Wynwood University
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 [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyJeu 8 Déc 2011 - 12:24

    Ses lèvres s'emparent de celles de la blondinette, impétueuses. Nulle réponse, un besoin, une envie. Le corps fatigué de Kity y répond avec une ardeur toute retrouvée. L'oubli est à portée de main, elle n'a plus qu'à le saisir du bout des doigts. Elle qui en rêvait, le voilà qui revient la titiller de sa langue douce et voluptueuse. Les corps s'étreignent, se serrent, s'aiment de longues minutes. La luxure, péché capital. Sacha et sa blonde amie se meurent dans cette brume opaque qu'est le plaisir des sens. Ensemble, ils atteignent les sommets de la volupté, de la tendresse, de l'amour... Leurs cœurs brisés ne forment plus qu'une seule entité, les morceaux se serrent les uns aux autres pour combler mutuellement le manque. A eux deux, ils peuvent toucher du doigt une infime partie de bonheur qu'ils pensaient perdus. Enfin, ils revivent.

    L'instant semble court, ils en redemandent. La fin de la nuit est consacrée à assouvir leurs désirs les plus profonds, à bander leurs plaies, ensemble. Les bras de la blondinette étreignent le corps de son amant, de son ami. Les larmes roulent sur ses joues tandis qu'elle se laisse submerger par un flot de sensations contradictoires. Et quand enfin l'aube pointe le bout de son nez mutin, les paupières alourdies clignent de surprise. C'est déjà l'heure de partir, l'heure de se quitter. La douceur personnifiée se lève, revêt ses vêtements presque en lambeaux et promet de revenir voir celui qu'elle a juré de sauver. Elle pose un dernier baiser sur son front avant de filer, telle une brise légère... puis, plus rien. C'était comme si elle n'était jamais venue. Comme si cette nuit n'avait jamais existé. Heureusement, les draps froissés par leurs ébats de la nuit qui vient de s'écouler à une vitesse bien trop folle attestent de sa présence. Le brun n'est pas fou, tout ceci s'est bien passé... Et comme promis, elle reviendra. Ils le savent, tous les deux. Ils se reverront.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyVen 25 Nov 2011 - 21:05

Amitié dépravée... Dépravation amicale


    Aux ombres noires étouffées. Au mantra susurré. A la mort murmurée. A la malédiction du mal aimé. A mon cœur brisé, écorché. A mes yeux inondé. A ma vie déchirée. Au crime inavoué. Au mensonge éhonté. A la chaire détruite. Au cadavre de mon amour. Au vers qui te rongerons. A ton cœur qui ne bat plus. A tes lèvres qui ne sourient plus. A tes yeux qui n'étincellent plus. A ta bouche qui ne m'embrasse plus. A ta voix qui ne m'aime plus. A tes bras qui ne l’étreindrons plus. A nos corps qui ne se mêleront plus. Au cambrure nacrée, a notre passée. A ton absence. Que mes larmes atteignent l'essence du paradis et que de là haut tu puisse enfin me pardonner quand moi je n'y parviens pas. Je t'aime Chase, je t'aimerais toujours.


    C'est à toi que j'adresse mes mots. A toi, ma souffrance, mes sentiments, c'est toi ma honte, ma peine et ma rage, c'est à vous que je m'adresse, ça fait trop longtemps que vous me torturez. alors écoutez ma complainte et évanouissez vous! Je vous en supplie... Ne calcinez plus mes yeux, ne brûlez plus ma peau au sang que je perle vous n'avez que trop abreuvé vos fils a la lumière que j'ai pleuré vous n'avez que trop éclairé votre génie. A ma souffrance, vous vous êtes laissés jouir. Vendu comme un jouet secoué cassé cousue je vous hais. Petite poupée, pantin brisé petite Morphée, présent anthropophage. Vous m'avez tué. Je n'étais qu'un homme, vous avez fait de moi un chien, vous m'avez brûlé et usé, je me souviens de vos mains sur ma peau nue, récalcitrants infiltrer vos ongles susurrant à mon oreille que je n'oublierais pas quoi que je fasse. Par la douleur vous prouviez l'étendue de votre affection vous, ma peine,ma rage, mes éternelles amantes. Et toi Chase laisse moi t'oublier. N'est ce pas un damnation que souffrir pour tes lèvres? Dans les flamme de la géhenne, les mots sont si mièvre l'horreur de ma Passion, c'est tes yeux, c'est mes rêves, la douceur à la violence, l'amour à la haine. Et toi la Mort dont les racines me brûlent et s’emmêlent à mes pieds? Fane le bleu du ciel, meurs le rouge des fleurs, toute beauté à été exciser au monde dans lequel vous m'avez plongé. N'est-il pire amour que celui conduis par la haine et le remord?Alors Délivre moi, délivre moi,délivre moi de toi. Laisse moi te fuir, laisse moi courir ou laisse moi mourir. Les larmes salées sur mes joues d'opales coulent, comme tant d'offrande arrachées à mon cœur offertes au enfer. Je ne puis lutté contre ces sensations et ces sentiments qui resserrent ma poitrine. Je suis crevé. Je suis blasé. J'en ai marre, marre de me cacher. Marre de ne plus vivre. Je t'aime Chase, je t'aimerais toujours, mais laisse moi t'oublier, juste pour quelques heures. J'ai besoin, besoin de vivre. De sourire, de rire, de ne plus pleurer, de chasser ses ombres qui me poursuive. Me délivrer de ton sang qui salis encore mon cœur. Je sais ce que j'ai fait? Je suis coupable et condamnable d'un crime que seul ma souffrance dûe à ton abandon m'a poussé à commètre, je ne te hais pas, je t'aime, mais j'ai décider de cesser de souffrir. Enfin juste quelques instants. En moi plus rien n'est clair à présent. Je sais que je peux m'échapper, mais en ais-je ne serais-ce que la volonté? Tu n'aurais pas aimé ce mort vivant, ce cadavre à l'âme sale et au cœur noir de l'encre du deuil qu'il te fait. Plus rien n'a de sens, plus rien n'as de prix. Innocence ? Vivre. Kity dit que ce n'est pas ma faute, que je suis innocent. Puis-je croire en ces mots? Croire que je me suis leurrer ? Dit-elle la vérité? J'aimerais tant avoir le force de douter, de ne pas le croire, mais dans ces bras, j'ai l'impression enfin d'être en sécurité, d'être sauvé. Sa bouche à foi d'Évangile pour moi. Elle a tout bousculé Pourquoi ne pas essayer de m'émanciper de cette mort qui m'a adopté?

    Serais-ce la naissance d'une belle et forte amitié ?

