Pray [Wyatt] -TERMINÉ

Notre après-midi avait quelque peu déstressé Alisa et c’était tant mieux. Parce que depuis qu’ elle m’avait appelé j’avais peur qu’elle ne redevienne pas au naturel et plus calme. Les attractions lui avaient fait oublié ne serait-ce que quelques secondes ses tourments et ses soucis. Alors que nous étions tous deux allongé dans mon lit et qu’on était habillé elle se leva rapidement pour se mettre en pyjamas, je souris alors qu’elle ne voulait pas me laisser voir ses formes et sa silhouette. Mais je comprenais, la pudeur et quelque chose que je respecte. Je me levais alors à mon tour afin de me mettre seulement en boxer. Elle s’installa correctement contre moi. Une baiser dans le cou. Elle allait s’endormir et je déposais mes lèvres sur le sommet de son crâne. Je remis la couverture sur nos deux corps et je la serrais contre moi. Finissant par lui chuchoter au creux de l’oreille.

- Dors bien cette nuit et surtout fais de beaux rêves.

Je me retirais de son oreille et je caressais délicatement sa chevelure blonde. Elle avait besoin de dormir longtemps et je ferais en sorte qu’elle ne se réveille pas à cause d’un cauchemar, si la chaleur d’un corps à nos côtés nous permettait de bien plus nous endormir et d’appréciais la nuit. Je pensais que caresser ses cheveux la ferait se sentir un peu apaiser. Alors que j’éteignis la lumière je m’installais plus confortablement afin de prendre la belle blonde dans mes bras et je laissais Morphée me prendre dans ses bras. J’espérais juste qu’elle ne me réveille pas comme la première fois qu’on avait dormi ensemble.

Okay elle venait de me dévoilé une partie importante de sa vie. Elle avait dit qu’elle acceptait d’être ma petite amie, je n’allais pas lui demander plus. Elle partagea les baisers avec moi sans être passif et se laisser faire. Je souris quand elle vient nicher sa tête au creux de mon épaule. Je caressais de nouveaux ses cheveux de haut en bas avant qu’elle ne brise le silence qui s’était installé dans la pièce, pas les silence pesant qu’on peut avoir en présence d’autre personne un simple silence plaisant et rassurant. Elle me demandait si elle pouvait dormir avec moi ce soir, qu’elle était fatigué. Je regardais mon réveil il était à peine une heure trente. Je me souvins de la première et dernière nuit qu’on a pu passer ensemble. L’état de la blonde m’avait surpris.

- Bien sur que tu peux à une condition que tu me promettes de ne pas hurler demain matin et de paniqué comme tu as pu le faire il y a de cela un mois…

J’avais dis ça sur le ton de la rigolade pour détendre un peu la jeune fille. C’est vrai que ce matin là j’ai cru que j’allais mourir de rire, même si je m’étais retenu devant Alisa. Mais son état paniqué était plus ou moins marrant. Pour l’heure il fallait que je trouve un truc à faire qui lui fasses oublié ses pensées et ses souvenirs, le cinéma c’était pas une bonne idée, un ballet encore moins. Une idée lumineuse vint prendre possession de mon esprit. Si on allait dans un parc d’attraction.

- Pour le moment ce n’est pas l’moment de dormir il est encore tôt il faut qu’on occupe notre après midi.

Je dégageais la tête d’Alisa délicatement de mon corps et lui dit de me suivre. Je mis mes chaussures et me levais précipitamment peut être même trop étant donné que ma tête se mit à tourner. Ce n’était qu’un petit vertige pas bien grave. Je mis ma verste sur les épaules, le temps n’était pas des meilleurs mais il faisait une température assez chaude pour sortir simplement couvert d’une petite veste qu’on mettrait à la fin du printemps. Je passais celle d’Alisa sur ses épaules mais je ne lui dis rien de l’endroit ou nous allions. Nous descendîmes les escaliers plutôt rapidement et je rejoins ma voiture. J’ouvris la prote de la jeune fille côté passager. Je vint prendre place derrière le volant et mis le contact et démarra lentement. Je mis la radio afin de faire un son sonore. Je ne savais pas de quoi parler pour tout dire. Nous roulons pendant environ trois quart d’heure et je me gare sur un parking. Et nous descendons de la voiture et je finis par prendre la parole quand on voit au loin l’enseigne à l’entrée du parc.

