J’espère que ton lancé de boule n'est pas trop nul! II (Pv Alfred)

Le jeune homme avait fait quelques mètres, quittant alors la plage. Il réfléchissait à toute cette histoire, c'était encore chaud, à vif, mais au bout d'un petit temps, il se rendit compte qu'il était con quand même. Déjà rien que ça: laisser une jeune femme nue toute seule sur une plage. Il passa ses mains sur son visage et fit demi tour pour revenir sur ses pas. C'est à ce moment là qu'il entendit un cri hurlant son nom. Ce n'était pas le genre de cri pour demander à une personne de revenir pour terminer la discussion, non non, sa voix était étrange, il se passait quelque chose d'anormal. Il se mit à courir en direction de la plage et vu que deux hommes enlevaient leur vêtements, tandis qu'Helina était encore dans l'eau. Merde!

Il se précipita sur les deux hommes, profitant de l'effet de surprise. Ils étaient entré dans l'eau, mais à peine plus haut que leurs genoux. Alfred attrapa le premier gars et le tira en arrière, il lui envoya soin poing dans la gueule avant de se prendre un premier coup. Il lui envoya un second taquet dans les gencives et l'envoya sur le sol, ou il cracha son sang. Le second lui sauta alors dessus, sur le dos, et commença à vouloir l'étrangler. Alfred tomba à genoux et le premier se releva pour lui enfoncer sa tête dans l'eau, pour le noyer. Alfred réussit à sortir la tête de l'eau et envoya son coude contre le jeune homme derrière lui, il se redressa et lui envoya son poing dans le ventre puis dans le nez, l'envoyant alors au tapis. Le premier sortit alors un canif et le pointa vers le jeune homme. Alfred le provoqua alors:

- Bah vas-y enculé, viens.

L'homme s'approcha alors pour lui transpercer le ventre mais Alfred lui chopa le bras et le brisa avec son genoux, dans un craquement ignoble. L'homme se mit à hurler, au sol. Alfred regarda alors s'ils étaient encore en vie et recula un peu, faisant des gestes à Helina:

- Sors de l'eau, vite !

L'attendant, il alla vers les affaires de la jeune femme pour y trouver son téléphone, il appela alors les Urgences pour qu'on vienne s'occuper de ces deux enfoirés. La jeune femme sortit nue de l'eau, apeurée, il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras, lui demandant :

- Tu n'as rien c'est bon? C'est finit, je suis là maintenant...

Il lui caressa les cheveux alors que son corps était collé au sien. Elle tremblait de froid ou de peur, il ne savait pas trop et semblait un peu choquée par tout ça. Il la serra fort contre lui puis la pressa un peu pour aller se rhabiller. Après quelques minutes, ils s'échappèrent de cet endroit en courant, rentrant vite vers l'académie.

Rhaaaaa il m’énervait! J’pouvais pas non plus lui en vouloir. Tu parles d’une solution concrète. J’t’en fouterais d’un solution concrète. Comme si j’pouvais me séparer de lui, en plus il le sait très bien que je ne pourrais pas. C’est quand même moi qui lui court à après depuis le début. J’lui demande pas non plus de choisir entre Hayden, Aaron et moi. Qu’elles étaient mes paroles qui laissait entendre ça? Et de plus de quel salaud parlait-t-il? J’suis con mon père, pourquoi est-ce que quand j’étais énervée il pensait que je le comparais à mon père. Je respirais un grand coup encore une fois le laissant partir, s’il était énervé je n’allais pas ENCORE lui courir après. J’en avais raz l’bol de toujours courir. Je restais encore dans l’eau le regardant s’éloigner dos à moi, même pas un regard pour moi. Bien sûr que je savais que ses paroles étaient en quelques sortes fausses, pourquoi voulait-t-il me quitter alors qu’il disait m’apprécier, être attiré par moi, adoré par mon fils et même qu’il se posait des questions sur le futur sur notre futur à nous. Je nageais encore un petit peu. Quand je vis deux jeunes complètement bourrés vu leur démarche. Oh oh! J’étais pas dans la merde, un endroit pour me cacher? La bonne blague j’étais dans l’océan à part aller sous l’eau, mais jusqu’à preuve du contraire je n’étais ni une sirène ni même un poisson, alors je n’allais pas tenir toutes la vie sous l’eau. Je me baissais quand même afin que ma tête soit la seule visible. Des éclats de rire vinrent à mes oreilles, ils m’avaient vu et je les entendis dire au loin:

- Alors ma jolie tu fais un bain de minuit toute seule?

