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 Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE

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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyJeu 15 Déc 2011 - 18:17

Il me dit de revenir au chalet chose que je fis. Sans parler il finis par me dire qu’il valait mieux que ça se termine. Je ne pus garder mes larmes bien longtemps. Il appela un taxi je m’éclipsais alors. Je pris un bout de papier et un stylo pour coucher mes mots sur le papier. Pour lui écrire une lettre.

« Alfred,
Les choses se terminent, non sans peine de ma part, non sans tristesse. J’ai été naïve et je regrette de l’avoir été. Tu étais le premier homme que j’ai aimé et certainement le dernier… Mes phrases ne peuvent exprimer ce que je ressens en ce moment même. Les moments que nous avons passé ensemble resterons graver dans ma mémoire à jamais. Souvenir graver sur la pierre. Notre première rencontre était sur la plage, j’avais envahit ton espace vitale mais tu ne m’en voulais pas. Tu m’avais même dit que cela ne te dérangeait pas. À ta troisième réplique tu m’avais dit ne pas être un homme sociable. Je n’avais aucunement vu ton asociabilité et je t’avais dit alors que j’étais déjà maman. Tu ne m’avais pas rejeté, tu m’avait dit que j’étais admirable. Aujourd’hui toute trace de cette admiration a disparu. Et je le regrette, mais toi aussi tu es admirable, sache le. Je t’admire Alfred pour beaucoup de chose… Parce que j’étais maman tu m’avais que je t’avais fait sourire, je t’avais bluffé. Oui aujourd’hui je ne suis qu’une pleurnicheuse à fleur de peau. Une bonne impression que je t’avais fait. Quelle impression hein? Je met sur papier mes souvenirs nos souvenirs pour essayer de te dire adieu. Ce qui n’est pas chose aisée crois moi. Tu as décidé de me quitter… J’accepte je ne peux pas t’en empêcher de toute manière. Tu ne me fais pas souffrir Alfred, c’est moi qui ne peux pas être heureuse. Parce qu’au fond de moi je ne peux pas être heureuse. C’est inconsciemment que je cherche le conflit et c’est chose faite. J’ai réussit à te perdre. C’est de ma faute. Alors je n’peux qu’accepter et essayer d’oublier. Je veux tout de même que tu saches que je t’aime bien trop. Que je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Tu m’diras-tu es l’une des seules personnes que je fréquente alors ce n’est pas difficile. Tu te dis pas stable mais finalement dans ce que j’ai pu voir tu l’es. Bien plus que tu ne le penses. Au final tu n’as pas tant confiance en toi. Comme moi tu m’diras. Parce que si j’avais confiance en moi, je ne serais pas autant à fleur de peau. Je m’souviens de tellement de chose mais ce ne seront que simple souvenirs. Je me souviens aussi de ta demande en mariage, cela m’avait tellement surpris. J’avais dit non parce que je pensais que ce n’était pas le bon moment. Je n’avais peut être pas tort puisqu’aujourd’hui encore ce n’est pas le bon moment. J’aurais aimé que tu me dises que ce n’était pas d’ma faute si tu as été à l’hôpital mais de la faute du garde forestier. Mais tu n’en peux tellement plus de moi, tu en as tellement marre qu’au final il n’est qu’une goutte qui à fait déborder le vase. Je ferme les yeux pour mieux te voir. Mon cœur s’emballe à ton image… Mais il faut que je calme tout ça car je n’pourrais jamais revenir dans tes bras qui me rassurent tel mon ours en peluche quand j’étais petite. Je ne pourrais venir m’étreindre dans tes bras qui me font oublié mon passé. Tes baisers qui me font croire que je suis sortie d’affaire, que ça ira… Que tu m’aimes, je n’entendrais plus ces mots dans ta bouche. Et voilà de nouveau ce torrent de larme qui ne me lâche plus. Je ne pourrais jamais coucher sur le papier ce que je ressens réellement. Et le mot aimer n’a plus vraiment de sens si tu n’es plus là. Amour rime avec toujours, je n’y croyais plus en cette phrase mais au final tu m’as fait entrevoir un futur que je n’oublierais jamais. Des enfants courant dans le jardin familiale et toi qui m’étreindra. Ce futur se dissipe aujourd’hui. Et c’est avec cette lettre que j’arriverais ne serait-ce qu’un tout petit peu te quitter et oublier ce futur sans faille que j’avais cru voir. Il me faut partir maintenant, le taxi m’attend. J’espère que tu trouveras quelqu’un de bien. Quelqu’un qui ne laisserais pas voir ses émotions. Soigne-toi bien beau brun.

Adieu.

Helinä…

Ps: Mon amour pour toi ne se ternira pas. Embrasse ta mère de ma part et dis lui que j’étais enchantée de la voir. »


Je mis ma bague et le collier qu’il m’avait offert à l’intérieur d’une enveloppe que je laissais sur la table basse. Je me dirigeais vers les escaliers afin de récupérer Aaron et sorti. Alfred me dit de bien rentré. Une fois à l’aéroport. Je pris deux billets pour la Finlande. Mon chez moi reste la Finlande. J’avais besoin d’aller sur la tombe de ma mère. J’espérais juste que le comité d’accueil ne m’attendrais pas sur le sol Finnois. Si j’venais à me faire incarcéré que deviendrait Aaron?
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyJeu 15 Déc 2011 - 16:37

Que pouvais-je répondre à ça? Que pouvais-je dire? Avais-je seulement envie de dire quelque chose? Elle se tournait et continuait sa route, me laissant sur le côté. Je la regardais marcher dans la neige, me souvenant de tout, des premiers instants, des plus durs, des plus heureux et puis ensuite quoi? Ca se terminait comme ça? Je ne ressentais rien. Rien du tout. Je finis simplement par la rattraper et lui dire:

- Helinä, ça ne sert à rien de partir comme ça, tu le sais que c'est idiot, rentre à l'intérieur, je... t'appellerai un taxi.

Le jeune femme finit par se laisser traîner jusqu'au Chalet, ma mère fut surprise de nous voir aussi froid l'un envers l'autre. Je pris le téléphone et appela pour qu'un taxi vienne d'ici 15 minutes. Ma mère quand à elle, nous servit deux thés bien chauds et voulu prendre Aaron dans ses bras, alors qu'il pleurait. Helinä finit par accepter. Ma mère monta à l'étage, nous laissant alors seuls. Je m'étais assis sur le bar, je ne disais rien, elle était debout et ne disait rien non plus. L'ambiance était vraiment très lourde. Je finis alors par dire:

- C'est mieux ainsi. Ca ne pouvait pas marcher de toute façon. Je suis... désolé de t'avoir fait souffrir, mais aujourd'hui, je n'y arrive plus, ce n'est plus possible. Il vaut mieux qu'on arrête là.

Je leva donc les yeux vers elle, elle retenait ses larmes, mais ne tarda pas à s'effondrer. Je ne pouvais pas la prendre dans mes bras, même si la voir comme ça me faisait du mal, je ne pouvais pas me permettre de recommencer à nouveau. Je n'étais pas stable et tant que je ne l'étais pas, je ne me mettrai pas en relation avec quelqu'un. Ma décision était prise et je ne reviendrai pas là dessus. J'attendis alors que le taxi arrive, après de longues minutes, qui me semblaient un enfer, il arriva enfin. Ma mère redescendit alors avec le petit, dit au revoir à Helinä de façon beaucoup plus courtoise. Elle passa devant moi et je lui lança alors un simple:

- Rentre bien.

Avant de tourner les talons et de monter à l'étage, sans ne rien entendre de ce qu'elle aurait pu me dire, ni sans rien ajouter de plus. Alors voilà, c'était terminé entre nous? Ainsi soit-il.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyJeu 15 Déc 2011 - 9:34

Il voulait de moi que je sois forte. La force est peut être une qualité mais nous ne pouvons pas toujours gagner avec ses points. J’étais triste, après tout je ne pouvais qu’être triste. Ravagé par le chagrin, mais surtout un terrible mal s’abattait sur mois. Mon cœur se serrait, il souffrais au moins autant que mes larmes prouvaient mon état. J’entendis un Helinä derrière moi. Mais je ne me retournais pas, je ne voulais pas voir son visage. Malheureusement pour moi son visage était présent dans ma tête. Bien trop présent. Je secouais négativement la tête me forçant à ne pas, plus penser. Cela ne faisait qu’engendrer mon mal aise et ma tristesse. Une masse noire vint se mettre devant moi empêchant ma progression. J’essayais de le contourner mais il m’en empêcha prenant alors la parole. Deux mots simplement deux mots sortirent de sa bouche un simple début de phrase. « Je » trois point de suspensions. Tu quoi? Vas-y prend la Parole Alfred. Je secouais ma tête essuyant mes larmes, je ne voulais pas lui laisser le plaisir de voir mon visage en larmes.

