J’espère que ton lancé de boule n'est pas trop nul! (Pv Alfred)

Quand elle était venue se coller contre lui en arrivant sur la plage, s'excusant pour tout à l'heure, il s'était mis à lui sourire en lui répondant tout simplement:

- Ne t'excuses pas...

Ses lèvres vinrent se déposer sur son front alors que son bras se resserrait autour de sa taille. Ils marchaient jusqu'aux transats encore présents, il n'y avait absolument personne sur la plage privée de Wynwood. En même temps (il regarda l'heure), il était simplement vingt-trois heures piles. Alfred s'installa donc sur un des transats, étirant ses bras pour que la jeune femme vienne s'installer contre lui. C'est ce qu'elle fit quelques secondes après. Il l'encercla de ses bras alors qu'elle posait sa tête sur lui. Ils faisaient face à la pleine lune qui était au milieu du ciel, près de l'océan. Ce spectacle était magnifique. Il y avait cependant une petite brise légèrement froide, mais sinon, le cadre était parfait.

Quand Heli commença par lui dire ça, il sourit légèrement en coin, la laissant prendre possession de son corps par étapes. Tout d'abord son cou, ses lèvres et puis quand la main de la jeune adolescente descendit vers ses parties intimes, il ne dit rien non plus. Il posa juste sa main sur sa main et lui demanda de la regarder, pour dire:

- Tu es vraiment sûre de toi? Tu ne veux pas attendre ni le faire dans un autre lieu?

Quand la jeune femme lui répondit que non, il l'embrassa alors. Passa sa main dans son cou pour garder son visage contre ses lèvres, il fit de cet instant un moment d'exception, car c'est ce qu'elle méritait. Sa langue ne tarda pas à entrer à l'intérieur de la bouche de la jeune femme, puis il glissa le long de son cou, au fur et à mesure de sa descente, leurs corps s'échangeaient de place, Alfred passait au dessus d'elle. Ses baisers ne tardèrent pas à atteindre la poitrine de la jeune femme, du moins le haut. Il enleva alors sa chemise avant de faire de même avec la jeune femme, histoire d'être égal à égal. Il lui dégraffa son soutient gorge et prenant un de ses seins en main, lui embrassa le second, jouant de sa langue sur le téton de la jeune femme. Remontant par moment pour l'embrasser langoureusement, lui suçant le lobe de l'oreille. Sa main qui caressait son sein descendit alors le long de son ventre pour s'arrêter au début de son jeans, comme attendant la permission de l'adolescente.

Nous prîmes un taxi et il me dit que j’avais carte blanche pour l’endroit, c’était la meilleure, pourquoi était-ce à moi de choisir et en plus Alfred était contrarié ce n’était vraiment pas la soirée que j’espérais. M’enfin bon j’indiquais alors l’adresse de l’entrée de la plage privée. Je ne voulais pas vraiment retourner dans ma chambre ou celle d’Alfred. J’en avais marre de Wynwood enfin du moins des lieux qui bordait l’école.

- Et puis j’vois pas pourquoi tu aurais des ennuis alors que tu n’es pas en tort. M’enfin bon j’aurais dû aller m’enfermer bien sagement dans les toilettes et ne plus en sortir. C’est ce que je ferais la prochaine fois si prochaine fois il y a et bien sûr je n’espére pas qu’il y ai une autre fois. Et puis ce n’est pas toi qui a gâché ma soirée c’est ces gars. J’allais quand même pas laisser faire cet espèce d’abruti qui sentait l’alcool à plein nez et pas que l’alcool d’ailleurs. Mais oui j’irais ailleurs si cela venait à se reproduire. Te fais pas de souci je n’ai rien subit et puis ne sois plus réticent à l’idée de notre couple je n’aime pas quand tu dis ça.

Nous étions arrivée à la plage. Je retirais mes chaussures ainsi que mes chaussettes, il en fit de même et je passais mon bras autour de son corps et reposais ma tête sur son flanc gauche.

- J’suis désolée pour tout à l’heure!

