalement la parole, c’est-ce que tout l’monde attendait.

- Je vais jouer Dom Juan.

On me tendit la pièce que je refusais poliment. Je connaissais la pièce par cœur que ferais-je du livre?

- Je n’en ai pas besoin merci. J’aimerais simplement qu’on me dise quel est l’extrait que nous devons interpréter et à partir de quelle réplique.

La sœur jumelle de mon « bourreau » m’indiqua ce que je devais savoir. J’inspirais et j’expirais longuement avant de ne me lancer. Je n’avais pas grand-chose à dire pour ma première réplique mais qu’importe, après tout je ne faisais qu’apporte mon aide au second année. Les professeurs n’avaient en aucun cas le droit de me juger, je n’étais qu’un remplaçant. Je me mis dos à la jeune fille regardant de gauche à droit, les spectateurs, essayant de trouver mes mots et enfin je m’approchais de la jeune fille et je pris la parole.

- Madame, à vous dire la vérité. Dis-je en traînant le ton…

C’était à son tour je ne baissais pas mes yeux ancré dans les siens.
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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptyLun 13 Fév 2012 - 20:14

J’attendais patiemment que la première partie du cours commence. L’enseignant nous avait promis une surprise digne de ce nom et venant de lui j’attendais vraiment quelque chose d’exceptionnel. L’indiscipline commençait à gagner lentement la salle sous l’attente lorsque soudain, il apparut sur scènes. Le silence fut de plomb, nous étions tous subjugués par sa stature et sa présence sur scène. L’avare de Molière, et plus précisément Harpagon.

Rien que par ses premières paroles, je suis tombée immédiatement sous le charge, pas amoureuse, loin de là, mais sous le charme de son talent. Il était véritablement époustouflant et pour cause, c’était une célébrité. Je ne savais même pas que The Mason poursuivait ses études ici, à vrai dire je n’étais pas non plus une paparazzo. Totalement perdu dans son personnage après cette totale fusion, il observa le public, comme s’il cherchait le voleur de sa caissette. Lorsque son regard se posa sur moi, le masque vola en éclat un instant et je fus légèrement troublée. Etait-ce de ma faute ? Qu’avais-je fais de mal pour que le masque qui était devant mes yeux s’envole, brisant la magie de cette comédie.

Son trouble n’avait duré qu’une fraction de seconde et je devais être la seule à l’avoir remarqué probablement. Reprenant cette célèbre tirade à merveilles, j’en restais bouche bée. Me laissant peu à peu emporter à nouveau, je suis restée sur ma faim lorsqu’il l’acheva à mon plus grand regret. Applaudissant avec sincérité son exploit, les autres membres de ma promo faisaient de même. Certains sifflaient même et deux filles sur ma droite farfouillaient dans leur sac de quoi obtenir un autographe de cette idole. Pour moi il était un élève comme un autre même s’il était mue par un talent tout simplement inné. Le voir ainsi me donnait encore plus envie de me donner à fond à cette passion. Descendant de la scène pour rejoindre le commun des mortels à première vue, nos deux profs se sont empressés de le féliciter pour sa performance. Pour ma part, j’ai ressortit mon exemplaire de Dom Juan, recouvert de petites indications et de précision. Lorsque je répétais je notais toujours les passages sur lesquels j’étais plus faible et qu’il fallait que je travaille. Je prenais en note les intonations et les sentiments que je devais faire ressentir.

J’allais me replonger dans ma lecture, attendant que tout le monde se soit jeté sur lui. Il était une star c’était vrai, mais il n’y avait rien de vraiment exceptionnel à cela, sa renommée n’était plus à faire et tout ce que nous pouvions faire s’était de nous inspirer de lui, en apprendre un maximum sur son jeu pour pouvoir seulement espérer l’égaler. Je me demandais toujours pourquoi il avait semblé surpris en me voyant, enfin je devais me faire des idées, je ne voyais pas d’autre solution, comme s’il pouvait s’intéresser à une étudiante parmi tant d’autres.

Sa voix me tira de ma rêverie, elle semblait beaucoup trop proche, comme si elle s’adressait directement à moi. Sortant de ma lecture, j’ai levé la tête, voyant que le jeune homme s’adressait bel et bien à moi. Soupirant doucement je me suis relevée, plantant mon regard vert dans le sien avec une certaine déception dans les yeux.