J’avalais ma salive que faire? J’allais m’faire violer, ils allaient peut être même me tuer. Une seule chose pu sortir de ma gorge alors que mes potentiels agresseurs avaient tous deux retirés leurs vêtements et se dirigeais vers moi.

- ALFRED!

M’époumonais-je… J’espérais qu’il entende le son de ma voix, ma voix perturbé et teinté de peur. Mon cris sonnait comme un écho à mes oreilles alors qu’il n’y avait aucune résonnance seul le nuit noire me laissait dans un silence de plomb, alors que mes agresseurs, s’approchaient toujours de moi, des éclats de rire de plus en plus fort parvenaient à mes oreilles. Je déglutis, je ne pouvais plus bouger.

- Alfred! Dis-je beaucoup plus doucement que l’appel précédent.

Mon heure avait sonné?

Il avait essayé de la prendre dans ses bras, mais elle s'était enfuit quelques mètres plus loin. Il la suivit alors, élevant la voix, il l'attrapa par la bras et la colla de force contre lui. Il voulait qu'elle l'écoute. Sa joue était brûlante et il devait sûrement avoir une belle marque. La main + la violence de l'eau: ça claque bien oui.

Elle essayait de se débattre, mais il avait plus de force qu'elle, et encore heureux. Il avait presque mis ses bras en l'air, de chaque côtés de son visage et plongeait ses yeux dans les siens. Il n'était pas aussi triste que tout à l'heure, juste sur l'abîme d'une colère passagère. Il lui lança alors:

- Je suis stupide tu dis? Je suis un con?? Bah vas y alors largues moi ! Tu crois que c'est facile pour moi là? Tu crois que cette situation me plaît?? Tu t'entends un peu? Tu essaie une seconde de te mettre à ma place, le cul entre deux chaises? C'est limite si je dois choisir entre vous et Hayden! Tu me hais? Après ce mal que je me donne pour trouver des solutions concrètes?

Il lui lâcha les bras et se recula pour continuer:

- Tu me compares encore à ce salaud? Bah vas-y putain hein! Compare moi à cet enfoiré, mais je te préviens, c'est la dernière fois! J'en ai marre de m'en prendre plein la gueule alors que je fais tout pour arranger la situation! Je ne t'ai pas écouté? Et toi alors hein?!

Il fit claquer ses mains violemment sur la surface de l'eau et commença à sortir. regagnant le sable il prit ses affaires, les enfila alors qu'il était encore mouillé et partit en direction de l'école. Il n'aimait pas être dans cet état. Les paroles de la jeune femme lui avaient semblé détestables! Imaginait-elle une seule seconde qu'il se forçait à dire tout ça? Pour elle, pour le préserver, la protéger de ce qui pourrait arriver si leur plan échouait! Elle ne se mettait pas à sa place et ça le tuait! Il se torturait l'esprit pour lui dire ça et elle ne comprenait rien.

Alfred me rejoignit rapidement dans l’eau. Un baiser divin avant qu’il ne prenne la parole. J’écoutais ce qu’il avait à me dire. Son amie était Hayden , je connaissais cette fille je l’avais rencontré à la fête des Pi Sigma. Une salope d’après elle-même, je haïssais les dires de cette jeune fille. Elle ne se bâtait pas pour préserver sa place de femme. Alors que la gente féminine mit longtemps à se faire entendre non elle elle se réduisait à l’était d’esclave sexuel. Ça me peinait beaucoup pour elle. Le brun continua j’écoutais ses paroles m’énervant à chaque mot qu’il prononçait. À la fin de son discours. Une gifle s’abattit sur sa joue alors que mes pieds étaient bien à plat sur le sable. L’eau salée m’arrivait un peu plus haut que la taille cachant mon intimité.