    Son silence face aux causes de son chagrin sonne le glas de la conversation. Mon sang abreuvé de drogues, mon cœur d'espoir, mon corps à besoin de s'abreuver du sien. Pour la première fois de ma vie, je désire un femme. Un femme belle. Fine, les cheveux long et blond, les forme gracieuses et graciles. Que suis-je donc en train de devenir ? Qu'importe. Le corps et le cœur n'ont aucun ennemis, les laissés agir est la seule façon de vivre dans le plaisir. C'est pourquoi je viens sceller mes lèvres au sienne. Ce baiser sonnant comme un pacte dont le traité serais de rendre à l'autre le bonheur qu'il a perdu. Mes mains vienne caresser ses hanches tandis que j'allonge son corps sur les draps encore humides de notre dernière étreinte. Mes lèvres viennent apprendre le parfum de son coup tandis que mes mains caressent avec langueur son intimité qui devient vite humide. Un monstre lubrique hurle dans mon ventre. Mon corps ne veut que ressentir encore une fois cet oublie enivrant. L'oublie dans la chaire. Nos souffles se heurtent dans une chorale antique, récitant je ne sais qu'elle prière dédiée à l'érotisme. Ses cuisses se resserrent sur mes hanches. Mon désir est a son paroxysme. J'aimerais passer toute ma vie dans les langueurs émoustillantes du sexe pour ne plus penser à ce lui que j'ai perdus. Dans une cambrure voluptueuse, je pénétrais en ce corps chaud qui se referma sur le mien se resserrant puis se desserrant au rythme de mes va-et-viens. Nos voix s'élèvent. Elle ondule sous moi comme un anguille. Et moi, moi je continue de jouer mon jeu de mal puis je retourne la situation sans pourtant me retirer. Dans un geste précis et connu, je le place sur le dos, la laissant se mouvoir sur moi. La jouissance n'arriveras pas aussi vite que la première fois. Nous avons tout le temps d'apprécier les plaisirs de la luxure.

    L'oublie dans le sexe.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyVen 25 Nov 2011 - 18:18

    Étendus, côtes à côtes, les deux jeunes gens se font face. Leurs larmes se mêlent, et Sacha finit par approuver les dires de la petite blonde. Oui, il vivrait. Cependant, Kity sait à quel point la douleur peut être vive quand on la laisse se propager... Alors, elle se promet de toujours être là. De toujours veiller sur lui, quoi qu'il arrive. Doucement, il se redresse. La jolie blonde en fait de même et s'appuie sur le mur à côté de lui. Les doigts fins du beau brun entrouvrent une boîte en métal, dans laquelle reposent des joints déjà roulés. Elle l'observe, attentive au moindre geste. Si elle relâche son attention une seconde, elle sait que ses yeux se fermeront et qu'elle s'endormira. Mais il ne faut pas, même si son corps et son âme sont épuisées, elle ne peut pas dormir. Elle en aura tout le temps quand elle rejoindra sa chambre.

    La main du jeune homme s'empare de la sienne, tandis que son pouce y décrit des cercles langoureux. Doucement, Kity ferme les yeux et pose sa joue sur l'épaule du brun. C'est plus fort qu'elle, ses paupières sont tellement lourdes... La fumée lui chatouille les narines, mais l'odeur n'est pas désagréable. Elle lui rappelle - curieusement - les barbecues en famille, le dimanche à midi, quand elle était plus jeune et tout juste adoptée. Mélange de joie et de stress. De peine et de soulagement. Émotions contradictoires, une fois de plus. Ces temps-ci, elle a l'impression qu'il n'y a plus que ça en elle. " Je l'aime, mais je le hais. Je veux le voir, mais je ne veux plus qu'il m'approche. Tout ce que je veux, c'est une explication, mais s'il ose me parler je l'étrangle... " Les joies de la rupture, comme on dit.


    " Et toi, raconte-moi, dis-moi ce qui te fait tant souffrir. "

    Lentement, elle ouvre à nouveau les yeux. Ses doigts engourdis saisissent le joint dans la main libre de Sacha. Elle le porte à ses lèvres et tire dessus, doucement, avant de le lui rendre. Peut-elle seulement comparer sa peine à celle du jeune homme ? Non, elle ne s'en sent pas le droit.

    " Ce n'est rien... Chagrin d'amour, on va dire. Mais ce n'est rien. Je ne devrais pas pleurer pour ça, il y a des choses bien pires sur Terre. "

    Elle soupire, ferme les yeux.

    " Quand se déroulera l'enterrement ? J'aimerais m'y rendre..., demanda-t-elle. "

    Chase était très proche de sa cousine. Sa décision était prise. Elle serait à ses côtés pour affronter cette douleur terrible.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 20 Nov 2011 - 20:57

    Opale. Blanche. Diaphane. Chaste. Pure. Kity est pure. Une pureté désinvolte qui n'arrive pourtant pas à être salie par la souffrance. Une pureté préservée et bonne, aimante et sensible. Comme un flocon de neige oublié par l'hiver. Comme le regard immaculé d'un nouveau né. Comme ce sourire premier qu'offre l'enfant qui vient de naître. C'est un pureté oublié, semblable à celle des muses antiques, que ni les pêchers, ni l'alcool, ni la drogue ne parviens à tacher. C'est une pureté qui se cache pour ressortir pleine d'amour. C'est une pureté que la peine veut taire que la colère veut étouffer mais que personne ne parviens à bâillonner complètement. Qu'ai-je fait pour mériter de pleurer dans ses bras ? Qu'ais-je donc fait pour mériter sa compassion ? Je ne mérite rien d'une personne aussi belle, et pourtant, pourtant, je suis la dans ses bras, nu, couvert de sa bonté, ses mots caressant et réconfortant. Je suis la dans mon deuil à pouvoir enfin voir qu'il y a une porte de sortie à ma souffrance. Je suis la et je me rend compte qu'une amitié belle et sincère viens de naître entre nos pauvres personne détruite et torturée. Sa main caressant mes cheveux, mon front mouillé de ses larmes. Elle pleurs pour moi, moi qu'elle ne connaît qu'à peine. Est-il plus belle offrande que les larmes de cet nymphe ?

    Me retournant, je me plante dans ses yeux, cueillant de mon index ses larmes bohèmes qui viennent salir son visage angélique. J'y lit tant de souffrance. L'amour est un bourreau sadique. Si je pouvais tenir l'homme qui lui a fait tant de mal, j'égorgerais son cœur, j'ouvrirais son crâne, je le tuerais. Elle a tellement raison, il faut que je vive, et qu'importe ce que les Parques ont fait ou pourront faire, qu'importe le fait qu'elles titillent mon fil de leurs ciseaux rouillés. Qu'importe l'opprobre qu'elles ont jeté sur ma destiné je vivrais. Je vivrais pour Chase, pour que sa mort que j'ai causé n'ai pas été vaine, pour que le fait qu'il soit mort en voulant me tuer ne soit pas inutile. Un vent d'espoir aux accents de renaissance souffle en moi, puisse le sort ne pas le chasser.