- Qu’est-ce qu’il y a Alfred tu quoi? Hein? Tu es désolé? Pas autant que moi… Je n’suis plus sûr de rien Alfred, tu m’as demandé en mariage, j’ai accepté, tu m’as dit m’aimer, je t’ai dit que c’était réciproque, mais à la moindre occasion qui se présente tu me fais souffrir et je plie toujours. Je fais toujours le premier pas pour que ça s’arrange. J’en ai marre moi aussi. J’en peux plus de t’aimer tellement fort que ça vire à l’adoration. Que mes barrières de protection si durement dressées partent en fumé quand il s’agit de toi. Alfred j’ai beau croire espérer, imaginer que tu me rendras heureuse mais ton comportement me fait douté. J’ai beau dire que je t’aime, j’ai beau te le montrer, à chaque fois à cause de moi toujours à cause de moi j’ai remarqué ça ne te suffit pas. Tu ne veux pas que je pleures, alors que je sais que tu vas peut être mourir, tu ne veux pas que je montre mon côté sensible, mes émotions quand je suis avec toi, mais puis-je contrôler ça? Je ne t’empêche pas de pleurer Alfred… parce que c’est un besoin parfois. J’ai veillé pendant près de 28h à ton chevet, espérant que tu te réveilles. Et enfin tu t’es réveillé, moi qui pensais ressentir un soulagement le seul sentiment que j’ai ressenti fut la culpabilité. Parce que si tu étais dans ce lit c’était ma faute et celle d’Aaron. J’suis désolée Alfred mais j’ai l’impression qu’au final si on se prend la tête souvent c’est d’ma faute principalement. Notre première dispute était à la ferme pourquoi à cause de moi parce que j’avais parler de Chase, le fait est qu’on se soit séparé encore une fois à cause de moi je ne voulais pas de cette enfant et là aujourd’hui encore à cause de moi, pare que je pleure parce que je montre un peu trop mes sentiments. Excuse moi Alfred…

Je n’avais pas pleurer, je réalisais enfin que si notre couple n’allait pas c’était entièrement ma faute. Je déglutis et je contournais le brun et continuais ma route. Oui j’allais errer jusqu’à que je trouve quelque chose à faire. Je ne pouvais faire que ça… Je ne me retournais pas mais je murmurais doucement…

- Désolée Alfred, je n’suis pas la fille qu’il te faut.

Je dissimulais mes larmes mon cœur venait de se serrer encore plus en prononçant ses mots. Je l’aimais oui plus que tout mais si ça n’allait pas c’était de ma faute. Alors oui je ne devais pas être la fille qu’il lui fallait.

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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyJeu 15 Déc 2011 - 1:25

J'étais là, je ne bougeais pas, je ne l'avait pas regardé partir, j'étais trop fier et surtout, je ne savais plus ce que je ressentais au fond de moi. Ma mère avait assisté à cette scène et j'en avais grand honte. J'en voulais à Helinä de ne pas avoir prit du recul et qu'on est parlé que tout les deux. On avait mêlé ma mère à nos histoires et c'était quelque chose que je ne supportais pas. Je tourna alors la tête vers ma mère, une fois la porte fermée. Elle s'était arrêté dans sa préparation et me regardait d'un air triste.

- Tu es fier de toi Alfred?
- Maman, arrêtes, c'est pas le moment...
- Et c'est quand le moment hein? Tu as vu dans l'état qu'elle était? Je ne sais pas ce qu'il se passe entre vous oui, mais je sais une chose, tu l'aimes. Et elle aussi apparemment.

Je gardais le silence, elle reprit alors:

- Ecoutes Alfred, quand j'ai cru t'avoir perdu, mon monde s'est arrêté. Quand j'ai perdu ton frère et puis ton père, ça a été un vrai choc. Tu ne peux pas tourner le dos aux gens qui t'aiment de cette façon, tu le regretteras. Tu m'as dis regretter de ne pas être revenu plus tôt vers nous. Que ton frère te manquait. Tu crois quoi pour Helinä? Tu crois que c'est lorsque tu apprendras qu'elle a refait sa vie avec un autre homme ou bien pire, à sa mort, que tu pourras lui demander pardon et l'aimer? Apprends à aimer les gens de ton vivant Alfred, parce que c'est ça ton problème. C'est tellement plus simple de les aimer une fois qu'ils ne sont plus là hein? Je ne t'ai pas élevé comme ça. Tu étais un enfant magique...
- Oui mais les choses ont changées maman! Je ne suis plus cet enfant et tu sais pourquoi! De plus, je n'arrive pas à me retrouver dans notre couple, j'y arrive plus. Elle n'est plus la même...
- Mais c'est normal Alfred! Vous venez de perdre votre enfant, vous venez de vivre une période riche en émotion, tu ne peux pas lui demander de faire comme si il n'y avait rien eu. Tu ne pleures jamais oui, mais tu devrais peut-être pleurer un peu plus. Helinä est une jeune fille qui a vécue beaucoup de choses bien trop dures pour son jeune âge et tu lui demandes d'avoir ta force? Alfred, elle n'est pas comme toi. Tu lui demandes trop, tu lui demandes quelques chose qu'elle ne peut pas t'offrir, tu réagirai comment toi, hein? Elle veut le meilleur pour elle & son fils et toi, tu la traite comme la pire des monstres. Tu te victimise. Mickaël n'aurait vraiment pas aimé voir ce que je viens de voir là. IL aurait été là, non seulement il t'aurait giflé, mais il aurait été la chercher avant même qu'elle ne franchisse cette porte!
- Mais je ne suis pas Mick! Tu le comprends ça? Je ne serai jamais ce fils que tu aimes tant et qui te manque à ce point!

Sa mère le regarda et posa les outils sur la table avant de la contourner pour venir le rejoindre, passant sa main sur la joue de son fils, elle la lui caressa et prit une voix plus douce:

- Mon fils, tu es la seule chose qu'il me reste maintenant. Je veux ce qu'il y a de mieux pour toi. Quand tu es venu il y a quelques mois, quand tu as commencé à me parler d'elle, j'ai vu dans tes yeux quelque chose que je n'avais jamais vu. Tu es amoureux, ça se voit, ça se voit dans ton corps tout entier. Tu ne peux pas te dire que c'est finit, simplement parce que tu as peur, peur de ne pas être à la hauteur. Ok, tu as eu un passé difficile, on n'a pas su te donner ce qu'il te fallait correctement pour que tu deviennes un homme comblé aujourd'hui. Tu es un homme qui est affaibli oui, mais tu es l'homme qu'elle aime. Tu dois te battre pour votre amour. Quand tu es revenu quelques semaines après, quand tu m'as annoncé que c'était finit entre vous tu veux que je te dise ce que j'ai vu? J'ai vu la honte, la culpabilité, la colère et surtout la solitude. Alors si tu ne l'aimes plus, ne restes pas avec elle certes. Si tu penses sincèrement que c'est finit alors pars en étant digne, comme un McMathis. Mais ne fuis pas comme un lâche, ne fuis pas comme tu as fuis il y a des années. Ne fuis pas parce que tu sais ce qui t'attendras après.

Alfred regarda sa mère dans les yeux. Les mêmes yeux sombres que lui, mais beaucoup plus doux, beaucoup plus tendres, avec beaucoup plus d'amour & de compassion que les siens. Il la regarda alors et lui sourit faiblement avant de la contourner afin de prendre son manteau, ses chaussures étant déjà à ses pieds, il ouvrit la porte et commença à marcher dans la neige. Helinä était à plusieurs mètre déjà, il l'appela mais elle ne se retourna pas. Il ne tarda cependant pas à la rattraper:

- Helinä. Je...

Mais aucuns mots ne lui venaient à sa suite. Il n'arrivait pas à se livrer, il n'arrivait pas à lui dire ce qu'il ressentait parce qu'il était perdu. L'aimait-il ou avait-il simplement peur d'être de nouveau seul? Il ne le savait pas encore...
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyJeu 15 Déc 2011 - 0:38

Bam bam gifle aller retour! Prends toi ça dans ta gueule Heli! Des mots bien plus blessant qu’une violence physique. Je n’étais pas la fille qu’il aimait hein? Et en plus je le faisais encore souffrir physiquement, moralement aussi certainement. Je regardais le brun non loin de moi. Je le regardais partir de cette putain de chambre. Je cherchais mes mots… Afin de répondre à ses dires, ses mots, ses paroles… Je descendis alors en bas non sans être énervé. Je le fis se retourner face à moi. Je pris la parole haussant carrément le ton.

- Ah ouais c’est sûr! Tu préférerais quoi Alfred? Que je reste impassible face à mes émotions, à ce que je ressens. Que je fasse comme je faisait avec mon père quand il me violait. Quand il me frappait? C’est ça que tu veux? Que je passe à autre chose, que je balaye notre histoire comme j’ai pu le faire avec mon géniteur? Que je me cache derrière un putain de masque Alfred? Oh mais j’peux l’faire. J’suis peut être au bord de la crise de nerfs… J’ai perdu notre enfant il y a de ça moins d’un mois, j’ai faillis te perdre Alfred. Mais je devrais rester neutre, ne pas montrer mes putains d’émotions. Ne pas montrer que ça me touche, que ça me brise? Tu te fous de ma gueule c’est ça… N’as-tu pas eu peur de me perdre Alfred quand tu m’as vu pleine de sang dans cette sordide ruelle plié en deux par la douleur. Non tu n’peux pas pleurer ça toucherais à ta fierté à ton image de méchant garçon. Ternir cette image que tu te forces à porter comme un masque. Mais vas-y Alfred te gênes pas, mais c’est pas non plus l’homme que j’aime. Tu penses peut être que j’fais que pleurer mais quand je sais que quelque soit le choc que tu recevras à la tête peut te faire mourir. Un choc Alfred, un putain de choc! Et tu y restes. Non mais tu as raison, je ferais mieux de ne pas pleurer. Après tout c’est quoi la mort de l’homme qu’on aime. C’n’est qu’une banalité d’la vie. Un de perdu dix de retrouver! On meurt tous un jour alors même si c’est une personne qui nous est chère on n’dois pas verser de larmes. M’enfin j’ferais mieux de fermer ma gueule.