- J’espère que tu aimes bien les parcs d’attractions.

Elle pensait que j’allais vraiment faire quelque chose d’aussi inconsidéré qu’un meurtre. Je restais de marbre avant de ne prendre la parole.

- Quand je disais que nous allons employer les grands moyens, je parlais de la justice pardi.

Elle se resserrait davantage contre moi. Cherchant encore plus de soutient et de protection. Ce que je voulais bien faire mais était-ce seulement suffisant pour qu’elle se retire de la tête ses images plus que perturbantes. Je déposais mes lèvres contre sa tempe. Je ne savais pas comment réagir face à ses réclamation. Je finis par caresser les cheveux blonds de la jeune fille de haut en bas. C’était la seule chose que je pouvais faire. Les mots n’étaient pas pour moi, les gestes seulement sur la piste de danse mais dans des situations telles que celles-ci je ne connaissais pas les bons gestes à suivre. Je ne pouvais que lui offrir un contact tactile et mon soutien moral.

- Et puis ne t’inquiète pas pour moi belle blonde. J’sais prendre soin de moi et de toi s’il le faut.

Je relevais son visage pour qu’il fasse face au mien. Je lui fis un sourire qui se voulait rassurant. Je baissais mon visage vers le siens, déposais mes lèvres sur son front, sur ses yeux larmoyants, sa joue et pour finir ses lèvres.

- Alisa, je t'aime beaucoup et ce depuis qu'on s'est rencontré et je n’ai pas envie de te perdre là aujourd’hui maintenant. Parce que sinon j’m’en voudrais toute ma vie de ne pas t’avoir dit que tu m’attirais énormément et de ne pas avoir pu t’embrasser. Alors quoiqu’il arrive je serais là pour toi. Et je t’en fais la promesse. Je n’ai pas peur d’un sale type comme peut l’être ton ex. Il ne te fera rien j'en suis certain et sinon si tu as peur ne serait-ce qu'une seule seconde appelle moi et j'accourrais.

Une fois que nous étions dans ma chambre j’attendis patiemment qu’elle se décide de parler. Je ne la brusquais pas à quoi bon de toute manière la jeune fille allait parler c’était une certitude et donc j’attendrais le temps qu’il faudra. C’est alors qu’elle me coupa dans mes pensées me demandant d’en parler à personne, comme si j’étais une personne en laquelle elle ne pouvait pas avoir confiance. Si on me confiait son secret alors je ferais avec et je n’avouerais jamais à qui que ce soit même contraint par la torture. M’enfin bon j’acquiesçais avec ma tête. La jeune fille commença à parler, je déglutis lorsque les pleurs de la jeune fille passèrent la barrière de ses yeux. J’entourais mes bras autour de son corps et écoutais la suite de son discours. Ce qu’elle me disait m’horrifiait, mon dieu j‘imagine pas être le témoin d‘une chose aussi affreuse. La suite me mit hors de moi, comment est-ce que et puis merde pourquoi penser à ça. Il n’arriverait rien. Je tournais mon visage vers la rousse et posais mes lèvres sur les siennes. C’était la première fois que j’avais un geste amoureux et tendre envers Alisa j’espérais qu’elle ne le prenne pas mal. Je pris alors la parole.

- Je te protégerais, crois moi.

Je posais mes lèvres sur sa joue gauche et la serrais encore plus contre moi. Essayant de lui procurer une certaine dose de réconfort. J’avais commencer à ressentir quelque chose de très fort pour la jeune fille depuis un petit moment déjà. Je ne pouvais pas qualifier mes sentiments comme amoureux. Parce que notre relation était récente. Mais une chose est sûr je ressentais une certaine attirance physique et même moral pour le jeune fille. Elle était indéniablement belle, gentille, impressionnée. Plein de petit détails que j’avais pu remarquer au fil des jours où l’on se côtoyais. Je me souviendrais toujours de la première nuit que nous avions passé ensemble sa réaction au réveil avait été tellement marrante. Pourtant nous n’avions rien fait de particulier à part parler toute la nuit jusqu’à ce que la rousse ne s’endorme dans un sommeil paisible et sans rêve enfin c’Est-ce que j’avais pensé mais le AAAAAAH crié au réveil était quelque chose de bien traumatisant surtout quand votre ouïe y passe. Un cauchemar m’étais-je dis, je comprenais maintenant pourquoi elle ne dormais presque pas. Pourquoi elle pleurait dans mes bras en ce moment même. J’essuyais ses larmes avec mes doigts.