    -Oui, je vivrais Kity. Tu as raison, je n'ai pas le droit de rendre vaine sa mort.


    Nos corps nus toujours voilé de sueurs s'étreignent tandis que la lune s’infiltre dans la chambre nue et viens faire briller ce draps, témoins de nos ébats. Je m'assieds en face d'elle en glissant négligemment une main dans mes cheveux, comme il le faisait toujours. Sortant un nouveau joint je l'allumais, laissant la boite au milieu libre à elle de se servir. Expirant lentement un volute de fumée, je repensait à ce que j'ai pu vivre ces derniers temps, tout ce qui c'est passé. Chase. Mon suicide. James. Ma rupture. Chase, à nouveau, puis sa mort. Andrew, mon connard de frère de retour. Puis Kity. Les voies du destin sont impénétrable. Lui prenant la main, je la caressait tendrement de mon pouce.

    -Et toi, raconte moi, dis moi ce qui te fait tant souffrir.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 20 Nov 2011 - 14:35

    Mort. Chase est mort. L'amour de Sacha s'en est allé, brisé par l'aveuglement dont celui-ci a fait preuve, par la faiblesse caractéristique du coeur brisé. Les larmes du brun roulent sur ses joues, tandis qu'il avoue à Kity ses faiblesses, ses actes irrépressibles mais qui le font culpabiliser à tel point qu'il s'enfonce dans les abîmes de la douleur, seul et plus perdu que jamais. La main de la blondinette caresse toujours ses cheveux avec douceur. Elle a mal au coeur pour le jeune homme. Elle aimerait tant pouvoir l'aider, mais que peut-elle faire face à la mort ? Jamais elle ne se permettrait de le juger. Chase est peut-être mort, mais ce n'est pas la faute de Sacha. Elle pense à sa cousine, la mère du fils de Chase, qui doit souffrir elle aussi de cette nouvelle. Il faudra qu'elle se rende à l'enterrement, pour la soutenir. Les deux jeunes femmes ne se sont plus vues depuis longtemps, mais Kity sait qu'elle se doit d'être présente pour sa cousine et amie, Isobel. Pourtant, elle n'a jamais connu le jeune homme. Mais qu'importe. Enfin, pour l'instant, elle a plus important à faire. La souffrance de Sacha s'infiltre dans chacun de ses pores, violant la sienne pour l'écraser et la remplacer par celle de la mort de celui qu'il aimait. Lancelot attendra. Il est encore en vie, lui. Et même s'il a fait souffrir la petite blonde, pour rien au monde elle ne voudrait le voir mort. Jamais.

    " Ce n'est pas ta faute, Sacha... Tu n'y es pour rien... Les Parques en ont décidé ainsi, tu ne pouvais rien y faire. Mais il faut que tu te reprennes, pour Chase. Ne laisse pas la mort te gagner, ce n'est pas ce qu'il aurait voulu. Il t'a sauvé la vie au détriment de la sienne, Sacha... Vis-la, ne te laisse pas dépérir. Il voulait que tu vives, fais-le avec bravoure, même si c'est dur. Mais fais le pour Chase. Que sa mort n'ait pas été veine... "

    Oui, il faut qu'il vive. Elle le sait, elle en est persuadée. Ensemble, ils se sortiront de là. Une résolution féroce s'installe dans le coeur de la jeune femme. Son âme toute entière se sent à présent dévouée à la mission qu'elle vient de s'imposer : sortir Sacha de sa tourmente. Lui redonner goût à la vie, pour Chase. Pour Isobel, pour Wyatt. Le jeune homme est mort en héros, en sauvant le brun qui n'est à présent plus que l'ombre de lui-même. Il ne faut pas qu'il ait abandonné derrière lui un fils, des amis, un amant, ... et pour quoi ? Rien ? La mort de celui qu'il a sauvé ? Non. Kity ne le permettra pas.

    C'est alors que le brun se met à chanter. Sa chanson est tellement triste, tellement emplie de regrets... Les larmes roulent toutes seules sur ses joues. Elle l'accompagne dans sa douleur, partage son chagrin à travers cette chanson. Sa voix mélancolique émeut la jeune femme plus que n'importe quoi d'autre auparavant. Les yeux dans les yeux, les jeunes gens pleurent. Les paroles touchent la jeune femme. Elle comprend alors l'ampleur de l'amour de Sacha. Amour brisé. Elle s'y retrouve, aussi. Lorsque les dernières notes meurent sur les lèvres de celui qu'elle s'est promis de sauver, un silence serein envahit la pièce. Le CD est fini depuis longtemps, sans qu'ils ne s'en soient rendu compte l'un comme l'autre.


    " Il faut que tu... Il faut que tu vives, Sacha..., bafouille-t-elle en pleurant. "

    Voilà sa nouvelle raison de vivre. La vie. Elle prend la main de Sacha dans la sienne, y pose un baiser. Il faut qu'il vive, à tout prix. Pour Chase. Pour lui, pour elle aussi. La vie est un bien si précieux... Elle ne le laissera pas le gâcher, jamais.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptySam 19 Nov 2011 - 17:29

    Parler de toi. Que dois-je dire ? A quel point tu était beau ? A quel point tu était bon ? A quel point tu m'as sauver pour mieux me tuer ? A quel point je suis ton meurtrier ? Dois-je avorter de mon amour si tant est que ce soit possible ? Dusse-je essayer, je ne le ferais pas, parce que mon amour pour toi est pur malgré mes actes et que ta mort, car oui tu es mort, ne dois pas emporter avec elle l'essence des ses sentiments qui brûlaient pour toi, et qui brûleront toujours. Et même si je devais parler de toi, je ne retracerais jamais qu'un portrait imprécis et déformer. Parler de toi, c'est tenter de définir l'espoir, c'est tenté de mettre un mot sur l'amour. Et puis parler maintenant est inutile, car tu n'es plus que dans les souvenir. Si seulement tu pouvais revenir d'entre les morts. Si seulement, juste pour quelques minutes, je pouvais t'embrasser et te demander pardon. Mais avec des si on ne fait rien, la spéculation n'apporte que la déception, et la déception apporte la douleur et la colère. Et puis mes mots ne ferais que salir ce que tu est vraiment, car on ne peut définir la perfection. Alors je ne parlerais pas de toi, je parlerais de nous, de notre idylle, de cette passion que je ressentais envers toi, de cette addiction que j'avais envers tes yeux, de cette nécessité que j'avais de te voir, de sentir ton odeur. Je parlerais ensuite de mon acte immonde, ce meurtre. Je parlerais de la mort que j'ai souffler en toi. Je parlerais de ton corps sur la gréve, de cet expression sur ton visage. Puis je ne parlerais plus.