Je m’avançais vers sa maman et m’excusais auprès d’elle pour avoir haussé le ton. Je montais chercher mon fils ainsi que ma valise. Je descendis les marches d’escaliers, enfilais mon blouson, mes chaussures. Je ne pris même pas le temps d’appeler un taxi. Je me dirigeais simplement vers un autre endroit. Les pieds dans la neige je marchais sans but et sans mobile. C’est ça que tu veux Alfred que je sois forte? Ma détermination est de retour non sans pleurer encore… Aaron pleurait dans mes bras, et je ne pouvais pas le consoler.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMer 14 Déc 2011 - 23:43

Alfred était en train de l'écouter depuis un petit moment. Pour lui, ce n'était qu'une lamentation de plus, encore et toujours et il en avait plus qu'assez. Oui il avait été nul par le passé, mais parfois, il faut des paroles dures contre les gens pour qu'ils saisissent certaines choses. Al' en avait marre que tous les jours: elle pleure. Il n'y avait pas UN SEUL JOUR où les larmes n'assaillaient pas son visage et il commençait à en avoir plus qu'assez de ce comportement pareil, pour lui l'amour ce n'était pas ça, l'amour ne faisait pas souffrir autant qu'elle ne souffrait depuis quelques temps avec lui. Il en avait marre de la voir autant malheureuse, aussi il décida de la secouer un peu.

- Mais tu vas arrêter oui? Je commence à être à bout là! Autant avant tu me paraissais forte, mais là, tu n'arrêtes pas de pleurer! Il y a toujours une raison pour que ça tombe et j'en peux plus moi! Tu le comprends ça?

Il s'énervait mais cela lui donnait un mal de tête pas possible. Un truc vraiment violent, ça se voyait d'ailleurs à son visage, il grimaçait alors qu'il élevait la voix, puis, il s'arrêta pour reprendre son souffle.

- J'ai l'impression que tu deviens une autre personne. Une personne qui n'arrête pas de se faire piétiner et qui s'apitoie sur elle-même, je sais une chose Heli, ce n'est pas toi et ce n'est surtout pas la femme que j'aime. Alors reprends toi. Arrêtes de toujours sombrer comme ça, comment tu faisais avant de me connaître? Tu étais forte, tu t'es relevée seule, là où beaucoup serait partit en live. Et en face de moi j'ai qui aujourd'hui? Une fille qui ne passe ses journées qu'à s'excuser et à pleurnicher. J'en peux plus de cette relation. Tu le comprends ça? Ca n'a plus rien à voir avec ce que nous étions avant et si ça doit continuer ainsi, j'y arriverais pas, je te le dis cash.

Il savait que ses mots étaient durs, mais là, il était à bout, il n'en pouvait plus, il fallait que ça s'extériorise. Il finit donc de faire sa valise en silence et la ferma non sans mal après être passé par la salle de bain. Il laissa donc la jeune femme seule avec son fils et partit rejoindre sa mère, qui avait peut être tout entendu...
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMer 14 Déc 2011 - 21:22

Nous retournâmes au chalet tous les quatre à savoir Madame McMathis, Alfred et Aaron… Alors que sa maman préparait quelque chose en bas pour notre voyage. Je montais dans notre chambre afin de faire nos valises mais Alfred me suivait. Je déglutis quand il prit la parole. Que pouvais-je lui répondre… La vérité de toute manière que pouvais-je dire d’autre?

- Ecoutes Alfred, je… je ne te fais pas la gueule! Je… c’est juste que c’est d’ma faute et celle d’Aaron si tu t’es retrouvé à l’hôpital… J’suis désolée Alfred, je suis contente que tu ailles mieux, même heureuse j’ai aussi cru te perdre avant-hier. Je t’aime Alfred, mais à quoi bon si rester avec toi finira par te tuer… Que tu refasses une crise comme, comme…

Je ne pus terminé ma phrase parce qu’un torrent de larmes m’envahit. Je fuyais son regard. Je me tournais dos à lui je sortis de la chambre pour aller sur le balcon. Mes manches longues firent offices de mouchoir et je séchais mes larmes avec. Enfin j’essayais seulement de les sécher. J’entendis des pas dans la chambre qui s’avançait vers moi. Je repris la parole face à cette étendue blanche une presque perfection seul les traces de pas d’animaux venaient entacher ce décor magnifique.

- Désolée de montrer ce côté-là de moi à ta mère. Il vaudrait peut être mieux que je rentre à Miami. Tu ne peux pas supporter les pleures d’Aaron, je l’ai bien vu tout à l’heure à la cafétéria ton visage s’est crispé et tu étais presque sur le point de mette tes mains sur ta tête. Je n’fais que te causer du souci.

Mes larmes reprirent de plus belle. Oui ça me faisait mal de dire ça… Oui cela m’attristait. Mais que pouvais-je faire d’autre? Rester près de lui avec Aaron et le faire devenir fou à cause d’une migraine insupportable qui pourrait le tuer à tout moment. Il y a certaines choses que l’on doit faire pour préserver la personne qu’on aime. Et pour le moment la seule chose que je pouvais faire était de partir pour ne plus qu’il entende les cris d’Aaron et surtout que je ne lui prenne pas la tête.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMer 14 Déc 2011 - 20:14

Nous venions de rentrer dans la chambre, à peine arrivés, un médecin vint pour me parler, ma mère resta à côté de moi. Il m'expliqua ce qu'il s'était passé et ce qu'il risquait de m'arriver à l'avenir. J'étais donc en suspens... Pas très joyeux tout ça. Je lui demanda donc si je pouvais rentrer chez moi, il me dit que oui, mais que je devais éviter l'avion pendant une semaine. Merde. Bon, on rentrerait en bateau, ce serait plus long mais bon... Je le remercia alors et sourit à ma mère puis à Helinä, que je voyais en contre jour de la fenêtre. Nous allions pouvoir partir. Je lança donc:

- On passe au chalet et on rentre directement en France, Heli, maman, d'accord?
- Oui mon chéri. Me répondit ma mère en m'embrassant à nouveau.

Heli fit un signe de tête et je lui souris. Je ne le voyais toujours pas en contre jour. Je ramassa alors mes quelques affaires et l'infirmière de détâcha de ma perfusion puis me prescrit quelques comprimés à prendre. Nous quittâmes donc la chambre, je titubais un peu, mais rien de bien méchant, nous nous arrêtions donc à la Pharmacie de l'Hôpital pour prendre les médicaments et c'est ma mère qui tenue à me les payer. Je la remerciais, me tournant vers Helinä qui boudait encore, vu qu'elle me tournait le dos.. Elle en devenait franchement pénible à toujours faire la tronche ou pleurer. J'étais là, en vie, ma mère était là et elle agissait comme ça, ça m'énervais un peu, fallait le dire. Nous prîmes donc un taxi et après de longues minutes, nous arrivâmes au Chalet. J'avais pris soin de téléphoner à l'agence pour que quelqu'un nous y retrouve afin de leur rendre les clef. Ma mère s'installa en cuisine pour nous y préparer un bon petit plat que nous pourrions manger dans le train et des boissons chaudes, tandis qu'Heli et moi montions à l'étage. SOrtant les valises, je lui lança alors:

- Pourquoi tu fais la gueule? On dirait que tu es triste que je sois là, c'est toujours agréable d'avoir en face de soi une personne toujours en train de pleurer ou de tirer la gueule. Voilà l'image que ma mère aura de toi? Super.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMer 14 Déc 2011 - 20:01

Aaron se mit à pleurer aller savoir pour quelles raisons? Je m’excusais auprès d’Alfred et sa mère et m’éclipsa dans la chambre d’hôpital. Je m’allongeais près de mon fils une fois arrivé dans la chambre et caressais son petit corps. Je n’sais pas combien de temps j’attendais ici. Mais je parlais à mon fils…

- Tu sais Aaron, il ne faut plus que tu pleures quand Alfred est dans les parages, comme maman ne devra plus s’énerver pour des futilités. Il ne va pas bien et il risque de mourir si je continue. Peut être serait-t-il préférable que je ne m’approche plus de lui et toi non plus. Si c’est pour qu’il meurt…

Et voilà que je pleurais de nouveau. Je disais à mon fils de dormir, qu’il le fallait au moins un peu. Je fus parcourue frisson et j’avais soudainement froid. Je sanglotais toujours et ma culpabilité ne faisait qu’augmenter de minute en minutes. Ouais j’me disais que tout ça n’était qu’une suite d’élément. Si on ne s’était pas pris la tête à cause de ma grossesse, nous aurions toujours été ensemble sans même s’être séparé mais les choses étaient faites et j’avais fais une fausse couche, si je n’avais pas fait cette fausse couche Alfred ne serait pas revenu et s’il ne serait pas revenue nous ne serions jamais venu ici et on aurait jamais été agressé. De ce fait on ne se serait pas prit la tête avant-hier soir et surtout il n’aurait pas faillit mourir. J’entendis alors la porte s’ouvrir j’essuyais rapidement mes larmes traitresses afin de ne pas montrer ni à ma belle-mère ni même à Alfred ma peine, mais s’était peine perdue mes joues étaient rougies et des trainées d’eau salées qui parcouraient mon visage. Je pris Aaron dans mes bras et le posais dans son lit.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMer 14 Déc 2011 - 16:09

Helinä paraissait froide et distante avec moi, tournant la tête quand je m'étais approché d'elle. Qu'est-ce qu'il se passait? Elle n'était pas contente de me voir debout? M'en voulait-elle pour quelque chose que je n'avais pas pu contrôler? Sur le coup, je soupirais et décida de ne pas y prêter attention, répondant alors à sa question calmement:

- J'en sais rien, j'ai croisé qu'une infirmière mais je lui ai pas demandé.