« Vos mots à mon égard sont bien flatteur
Mais je dois vous dire que vous faites erreurs
Vous n’êtes pas en faites un fin connaisseur
Car ce n’est pas à moi mais plutôt à ma sœur
Que vos belles paroles doivent toucher le cœur. »


Me relevant de mon siège sur cette légère improvisation qui n’était définitivement pas la meilleure, je l’ai regardé, sachant pertinemment que plusieurs personnes ne nous quittaient pas des yeux. Il y avait une fois encore une méprise, depuis mon arrivée, tout le monde me prenait pour elle et cela m’amusait au plus haut point. J’étais persuadée qu’il ne ferait pas la différence entre elle et moi sauf si je me débrouillais pour le lui faire comprendre, si bien évidemment il voulait m’écouter. Un petit sourire en coin se dessina sur mes lèvres tandis que je lui tendis la main, me présentant par la même occasion.

« Enchantée de vous rencontrer Mason. Je ne suis malheureusement pas Miranda mais sa sœur jumelle, Amiyah Connor. Vous n’êtes pas le premier à vous tromper en tout cas si cela peut vous servir de consolation. »

Rangeant mon ouvrage dans mon sac, je l’ai regardé à nouveau, en profitant pour le détailler, il était effectivement le genre d’homme qu’affectionnait ma sœur mais pas vraiment celui que j’appréciais le plus. Enfin, nous avions convenue de ne pas critiquer nos petits copains respectifs, une promesse que nous avions tenue jusque lors et qui devait bien continuer je l’espérais. A présent, c’était à mon tour d’entrer en piste avec Dom Juan de Molière. Je devais faire face à Dom Juan et Sganarelle, cette scène de l’acte d’exposition montrait clairement le côté presque soumis de la conjointe du libertin puis peu à peu sa détermination nouvelle.

« Excusez-moi mais je dois vous laisser le temps de jouer à mon tour également, mais je serais ravie de vous éclairer si besoin est et si vous en avez l’envie bien évidemment. »

Laissant mon sac sur mon siège avant de contourner le jeune homme avec un sourire amical, je suis montée sur scène, répétant mentalement le troisième acte de la première scène, mon coéquipier me suivit également, le regard intrigué.

« Qui a-t-il Chris’ ? Un problème peut être ? »

Ce dernier serrait et desserrait les poings comme lorsqu’il était stressé, triturant son portable l’air gêné. Il s’approcha et me murmura quelques mots à l’oreille, appuyant ses propos à l’aide de son portable. J’ai posé la main sur son épaule avant de lui faire un clin d’œil.

« Ce n’est pas grave. Monsieur Millers ? Jared n’est pas la aujourd’hui, devons-nous jouer la pièce sans notre Dom Juan ou alors laisser un autre groupe prendre notre place pour aujourd’hui ? »

Le jeune brun athlétique et au sourire rayonnant lorsqu’il voulait bien se donner cette peine s’approcha de moi, attendant avec angoisse la réponse. Il appréciait beaucoup le théâtre mais était d’une timidité maladive dans la vie de tous les jours et j’avais bien l’intention de l’aider du mieux que je pouvais à l’en sortir. Regardant à nouveau Mason qui n’était pas parti, un espoir fou me vint en tête. Arrête de rêver ma belle et reviens sur terre.
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MessageSujet: Re: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptyLun 13 Fév 2012 - 1:42

Aujourd’hui était un jour comme un autre, un soleil timide jouait avec le froid de ce mois de février mais la froid était bel et bien présent. L’attirail de vêtement que nous portons en témoignait, les manteau, écharpe, bonnet et les gants étaient une très bonne dissuasion pour toute personne qui voulait mettre les pieds à l’extérieur. Mais il fallait se lever et braver ce froid hivernal. Même à la télévision on entendait sans cesse que le froid était rustre et qu’il fallait faire attention. Je n’en doutais pas une seconde.

C’est donc en ce matin si froid que je m’étais habillé en circonstance et que je me dirigeais vers un café non loin de l’université. Aujourd’hui nous devions montrer notre savoir et savoir-faire au deuxième année. Bien sûr on m’avait choisit en priorité, j’avais l’impression d’être la bête de foire en quelque sorte. Même dans les couloirs on me demandait des autographes. Au début je le faisais en souriant mais les jours suivants cela devenait lassant. Je me méfiais également des gens de plus en plus, certain pourrait profiter de ma célébrité pour monter sur le devant de la scène. Je n’aimais pas ça mais il fallait que je retrouve un semblant de sociabilité permanente de plus il fallait que je suive des cours afin de connaître mon métier par la suite. La voie que je choisissait n’était pas la meilleure mais qu’importe au moins je ferais ce qui me plairais et de plus je pourrais enseigner ma passion.