Le sable rafraichit par la nuit était froid sous nos pieds. Nous finissons par nous arrêter vers une étendue où se trouvait des transat sans coussins bien sûr mais des coussins pour quoi faire? Le brun s’allongea sur un et je vins me placer sur lui. Je vins prendre possession des ses lèvres avant de ne lui chuchoter quelques mots à l’oreille:

- Je suis prête pour aller plus loin et ce si c’est avec toi.

Peut être était-ce trop rapide pour lui mais j’avais envie de le faire et d’aller plus loin avec lui. Peut être faisais-je une erreur monumentale en acceptant d’aller plus loin avec Alfred. J’embrassais délicatement ses lèvres avant de ne vouloir avoir plus qu’un simple baiser, je mordillais sa lèvre inférieur et laissais glisser ma langue dans sa bouche, une danse se jouait avec nos deux langues. Étant donné que le brun ne voulais pas me faire mal en me protégeant et ne pas se presser je devais me faire entreprenante alors soit je le ferais. Je laissais alors ma bouche descendre jusqu’à son cou remontant le long de sa mâchoire avant de ne venir susurrer:

- J’ai vraiment envie de toi! Là toute suite maintenant. C’est à prendre ou à laisser! Je suis vraiment prête à passer le cap avec toi. Et puis ton attitude chevaleresque m’a quelque peu émoustillé.

Je ne pouvais pas cacher que j’angoissais quelque peu de passer à l’acte mais qui ne le serait pas? C’est comme si c’était ma première fois. Mon cœur battait fortement dans ma poitrine je croyais réellement l’entendre dans les oreilles. Mais j’étais prête, la dernière fois monsieur ne voulais pas aller plus loin alors que moi si alors aujourd’hui nous iront aussi loin qu’il le faudra à deux et j’y comptais bien. Je descendis donc mes mains le long de son corps avant de n’atteindre un point que je voulais justement atteindre. Je caressais délicatement l’entrejambe du brun par-dessus ses vêtements et mordillait légèrement son cou avant de n’y laisser une empreinte violette dans le cou, prouvant qu’il était à quelqu’un et ce quelqu’un n’était personne d’autre que moi. Je finis par mordiller délicatement le lobe de son oreille. Faites qu’il réponde à mes caresses, faites qu’il réponde pour ne pas que je me retrouve bête et surtout que je passe pour une chaudasse aux yeux du brun. Je savais très bien que je n’aurais pu passer ce cap avec personne autre que lui simplement Alfred, le jeune homme qui m’attirait réellement et qui m’appréciais réellement. Si ça avait été un autre je ne l’aurais certainement jamais fais.

Sur le coup, je ne pensais pas que ça se terminerait ainsi. Les videurs étaient venus sous l'appelle de la jeune maman et avaient fait dégager ces petits cons. Malheureusement pour eux, ils ne pouvaient pas se permettre de rester dans le coin surtout maintenant qu'il faisait nuit. Il fallait soit trouver un endroit tranquille, soit rentrer à l'école et il est vrai que le jeune homme en avait un peu marre de Wynwood, il connaissait tous les lieux maintenant, où pouvaient-ils terminer la soirée?

Il répondit alors à Helinä:

- Non je ne t'en veux pas, simplement dans ce genre de cas, évites de prévenir les vigiles ou la police, je pourrai avoir des ennuis. Ca me paraissait logique, je pensais pas que tu irai les voir. M'enfin c'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir.

Il ne voulait pas commencer à marcher, sous peine de retomber sur eux, il appela donc un taxi pour qu'ils y entrent. Une fois à l'intérieur le jeune homme lança:

- Voyez avec la demoiselle pour l'adresse.

Il chuchota alors à Helinä:

- J'ai gâché ta soirée, choisi donc le lieu ou va finira la soirée, tu as carte blanche.

