Hoppipolla II (PV : Heli) TERMINE

Alfred avait quitté la chambre d'Heli pour prendre à nouveau un taxi afin de se rendre à son rendez-vous. Le parapluie de la jeune maman lui servit bien et c'est après une vingtaine de minutes qu'il arriva enfin en ville. L'homme était déjà là. Alfred le rejoignit discrètement et lui donna l'argent, en échange d'un petit sachet. Ils ne restèrent pas longtemps ensemble là-bas. Son ami l'invita à rouler quelques spliff dans son studio en ville et Alfred ne se priva pas de le suivre. Une fois là-bas et dans cette ambiance, on ne voit plus vraiment le temps passé de la même façon, le jeune homme ne regarda l'heure que quand celle-ci indiqua 18h30. Et merde!

Je salua mon ami, récupéra mon petit matériel et me mit en route de Wynwood. La nuit était tombée et la pluie avait cessée. Alfred se dépêcha de monter à l'étage et se trouva rapidement devant la porte d'Heli. Il toqua et c'est Ali, la colocataire d'Heli, qui lui ouvrit. La jeune maman venait apparemment de s'endormir.

Alfred laissa un message pour Heli: "Désolé d'être rentrer aussi tard, je n'ai pas vu le temps passer". Le jeune homme entra quand même et caressant le crâne de la maman, il lui déposa un baiser sur son front, se penchant donc et c'est à ce moment là, que sans qu'il s'en apercoive, son sachet tomba par terre.

Il salua silencieusement la coloc' d'Heli et quitta les lieux. Il se dirigea alors dans sa chambre, n'ayant plus que ça à faire désormais....


( Tu continues dans ma chambre? :) )

La pluie me rendais boudeuse, et je pensais que le brun avait remarqué. Mais bon je n’fis rien pour lui enlever de la tête que j’étais énervée à cause de la pluie. Il me proposa un truc chaud à boire et j’acceptais toujours fermé. Il m’allégea en prenant le p’tit ainsi que le sac. Nous montions dans ma chambre. Il s’asseyait sur mon lit et il reçut un message, je ne fis rien et le laissais partir comme il le demandait. De toute manière si j’avais dis non il ne serait pas resté. Je n’en demandais même pas les raisons. Bon les quelques heures ça voulait dire quoi? Il était déjà seize heures trente passés. Je me dirigeais alors vers mon armoire et en sortie un parapluie.

- Tiens prends au moins ça, tu seras un peu moins trempé.

Je refermais la porte et me dirigeais vers Aaron et le changeais pour qu’il ne prenne pas froid, un pyjamas bien chaud et dans son lit. Il se mit en position pour dormir et le voilà déjà endormis. C’est vrai que nous n’avions pas l’habitude de faire des promenades aussi longues et encore moins de la voiture. Je pris une serviette afin de me sécher et de me changer. Un jean et un pull, parce qu’il ne faisait pas bien chaud. Je finis par prendre ma guitare qui reposait près de mon lit et fis quelques accords de guitare. Une mélodie prit vie et j’étais sûr que j’aurais pu mettre des paroles dessus. Mais l’inspiration ne me vint pas. Je me reposais donc ma guitare et me posais dans mon lit allonger. Me remémorant la journée d’aujourd’hui ainsi que celle d’il y a deux jours. Rapide? C’était le cas de le dire. Mais peut être m’apporterait-t-il le bonheur que je recherchais depuis bien longtemps déjà. C’est sûr ces pensées que je partis une nouvelle fois au pays des songes. Ce sont les pleurs de mon fils qui me réveillèrent. Je regardais sur mon réveille et il était déjà dix sept heures trente cela devait déjà faire une heure et demi qu’il devait manger. Bizarre qu’il réclame seulement maintenant. Je pris le petit dans mes bras et relevais mon haut afin que p’tit bébé puisse manger. Je relevais la tête quand j’entendis qu’on frappait à la porte cela devait être Alisa qui revenait. Je ne dis rien elle pouvait bien entrée c’était sa chambre aussi après tout. C’est alors que je me rendis compte que cela pouvait être Alfred. Et je lançais un entré de mon lit…

Le jeune homme avait réglé la somme (astronomique) pour la course et les deux jeunes gens en compagnie du petit Aaron se mirent en route vers l'école. Il fallait traverser toute la cour pour pouvoir enfin accéder au Hall puis aux escaliers menant à leur étage. Ce n'est qu'une fois arrivés à l'intérieur que le jeune homme s'aperçut du visage quelque peu fermé d'Heli. Qu'avait-elle?

Il ébouriffa ses cheveux histoire que la majeur partie de l'eau les quitte précipitamment. Le jeune homme se mit à sourire en direction de la jeune maman, mais celle-ci ne lui répondit pas. Avait-il fait / dit quelque chose de mal? Est-ce que ses derniers mots concernant le futur et Aaron lui avaient déplu?

Le jeune homme demanda alors:

- Tu veux une boisson chaude pour te réchauffer ?

Un distributeur ne se trouvait qu'à l'autre bout du hall, ils n'avaient que quelques pas à faire. Heli accepta et le jeune homme leur ramena quelques minutes plus tard, deux cafés bien chauds. La chaleur de la boisson fit du bien aux deux jeunes gens. Alfred finit par prendre Aaron dans les bras, tenant le sac sur son épaule, afin d'alléger Helinä au maximum. Ca devait finit par peser lourd, les quelques kilos d'Aaron à longueur de temps.

Helinä lui proposa de monter dans sa chambre, il accepta. Ils montèrent l'escalier, marchèrent le long du couloir et entrèrent dans la chambre, dans un silence sépulcrale. La colocataire de la jeune femme n'était pas là. Elle avait du profiter de cette journée où Heli prenait Aaron, pour sortir, m'enfin vu le temps, fallait s'attendre à ce qu'elle rentre d'ici peu.

Alfred s'installa sur le lit de la jeune femme quand il reçu un sms. Son dealer le prévenait d'un arrivage. Il l'attendait depuis longtemps, alors même si ça tombait mal, il se leva et lança à la maman silencieuse et boudeuse:

- Il faut que j'aille faire un truc, je reviens dans quelques heures.