Je tourna aussitôt mon visage vers ma mère pour lui prendre sa main et lui sourire, lui disant que j'étais vraiment content qu'elle soit là, que ça me faisait du bien de la voir. Je lui demandais alors comment elle allait, elle me dit qu'elle s'occupait avec ses clubs, sa maison, son jardin etc... Je demanda alors des nouvelles de mes grands parents, ils allaient bien aussi. Ils partaient en Afrique d'ici un mois. Je souris à cette nouvelle, ça ne m'étonnait pas. Puis elle me parla de mon père. Je perdis mon sourire et l'écouta. Le divorce était en marche, apparemment, il était en train de liquider sa boîte et de sombrer dans l'alcool. Perdre toute sa famille en même temps devait être un énorme choc oui. Mais en même temps, il l'avait bien cherché. Alfred serra un peu plus fort la main de sa mère dans la sienne pour la réconforter un brin. Il avait déjà pensé à aller voir son père, mais le courage lui manquait et avec tout ce qu'il se passait, ce n'était pas le moment. Il écouta alors sa mère durant de longues minutes, puis le petit commença à crier. Ca me fit assez mal au crâne et je grimaçais. Helinä nous annonça donc qu'elle allait dans la chambre pour s'occuper de lui, nous laissant seuls.

Nous discutèrent encore un peu, je lui raconta ce qu'il s'était passé ici, puis nos problèmes de couple qui s'arrangeaient, puis sans s'en rendre compte, revenaient... Elle me rassura et me dit qu'Heli lui avait fait très bonne impression. Elle m'embrassa alors puis nous primes la direction de la chambre, pour y retrouver Heli & Aaron.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 21:05

Nous étions descendu à la cafétéria et elle me dit alors que j’avais un très beau fils. Nous discutions de tout et de rien et ça me faisait quelque part du bien. Ma mère me manquait atrocement et celle d’Alfred me rappelait un peu ma mère. Toute en beauté, chic et on voyait qu’elle venait de la haute société mais elle ne faisait pas non plus sa snob et ne prenait pas les gens de haut. Comme ma mère. Elle me raconta des anecdotes sur son fils qui me firent rire. Alors que nous buvions un café chaud. Un hey nous interrompu. Je tournais ma tête, mon cœur prit de la vitesse. Une étreinte mère fils. Chose que je n’aurais plus jamais. Une remarque de sa maman me fit lever les yeux vers les deux générations McMathis. Son fils avait bons goûts et j’avais un magnifique bébé. Il finit par s’approcher de moi et m’embrassa tendrement, cela me rendis toute chose et mon corps fut parcourut de frissons. Mais son je t’aime murmurer me fit déglutir lentement. Me faisant culpabiliser encore plus que je ne l’étais déjà. Je tournais la tête ne répondant pas à son je t’aime. Il s’asseyait à côté de moi et pis ma main dans la sienne avant de ne la baiser tendrement. Je le laissais faire et sa mère s’attendrit en voyant ce tableau. Aaron était sur mes genoux et il commençait à s’endormir, essayant de ne pas fermer ses yeux mais ils se firent bien plus convaincant que sa propre petite volonté. Je pris la parole pour m’adresser à Alfred essayant tant bien que mal de ne pas fuir son regard Onyx qui se posait sur moi.

- Tu peux rentrer ou bien il faut que tu restes encore ici?

J’attendis patiemment sa réponse qui ne venait pas sur le moment. Je pris une gorgée de mon chocolat et fit s’allonger Aaron contre ma poitrine. Je me disais alors que le petit serait mieux dans un lit que dans mes bras quoique vous m’direz cela faisait deux jours qu’il n’avait pas été dans les bras de sa maman. Bien trop occupé à veiller sur Alfred et à espérer son réveil.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 20:15

Je finis par me réveiller, je me sentais bien mieux que la fois précédente. Les médicaments faisaient effet et je n'étais plus trop dans les vappes. Quand j'ouvris les yeux, il n'y avait plus personne dans la chambre. Où était Helinä? Ma mère n'était toujours pas arrivée? Et puis qui s'occupait d'Aaron? Je sonna alors pour qu'une infirmière arrive et m'explique un peu ce qu'il se passait. Elle eut la bonté de me répondre, m'annonçant que ma femme, mon fils et ma mère étaient partit à la cafétéria de l'hôpital. Je souleva alors un sourcil. Cette phrase me faisait bizarre, fallait bien l'avouer. Je lui demanda alors si je pouvais me lever et marcher quelques pas, elle me répondit oui, mais qu'il fallait que j'y aille lentement, car mon corps n'était plus habitué et que je pourrais avoir des vertiges. Je m'assis donc sur mon lit, les jambes dans le vide, c'était comme si je devais réapprendre à marcher, ça faisait vraiment très bizarre. J'avançais donc vers une chaise où mes affaires y avaient été déposé. J'allais dans la salle de bain et tenta de m'habiller en vain. Après un bon moment et quelques jurons (et aussi l'aide d'une infirmière) je réussis à m'habiller et, faisant rouler à mon bras une perfusion, je pu descendre un peu dans l'hôpital. Je suivis les directions et pris l'ascenseur afin d'accéder à la cafeteria. Je vis soudain quelque chose de particulièrement étrange. Une table avec ma mère, ma copine et son bébé. Ca faisait franchement bizarre, fallait le dire hein. Ma mère était souriante. Elle avait attaché ses cheveux marrons foncés dans un chignon, ses yeux noirs étaient les miens et sa bouche également. Elle avait un visage un peu vieillit mais doux et accueillant. Elle portait un costume tailleur bordeaux et un manteau un peu vert foncé très chic. Toujours, comme à son habitude. Je souris en la voyant, ça me faisait du bien et quelque part, ça me rassurait. Une maman fait toujours cet effet là, enfin, généralement. Je souris alors, marchant difficilement et m'approchant de ce tableau, arrivant près d'eux en lançant un :

- Hey!

Ma mère se tourna et me sourit de toutes ses dents, j'en fis autant. Elle se leva et vint me prendre dans ses bras, je la serra fort à mon tour, sentant son parfum m'envahir, ça m'avait manqué. Elle m'embrassa, gardant mon visage entre ses mains et me lança:

- J'ai fais la connaissance d'Helinä et de son magnifique bébé. Tu as de très bons goûts mon fils!

Je souris et m'approcha d'Helinä pour venir l'embrasser tendrement. Lui murmurant au coin des lèvres un léger: je t'aime.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 19:57

Vlan, voilà j’étais tombée dans les pommes. Manquais plus que ça. Emporter dans un sommeil sans rêves certainement réparateur. Oui vidée de toute mes forces. Combien de temps dormais-je? Alfred était-t-il encore là. Et Aaron où était mon fils? Je me tournais et mes yeux s’ouvrirent. La chambre était baignée dans une lumière jaune celle du soleil. Je tombais non loin de moi à quelque mettre sur le visage d’Alfred endormit. Un pincement au cœur. J’expirais bruyamment. Je sentis un cathéter dans le bras. Je tombais alors sur un hématome au creux de mon coude. C’est pas vrai qu’est-ce que j’foutais avec une perfusion dans le bras. Ils m’avaient charcuté. J’appuyais sur la sonnette de l’alarme. Une infirmière arriva rapidement. Je lui demanda d’une voix éteinte si je pouvais voir mon fils et j’entendis alors que sa grand-mère était avec lui. Je m’étouffais littéralement, m’étranglant avec ma salive ou que sais-je encore. Elle me dit que madame McMathis était arrivé il y a de cela une heure et demi. J’ouvris de grands yeux. La mère d’Alfred? Mais comment se faisait-t-il qu’elle était ici à l’hôpital en Suisse alors qu’elle devait être en France. Je déglutis et demanda à l’infirmière si elle pouvait faire venir ma belle mère et mon fils. celle-ci acquiesça et repartie de la chambre afin certainement d’accéder à ma demande je ne mis pas longtemps à voir arriver une dame d’environ une cinquantaine d’année avec mon fils dans ses bras. Je souris difficilement. Que pouvais-je dire? Une simple politesse suffira amplement.

- Bon… bonjour!

Elle me donna Aaron que je pris dans mes bras. Et je souris à mon fils. Je cherchais quelque chose à dire. Pourquoi Alfred dormait ce serait tellement plus simple si ça avait été le contraire et qu’il serait réveillé et en pleine forme. Je m’adressais à mon fils.

- Et bah alors toi… J’suis désolée petit ange. Maman avait besoin de dormir un petit peu.

Je lui caressais alors ses cheveux blonds avant de ne déposer mes lèvres sur le dessus de son crâne puis ensuite son front. Alors qu’un silence régnait dans la pièce je préférais le briser.

- Je… je suis Helinä. Je pense qu’Alfred m’a parler de vous.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 18:46

Le jeune homme vit la jeune femme faire un peu n'importe quoi. Elle était toute pâle et il ne pouvait même pas veiller sur elle, allongé dans ce lit d'hôpital. Il appuya alors sur le bouton pour appeler une infirmière, celle-ci ne mit pas longtemps à arriver et à comprendre ce qui se passait. Elle alla voir Heli et la fit allonger sur son lit, tandis que je tentais de me redresser péniblement. Ah putain de corps à la con! Je finis tout de même par être presque assis et je ne pouvais que regarder la scène. Je lançais alors, d'une voix affaiblie:

- Heli? Heli qu'est-ce qu'il se passe?

L'infirmière me dit que ce n'était pas très grave, juste un petit malaise par manque de sommeil et de nourriture. Elle était allongée à présent et elle lui installa une perf' pour la nourrir. Le médecin était passé nous voir et avait lancé une pauvre petite remarque à la con, comme quoi on était vraiment un sacré couple. Et moi j't'emmerde sale fils de p*te! Alfred était fatigué et dans les vappes, mais il devenait de plus en plsu conscient de ce qu'il se passait dans cette chambre. Se sentir humilié à devoir rester dans un putain de lit alors que la personne qu'on aime est dans un lit juste à côté en plus, c'est rageant. Vraiment.