- Je te hais Alfred McMathis Junior! Comment peux-tu dire ça? Tu crois quoi? Tu crois rien du tout… Arrêtes de dire de telles absurdités. Il vaudrait mieux qu’on s’arrête là? Tyhmä! Miten voit sanoa noin?

Je venais de faire entendre ma langue natale sous le coup de l’énervement et surtout beaucoup plus fort. J’étais hors de moi. Il m’énervais. Il me faisait sortir de mes gonds. Je pris une grande inspiration. Ma tristesse s’était envoler, mon aura devenait aussi noir que les ténèbres qui nous envahissaient de part en part, le ciel noir sans aucun nuage, l’océan tout autant noir que moi.

- Tu veux qu’on s’arrête là, alors qu’on vient juste de commencer et après ce que j’ai pu te dire tout à l’heure as-tu écouté un seul mot de ce que j’ai dit. Tu as entendu quand j’ai dis que j’croyais tomber amoureuse de toi? En plus j’tombe amoureuse d’un abruti comme toi! Tu m’fais encore plus de mal en prononçant ces stupides mots que si on me frappait.

Il essaya de me prendre dans ses bras et je le repoussais. Non mais oh! Il croyait vraiment que ça marchait comme ça. Il veut en finir, il ne veut plus, il me dit être attiré par moi, il me dit vouloir construire quelques chose de concret et de constructif avec Aaron et moi et il vaudrait mieux qu’on arrête là! Je secouais la tête avant de ne replonger sous l’eau. Et de remonter à la surface plus loins à quelque mètres d’Alfred.

Elle s'était éloigné pour se mettre totalement nue, décidant d'aller dans l'eau fraiche de cette nuit. Alfred ne s'attendait pas vraiment à ça, de plus, il l'avait faite pleurer juste avant qu'elle n'aille se baigner. Les conditions n'étaient pas idéales pour une baignade: l'eau froide, la nuit, l'obscurité et surtout, le fait que se sente mal. Il l'observait au clair de lune, veillant à ce qu'il ne lui arrive rien, puis se décida à aller la rejoindre. Gardant uniquement son boxer, il entra dans l'eau gelée et nagea jusqu'à la jeune femme. Ils tombèrent nez à nez et à ce moment là, il la saisit par les hanches afin de la serrer contre lui. Elle l'entoura de ses bras et de ses jambes et Alfred ne pouvait pas dire s'il coulait sur son visage, des larmes, ou des gouttes d'eau. Il la regarda alors, essayant de garder l'équilibre et l'embrassa. Un goût salée vinrent piquer leur baiser. Après de longues secondes, il commença:

- Ca ne peut pas se régler par la Justice malheureusement... Il y a prescription désormais. Sache que je fais ça pour une amie, c'est elle qui a besoin de moi, besoin de mon aide. Je serai juste là pour la soutenir et l'aider. Normalement je n'aurai pas grand chose à faire. Si tout se passe bien, j'en aurai juste pour quelques jours... Mais depuis que tu es là, j'ai songé à renoncer, seulement je ne peux pas. Tu te doutes bien qu'il s'agisse d'Hayden. Elle a besoin de moi pour cette épreuve, je ne peux pas l'abandonner, elle n'a que moi à présent. Elle est comme ma petite soeur, je ne l'abandonnerai jamais.

Elle s'était mise à pleurer et lui avait sauté au cou pour noyer ses larmes contre sa peau humide. Il cala son visage dans sa nuque en lui murmurant des "Chut" & "Ca va aller". Il lui caressa le crâne avant de continuer:

- Je ferai tout pour ne pas aller en prison, je te le jure, je serai prudent, il ne m'arrivera rien. Mais je dois te prévenir que si jamais ça venait à mal se passer, il faut envisager la possibilité que je doive m'enfuir... Partir refaire ma vie ailleurs et là, nous serions séparés... Je ne te cache pas que oui, c'est possible également.

Il prit son visage entre ses mains et en la regardant dans les yeux:

- Je ferai tout pour revenir, je ne veux pas te perdre. Je sais que cette situation est difficile à vivre et à gérer et je comprendrais que tu veuilles qu'on termine notre histoire maintenant, c'est sans doute ce qu'il est préférable de faire... Si jamais je dois aller en prison, je ne veux pas que tu m'attendes et que tu te pourrisses la vie, ok? Je veux que tu continues à te battre comme tu l'as fais jusqu'à présent, que tu rencontres un homme beaucoup plus prudent que moi, qui saura prendre soin de toi et d'Aaron... promets le moi Helinä...

Alfred était ému par ses propres paroles, il avait déjà réfléchis à toutes les possibilités du à cette histoire, mais maintenant que sa relation avec Heli était concrète, pourrait-il aller jusqu'au bout? Pourrait-il faire honneur à sa promesse? Pourrait-il prendre soin d'eux comme il le désirait? Il baissa la tête et lâcha la jeune femme doucement, il se recula et pris conscience que ce qu'il lui faisait subir était affreux, il devait la quitter, elle souffrait trop de cette situation. Beaucoup trop pour qu'il continue.

- Il vaudrait peut-être... qu'on s'arrête...

Il me répondit sincèrement je ne m’attendais pas à ce qu’il me parle autant. Mais je tiquais sur ses paroles. Quand il me le dirais n’est-ce pas. C’était dangereux, illégal. J’attendis qu’il termine ce qu’il avait à me dire. Ça me remplissait de bonheur pour certaine de ses paroles, pour d’autres moins.

- Si j’veux savoir quelque chose oui, j’aimerais bien savoir si ce que tu as à faire ne peut pas se résoudre par la justice. Parce que c’est bien beau de se donner justice soi-même preuve en est que je suis là. Mais comme je te l’ai dit ce que tout ça m’a apporter ne fus qu’un soulagement sur le moment.

Bon il était vrai que cela m’avait procuré la liberté entre autre mais n’aurais-je pas pu l’acquérir avec la justice, la vraie justice pas celle que l’on prodigue soi même. Je viens me blottir dans ses bras alors que nous marchions dans le sable frais. Peut être que le premier jour qu’il m’en avait parler ne m’atteignait pas de la même manière qu’aujourd’hui, parce que je ne me rendais pas compte de ce que ça signifiais réellement pour le futur, pour notre futur. S’il se faisait attraper, s’il ne pouvait plus remettre les pieds à Miami, qu’est-ce que deviendrais? Je déglutis difficilement et pris la parole d’une voix enrailler.

- J’ai vraiment pas envie que tu disparaisse, je n’ai pas non plus envie que tu ailles en prison. Je ne t’imagine pas loin de moi. J’pourrais pas Alfred… Tu me crois peut-être forte mais je ne le suis pas.

Des larmes passèrent la barrière des mes yeux. J’avais peur de ne plus jamais le revoir, de ne plus jamais entendre le son de sa voix, de ne plus sentir son odeur, de ne plus recevoir des baisers de sa part. J’me sentais pas bien d’un seul coup. Il fallait que je me rafraichisse les idées. Il fallait que je pense à autre chose. Je me détachais à regret du brun et retira la totalité de mes vêtements. Je marchais jusqu’à l’eau d’abord froide, je passais de l’eau sur ma nuque et je plongeais dans les ténèbres de la nuit et surtout dans les profondeurs de l’océan aussi noir que le ciel. Alors que mon corps s’était habitué à la fraîcheur de l’eau je plongeais ma tête sous l’eau. Et si Alfred venait vraiment à disparaître que ferais-je? Si je ne pourrais lui parler, si je ne pourrais plus jamais le revoir et si cela me brisait intérieurement ainsi qu’extérieurement. Que deviendrait Aaron? Est-ce qu’il se rendrait compte que sa maman n’est pas bien. Alors que j’avais besoin d’air je restais encore sous l’eau. Je ne testais pas mes limites je réfléchissais juste. Manquant vraiment d’air je remontais à la surface afin de prendre l’air et ne pas suffoquer. L’eau était un élément que j’appréciais tout particulièrement ça m’aidait à réfléchir et ça me remettait les idées claires. Ignorant la chair de poule qui avait prit possession de mon corps je me mis à nager. Je ne voyais pas grand-chose et c’était troublant. Et si quelque chose du fin fond des océan venait à me tirer vers le fond et que je ne puisse plus remonter.