Le jeune homme s'installa et regarda par la vitre s'il voyait la bande. Mais il ne retomba pas sur eux. Le jeune homme finit par sortir alors, prenant la main de la jeune femme:

- Heli, si jamais ce genre de cas doit se reproduire, faut que tu réagisses vite et bien. Tu dois partir le plus vite possible et aller t'enfermer dans les toilettes par exemple, jusqu'à ce que je vienne te chercher. Ou alors au mieux, tu rentres à l'école tout de suite. Tu ne connais pas tout et donc, tu ne sais pas à qui tu as à faire, l'attitude que tu as eu ce soir, c'était franchement pas celle à avoir en face de ce genre de personne. Je ne veux pas que tu fasse ta maligne, quand tu vois que ça se gâte, tu te barres. Ce sont mes histoires, je ne veux pas que tu en sois mêlée et qu'il t'arrive quelque chose. Je m'en voudrais énormément. Je m'en veux déjà pour ce soir, pardonne moi pour cette soirée et ce que tu as du subir. C'est exactement pour ce genre de choses que j'étais autant réticent pour notre couple...

Il soupira et attendit qu'elle lui réponde.

Le brun me répondit et je l’en remercia intérieurement de me dire la vérité enfin du moins une partie de la vérité. Nous nous dirigeons alors tous les deux vers la piste qui nous était réservée. Le brun joua son tour seulement trois quilles, je souris à sa performance. Et je me levais prenant une boule de 8 de couleur rose et je m’élançais alors que mon tour était terminé. La bande de jeune de tout à l’heure était là près d’Alfred et un gars à l’allure perverse s’avança vers moi.

- Qu’est-ce que tu compte faire? Dis-je au garçon qui se croyait supérieur à tout le monde.

Je fus coupé par Alfred qui lui dit de ne pas faire ça. Il me fit signe de m’éloigner, ce que je fis, c’était pas le moment que je me prenne un coup et certainement pas non plus le moment pour Alfred. Je m’avançais alors vers les videurs qui se trouvait à l’entrée côté extérieur. J’ouvris la porte les agents de sécurité me sourirent et je moi je ne souriais pas des masses.

- Au lieu de rester planté là à discuter entre vous venez donc nous débarrasser d’une bande de petit con qui cherche la bagarre.

Je retournais vers Alfred suivit de près par les videurs de la structure. Je m’avançais jusqu’au brun et je l’embrassais délicatement sur les lèvres alors que les videurs venaient de faire déguerpir l’espèce de groupe au adolescent pré pubère qui se croient vraiment au dessus des lois. J’t’en foutrais des baffes moi à tout ça. Je pris la main d’Alfred sa vers ainsi que la mienne je retirais mes chaussures donnais rapidement celle du brun et nous remettons nos deux paires de chaussures. Je me fis rembourser par le vendeur sous peine de faire un carnage et de faire appeler le directeur.

- Non mais c’est vrai quoi! Vous acceptez tout le monde dans votre stupide structure? On peut même pas jouer tranquillement sans s’faire interpeller par des perturbateurs de la pire espèce. Une chose est sûr vous ne me verrez plus dans votre établissement.

Non mais c’était pas vrai ça, on pouvait pas sortir tranquillement sans s’faire critiquer, ou alors molester. Bon je savais que ça n’allait pas plaire à Alfred, mais je ne voulais pas rester dans un endroit alors que des p’tits prétentieux sans aucune cervelles me gâchaient les soirée. Nous sortons du bâtiment tous les deux et je pris la parole.

- T’vas pas m’en vouloir parce que je préfère faire intervenir les gens qui doivent travailler pour une situation de ce genre. Si, bien sûr que tu m’en veux déjà.

- Je les connais oui, on ne peut pas dire que le courant passe entre nous. Mais de toute façon, qu'on sorte maintenant ou tout à l'heure, on passera devant eux, donc autant profiter de cette soirée, d'accord? T'occupes pas d'eux.

Alfred se leva alors pour l'embrasser, essayant de la rassurer un brin, buvant une autre gorgée de son verre, il alla se placer sur la piste pour commencer à jouer. Il choisit une boule de couleur bleue et s'installa pour la lancer. Il est vrai qu'il ne se sentait pas à l'aise ici, de un: il n'aimait pas le bowling et de deux: il y avait ce groupe de cons, mais il prenait sur lui, car Heli avait préparé cette soirée et qu'il voulait lui faire honneur, mais surtout plaisir. Il lança alors sa boule un peu maladroitement et ne fit tomber que trois quilles. La honte. Mais pour quelqu'un qui n'y avait joué qu'une fois, ça allait non?