Un peu plus tard, on vint lui apporter un plateau repas pour qu'il reprenne quelque forces. C'était absolument dégueulasse, des pâtes, où plutôt de l'eau aux pâtes lui avait été servis. Il mangea ce qu'il pu et se vengea sur un magnifique gateau au chocolat, bon certes, il était dégueulasse, mais le chocolat est un anti dépresseur naturel et là, il en avait besoin. Le jeune homme finit son repas pour, s'en véritablement s'en rendre compte, finit par s'endormir de nouveau. Helinä ne s'était pas réveillée, les médecins lui avaient dit qu'elle dormait, simplement. La journée allait toucher à sa fin et Alfred demanda à l'infirmière de lui apporter ses affaires pour qu'elle contacte sa mère. Elle le fit et revint le lui dire, lui annonçant qu'elle allait venir les voir, juste le temps de faire le voyage. Ce n'était pas ce qu'il avait espéré, mais bon, la voir lui ferait du bien, ça restait sa mère. Mais rencontré sa future femme dans ses conditions, ce n'est pas tip top...
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 15:28

J’étais restée là toute seule dans cette maudite chambre. Je m’étais installée sur mon lit qui n’a au final servit qu’une fois quand j’étais tomber dans les pommes. Je ne me sentais vraiment pas bien. Je ne pouvais pas perdre Alfred maintenant ça me serait invivable. Je secouais la tête de gauche à droite afin de chasser ces pensées ridicules. Le brun était un battant il était fort il n’allait pas mourir pas toute suite. Pas alors qu’il venait tout juste de retrouver sa mère, sa famille. C’était injuste… Mais y avait-t-il une justice dans ce monde si sombre? J’en doute réellement… Ce monde vaste, grand, nous n’étions que des infimes particules dans un univers bien plus grands. Est-ce que cet univers était régit par des forces surnaturels qui s’amusaient à nous faire souffrir. Victime d’une irréalité sordide, victime d’un imaginaire malsain mais tellement riche. Qu’Est-ce qu’il nous prouvait que nous n’étions pas en réalité commander par un être au dessus de nous. Que nous n’étions qu’un personnage parmi tant d’autre qu’il guide… Est-ce que nous étions vrai. Et voilà que je me posais des questions existentielles. J’entendis la porte après trois quarts d’heure une heure, j’étais toujours dans le même état absente mais présente entre deux mondes celui de la réalité, le monde conscient et celui de l’irréalité l’inconscience. Je me levais mon visage toujours parcourut de larmes incontrôlable, elles coulaient indépendante de ma volonté. Le médecin, ces hommes en blouses blanches qui t’annonçait soit des bonnes nouvelles ou au contraire des mauvaises nouvelles. Jeune enfant condamné à mourir alors qu’il ne connaîtra rien de la vie, homme touché par un cancer alors qu’il allait atteindre la retraite, femme qui perdait leurs enfants à cause d’un accouchement difficile, famille accablé par une nouvelle mortuaire. Un décès est si vite arrivé. Ce médecin annonciateur de bonnes ou de mauvais m’annonçait son verdict, son diagnostic, il me disait ce que mon fiancé avait. Il m’apprenait des choses qu’Alfred ne m’avait jamais dites, il avait déjà perdu la faculté de certain sens, il avait dû vivre tellement de temps renfermé sur lui-même. Cela m’attristait et me touchais en plein cœur. Le médecin continua son récit, remuant ce poignard dans ma peau, me brûlant, me tuant. Les mots qu’il employait était quelque chose qui m’abattait toujours plus. De la chance hein! Alfred avait eu de la chance… Pourtant je ne le voyais pas sous cet angle. Je me répétais seulement que s’il recevait de nouveau un choc à la tête il mourrait certainement. Je fus pris de tremblements, la tête baissé, je n’osais même plus regarder le brun. Le médecin s’éclipsa s’excusant. Il avait fait ce qu’il pouvait et mon fiancé était encore en vie donc je ne vois pas en quoi il devait s’excuser. Je ne bougeais pas plus, je ne vins pas non plus rejoindre celui que je mourrais d’envie de voir se réveillé. J’entendis sa voix rauque enrayé par les heures de sommeil. Il me dit que ça allait aller… Ce qui eu pour effet de me faire encore plus pleurer. Avais-je seulement ma place dans cette chambre d’hôpital? Je tournais la tête vers le couloir afin de voir un soutien quelque chose qui ne me ferait pas défaillir. Je ne m’approchais pas du brun je restais toujours là immobile au milieu de la chambre. Je fus prise d’un vertige, je voyais la pièce tourner rapidement, je me dirigeais alors vers mon lit non sans voir cette pièce tourner. J’étais vidée de toute trace d’énergie. J’avais juste envie de dormir aussi longtemps qu’il me le faudrait pour reprendre de ma vivacité. Mais pouvais-je seulement dormir. Certainement pas, pas après tout ce que le médecin m’avait dit. Je pris la parole, la voix enrouée.

- Oui ça va aller…

Je n’étais même pas convaincu de mes dires, des mes paroles… Je m’asseyais loin de lui c’était ma faute s’il était dans cet état, celle aussi d’Aaron…
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 13:59





All that remains - The last time


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Même pas le temps de comprendre ni de saisir ce qu'il se passait autour de moi. J'étais avec Heli, elle essayait de me dire quelque chose, et après je me retrouvais dans un ascenseur, puis dans un couloir et enfin dans une pièce assez sombre ou une machine en forme de tunnel, en fer, avait l'air de m'attendre. Ca ressemblait plutôt à un cercueil, cela n'était vraiment pas rassurant. J'avais envie de leur dire: Hey! J'suis pas encore mort! Mais je ne le pouvais pas, je ne pouvais pas parler, j'avais déjà du mal à respirer et à voir correctement. Alors ils m'installèrent sur un plateau brillant, totalement gelé. J'étais comme un légume, mon esprit ne s'attachait pas aux limites physiques de mon corps, seulement celui ci était devenu une barrière: je ne pouvais pas parler, à peine voir, à peine respirer et encore moins marcher. J'étais sa victime. La victime de mon propre corps.

Je m'engouffrais dans ce tunnel métallique et je m'y retrouva seul, dans cette énorme machine qui bourdonnait à mes oreilles sans jamais s'arrêter... Ca me faisait tellement mal... Je grimaçais. Et puis on finit par ma faire sortir. Ils me replacèrent dans mon lit et j'y trouva enfin la paix. Puis, de nouveau dans la chambre, j'étais un peu plus conscient. Helinä, toujours en larmes, vint littéralement me sauter dessus, prenant ma main et parlant fort et très vite, je grimaçais alors. S'il te plait Heli, tait toi... Ca me fait encore plus de mal quand tu me parles... Mais aucun mot ne sortait d'entre mes lèvres. Néanmoins, je commençais à comprendre ce qu'ils pouvaient se dire:

- On vient de lui faire passer une IRM. On a pu constater qu'il avait eu une hémorragie cérébrale et qu'il a échappé de peu à la mort. Néanmoins, j'ai demandé à son école de me transférer son dossier médical. J'ai pu voir qu'il y a sept ans, il a subi un sévisse. Et qu'il avait perdu l'usage de certains sens. En réalité, son corps se défend ainsi contre certaines agressions physiques, qui deviennent psychologiques. On m'a dit que vous vous étiez fait agressé il y a quelques jours et qu'il avait reçu un méchant coup à la tête? Ca a du réveiller certains problèmes du à son passé et qui dormaient jusqu'à présent. Mais on a pu arrêter l'hémorragie, c'est un miracle qu'il se soit réveillé. Ne vous inquiétez pas pour certains détails, ses sens lui reviendront petit à petit, il faut qu'il se repose.
- Mais il est sortit d'affaire ou bien..?
- Pour le moment oui, il lui faut beaucoup de repos, malheureusement, s'il se prend un nouveau coup violent sur le crâne, je ne pense pas qu'il ait la même chance. Il perdra ses facultés moteurs et ne pourra plus jamais quitté son lit d’hôpital, ni parler, ni bouger le petit doigt. Et encore, ça reste la meilleure option...

J'entendis alors Helinä pleurer et le médecin s'excuser avant de partir. En clair, j'avais eu chaud au cul, mais cette chance ne se reproduira pas deux fois. Alors il en était finit pour moi: les sports extrêmes, les histoires casses-cou, le danger? Ce n'était pas possible, je ne pouvais pas déjà devenir un homme vieux et mou qui regarde le monde se danser devant lui. Il danserait également, quitte à en crever, il n'aurait pas de regrets.

Soudain, je réussi à dire:

- Ca va aller Heli...

Elle semblait si paniquée, elle ne m'avait pas rejoint, elle était là, debout, pleurant, attendant qu'on lui vienne en aide probablement.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 0:48

Des heures durant j’espérais qu’il ouvre les yeux, qu’il bouge sa main. Qu’il me fasse un signe. Je ne sais pas combien de temps j’étais resté là à l’observer, à le regarder, à espérer. Je n’avais plus de larme à faire couler, mon corps n’en avait plus la force. Cela m’épuisait à pleurer. Paniquée, attristée, je n’étais pas bien. Plusieurs infirmières étaient venues, me disant de me coucher, d’aller dormir. Mais je ne pouvais pas lâcher sa main. Je ne pouvais pas l’abandonner. Non loin de moi mon fils, il s’était réveillé à plusieurs reprise mais je n’avais même pas la force de me lever et m’en occuper, comme si la totalité de mon corps, mon âme ne pouvait fonctionner sans Alfred. Épuisée comme jamais, le sommeil l’emporta sur ma raison, une aide soignante avait prit mon fils avec elle. Oui il était mieux avec une aide soignante qu’avec moi en ce moment même. Epuisée et vidée de toute énergie ma tête était tombé sur le lit du brun. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé mais j’avais entendue du mouvement qui me réveilla. J’ouvris les yeux, je relevais la tête pour tomber dans des yeux sombres. Moi qui pensait avoir vidé l’eau de mon cœur, des larmes revinrent au galop. Alfred était réveillé, j’avalais ma salive ne trouvant aucun mot à dire. Le médecin me dit alors de me reculer afin qu’il puisse ausculté mon fiancé. Je le fis automatiquement. Mes yeux bleus ancrés dans les siens onyx, je ne le quittais pas des yeux ni même lui. Mon corps fut parcourut d’une chair de poule, et des papillons volaient en moi. Un soulagement. D’ailleurs je soufflais un coup de soulagement. Je ne pouvais toujours pas détacher mes yeux des siens. J’avalais ma salive. J’essuyais mes larmes à l’aide de ma manche. Le médecin retira son masque à oxygène et même sa perfusion. Une fois sa tâche faite, il nous laissa quelques minutes seuls. Je me précipitais vers lui mon visage toujours baigné de larmes.

- J’ai eu tellement si peur, j’ai cru te perdre pour toujours. Je suis tellement soulagée. Je t’aime mon amour.

Je me rendais compte alors que ma vie n’était plus rien sans lui. Vous me direz certainement que c’est pathétique. Je connais Alfred depuis seulement trois mois et demi. Mais j’étais tellement attachée à lui que je ne pouvais vivre sans lui. Le médecin revint et me dit qu’il prenait Alfred avec lui. Je voulus protester mais il me fit bien comprendre qu’une fois ça passait mais deux fois ça ne passais plus. Il l’emmenait faire un IRM. Je patientais alors dans la chambre. Je respirais bruyamment. Inquiète et surtout peureuse de ce qui allait se passer et du diagnostic du médecin.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyMar 13 Déc 2011 - 0:17





Une sensation de légèreté. Une sensation de paix. Une sensation d'avoir achevé une histoire. D'avoir conclu quelque chose, ce qui m'apporta de la satisfaction. Un sentiment de plénitude douce et presque chaude. Un sentiment de fin, d'avoir accompli ce que je devais. Un sentiment de bien être. Je me sentais léger, comme en apesanteur dans un monde bercé d'étoiles et de lumières douces. Des bouts de cotons qui venaient me caresser le visage, comme une neige fine et duveteuse. Comme si des poissons doux et magiques venaient de mêler à mon corps flottant dans les airs. Comme une musique douce qui me transportait loin. Sur une colline dans le désert, sans avoir chaud, sans vouloir boire. Comme dans l'océan, sous étouffer sous la pression de l'eau et sans être envahie par la pénombre. Comme en haut d'un immense immeuble, sans y voir le vide ni que le froid du vent ne me fasse frissonner. Comme si je devenais une mélodie, une entité vaporeuse. Une chose sans forme, sans poids, sans limite. Je devenais lumière, son et douceur. Je devenais invisible, mais sensible. J'étais bien. Je ne souffrais pas. Je ne me rappelais de rien. Je ne savais plus qui j'étais ni à quoi je ressemblais. J'étais devenu quelque chose d'inexistant.

Soudain, une forme. Une forme poussiéreuse se forma devant moi. Comme des grains de terre qui s'étaient reliés pour devenir quelque chose. Cette chose prit la forme d'un enfant. Un enfant léger et doux. La poussière devint peau. De fins traits noirs apparurent à son sommet, volant dans les airs, volants tout autour d'elle. Puis un visage. Ce visage. Ces yeux noirs qui me rappelaient quelque chose... Quelque chose que j'avais connu il y a plusieurs années... Cette bouche qui me surprit aussi, un souvenir lointain. Le souvenir d'une caresse, d'un baiser, d'un sourire... Son sourire. Je me souvins alors, ces yeux ci noirs étaient en réalité les miens. Ceux que je côtoyais chaque jours dans une autre vie... Ceux que j'avais affronté durant des années. Quand à ce sourire, c'était le sien. Celui de la femme que j'aimais. Son prénom m'échappa, mais une odeur enivrante m'envahit. Une chaleur douce transperça la forme que j'étais devenu. Le visage que je voyais devant moi était le notre. Celui de notre amour. D'un amour qui me semblait loin. Qui me semblait inapprochable, qui me semblait imaginaire, mais immortel. Je ne pouvais rien faire, je n'étais rien, mais c'était comme si ma main venait se coller sur ce visage, caressant cette joue chaude. Un sourire. Je me sentis renaître. Je me sentis alors loin de ce monde impalpable. Loin de cet univers.

Je me sentis soudain lourd, très lourd, comparé à cette précédente sensation de légèreté. J'avais repris une forme, repris une souffrance, repris des sensations. Des voix entraient dans ma tête, commandant alors de bouger, réveillant chaque parties de mon corps, comme pour me sortir de cette inactivité. J'étais en train de me retrouver à la vie. Je reprendre vie. Cette sensation était beaucoup plus désagréable que la précédente. J'avais mal, il y avait du bruit, du mouvement, des odeurs que je ne supportais pas. Je sentis quelque chose bouger en moi. A cet instant précis, je me souvins de mon accident. Je sentis alors que j'avais retrouvé mon corps. J'étais allongé, oui, c'était ça. Je me sentais tellement lourd... Je bougea la même partie de mon corps et ce nouveau mouvement me permit d'ouvrir les yeux. Mon doigt retrouva la douceur du lit tandis que mes pupilles furent agressées par cette lumière. Je les ferma alors. J'avais mal, très mal. Une odeur affreuse envahit mes narines, me faisant grimacer. Et puis je finis par ouvrir de moitié mes yeux. Ma bouche était collée et ma gorge trop longtemps laissée inactive pour pouvoir sortir un mot quelconque. Je me mis à respirer lentement. J'entendis les battements de mon coeur à la machine. Le plafond était d'un bleu tellement pâle qu'il ressemblait à un blanc. Cette couleur était froide et sans valeur. Il n'y avait pas d'autre bruit que celui de mon coeur. Je tourna alors la tête et je la vu. Là, assise dans ce fauteuil, dormant paisiblement.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 23:48

Je regardais les urgentistes s’afférer, me demandant de me calmer mais je n’entendais rien, je voyais juste Alfred là il ne bougeait pas, plus. Il allait mourir… Non ce n’était pas concevable, c’était intolérable. Il ne pouvait pas, il était trop jeune et surtout je ne voulais pas qu’il parte à jamais. Mais que pouvais-je faire, je pleurais toujours, alors qu’une femme restait avec moi. Elle me demandais de me calmer que ça irait. Mais non ça n’allait pas et ça n’irait pas. On emmenait mon fiancé, mon mari, l’homme que j’aimais à l’hôpital, ça ne pouvait pas aller. Prise de tremblements incontrôlables la jeune femme brune me prit dans ses bras, essayant par se geste de me réconforter. Ils avaient emmené mon amour et j’étais là avec cette femme. Je pleurais toujours alors que je montais les escalier afin de mettre une tenue descente. J’allais dans la chambre d’Aaron et le prit dans mes bras, je l’habillais chaudement enfilant sa combinaison, son bonnet. Des gestes mécaniques. Une robot qui pleurait voilà ce que j’étais en ce moment même. J’enfilais mon manteau et demanda à la femme qui était resté avec moi de m’emmener voir mon fiancé. Elle ne se fit pas priée, j’étais en état de choc. Aaron pleurait, mais je ne pouvais pas le calmer, je n’arrivais pas moi-même à me calmer. Dans la voiture, la jeune femme me posait des questions auxquelles je ne savais pas répondre. Mes yeux étaient embués de larmes. Je voyais flou. Arriver devant les urgences, je descendit alors que la jeune femme m’ouvrait la porte. Mon fils dans les bras, j’entrais dans ce maudit hôpital. Je me dirigeais vers l’accueil, mais l’urgentiste m’emmena à sa suite. Nous passions par la crèche de l’hôpital, une aide soignante prit mon fils et je lui donnais sans opposer de résistance. Cette femme brun m’accompagnait près des bloc opératoire, pourquoi j’étais devant les blocs opératoires, Alfred était juste tombé dans les pommes non? Je ne vis personne mis à part une psychologue. Elle me posait des questions auxquelles je ne répondais toujours pas. Je l’entendis alors dire que j’étais en état de choc et que je ne pouvais donc pas répondre toute suite à ses questions. Et puis de toute manière je n’avais pas besoin de voir une psy, j’avais juste besoin de voir Alfred. Ce ne fut que des heures après, combien de temps avais-je attendu, je ne serais le dire. Mes larmes avait cessées mais mes yeux étaient rivés vers cette porte que je ne pouvais franchir. Quand un médecin arriva. Il s’adressa à la jeune femme qui m’avait accompagné jusque là. Je me redressais et demandais ce qui se passait. Le médecin annonça son verdict, ce qui me fit fondre de nouveau en larmes. Alfred était dans le coma, on l’avait plongé dans un coma artificiel, on lui avait ouvert le cerveau. On l’avait opéré… NON! Je ne pouvais pas y croire. Allait-t-il se réveiller un jour, on me dit alors que cela ne tenais qu’à lui, qu’il ne pourrait plus rien faire de plus. Je demandais qu’on m’emmène à sa chambre. Je n’osais pas entré dans cette chambre. Je regardais le numéro 236. J’essayais de me donner le courage. Mais je n’y arrivais pas. Je voulais le voir, mais mon corps ne répondait plus. Ma main ne pouvait pas enclencher la poignée. Je restais là immobile devant cette porte, seul cloison qui me séparais de l’homme que j’aimais. Mes pleures redoublèrent en intensité. Le médecin me regardait et je sentais son regard peser sur moi, jusqu’à que je vois sa main sur cette poigné que je pouvais atteindre. Et il l’ouvrit, mon cœur rata plusieurs battements. La porte venait pourtant tout juste d’être ouverte. Je vis qu’une partie de la chambre et le fin du lit sur lequel se trouvait mon brun. Quand la vision me terrifia, me pétrifia. Un masque à oxygène sur le bouche d’Alfred, une machine qui calculait son cœur. Un bip bip bip incessant. Mon souffle se coupa. J’avais maintenant du mal à respirer. Je devins pâle comme un linge. Et je tombais dans les pommes heureusement pour moi j’étais dans un hôpital et le médecin me rattrapa de justesse avant que je ne tombe au sol. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Je me réveilla dans un lit, combien de temps après que je soit tombé c’était une très bonne question. Une lumière blanche m’aveuglait, mais je suivais son mouvement avec mes yeux.