- Rassures-toi! S’il te plaît, je serais là… Et puis s’’il faut employé les grands moyens alors nous le ferons.

Elle accepta le verre de jus d’orange. Mais sa phrase d’après m’inquiétait encore plus, depuis qu’on était amis elle n’avait jamais abordé le sujet avec moi et je ne lui avait jamais demandé plus de confirmation, je ne voulais pas la brusqué et surtout je ne voulais pas qu’elle se renferme et n’accepte plus mon amitié. Une amitié devenue bien trop vite ambiguë à mon humble avis. Mais j’pensais être proche d’elle beaucoup plus proche d’elle qu’on a pu l’être au début. Une simple amitié, des choix, et aujourd’hui mon amie avait besoin de moi en ce moment même toute suite maintenant. C’est alors que je pris sa main dans la mienne et l’attirais contre moi avant de ne passer ma main droite autour de ses hanches. Je lui souris et lui dit qu’on sera mieux dans ma chambre si elle veut me parler librement sans être entendu c’était le meilleur endroit. Nous montons les escaliers rapidement et j’ouvris la porte de ma chambre. Je m’installais confortablement sur mon lit et lui intimais de venir s’asseoir près de moi.

- On est tous seuls maintenant je t’écoute. Prends ton temps ma puce. Et ne te force pas à me dire quelque chose que tu ne veux pas aborder. Je comprendrais tout à fait…

Je la fis poser sa tête contre mon épaule. Et attendit qu’elle prenne la parole. Ce que je trouvais bizarre venait du fait qu’elle n’avait jamais été dans un état pareil. Quelque chose devait être arrivé et je n’avais pas été présent pour la protéger d’un choc ou que sais-je encore aussi important et je m’en voulais. Je culpabilisais de ne pas avoir été là quand elle aurait du en avoir besoin.

Je me dirigeais d’un pas rapide vers la cafétéria après avoir reçut un message qui m’inquiétais beaucoup. Alisa était quelqu’un de gentille, elle n’avait jamais fait appel à moi pour quelque chose d’important. J’avais réussi par je ne sais quel moyen de la débridé un peu, elle n’était plus aussi réservée qu’elle ne l’était au début mais elle ne m’avait jamais appelé pour quelque chose d’urgent. Je déglutis et arrivais au pas de course près de la cafét’. Elle se jetait sur moi sans que je ne m’y attende mais j’étais surtout surpris pas son geste. Elle n’avait jamais fait de geste tactile à mon encontre. C’est alors que je sentis mon épaule mouillée. Elle pleurait, mais pourquoi? Je ne l’avais jamais vu dans cet état et cela ne me plaisait pas. Je passais mes mains autour de son corps et remontais ma main gauche sur ses cheveux roux et déposais mes lèvres sur son front.

- Ma puce qu’est-ce qui se passe? Je ne t’ai jamais vu dans cet état et je n’aime pas ça, lui chuchotais-je à l’oreille.

Je ne la lâchais pas, la gardant près de moi savourant ce geste comme s’il n’y en aurait plus jamais. Je la décalais quelque peu de mon corps afin de recueillir les quelques larmes traitresses qui montraient très bien qu’elle n’allait pas bien. Ça me blessait et me peinait. Qu’est-ce qui pouvait bien être arrivé à ma p’tite Alisa alors que je n’étais pas là. Une fois ses quelques larmes sécher par mes soins, je posais de nouveau mes lèvres sur son front, et je dégageais quelques mèches qui barraient son visage toujours humide. Je pris sa main et me dirigeais à l’intérieur de la cafétéria, je la fis s’asseoir sur une chaise un peu à l’écart et pas près d’oreilles indiscrètes. Je partis prendre deux jus d’orange et j’en tendis un à mon amie.

- Racontes-moi? Je suis tout ouïe…