Il l'avait regardé se rhabiller et se relever et il n'avait pas su l'en empêcher, après tout c'était peut-être encore trop tôt. Il avait écouté ce qu'elle avait à lui, et avant qu'ils ne partent se promener sur la plage, le jeune homme lui attrapa la main pour la faire venir contre lui, il prit son visage doucement et lui lança alors:

- Je ne sais pas si je crois en l'Amour ou non Helinä, oui ce que j'ai vécu avec Paige s'en approchait sûrement et ça a été très douloureux quand ça s'est terminé. J'ai mis de longs mois à m'en remettre, mais tu veux que je te dise quelque chose? Je ne crois peut-être pas encore à l'Amour, mais je crois en mes sentiments. Je sais ce que je ressens pour toi, c'est très fort. Je crois aussi en nous, à travers toi. Tu m'as donné l'envie d'y croire. Je sais que notre histoire sera belle Heli et je ne veux surtout pas la gâcher. Je ne veux pas non plus faire le con avec toi. Alors oui, je voulais accomplir ma promesse avant de me mettre en couple avec toi, car on ne sait pas ce qui peut arriver. J'ai peur de me faire choper et que les flics viennent te voir, t'interroger, te dire que je suis en taule pour un long moment. J'ai peur de passer à côté de pleins de choses. Mais depuis que je fais ce que je fais, je ne me suis jamais fait choper une seule fois, c'est que je dois être bon dans ce que je fais non? Alors je te demanderai une seule chose: crois en moi. Essais de me faire confiance quand je te dis que je reviendrai. Je reviendrai après un moment d'absence oui, mais je rentrerai et à ce moment là, j'arrêterai toutes mes conneries. J'arrêterai les deals, les trafics, les histoires en tout genre et je prendrai soin de toi. Du mieux que je peux j'essayerai de vous rendre tout les deux heureux.

Alfred embrassa la jeune femme passionnément, jouant avec ses lèvres et sa langue humide, se collant contre elle. Il l'embrassa puis la serra fort contre lui. Il ne voulait pas qu'elle ait peur avec lui, alors il continua:

- Je serai là, toujours là, même quand je devrais partir pour faire tu sais quoi, je serai là, je veillerai sur toi et s'il y a quoi que ce soit, je rentrerai. Je sais que quand je te parlerai de tout ça, quand ça sera terminé, tu seras fière de moi. L'acte que je ferai ne te feras pas fuir. Alors nous concernant, ouais, je suis un petit con, je suis un mec qui se drogue, qui fait des choses illégales, mais je sais que je suis aussi un homme bien. Tu me rends comme ça au fur et à mesure. Etre avec toi et le petit me change, je le sais, je le ressens. Je ne sais pas si je suis amoureux ou non, mais je tiens à toi et si je devais te perdre, ça me rendrai fou. Et puis, crois-tu vraiment que si j'étais un vrai con, j'attendrais pour qu'on fasse l'amour? Est-ce que je serai si attentionné?

Le jeune homme lui sourit alors et l'embrassa à nouveau avant de la prendre dans ses bras, la serrant fort contre lui. Il cala son visage dans son cou et huma son odeur silencieusement. Il la regarda alors droit dans les yeux et lui demanda:

- Y'a t-il autre chose dont tu veuilles me parler? As-tu peur de quelque chose nous concernant? Y'a t-il quelque chose que tu veuilles savoir?

Le jeune homme passa alors son bras sur ses épaules et l'entraîna sur la plage, pour marcher dans le sable.

C’est vrai pourquoi je posais cette question… Je me le demandais aussi. Il m’avait arrêté dans ma course. Je réfléchis quelques secondes peut être même voir quelques minutes. Je ne savais pas ou plus.

- Parce que j’crois que je tombe amoureuse de toi, et tu m’as dis ne plus croire en l’amour à cause d’une certaine Paige. Alors je me demande si tu pourrais tomber amoureux de moi plus tard. Rassures-toi je ne te demande pas d’avoir les mêmes sentiments que j’éprouve à ton égard. Je sais que tu dois tenir ta promesse et ce dans pas longtemps je le sens. Tu as certainement d’autre choses en tête que moi, je ne t’en veux pas. C’est juste que j’aimerais bien savoir si un jour tu croiras de nouveau en l’amour et si tu partageras mes sentiments c’est tout.

Je vins me blottir dans ses bras qui referma autour de moi. Oui voilà ce que je me posais comme question est-ce que un jour il m’aimera. Alors que mes bras entourait également son corps j’embrassais le haute de son torse. La fraîcheur me fit frissonner. Bien sûr que je voulais aller plus loin avec Alfred mais ma question l’avait refroidi considérablement. Mais il n’empêche que son corps était tout le temps chaud un vrai radiateur ambulant. Je posais mes lèvres sur les sienne et me retirais de son étreint afin de remettre mon haut ainsi que mon pantalon. Je retournais à la place que je venais de quitter j’enlaçais son cou et posais mon front contre le sien.

- Cela ne m’empêche pas de te désirer et de vouloir le faire avec toi.

C’est vrai peut être qu’aujourd’hui ça n’arriverait pas et alors. Le futur est vaste rempli d’embûche et d’obstacle. Je me relevais de nouveau donna la chemise au brun que je boutonnais une fois qu’il l’avait enfilé. Et je finis par prendre la parole.

- Si on se baladait un petit peu…

Sa question était quelque peu déroutante. Est-ce qu'Alfred croyait en l'amour? Pourquoi poser une telle question dans un moment pareil? Pour lui, il avait encré ses yeux dans les siens, illuminés faiblement par la lune. Il l'avait regardé, toisé, ne sachant que trop répondre.

Croyait-il en l'amour? Pour cela, il fallait savoir ce que c'était. Alfred n'était même pas sûr de réellement savoir ce que c'était? Il n'avait jamais eu de relation durable, hormis avec Paige, malheureusement ça s'était terminé de façon peu glorieuse. Alors avait-il aperçu l'amour au travers de ses yeux? Le voyait-il au travers de ceux d'Heli? Il ne le savait pas... Il ne savait même pas quoi lui répondre. Elle avait reprit les commandes, sans attendre sa réponse. Ca le perturbait trop, il ne pourrait pas lui faire l'amour avec cette question en apesanteur. Certaines choses devaient peut être se dire? Peut être que ce n'était pas le moment en fin de compte. Elle en avait sûrement envie, lui également, mais lui faisait-elle confiance? Ca, il en doutait. Car derrière la question de la maman, c'était surtout: Est-ce que tu m'aimes? ou alors : Est-ce que notre histoire mène quelque part?

Pour ces deux questions, il ne savait pas trop quoi répondre. Alfred n'avait jamais vécu en osmose avec ses sentiments. Il leur avait parfois fait confiance, mais on l'avait trahit à chaque fois, alors après se faire brûler une fois, est-ce qu'un enfant viendra remettre ses mains sur la vitre du four? Non. Peut être était-ce ça la réponse à la question?

Le jeune homme se redressa alors, relevant la jeune femme dénudée. Il lui prit la main et lui demanda:

- Pourquoi tu me poses cette question? Il y a quelque chose qui ne va pas?

Pour lui c'était clair, elle ne voulait pas totalement lui faire peur de ce qu'elle ressentait au fond d'elle, une peur probablement. Qu'il parte, qu'il mente, qu'il ne soit pas sincère et qu'il la lache après cette nuit peut être?
C'était pour cette raison qu'il voulait attendre pour faire l'amour, pour ne pas qu'elle croit à une vieille arnaque. Qu'elle le prenne pour un connard, bien que c'était le cas apparemment. Sinon elle n'aurait jamais pensé à cette question. Alfred s'en fichait, en cet instant, que leur moment soit en interruption, ce qui comptait, ce que certaines choses importantes soient dîtes. Il ne voulait pas de mal aise entre eux. Aussi il continua:

- Tu peux tout me dire, tu le sais? J'ai la sensation que tu gardes quelque chose pour toi, alors que tu devrais m'en parler....