- Mademoiselle vous êtes tomber dans les pommes, ça va mieux?

Non ça n’allait pas mon fiancé était dans un putain de lit d’hôpital et dans le coma. Bien sûr que ça n’allait pas. Il croyait quoi que j’allais lui répondre. « oui ça va très bien, j’pete la forme, on sort le champagne. » Mais va t’faire voir! Il me fit boire, je crois que la moitié du verre s’était répandu sur mon vêtement. Je tournais la tête et je tombais sur le corps d’Alfred sa vie régulé par des machines. Je poussais le médecin et me dirigeais non sans valdinguer à gauche et à droite. Je l’entendis me dire de ne pas bouger, mais je n’écoutais pas ce qu’il avait à me dire. Je pris la main du brun dans la mienne et lui adressa la parole mon visage inondé de larmes.

- Mon amour, tu peux pas rester comme ça. Tu peux pas me laisser seule, pas maintenant, pas après tout ce qu’on a vécu. Reviens, reviens moi s’il te plais ne part pas. Me laisse pas seule. Je t’aime Alfred.

Je posais mes lèvres sur sa main. Je pleurais toujours, un médecin posa ses mains sur mes épaules et me parla, j’comprenais rien de ce qu’il me disait. Il pouvait pas parler finnois ou Anglais. Mais je comprenais par ses gestes qu’il voulait que je me retire. Que je rentre chez moi. Je me tournais vers lui les yeux noirs peint sur mon visage. Et je lui dis dans un français presque parfait non sans un accent.

- Retourner chez moi!? Vous croyez que j’vais laisser mon fiancé ici? Vous allez surtout m’apporter mon fils dans cette chambre. Je ne partirais pas de là. Chez moi c’est à Miami alors je ne pense pas que j’vais retourner chez moi.

Il voulait aller à l’encontre de mes dires. Je l’arrêtais de suite. Lui disant que s’il ne faisait rien de ce que je venais de dire, je ne me priverais pas de le faire virer de l’hôpital. Je pouvais être menaçante c’était certain surtout si on essayait d’aller à l’encontre de mon vouloir. Je m’installais sur une chaise et repris la main d’Alfred. Je ne mis pas longtemps à voir mon fils arrivé dans un lit et endormis.

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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 23:02

Soudain, je repris connaissance. J'étais un sifflement, quelque chose qui me faisait mal à la tête, mais je ne voyais pas encore. Je compris alors qu'il s'agissait d'une voix, quelqu'un était en train de me parler, mais ça me donnait encore plus mal à la tête, je fronça les sourcils et ma vue revint un petit peu. Tout était flou et sombre, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, qu'est-ce qu'il s'était passé? J'avais froid et je commençais à trembler, ou plutôt à être prise d'une grosse crise, mais qu'est-ce qu'il m'arrivait bon Dieu? Je ne pouvais pas parler et je respirais difficilement, j'avais mal à la tête, à nouveau et c'était intenable, cette voix me faisait mal au crane. Je manquais d'air et je n'étais pas à l'aise. Je souffrais atrocement et je voulais bouger, me mettre dans mon lit pour être au chaud et surtout pour ne pas être aussi inconfortablement installé. Puis les voix se multiplièrent, je compris qu'Helinä était là, j'entendais en fond sonore ses pleurs, tandis que la sirène d'une ambulance me fit plus de mal que jamais. Je me retrouva alors plaqué au sol, un médecin s'approchant de moi, me posant toutes sortes de questions inutiles. Quelqu'un demandait à Helinä de sa calmer et de rester à une certaine distance. On me piquait, m'injectant quelque chose dans les veines, on me souleva alors et me recouvrit d'une chaude couverture. Enfin. Les médecins me mirent sur une civière et peu de temps après, je voyais le décors flou bouger, me donnant mal au crane, je ferma de nouveau les yeux. La sirène se faisait de plus en plus bruyante et ça me fit gémir de douleur. Après un petit temps, je sentis une chaleur douce m'envahir, mais également quelque chose de chaud couler sur mon visage, ma vue devint rouge et je compris qu'il s'agissait de mon sang. Tout cela devait probablement venir de l'agression de la veille. Le fait que je n'ai pas pu bander, ni supporter les cris d'Aaron, avaient été des facteurs de mon malaise. Mais également ce qui m'avait fait sombrer. Je n'entendais plus les pleurs d'Helinä. Le médecin me parlait toujours et à nouveau, je redevins inconscient. Je ne voyais plus, je n'entendais plus et surtout, je ne ressentais plus cette douleur. Je ne me réveilla pas. Je ne me réveillais plus. J'étais dans un autre monde, bien loin. J'étais loin de cette vie et de ce bonheur. J'étais loin de tout ça... J'étais en réalité dans le coma. Un coma artificiel que les médecins m'avaient infligé. Encore une fois. J'étais allongé dans un lit d'hôpital, j'avais subi une opération lourde au cerveau. Il faisait jour, mais je ne savais pas tout ça. J'étais dans le coma, allongé sur un lit, tel un mort attendant son heure. Qu'allait-il m'arriver? Je n'en savais rien.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 22:49

Je levais la tête quand j’entendis un bruit derrière moi. Alfred me disait que MON fils pleurait et que ça lui donnait encore plus mal au crâne. Ça m’énervait encore plus je lui tendis ma cigarette et me dirigeais rapidement dans la chambre du petit. En effet il pleurait, je le pris dans mes bras, le berçant doucement contre ma poitrine. Lui demandant de se taire, il se calma lentement mais il se calmait. Une fois son chagrin terminé je lui donnais un antidouleur. Je le reposais dans son lit et lui chantais une berceuse ses yeux finissaient par se fermés, une fois que je m’étais assurée qu’il dormait je descendis les escaliers et je fus tétanisée en voyant la scène devant moi. Je me précipitais vers la piscine.

- Alfred! Réveilles toi s’il te plaît réveilles toi.

Je ne pus réprimé mes larmes de couler. Je me relevais allant chercher mon téléphone, je connaissais toujours pas le numéro des urgences dans c’pays de malheur. Je courais donc vers le fixe personne ne l’avait utilisé alors j’allais tomber directement sur les urgences. J’appuyais sur la touche bis… Je tombais directement sur une personne qui me parlait en français. Mais j’étais maudite nom de dieu. Je m’exprimais en Anglais et je fus vite redirigée vers une autre personne. J’expliquais la situation non sans être paniquée. On envoyais une ambulance de suite, mais de suite ça voulait dire quoi? Je retournais au bord de la piscine et sortit non sans mal Alfred de la piscine.

- Mon amour! Mon amour réveilles-toi. S’il te plaît…

J’avais peur, peur comme jamais, je ne voulais pas le perdre, pas lui pas maintenant. Je pleurais, vraiment, inquiète, abattue. Sa tête reposait sur mes genoux, mon amour ne devait pas, pas maintenant. Je le sentis se réveiller doucement. Je ne pus m’empêcher de déposer mes lèvres sur les siennes.

- Mon amour, je, l’ambulance arrive. Ça va aller, hein! Tu vas pas mourir mon amour, tu peux pas me laisser. Je t’aime.

J’entendis une sirène au loin. J’étais soulagé par les yeux ouverts de mon petit ami mais aussi par l’arrivé de l’ambulance.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 22:23

Je me sentais profondément humilié par le fait de ne pas avoir su être viril dans un tel moment. Helinä était venu me dire que ça n'était pas grave, mais je voyais bien dans le fond de ses yeux qu'elle était dégoûtée et en colère. Seulement, je n'y pouvais rien, d'où ça venait? Pourquoi n'arrivais-je dont pas à bander? J'avais un peu la haine, fallait le dire. Quand elle partie de la cuisine, je montais à l'étage, ma bière à la main. Aaron se mettait à pleurer et Helinä n'étant pas là, j'ouvris la porte de la chambre du petit et alla le réconforter, posant la bière au passage. Il était tout triste et avait les joues bien rouges. Je m'assis donc sur le lit qui se trouvait à côté de son berceau et le mit debout sur mes genoux, jouant un peu avec pour l'amuser. Seulement il ne voulait pas s'arrêter de pleurer et avec mon mal de crâne du au cas violent de la veille, je ne pouvais pas rester à côté de lui s'il était dans cet état. Je tenta encore une fois de l'amuser et le calmer mais rien n'y faisait. Putain, quand on a décidé de vous faire chier hein! Je remis alors le bébé dans son berceau, récupéra ma bière et descendis chercher sa mère. Où était-elle? Je finis par la trouver au bord de la piscine, en peignoir, en train de fumer et de boire. Non mais c'était quoi ce bordel putain? Ca commençait à me casser les couilles de la voir fumer ainsi et en plus de picoler! Je vins vers elle et lui lança:

- Ton fils est en train de s'époumoner à pleurer, tu peux y aller? J'ai pas réussi à la calmer et il me donne encore plus mal au crâne.