Je sortis de mon sac en bandoulière marron la pièce de théâtre que je devais interpréter, c’était juste un extrait alors j’appris mon texte par cœur. Pas besoin de souffleur, j’avais appris à mémoriser rapidement et de garder ce que j’avais appris en mémoire un bon point pour les examens. C’était un atout certain pour ce métier et je me félicitais d’avoir ce don. Si on pouvait appeler ça un don ce que je doutais fortement. Mon don à moi était la comédie, près de dix sept ans que je jouais dans beaucoup de film, série et pièce de théâtre. Je me souviendrais toujours de mon premier casting.

Ma mère m'y avait inscrite sans réel espoir, m'enfin ma mère était d’ailleurs une femme que j’admirais par-dessus tout, ma maman je l’aimais réellement, on pourrait penser que notre relation est malsaine parce qu’encore à presque vingt deux ans j’embrassais ma mère et l’enlaçais. Des rumeurs ont parut sur une probable relation d’inceste entre ma mère et moi. C’était ma maman, la femme qui seule avait élevé son fils, elle m’aimait j’étais la prunelle de ses yeux, son petit cœur, sa raison de vivre. Alors oui j’embrasse ma mère, oui je l’enlace mais qu’est-ce donc réellement? Des petits gestes attentionnelle envers celle qui m’avait mise au monde, celle qui a supporter mes crises d’adolescence, celle qui me nourrit, celle qui donnerait sa vie pour moi. Même ces simples gestes ne pourraient pas la remercier assez suffisamment pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Elle n’a pas profité de ma célébrité pour s’enrichir contrairement à ce que les paparazzi ont pu dire sur elle. Non elle, elle m’a toujours soutenue même dans les moments difficiles, elle a toujours été là pour moi.

Ce n’était pas le moment d’être nostalgique. Je devais faire une démonstration au deuxième année et il fallait que je sois au top de ma forme. Je finissais mon café ainsi que mon croissant, une fois mon petit déjeuner terminé je me levais, me rhabillais chaudement et me dirigeais vers l’université en direction du théâtre. J’arrivais enfin je devais interpréter l’extrait de la pièce l’Avare de Molière. Le monologue d’Harpagon m’avait été attribué, je ne m’en plaignais pas je trouvais cette pièce drôle et j’adorais le personnage d’Harpagon. Mon professeur de théâtre m’attendait à l’entrée et me salua avec un grand sourire.

- Tu es prêt Mason?
- J’suis toujours près quand il s’agit de comédie.
- A toi d’jouer alors!
- Même pas une petit encouragement?
- Tu n’en as pas besoin tu es assez doué comme ça.


Je riais de sa remarque je me mis côté jardin. Je ne regardais pas les spectateurs je me concentrais sur mon texte. C’était à moi. Je soufflais.

– Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! On m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent ? Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ?

J’hurlais sur scène. Cherchant mon argent de ci de là de par de la scène que je parcourais. J’observais le public. Mon regard fut attiré par quelqu’un qui ne m’étais pas inconnus. J’avalais ma salive comme si j’avais oublié mon texte mais il n’en était point. Je me ressaisit. Rien ne devait contrarié mon jeu d’acteur. Je repris ma tirade.

- Qui est-ce ? Arrête ! Dis-je en sautant sur ma main au sol allonger sur le ventre et je repris mon monologue. Rends-moi mon argent, coquin !... Je continuais ma tirade observant le public quelque peu troublé par sa présence. Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! Et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire en ce monde ! Sans toi, il m’est impossible de vivre. Ma main sur mon cœur je m‘allongeais doucement sur le dos. C’en est fait, je n’en puis plus, je meurs, je suis mort, je suis enterré ! Je me remis à parler un peu plus fort. N’y a –t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Je me relevais rapidement regardant de nouveau le public. Euh ! Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps où je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice et faire donner la question à toute ma maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi.

Je bougeais sur la scène montrant ma peine, ma colère, une envie irrésistible de tuer tout le monde De tuer celui qui avait osé prendre mon argent mon précieux argent. Une chose était sûr j’étais à fond dans mon rôle. Mais je restais troublé par la présence de Miranda que faisait-t-elle là. N’en avait-t-elle pas assez de me suivre? Secouant ma tête de gauche à droite. Sa présence me rendait fou mais aussi quelque peu heureux. Enfin je n’savais plus mais une chose était sûr mon monologue n’était pas terminé.

- Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là-haut ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché parmi vous ? Ils me regardent tous et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des potences et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après !