Si je n’voulais pas le faire dans un autre lieu… Je réfléchis quelques secondes à la question. Ma chambre c’était hors de question, sa chambre encore moins, l’hôtel non merci. Ici c’était parfait, personne ne venait sur cette plage cela coutait trop cher, la plage était donc déserte, seule la lumière de la lune éclairait la plage. Alors que je consentis à le faire ici il inversa délicatement notre position afin que je me trouve en dessous de lui. Il retira d’abord son haut puis le mien ainsi que mon soutiens gorge. Je sentis un feu me brûler de toute part. Sa main caressait alors l’un de mes seins et sa bouche l’autre. Je n’aimais pas ça. Ça me faisait bizarre. Il revint alors vers ma bouche pour s’emparer de mes lèvres. Je pris alors la parole.

- S'il te plaît ne touches pas mes seins avec ta bouche, ça me perturbe… Dis-je dans un petit rire.

Oui parce que cela me faisait penser à mon fils et c’était pas le moment de penser à ça. Quand ses lèvres vinrent titiller mon lobe de l’oreille je retins un soupir de bien être. Pour le coup ça me détendait. Sa main descendit le long de mon flanc ce qui eut pour effet un frisson bien trop persistant dans la totalité de mon corps. Sa main s’arrêta quelques secondes sur le bouton de mon jean, attendant certainement ma permission. Je secouais la tête de gauche à droite avec un j’te jure qui résonnait dans ma tête. Je passais alors mes mains sur sa nuque afin de l’approcher jusqu’à mes lèvres. Un baiser fiévreux, passionné, langoureux mais aussi plein de sentiments que je lui offris, pour lui dire de continuer ce qu’il entreprenait. Mon dieu dites moi que je rêve, ça n’peux pas être vrai, pas maintenant.
Pourquoi mon cœur tambourinais aussi rapidement dans ma poitrine, pourquoi est-ce que mes sensations étaient décuplées par centaine, pourquoi seul le visage d’Alfred s’imprégnait dans ma tête. Pourquoi est-ce qu’en cet instant je le trouvais le plus beau. Pourquoi avais-je juste envie de lui dire ces trois mots à l’instant présent. Je déglutis tandis que sa main continuait sa course plus bas. J’arrêtais sa course avec la mienne. J’ancrais mon regard dans le siens même si la visibilité ne nous le permettait pas. Je posais mes mains sur son visage rapprochant son visage du mien happant sa bouche de la mienne, mordant sa lèvre inférieure je finis par chuchoter:

- Alfred est-ce que tu ne crois vraiment plus en l’amour?

D’après lui Il ne croyait plus en l’amour, mais moi j’y croyais et aujourd’hui plus que jamais. Je ne savais pas ce qu’il allait répondre à ma question. Certainement une réponse négative… Cet homme me comblait plus que je n’aurais pu l’imaginer. Sa force me surprenait, son courage aussi, ses petits gestes toujours attentionnés me rendaient heureuse, sa voix me faisait plier, ses baiser me submergeaient, son côté sensible je l’aimais, son corps je l’appréciais, ses lèvres m’appelaient, son odeur m’envoutait. J’avalais ma salive, j’étais tombée sous son charme, mais pas que j’étais tombée amoureuse de lui. Vous m’direz simplement que ce n’est que passager, que ça n’peut pas arrivé, c’est trop tôt, qu’il n’est pas digne de confiance, qu’il faut s’en méfier, qu’il faut laisser de l’eau couler sous les ponts avant de mettre un nom sur ses sentiments. Peut être que je me trompais, c’est vrai, peut être que je ne l’aimais pas, peut être même que lui ne m’aimera jamais. Au diable tous ces questionnement je n’attendis pas sa réponse avant de ne reprendre possession des ses lèvres. Je descendis mon jean et le retira, j’échangeais nos positions afin que je me retrouve sur lui. De mon côté il ne restait plus qu’un minable bout de tissus avant que je ne me retrouve nue. J’embrassais le brun sur la bouche d’abord, dans le cou, le centre de son torse, ma langue accompagnait mon geste avec ma bouche, son nombril, un peu plus bas avant que je ne remonte quémander un baiser de sa part.