    -Nous étions si bien ensemble, il était si beau et moi si imparfait, mais qu'importe, l'amour avait fait de moi son fief, et je ne pouvais pas lutter. Nos entretenions ce genre de relation ou chacun détruisait l'autre sans pour autant cesser de l'aimer. Je me rappelle encore notre premier baiser, c'était brutale mais doux, c'était empressé et incongru, surprenant. Je me rappelle cette nécessité que j'avais de l'aimer à en perdre la raison. Je me rappelle le besoin que j'avais de sentir son odeur. Mais tous ça m'est refusé à présent. Kitty, Chase est mort l'autre soir. Il... Je l'ai tuer avec mes conneries. J'ai sauter dans l'eau pour le fuir, pour ne pas subir sa désertion. Mais en voulant me sauver une seconde fois il... Il s'est noyer. Kitty, j'ai tuer l'homme que j'aimais le plus au monde, je suis un monstre. Ma couardise la tuer, ma faiblesse la tué.

    Et ma voix j’éteindrais, les larmes se taririons et je fixerais le plafond en espérant vainement que tous cela n'est qu'un rêve. Je réinventerais tes lèvres, je m'imaginerais ton rire et ton sourire. J'épancherais ma soif de toi dans le rêve artificiel.

    Mais à contrario de ma résolution précédente, ma voix se rallumerais et entonneras une chanson, notre chanson, cette chanson avec laquelle je t'ai montrer mon amour, cette même chanson qui a amorcé notre idylle. Je chanterais cette chanson en espérant que tu l'entende de la ou tu es, si tu es quelques pars.

    «  D'un Incurable Amour, Remèdes Impuissants »


    I'm not a perfect person
    There's many things I wish I didn't do
    But I continue learning
    I never meant to do those things to you
    And so I have to say before I go
    That I just want you to know

    I've found a reason for me
    To change who I used to be
    A reason to start over new
    and the reason is you

    I'm sorry that I hurt you
    It's something I must live with everyday
    And all the pain I put you through
    I wish that I could take it all away
    And be the one who catches all your tears
    Thats why i need you to hear

    I've found a reason for me
    To change who I used to be
    A reason to start over new
    and the reason is You

    and the reason is You 

    I'm not a perfect person
    I never meant to do those things to you
    And so I have to say before I go
    That I just want you to know

    I've found a reason for me
    To change who I used to be
    A reason to start over new
    and the reason is you

    I've found a reason to show
    A side of me you didn't know
    A reason for all that I do
    And the reason is you


    J'ai penser à mourir plusieurs fois depuis t'a mort. J'ai penser à te rejoindre, ou à t'oublier, j'ai penser à me punir de t'avoir tuer. Mais je me suis dit que je devais vivre pour toi la vie que je t'ai voler.


    Parce que je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais...
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyJeu 3 Nov 2011 - 21:44

    Des perles salées dévalent les joues du jeune homme. Kity le sent peu réceptif et s'en désespère. Ses mains agrippent les épaules musclées, son visage s'écarte. Interrogation dans son regard désespéré. Celui du jeune homme, ravagé, s'y accroche. La souffrance suinte du moindre de ses pores. Effrayée. La blondinette se sent effrayée. Est-ce là l'état qui l'attend ? S'enfonce-t-elle elle aussi dans ce monde de Ténèbres, peu à peu ? Doucement, le corps désarticulé de Sacha s'effondre. Il reprend sa position initiale, celle de tout être dans le ventre de sa mère. Une position qui rassure, qui nous renvoie à nos instincts les plus anciens. Ses larmes ne cessent de couler, mais elles n'ont pas l'air d'exorciser sa peine.

    " Je ne peux pas... Je ne peux pas parce que tu n'es pas lui... Je, chase. Pourquoi ne veut-il plus de moi ? "

    Une à une, les larmes s'échappent alors des yeux mordorés de Kity. Toute cette souffrance lui fait penser encore plus à sa propre peine. Le joint de Sacha s'éteint de plus en plus, emportant avec lui ses volutes piquantes. Doucement, Kity le lui retire de la bouche et l'écrase dans un cendrier, sur la table de nuit. Une fois que pareil sort est réservé au sien, elle les abandonne tous les deux là. Elle renifle, puis se couche aux côtés du brun, face à lui. Ses yeux explorent ceux du jeune homme, cherchant à comprendre. Bien sûr qu'elle n'est pas Chase. Bien sûr que ce n'est pas pareil. Lui non plus n'est pas Lancelot, et pourtant, oh pourtant, elle aimerait tant que ça soit le cas. Mais, dans les yeux de Sacha, on y lit cette détermination... Il serait prêt à mourir pour l'amour de Chase. La jolie blonde se demande alors si tel est son cas. Serait-elle prête à mourir, pour Lancelot ? Pour obtenir son amour, ses faveurs ? Non, bien sûr que non. Elle est bien trop lâche, pour cela. Plutôt souffrir en martyre, même si cela doit durer toute une vie. Au moins vivra-t-elle. Au moins aura-t-elle cette chance. Sa main fine effleure le visage de Sacha, avec une infinie douceur, elle lui caresse les cheveux, pour le rassurer.

    " Je ne sais pas, Sacha..., murmure-t-elle. Pourquoi est-ce qu'on vit, pourquoi est-ce que la Terre est ronde, pourquoi est-ce qu'il a joué comme ça avec moi... Il y a tant de mystères, ici bas... Tant de choses improbables. Des choses qui nous font souffrir... "

    Elle se tut un instant, sans cesser de caresser la tête du garçon, comme le ferait sa mère après un cauchemar. La douceur qui émane d'elle n'a pas disparu. Sa tendresse et sa gentillesse non plus. Elles sont juste baignées dans une mare de douleur, mais Kity sait qu'un jour, lointain ou pas, peu importe, quelqu'un tirera le bouchon, et toute cette mare s'effacera pour laisser place à une vie nouvelle, faite de nouvelles perspectives. De nouveaux amours... Mais pas maintenant. Là, elle comme Sacha ne sont capables que d'une chose : souffrir, et souffrir encore, jusqu'à s'en faire saigner le coeur.


    " Parle-moi de Chase... "

    Étrange requête. Écouter pour oublier sa propre histoire. Alcool ? Drogue ? Sexe ? Mélange des trois ? A vrai dire, l'américaine ne savait pas pourquoi elle avait demandé ça à Sacha. Mais elle voulait qu'il lui parle d'eux, de leur amour brisé, de ce qu'il aimait chez lui. Elle voulait tout savoir. Et si, de la sorte, elle faisait office de thérapeute, hé bien... tant mieux. Et sinon... tant pis.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyJeu 3 Nov 2011 - 15:00

    Une paire de larmes au bords des yeux, inspiré. Les laisser couler, éxpirer. Laisse couler ces boules de peines, les étouffer sur les draps blancs. Fermer les yeux quelques secondes, inspirer de nouveau, puis après, pleurer, éxpirer. Une routine méchanique qui s'impose, la routine de la douleur que l'on imbibe pour la faire taire, qu'on étouffe dans la fumée pour mettre fin à son sadismes, mais on y parviens pas. La noyer dans l'alcool, la noyer dans l'acide, l'asphyxier dans le canabis, ca ne sert à rien. S'écorcher les doigt sur ses lèvres pour la faire taire, ca ne sert à rien. Gravé dans sa peau à quel point on se hait, ça ne sert a rien. S'enfuire dans le sexe facile, s'évader pour mieux sombrer dans les méandres d'un mondes dangereux, le monde de la nuit, ça ne sert à rien. Pleurer nos larmes et les mélanger à la vodka ou à l'héroïne, ça ne sert à rien. Essayer de ne plus se souvennirs et transformer l'amour qu'on a perdu en rage, ça ne sert à rien. Vivre, ça ne sert à rien. Vivre sans toi c'est comme ne pas vivre. C'est être une machine, c'est être rien. Vivre sans toi, c'est marché sur le chemin de la Croix et subir sa propre Passion à chaque secondes. Vivre sans toi, c'est s'amputer à jamais du bonheur. Vivre sans toi en vivant pour toi, c'est vivre dans l'impatience de la mort. C'est compté chacun des battements de mon foutus coeur, en esperant que le prochain seras le dernier. Mon rire sonne faut quand il parviens à s'échapper, mon sourire n'est qu'un traitre, mon visage un acteur. Mon coeur lui est pur et briser, eventrer. Il dégouline cet amour qu'il ne peut pas donner. Il vomis ces baisers que je ne rêve que de poser sur tes lèvres. Il nois dans les larmes ces étreintes que je rêve de te donner. Il anesthésie mon corps que j'ai envie de t'offrir.

    Je ne pense qu'à ça, je ne pense qu'à toi. Quand j'embrasses ses grosses lèvres pâles et écorchées, j'immagine que je baise les tiennes. Quand j'enroule mes bras autour de se corps fragile, je fait comme si c'était toi que je tennais dans mes bras. Mais au fond je sais que c'est faux, que ce n'est qu'une masquarade, un mensonge que je me fait à moi même. Et ce corps nu contre le mien à qui je m'offre sans autre considération que d'étancher ma peine d ans le sexe me remplis de honte. Je n'ai plus d'honneur, je n'ai plus de sincérité, je n'ai plus d'amour, je n'ai plus rien. Il me reste juste mon corps à détruire à défaut de martyriser mon coeur, car lui est déjà détruit. Mon corps que je vis souiller, ce corps que je vais pourrir à coup de drogues d'alcool et de sexe. De mutilation. Je me mettrais en dange et frolerais la mort pour le briser un peu plus. J'arracherais cette peau que tu as su baiser et désirer. Castrat je deviendrais en m'hôtant cette intimité que je n'ai qu'offrir sans jamais qu'elle m'apartienne. Quans j'aurais fait un sort à ma peau, c'est mes veines que je viderais, mes muscles que je brulerais. Mais en aurais-je seulement le courage? Et tandis que les lèvres de la blondes explorent mon corps en voie de disparition, je pleurs, incapable de suivre ses mouvement je pleurs, des sanglots longs agittent ma poitrine, mes ongles s'enfoncent dans mes paumes qui marquent de petites fleur rouges mes draps s'opales.

    Comment peut on vivre quand on à vécu comme moi? Orphelin, violé, battus et soumis à l'inceste de son fère. Faible, brisé par la peur que quelqu'un sache, sache ce que j'ai fait. Briser par le peur que James sache abandonner ce dernier et le jetter sur le chemin de la mort. Ne plus l'aimer et s'en vouloir. Puis aimer à nouveau, un autre. Aimer comme on a jamais aimer, aimer à en mourir. Bruler mes ailes d'anges pour ce coeur que je veux prendre. Etre trahis, une première fois, sauter, tenter de mourire et échouer. Espérer à nouveau. Penser que l'autre peux vous aimer quand ce dernier vous à fait rêver, vous à montrer vos espoirs et vous à fait croire qu'ils étaient réalisable, puis, désenchantement, être trahis à nouveau, et là être détruit. Une deuxième fois, une dernière fois. Car on ne peux pas détruire ce qui l'est déjà. Je pourrais revivre grace à lui, mais il ne me guériras pas. Il ne voudras pas me guérir. Il me torture et il continueras jusqu'à ce que las de cette damnation, de cet enfer. Je m'abandonne à la mort comme je m'abandonne à la drogue, comme je m'abandonne à kity. Kity qui me mange de baiser, elle aussi à été aimer puis tuée. Et je pleurs encore. Je pleurs. Les baisers s'arrêtent, elle se détache de moi et me fixe, intérrogatrice et moi, moi je me met en position foetale brisé et plié en deux, pleurant, encore et encore. Mes sanglots sonne comme une prière et le joint se consume entre mes lèvres. Je me parle à moi même en parlant à cette fille que je connais si peu:

    -Je ne peux pas... Je ne peux pas parce que tu n'es pas lui... Je, chase. Pourquoi ne veut-il plus de moi?
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyMer 2 Nov 2011 - 1:29

    Les bras du brun entourent le corps frémissant de la jolie blonde. Doucement, sa main caresse ses longs cheveux emmêlés. Dans la tête de Kity, il n'y a plus qu'un grand silence extrêmement reposant. Ne penser à rien, et surtout pas à lui. Juste se laisser bercer encore un peu par les effluves de l'amour sans attache. Doucement, il se redresse et attire la jeune fille contre son corps. Elle se laisse faire et vient se blottir contre lui, vidée. Il resserre un peu son étreinte, et soudain c'est le choc. L'affection, elle n'aime pas ça. L'affection, ça ne fait que lui rappeler qu'elle n'en attend que d'une seule personne. Doucement, son esprit se rembrunit peu à peu de ses souvenirs, de sa solitude et de sa peine. L'espace d'un instant, un instant seulement, son âme s'était évadée dans des ailleurs où Lancelot n'avait pas sa place, grâce à Sacha. Tandis qu'une larme roule sur sa joue, l'idée de replonger dans cette douce et euphorique mascarade la titille. Que ne donnerait-elle pas pour une demi-heure de plus de tranquillité ? Que ne ferait-elle pas pour retrouver le déni et l'oubli que lui a apporté cette partie de jambes en l'air torride.