Elle ne me répondit pas, me tendant juste sa cigarette, je la lui prit alors qu'elle rentra à l'intérieur du chalet, à proprement dit. Je finis donc sa clope et termina ma bière par la même occasion. Après quelques minutes, je me roula un joint et le fuma légèrement, avant de me mettre en boxer et d'entrer doucement dans la piscine préalablement ouverte par Helinä. Je tenais toujours mon joint et je le fumais au bord de la piscine, le corps dans l'eau, quand soudain, ma tête me brûla d'un coup. Je poussa un cri semblable à un Ah! très rauque, mon joint tomba dans l'eau et je pris ma tête entre mes mains, j'avais tellement mal, ça semblait brûlant et sur le point d'exploser. Les oreilles me sifflaient et me brûlaient tout autant, mes yeux n'étaient que moins douloureux exclusivement fermés. J'avais mal, j'avais très très mal. Je m'accoudais alors au bord de la piscine pour m'y hissé et je finis par y arriver, me trainant sur le sol, les jambes encore dans l'eau, je tenais ma tête entre mes mains, me tordant de douleur, quand finalement, plus rien. Le noir, le néant, plus aucune douleur. Plus aucune sensations, plus rien. J'étais inconscient et je ne sentais plus rien. Ni le froid, ni la douleur, ni mon corps. J'étais comme mort.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 22:07

Il alla sur un transat et commença à me dénuder, alors qu’il m’embrassait langoureusement. Quand je sentis son pénis débander, non c’était pas possible… Alfred n’arrivait pas à le faire se relever de lui-même, j’essayais tout de même avec ma bouche mais rien. Okay… Je ne lui faisais pas d’effet, ah oui pour le coup j’pensais vraiment que ça venait de moi. Il alla dans la cuisine après s’être habillé, je restais là sur le transat interdite. Bouche bée même. Si j’m’attendais à ça. Je remis mes vêtement tomber par terre et allais vers le brun. Il avait une bière à la main. Il n’allait pas très bien, bon ce que je pouvais comprendre puisque monsieur ne pouvais pas bander. Tout homme voudrait être seul mais il n’était pas question que je le laisse seul. Il n’avait peut être pas envie après tout. Je le prenais mal aussi, parce que ça voulait dire que je n’étais pas désirable et que je ne donnais pas envie. Je secouais la tête afin de retirer ces pensées négatives qui me faisait légèrement perdre confiance en moi et en mes atouts féminins. J’entourais mes bras autour de son corps et lui dit que ce n’était pas grave, ça arrivait. J’avais essayé d’être convaincante, mais je doute que ça ce soit ressentie.

Je le lâchais et j’allais fumer une cigarette sous la véranda. Une fois que j’eu terminé celle-ci, je retirais mes vêtements, me retrouvant nue et j’actionnais le mécanisme qui enlevait la plaque de bois qui recouvrait la piscine. Je plongeais dedans surprise par la fraîcheur de l’eau. Je fis plusieurs mouvement de brasse avant de ne nager le crawl. J’étais bonne nageuse et c’était une manière pour moi de laisser passer mon excitation et aussi mon énervement. Oui parce que même si cela ne se voyait pas réellement j’étais quand même en colère contre moi mais aussi contre le brun. Il avait débander. Il ne pouvait pas me laisser comme ça. C’était rageant. Je commençais à prendre de la vitesse dans l’eau. Ça me faisait un bien fou de nager à ma guise et surtout de manière compétitive. Je n’avais pas gagner des trophées et des médailles avec ma lenteur. Meilleurs nageuse du collège jusqu’à ce que mon père décide de me retirer de l’école. Deux ans que je n’avais pas nager de cette manière et ça me faisait du bien. Après plusieurs allers retours et je ne sais pas combien de minutes dans l’eau. Je m’installais sur les marches et j’étais assise.

Je ne savais pas où était Alfred et pour le coup cela ne m’intéressais pas. Dis pas de conneries Heli bien sûr que tu crèves d’envie de savoir où il était. Il faisait toujours noir seules les lumière de la piscine éclairaient la véranda et certainement mon corps. Je sortis de la piscine dans mon vêtement le plus intimes. Je trouvais un peignoir dans l’un des placard et je l’enfilais avant de ne me diriger vers la cuisine et de prendre un verre de vin, après ce verre je décidais de prendre le fond de saké qu’il y avait dans le frigo. Je retournais dans la véranda et m’installais sur le transat. Une cigarette entre mes lèvres et la bouteille de saké au sol.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 21:36

Le jeune homme ne voulait pas le brusquer en lui répondant, mais une fois, elle lui avait mordu le gland et il avait sérieusement grincé des dents. Il lui répondis alors doucement:

- Une fois tu m'as mordu, essaie juste de faire attention, car ça fait très très mal.

Il lui sourit et l'embrassa alors. Puis il retira son pantalon et son boxer de façon à ce qu'ils restent sur le sol en bois, puis il alla s'asseoir sur un transat, de façon à être plus à l'aise quand la jeune femme allait redescendre. Elle ne tarda d'ailleurs pas à le faire, mais il la fit remonter à lui avant qu'elle ne commence, l'embrassant alors langoureusement. Il ne tarda pas à lui retirer son pull bien trop épais et à lui dégrafer son soutient gorge. Il prit alors la poitrine de la jeune femme en main et l'approcha de ses lèvres, entraînant le corps d'Heli avec. Il la sentait contre lui, il la caressa alors lentement, faisant jouer de ses doigts sur les tétons durcis de l'adolescente. Il ne tarda pas à y faire intervenir sa langue. Elle s'était assise sur ses genoux, il laissa donc glisser ses mains contre son dos qui se rafraichissait. Il embrassa alors sa peau, ses épaules, son cou, la rapprochant alors de lui.

Continuant ses caresses, le jeune homme sentit alors une sensation particulière. Son sexe affaissa, retombant alors. Il s'arrêta et le regarda, la jeune femme fut surprise et regarda aussi ce sexe débandant. C'était la première fois que ça lui arrivait. Qu'est-ce qu'il se passait? Le jeune homme l'entoura donc de sa main pour lui rendre sa virilité, mais rien n'y fis. Helinä voulu alors le prendre en bouche, pensant tout deux que ça fonctionnerait, mais non, toujours rien. Alfred soupira et fit relever la jeune femme pour remettre ses vêtements, quittant la véranda un peu énervé, il alla se chercher une bière dans le frigo pour la boire dans la cuisine. Il avait totalement honte de ce qui venait de se passer, mais surtout, il ne comprenait pas d'où ça venait. Il vit alors Helinä, rhabillé, s'approcher de lui, un peu craintive. Elle devait le mépriser en cet instant, un mec incapable de bander: super. Pauvre tâche Alfred.
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MessageSujet: Re: Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE   Besoin d'air. De partir. Pour mieux se retrouver. (Helinä) [x] TERMINE EmptyLun 12 Déc 2011 - 21:15

Il me demanda ce que j’avais pu faire je lui répondit que je m’étais baladée simplement. Nous avions terminé notre repas et je partis fumé une cigarette, je sentis alors le brun se coller contre mon dos et commença à caresser doucement mon ventre avec ses mains froides me procurant une chair de poule bien prononcée, ses lèvres se posèrent sur ma bouche pour un baiser tendre, dans mon cou et ensuite sa bouche qui remontait légèrement jusqu’à mon oreille, pour me murmurer qu’il m’aimait. J’étais face à lui, mon corps contre le sien. Je passais mes bras autour de son cou et posais mes lèvres sur les siennes.

- Moi aussi je t’aime. J’aime aussi comment ça se passe. Ces vacances auront servie à quelque chose, quelque chose que j’apprécie énormément. Nous sommes ensemble et j’ai de plus en plus confiance en notre amour.

Je me plaquais encore plus contre lui, posais mes mains sur son torse et le poussais délicatement contre la paroi de bois du chalet. Je passais mes mains sous son pull noir, mes mains touchaient sa peau qui m’avait manqué depuis hier matin. Je laissais glisser ma bouche, mes lèvres et ma langue dans son cou. J’avais envie de nouveau à faire l’amour. Une vraie nymphomane… Je ne comprenais pas vraiment l’envie que le corps d’Alfred de procurait. Peut-être cela venait du fait que j’aimais bien trop cet homme. Je retirais son pull et j’entamais ma descente vertigineuse. Il faisait nuit noir dans cette véranda mais je savais où se trouvait le fruit défendue. Une chose était sûr je ne ferais pas une bonne Eve. Je descendit mes mains sur sa ceinture et le débouclais, faisant sauter son bouton et descendre sa fermeture. Je baissais son pantalon et le laissais glisser, je souris en voyant les début d’érection du brun. Je retournais prendre possession de ses lèvres avant de n’attarder mes mains sur l’élastique de son boxer. Et je le laissais rejoindre son pantalon. J’observais son membre qui prenait de l’ampleur. Je soufflais sur l’extrémité, avant de ne donner un coup de langue sur le gland rougit du brun. Je remontais alors vers son visage.

- Ça te plais quand je fais ça ou je m’y prend mal?

Oui je me posais la question parce qu’après tout c’était le seul homme à qui j’avais un telle chose. Alors bon peut être que je m’y prenais mal et c’était le seul qui pouvait me répondre. Je l’embrassais sur les lèvres attendant sa réponse.
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