Il revint vers la table où l'attendait Heli, le sourire aux lèvres. Il passa sa main dans ses cheveux et s'assit directement sur la table, une jambe touchant le sol. Attrapant son verre, il le termina tandis qu'Helinä lança sa boule. Nous allions donc voir qui était le plus fort. Enfin, le brun ne se faisait pas vraiment d'illusions quand à son sort.

Le jeune homme finit par regarder de nouveau la bande de jeune et fut surprit de voir que leur table était vide à présent, il balaya la salle du regard pour voir s'ils étaient autre part et eu la malheureuse surprise de les voir approchant de leur emplacement. Et merde. Il fit mine de les ignorer, alors qu'Helina revenait vers lui également, il lui fit un signe de la tête pour lui dire de ne pas s'approcher. Il aurait aimé qu'elle n'assiste jamais à ce genre de... chose. Ca ne plaisait vraiment pas à sa faveur. Bref, la petite bande s'approcha de lui et ne tarda pas à l'encercler. Le jeune homme garda son calme et sa prestance.

Les jeunes commencèrent alors à lui reparler de cette fameuse soirée où Alfred et des compagnons avaient stoppé un deal avec cette fameuse bande qui devenait trop louche. Le jeune homme se redressa alors pour leur faire face. Les gars avaient déjà bu et fumé vu leur odeur. Ils commencèrent à devenir chaud et pas mal de monde commençaient à les regarder. Le truc qui réveilla Alfred, se fut quand un des mecs s'approcha d'Heli, réagissant qu'il s'agissait de sa compagne. Il ne tarda pas à le rattraper lui lançant:

- Je ne ferai pas ça si j'étais toi...

Le jeune homme se tourna et Alfred en profita pour faire comprendre à Heli de dégager de la piste et de l'attendre plus loin. Il espérait simplement que d'autres gars de cette bande n'était pas planqué plus loin.

Du monde, du monde et encore du monde. Ce n’était pas la meilleure idée que je puisse avoir. Le jeune homme qui donnait les chaussures nous dit qu’il fallait patienter et nous envoya donc vers le bar. Il me demanda comme s’était passé ma journée à moi et je pris donc la parole pour lui répondre.

- Tu sais mes journées se ressemblent toutes. Debout, s’occuper d’Aaron, ranger, se réoccuper d’Aaron… Ce n’est pas bien intéressant.

Il prit une vodka et je pris un coca. Il me dit que j’étais belle ce soir, je n’avais rien fait pour. J’étais restée au naturel sans artifice ou subterfuge. Mais il est vrais que depuis que notre « relation » s’était concrétisé mon teint était radieux. Mais ne dit-on pas que quand on a confiance en soi et qu’on est sûr de soi on paraît toujours plus beau aux yeux des gens.

- J’suis belle tout le temps pas que ce soir voyons, dis-je sur le ton de la rigolade.

Son regard fut attiré par un groupe de jeunes qui venait d’entrer. Bon décidément je n’étais pas douée pour organiser des sorties. Je mis ma mains gauche sur sa joue afin de faire face à son visage, qui s’était fermé à la venue de ces types.

- Tu les connais Alfred? Si tu veux on va ailleurs…

C’est vrai après tout nous étions au bowling et la structure n’allait pas disparaître alors si Alfred préférait aller ailleurs je le suivrais. De toute manière j’crois bien que je le suivrais partout ou il irait. Alors le bowling j’aurais plusieurs occasions d’y aller. Je pris quelques gorgées de mon verre et observait alors les pistes quand nos deux prénoms furent appelés au micro.

- On y va ou alors on va ailleurs?

C'était la veille que la jeune femme m'avait proposé de se faire un bowling le soir suivant. Je n'étais pas très doué, y ayant joué que trop peu de fois, mais j'espérais néanmoins ne pas me prendre une taule. J'avais pris ma douche après les cours et j'avais changé de vêtements, optant pour une chemise noire et un baggy de la même couleur. Emportant ma veste en cuir légendaire et tout ce qu'il me fallait pour la soirée, je fumais mon joint avant qu'elle ne vienne me chercher. La petite vie à deux qui s'était installée me plaisait énormément étant donné qu'elle était simple et surtout belle. Nous étions sincères, nous étions francs, nous n'avions pas peur de parler d'un sujet ou d'un autre. J'aimais beaucoup cette complicité qui s'était installé entre nous.