    Lui, de son côté, il se penche, délaissant un instant le corps de Kity. Elle l'observe, inerte, fouiller le sol à la recherche de deux petits rouleaux. Une fois redressé, le jeune homme lui en tend un, et s'allume l'autre. L'esprit égaré de la blondinette ne refusera pas cette offrande. Après tout, elle représente tout ce qu'elle désire : l'oubli, l'abandon, la destruction. L'odeur monte dans la pièce, enivrante. Portant le joint à ses lèvres, Kity approche son visage de la main de son amant. Le feu jaillit et l'américaine tire une première bouffée d'air. C'est la première fois qu'elle fume. La fumée piquante s'infiltre vers ses poumons, pionnière à l'exploration d'un corps jusque là tout à fait sain. Elle tousse, un peu. Sa peau recherche à nouveau le contact avec celle du garçon. Son corps se laisse aller contre le sien, et, une fois appuyée, elle tire une nouvelle fois sur le joint. Le mélange alcool/drogue n'est peut-être pas des plus conseillés, mais qu'importe à présent ? La voix du brun vient alors briser le calme ambiant, régnant en Maître jusqu'alors, malgré la musique incessante.


    " Kity Wilson, c'est bien ça ? "

    Peut-être a-t-elle été cette fille, dans une autre vie. Aujourd'hui, un mois après, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. De celle qu'elle était. La mystérieuse, souriante et douce Kity. Celle qui n'a pas su retenir le coeur de celui qu'elle aimait. Qu'elle aime toujours, d'ailleurs, pour son plus grand malheur. Au fond d'elle, une voix lui insurge qu'elle n'a que ce qu'elle mérite : Jamais elle n'a fait part au compositeur des sentiments qu'elle éprouvait à son égard. Tout était donc de sa faute. Évidence. Au ralenti, Kity se redresse, se retourne et toise le jeune homme. C'est drôle. Il lui demande ça après lui avoir fait l'amour. L'ombre d'un sourire nait sur ses lèvres, tandis que son esprit embrumé tente de remettre un nom sur ce visage. Bal des Anarchistes, elle en est sûre. Il était avec cet autre garçon. James. L'image de ses fesses moulées dans un boxer troué aux fesses s'impose alors à la blondinette. Juste Ciel.

    " Katherine. Et toi... C'est Sacha, n'est-ce pas ? "

    Cette fois, un franc sourire illumine son visage. Les muscles de sa mâchoire n'ont plus fonctionné depuis un moment, la sensation d'un sourire gène étrangement la demoiselle. Alors, il ne dure pas. Le ton neutre reprend sa place. La seule chose qui ne veut pas revenir, c'est ce foutu silence interne. Kity passe alors à califourchon sur Sacha, nue. Doucement, sa main amène à sa bouche le joint offert par le jeune homme un instant plus tôt. La fumée se fraye un chemin dans son organisme, jusqu'à ressortir en grandes volutes vers le visage de son vis-à-vis. Avant même d'avoir tout expulsé, elle reprend ses lèvres avec une avidité non-dissimulée. La perspective de l'oubli léthargique que Sacha lui a offert auparavant la réchauffe déjà entre les cuisses. Son corps se mouve de manière féline sur les genoux du beau brun, Pâris et Apollon réunis en une seule entité. Elle se colle un peu plus à lui, lui faisant comprendre qu'elle le veut, encore une fois. Lui, et ce calme qui va avec.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 30 Oct 2011 - 14:13



    Les plaisirs de la chaire. Du baiser à l’orgasme. Des cambrures humides a l’explosion sacro-sainte. Deux corps nus, offerts l'un à l'autre dans la pureté du dénuement de toutes pudeurs. Les cris, les plaintes, les gémissements et toutes ces prières offertes à Vénus et Éros. Depuis quand n'y ais point goutté ? Se mourir dans le plaisir et le désir. Des caresses langoureuses au paroles inavouables murmurées. Les fantasmes les plus fous réalisé dans une alchimie d'endorphines et hormones. Les muscles tendus, les veines brûlées par l'endorphine. Sentir le plaisir monter peu à peu, le retenir et échouer puis le laisser exploser. Je n'ai rien oublier de ces heures passée à aimer. Souffrir et aimer cela. Se cambrer se soumettre dans des scènes scandaleuses. Sentir un autre corps dans le sien. Le chaud et les frissons. Les odeurs propres au sexe. Ces odeurs mâles de sueur et de sperme. L'assouvissement des instincts. Sentir chacun de ses sens hurler. La virginité et la pureté volée au profit de ce bonheur libertin qui nous emplis. Éphémère plaisir. Constant renouveau. Deux corps comme des pièces d'un puzzle qui ne font plus qu'un. Les caresses et les baisers de l'après.

    Et pourtant avec elle, tout est nouveau. La sauvagerie n'a pas sa place, les odeurs ont muées, les sensations aussi, dans la chaleur étrange de ce corps détruit par la peine et l'alcool. Je découvre de nouvelles sensations. Mon désirs enraciné dans son corps, et se, cris, et ces frissons, et cette douceur dans l'étreinte. Juste le réconfort de deux corps qui s'offrent l'un à l'autre. Emmêlés, unis par la luxure. J'oublie Chase, j'oublie ma douleur, j'oublie ma haine quand je me perd dans elle, chaque ondulation de nos corps nous tire plus loin de la réalité. La peine n'est plus qu'une musique de fond, juste un mantra que le ombres murmures a nos oreilles sourdes. Osmose. Nos corps unis. Métamorphose car enfin je souris. Le plaisir seul en nos corps emmêlés. Ces sensations sacrées, ces cambrures nacrées. Recouvert d'un voile de plaisir, cheminant dans la voie du désir. Se languir l'un dans l'autre. Soufflé, crier, expirer puis jouir. Mourir de plaisir.

    Retombant suant l'un sur l'autre, l'enroule mes bras autour de son corps fragile et exténuer, transit de plaisir, l’ardeur retombée, avec délicatesse je caresse ses cheveux d'or, laissant une larme insidieuse couler de mes yeux, si seulement tu pouvais être lui. L'attirant avec moi, je m'assis et continue de lui offrir l'affection que je n'ai qu'en trop. Cette affection que je ne ceux offrir à Chase et que je ne peut donner qu'à toi. Nous sommes éveillés, prêt à recommencer. Mais avant, je saisis deux joint déjà roulés. Je lui en tend un et prend l'autre, les allumant l'un et l'autre je soufflai un volute de fumer. L'odeur boisée reprend place, régnant sur celle plus discrètes de sueur et de sexe.

    _Kity Wilson, c'est bien ça ?
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 30 Oct 2011 - 3:26

    Nulle surprise dans son regard. Une étincelle d'espoir, d'amour qu'il a lui aussi perdu. Les lèvres des jeunes gens s'effleurent, se taquinent, se jouent l'une de l'autre. Les bras du bel éphèbe enserrent la taille de la blondinette, ramenant son corps dépravé contre le sien. Un tourbillon de sensations envahit Kity, qui s'en trouve agréablement surprise. Jamais auparavant un homme ne l'a embrassée comme ça. Jamais...? Ne pas y penser, replonger dans la folie douce de ce ballet charnel. Le brun la retourne sur le lit, maitre du jeu. Les vêtements lacérés volent à travers la pièce. Ses lèvres sont synonymes de volupté, de plaisir. De doux gémissements feintent la barrière des lèvres de la jolie blonde pour s'envoler, libres, au milieu de cette musique exceptionnelle. Les ongles de la jeune femme égratignent la chair, ses cordes vocales vibrent à l'unisson de la moindre caresse, ses yeux se perdent, de même que son esprit. Quand enfin il lâche son cou, c'est pour se précipiter entre ses seins, le long de son ventre. La bouche sensuelle termine sa course effrénée entre deux cuisses offertes, demandeuses de plus de plaisir, de plus d'oubli. Les gémissements se transforment en cris, la langue du garçon taquine ses lèvres avec cette assurance qui fait toute la différence. Kity sent la chaleur monter en elle, la luxure l'envahit, prenant possession de son corps et de sa raison. Sa peau frémit sous les mains du jeune homme, son corps tout entier tremble de plaisir... quand il s'arrête. Doucement, il remonte vers ses lèvres. La frustration de la jolie blonde est à son comble. Kity ne rêve plus que d'une chose, à présent. Continuer dans cette voie, satisfaire la moindre de ses envies, le moindre de ses désirs avec cet inconnu. Tendue, elle sent l'entrejambe du dieu olympien manifester son désir. De mémoire, jamais elle n'a ressenti autant de sensations érotiques, si fortes...

    " Es-tu sûre ? Es-tu sûre que tu veux faire ça comme ça ? "

    Sa voix comble le tableau. Cet homme sera celui qui lui offrira sa plus belle nuit. Le ton est assuré, la voix est rauque. L'envie qu'a la blondinette de le sentir en elle est décuplée. L'alcool aide probablement en ce sens. Pour toute réponse, ses lèvres avides capturent les siennes, les dévorent, sensuelles. Féline, elle se meut sous son corps parfait, recouvert d'une fine pellicule de transpiration et dirige habilement son sexe entre ses jambes. Ses mains s'accrochent à son dos quand, d'un geste du bassin, elle s'offre au beau brun qui la recouvre de son corps. Un gémissement lui échappe, une vague de chaleur se répand en elle. Ses yeux se ferment, son corps tremble... mais elle en redemande. De lui-même, le jeune éphèbe poursuit le va-et-vient, tandis que Kity se laisse aller aux délices de la chair. Ses cris rejoignent ceux de la chanteuse qui les accompagne, leurs corps ne forment plus qu'une seule entité. Deux orgasmes supplémentaires l'étreignent, pendant cette étreinte. Quand enfin le jeune homme la rejoint, elle laisse échapper un dernier gémissement, épuisée.

    Son corps transpirant, ses cheveux éparpillés sur l'oreiller, ses yeux remplis d'étoiles, ses frémissements de plaisir... Tout en elle témoigne de l'expérience inoubliable qu'elle vient de vivre. Doucement, ses yeux se ferment. La chaleur du corps étendu contre le sien, en elle, la réchauffe. Elle se sent sombrer, étourdie de plaisir. Jamais elle ne s'est sentie aussi vivante qu'en cet instant, dans les bras d'un inconnu.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 30 Oct 2011 - 2:51



    Je suis.


    Mais quoi, ? Qui ?
    Je suis. Mais pourquoi ? Pour qui ?

    Qu'est-ce qui vaut la peine pour moi d'être ? Mon existence n'est que le fruit d'un amour éphémère et volage. Je suis le fils de la Bête. L'ange damné, le démon bénis. Je suis la lumière des ténèbres, l'ombre de la lueur. Je ne suis rien, en étant tout. Je suis la mort incarnée dans la vie. Je suis un aveugle dans un monde sourd et muet. Handicapé de tout mes sens, victime de mes sentiments, je suis un fantôme, un glaire, une pauvre larve. Je suis une de ces déjections qui hantent le monde, nue et inutiles. Pendus au sourires de leurs souvenirs, cloué au sadisme de leur mélancolie, attachés à leur bourreau, la souffrance. Je suis l'ombre de ce que j'aurais pu être, l'ombre de ce que j'aurais dû être, un reflet de moi même, vu à travers les miroirs sanglants de mes peurs et de mes erreurs. Je suis le faible qui s'attaque au fort. Je suis un mort, un cadavre, je suis Sacha Farmer, et je ne suis plus rien, parce que tu es parti. Chase m'a quitté, avec lui je me suis moi même quitté. Je suis redevenue cet être que je hais et que je méprise. Un robot dépressif alimenter au suicide. L'ombre d'un homme, moins qu'un animal. Un être sale et indigne d’exister. Je suis redevenue cette chose que je hais. Ce corps mort alimenté de toxine. Un être qui n'est rien, rien d'autre que l'esquisse d'une œuvre que l'artiste dépravé n'achèveras jamais. Je suis un fétus difforme, un monstre. Je suis l'enfant difforme, le dieu bannis que sa laideur à enfermer au creux des flammes, je suis vulcain, je suis Hadès. Je suis l'ange indigne, je suis Lucifer. Je suis ni plus ni moins qu'un demi-être, un homme suspendus entre la vie et la mort, ne méritant ni l'une ni l'autre. Je suis celui que je ne veux pas être...

    J'aimerais tant ne pas redevenir cette immondice mais quelle autre force que celle de son amour pourrait me sauver de ce symbiote qui me ronge. Une peste psychique, une gangrène de l'âme, lèpre du cœur. Décomposition interne, la mort de mon humanité.

    C'est ces pensées noirs qui me conduisent vers vous. Mes douces, mon airs, mon eau, mes confidentes.

    Une langue de brume, glacée et calme qui s’infiltre, ombre diaphane qui coule. L’exaltation se repend, l'euphorie volée, la joie dans la fumée, un fugue, savoir fuir, savoir comment l'homme fait pour voler. Fermer les yeux, boucher les pores, laisser le corps aspiré sa dose de bonheur de synthèse. Fermer les yeux, aspiré, les rouvrir, expire, une routine dans l'ombre de la fumée. Et la joie synthétique se repend parmi le sang, voyage dans les veines, atteins l’encéphale bouche les neurone. Un voile devant les yeux, un voile derrière l'âme, léger, léger nuage, léger coussin, s'envoler enfin. Se noyer dans l’irréel, rejetant la réalité au rang de conte fantastique. Et voler encore, tout le contre le sein pendant des étoiles, dans la musique des sens enchaînés. Se procurer ce qu'on à pas le courage de gagner: le bonheur, l'espace de quelques instant, sourire à nouveau, puis plus rien, black out, retour à la réalité. Tel est le pouvoir de la drogue. 

    L'aiguille suspendue à ma peau, retenir mon geste, essayer de lutter puis abandonner glisser le fer dedans les veines et laisser la joie synthétisée s’immisce. Voler à la peine quelques heures de sourire et d’oubli puis sombrer à nouveau. Laisser l'acide couleur et s'ouvrir, décollé, rêver puis chuter. Comme un oiseaux qui gèle en plein vole s'écraser sur l'asphalte et se laisser mourir. L'ange s'est brûlé les ailes. Un sourire sur les lèvres, je crois en cette joie menteuse qui me remplis. Je crois en ces sensations qui ressemblent à tes caresses, je crois en ces plagiats de ta voix qui me murmurent ton amour. Je crois en à ta présence tout en sachant qu'elle n'est qu'un leurre. Et pourrais-je ne pas y croire quand c'est mes rêves avec lesquels on me ment ? Ce soir encore une foi, se mentir à soi même, presque nus sur ce lit rêver. La musique pour me tenir la main et un joint pour compagnon. Inspirer, expirer, encore et encore, la routine mécanique.

    J'étais seul avec mes cauchemars masqués en rêve quand une tempêtes blondes détruisit mon illusion. Un ombre comme moi, une ombre seule et morte, détruite, l'amour à fauché d'autre cœur. En aura-t-il un jour assez ? Toujours est-il que la tornade aux relents d'éthanol s'empare de mes lèvres, elle me les volent et je ne peut pas résister, car j'imagine que c'est toi, que c'est tes lèvres qui m'embrassent, que c'est dans les cheveux que je glisse mes mains et ton corps que je serre contre le mien. J'imagine que c'est pour toi que mon désir se dresse et que ces tes cuisses qui enserre ma taille. Je remplace son goût par le tiens, je remplace sa fragilité par ta force, sa douceur par ta pureté. Je remplace son souffle par le tiens. Ce n'est pas elle à qui je commence à faire l'amour mais à toi. C'est toi que j'embrasse à travers elle.

    D'un mouvement de hanche, je retourne la situation et monta la blonde perdue pour voler à son coup et le ravager de milles baisers acides. Arrachant sa robes mangeant son sein, son corps tremblotant comme un oisillons sous mes caresses, ma bouche lui volant une symphonie de gémissements. Ses ongles lacèrent mon dos, mais je n'en ai que faire. La drogue dissipe mes sens et altère la perception que j'ai de ce que je suis en train de faire. Mais il est trop tard, car nous voilà tout deux nus, enlacés l'un à l'autre. Me lèvres décollent de son coup et parte à l'assaut de ses courbes, comme une goutte d'eau, glisse entre ses seins pour caresser l'opale polie de la peau de son ventre avant de se poser avec langueur et sensualité sur son entre-jambe à peine couvert d'un duvet doux et juvénile. Mes lèvres savent ou chercher, ou frapper, je me laisse submerger par l'instinct. Il y a tant de différence entre le corps d'une femme et celui d'un homme. Toujours est il que ses gémissements se muent en cris, elle se perds dans des cambrures et la chair que j'embrasse se mouille doucement. Je sens les cuisse de la fille se resserrer autour de ma nuque, frissonnante et tendue.  Mon corps lui répond avec ardeur à son désir. D'un geste léger, je remonte à ses lèvres et lui dit :

    _Es-tu sure ? Es-tu sure que tu veux faire ça comme ça ?

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MessageSujet: [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]    [TERMINÉ] Amitié dépravée, dépravation amicale. [Sacha]  EmptyDim 30 Oct 2011 - 2:02

Sacha & Kity





    Errance imbibée. Après les larmes, après la solitude infinie, Kity avait décidé de noyer son chagrin dans l'alcool. Un mois s'était écoulé depuis la soirée sur la plage. Un long mois, et son cœur était toujours béant, ouvert et dégoulinant de douleur. Seule, piquet d'un bar miteux d'un quartier peu convenable de Miami, elle avait bu tout son saoul. Étouffer la douleur. La faire taire, l'imbiber, l'oublier l'espace d'une nuit. La vodka bon marché avait résolument infiltré ses veines, emportant avec elle ses souvenirs. Oublier aujourd'hui et souffrir demain, tel était son nouveau crédo.

    Une main posée contre le mur, Kity parcourait les couloirs de l'internat au hasard. Elle ne se souvenait plus de l'endroit où se trouvait sa chambre. Sa jupe courte, noire, remontait sur ses cuisses brûlantes. Ses bas résilles troués en avaient pris un coup, dans la bataille qu'avait constitué le trajet du retour. Son top rose, vestige du temps où elle était heureuse, était tâché de vodka. Sa veste en cuir masquait le tout. Le maquillage noir autour de ses yeux s'était étalé et ses cheveux étaient en bataille, ultime image de la fille qui en a trop fait pour une seule soirée.

    La jeune fille arriva dans un couloir, titubante. Il y avait des portes. L'étage, elle n'aurait pu dire duquel il s'agissait. Elle approcha de la première porte, posa sa main sur la clinche et tenta d'entrer. Elle n'avait besoin que d'un lit sur lequel s'écrouler. Fermée. 3 fois l'expérience échoua. La quatrième était la bonne. Chambre 7, la clinche pivota, la porte grinça. Les Doc Martens de la blondinette frôlèrent le sol de cette chambre inconnue. Une odeur de barbecue vint lui chatouiller les narines. A l'intérieur, c'était l'apocalypse. Elle plissa les yeux, avança un peu plus dans la chambre. Seule la lumière de la lune éclairait la pièce. Peu à peu, elle distingua mieux les choses. Un jeune homme, brun, était étendu sur un des deux lits. Pour tout vêtement, il ne portait qu'un boxer cachant à peine sa virilité. Son bras nu pendait sur le côté du lit, il tenait un joint - à l'odeur - entre ses doigts. La jeune fille mit un temps à remarquer qu'une musique métallique, lourde, régnait dans la pièce. Elle se sentait à sa place, ici. L'endroit puait la dépression à plein nez, l'air était lourd de souffrance.

    Doucement, elle approcha du lit. Le jeune homme était beau. Dieu de l'Olympe descendu sur Terre pour jouir des péchés mortels, ou simple éphèbe ? Mue par les vapeurs de l'alcool, elle grimpa à genoux sur le lit, entre ses jambes. Ses bras maladroits vinrent encadrer sa taille et elle croisa son regard. Pupilles dilatées par les substances qui lui parcouraient le corps, il soutint son regard. Elle l'avait connu, dans une autre vie. Doucement, elle ramena sa main droite sur le torse du garçon, la remonta avec lenteur vers ses lèvres. Était-ce l'alcool, la déprime, la solitude, ou simplement son humanité qui la poussèrent à poser ses lèvres délicates sur celles du jeune homme ? Toujours est-il que c'est ce qu'elle fit.


Dernière édition par Kity Wilson le Jeu 8 Déc 2011 - 12:26, édité 1 fois
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