Mon monologue était terminé. Des tonnerre d’applaudissement de la part des quelques élèves présents et des deux professeurs. Je descendis de la scène et mon professeur vint me féliciter. Je lui souris et le remercia. Même le professeur que je ne connaissais pas vint me saluer et me dire qu’il était impressionner par mes talents d’acteurs et mon jeu. Je le remercie également avant de ne me diriger vers la brune.

- Pourquoi venir me voir également ici. Notre histoire est finie Miranda. J’te l’ai bien fait comprendre. J’t’aime bien mais arrêtes s’il te plaît arrêtes de me suivre et de me harceler. Je n’suis pas venue ici à Miami dans cette université pour t’avoir encore sur le dos. S’il te plaît arrêtes. C’est une demande solennelle.
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MessageSujet: Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason]   Lorsque la scène nous réunit, on ne peut plus reculer [Pv Mason] EmptyDim 12 Fév 2012 - 22:26

Je flânais tranquillement dans le parc, sous le soleil de février. Il n’était pas bien chaud mais c’était tout de même du soleil et il faisait un bien fou. J’étais comme ça, je pouvais être totalement démoralisée ou abattue, un simple rayon de soleil parvenait à réchauffer mon cœur. Mon casque sur les oreilles j’écoutais tranquillement la musique, assise sous un arbre. Une pièce de Molière en main, je commençais à apprendre mon texte de Don Elvire pour le cours d’après. Du théâtre, j’aimais vraiment cette matière et je trouvais cela tout simplement fantastique ce que l’on pouvait faire avec son corps, avec sa voix, faire vivre une autre entité à travers soi, leurrer le public et devenir quelqu’un d’autre le temps d’une représentation ou le temps d’une répétition.

La musique tournait en boucle et le vent se leva doucement alors que je tentais de mémoriser ma tirade. Regardant ma montre, j’ai constaté qu’il me restait encore pas mal de temps à poireauter. Plaçant mon marque page dans le livre que j’ai lancé dans mon sac je me suis dirigée vers le théâtre universitaire. J’avais tout le parc à traverser ainsi que le campus avant d’arriver à destination. Le bâtiment était magnifique, à l’égal de toute cette cité scolaire en réalité. Je trouvais cela splendide même si je n’aimais pas tant que cela les effusions d’argent, surtout à cet extrême. Entrant dans le bâtiment je me suis payée un café au distributeur ainsi que des gâteaux avant de m’asseoir en hauteur sur un tabouret. Posant mon café sur la table métallique j’ai ressortit mon livre, continuant de lire et d’apprendre ma tirade. La musique toujours à fond en aurait déconcentré plus d’un mais j’avais toujours appris comme ça et les choses n’étaient pas prêtes de changer pour le moment.

Les lieux commençaient à devenir plus agités, il y avait de plus en plus de passage mais je n’y prêtais pas attention, trop concentrée dans ma lecture. Soudain la table vibra, je venais de recevoir un message.

« Hey salut beauté !
Tu te souviens on s’est rencontré en boite la dernière fois et tu es partie tellement vite que je n’ai pas pu te dire que je vouais te revoir, enfin si tu es d’accord bien évidemment, si tu ne réponds pas, c’est simple je t’appellerais. Bisous beauté brune à très bientôt.
Aaron. »


J’ai soupiré, non mais pour qui se prenait il, et de quelle soirée parlait-il ? Ce n’est pas comme si j’avais eu une seule et unique aventure depuis que j’étais ici. Regardant ma montre, j’ai vu que le cours n’allait pas tarder. Terminant mon café en quelques gorgées je suis descendue, jetant le gobelet dans la poubelle avant d’entrer au théâtre.

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Les lieux étaient plutôt petit par rapport à ce que l’on aurait pu s’attendre, il y avait plus ou moins 300 sièges ce qui honnêtement n’était pas grand-chose du tout, mais au moins cela permettait de faire de petites représentations. Descendant les marches tranquillement je suis allée me mettre au deuxième rang. J’étais sûre de pouvoir suivre attentivement ainsi. Remettant correctement les plis de ma robe mauve, j’ai regardé les alentours, aucune tête connue pour le moment mis à part deux filles avec lesquelles j’avais mangé la dernière fois et un homme blond au sourire de dieu grecque. Croisant mes jambes et vérifiant que mes bottes étaient bien lassées ainsi que si mon collant noir n’était pas filé, j’étais à présent fin prête pour débuter ce cours, même si le prof n’était pas encore là et que je n’avais personne à mes côtés, les gens préférant au minimum le quatrième rang.
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