Elle était venue me chercher, je laissais mon joint s'éteindre tout seul dans mon cendar et nous filions déjà à notre rendez-vous. Ce n'est qu'en quelques minutes que nous nous trouvâmes au bowling. Je pris sa main dans la mienne alors que nous attendions pour prendre une piste. Il y avait pas mal de monde ce soir et c'était d'autant plus long. On nous proposa donc de patientez dans le bar juxtaposé au bowling en attendant qu'une place se libère.

Nous nous dirigions vers une table, nous y installâmes alors:

- Bon et toi ta journée, tu as fais quoi? Tu veux prendre quoi?

Le jeune homme s'arrêta sur une Vodka et quand le serveur arriva, Alfred lui donna leur commande. Quelques minutes plus tard, ils furent servis. Alfred regardait Helinä et la trouvait encore plus belle qu'à l'habitude ce soir. Elle était même ravissante. Le jeune homme lui lança alors:

- Tu es très belle ce soir...

Il lui sourit tendrement avant de commencer son verre. C'est alors qu'arriva non loin d'eux un groupe de jeunes petits péteux qu'Alfred ne tarda pas à reconnaître. Comment gâcher une soirée? Super. Il les regarda discrètement et ne resta pas plus longtemps sur eux, s'ils le voyaient, ils auraient sûrement droit à une petite visite et étant en compagnie d'Helinä, ça le ferait vraiment chier, car il savait comment ça se passait avec eux. Mais pour le moment, ils ne les avaient pas remarqué et c'était tant mieux.

Une semaine déjà, une semaine que notre relation était officialisée. Il n’avait pas de regret et se montrait gentil et tendre avec Aaron et moi. Aujourd’hui nous avions la soirée pour nous deux seulement. Alisa s’était proposée de me garder Aaron ce soir. Je pourrais être enfin seul avec le brun. J’étais sur un petit nuage depuis déjà une semaine et j’espérais que ce soit réciproque. Alfred m’apportait quotidiennement mes devoirs. C’était une excuse valable pour me voir et j’appréciais divinement bien. Mais il n’empêchait pas que j’avais peur de le voir disparaître à tout moment. C’est vrai comme si un jeune homme pouvait fuir la justice comme ça. M’enfin j’essayais de repousser au loin mes pensées et je vivais l’instant présent à ses côtés. On avait décidé de faire une soirée au bowling tous les deux. J’aimais bien le bowling même si je n’étais pas des plus doués. Je m’étais préparée simplement habillée d’un jean slim une paire de converse et un top noir avec ma veste pour ne pas que j’attrape froid. Je passais par la chambre du brun afin d’aller le chercher. J’espérais qu’il soit prêt. J’avais hâte de faire cette soirée. Je toquais deux coups à la porte qui finis par s’ouvrir sur un Alfred prêt lui aussi. Je me mis sur la pointe des pieds afin d’attraper ses lèvres et sa langue au passage. Il passait sa main sur mes hanches et j’en fis de même.

- Tu es prêt à perdre ce soir. J’dis ça mais j’suis nulle pour faire tomber les quilles sur la piste. Ça va sinon tu as passé une bonne journée?

On était déjà vendredi, les semaines passaient vite et Aaron allait bientôt avoir deux mois. Je me rendais compte que mon fils appréciait beaucoup le brun, lui offrant tout le temps des sourire. Ils étaient mignons tous les deux à voir. Peut être qu’il ne se sentait pas prêt à être père mais une chose était sûr moi j’trouvais qu’il s’en sortait plutôt bien. Je souris à cette pensée et une fois dehors un taxi était déjà là. J’aimais bien qu’il soit prévenant comme ça. Nous nous engouffrons dans l’habitacle de la voiture jaune. J’indiquais l’adresse et il nous y emmena en un quart d’heure nous étions arrivés.

- On y est!

Je lui souris avant de ne poser une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes.