Love is just a history that they may prove [ James ]

Elle s’approcha de moi et me attrapa ma taille par derrière avant de ne poser sa tête contre mon dos. Ce fus un soulagement pour moi par son geste je savais qu’elle s’excusais et elle accentua ses gestes par la parole. Elle retira ma cigarette de mes lèvres, tire une latte, puis deux avant de ne la jeter au sol. Elle finit par venir prendre mon visage dans ses mains et m’embrassa tendrement du bout des lèvres, y mettant tout son amour et ses sentiments. Je partageais volontiers ce baiser. Elle prend son sac, je voulus la rattraper mais je manquais de peu de me prendre la porte en ferraille qu’on venait d’ouvrir à la volé. Je reculais de deux pas, le directeur parce qu’il s’agissait bien de lui ne m’avait pas vu. Elle raconte un bobard aussi gros que moi au proviseur. Mais j’en aurais certainement fait de même. Apparemment le dirlo me cherchais aussi. N’était-t-il pas marquer sur mes feuilles de soin que si je ne me sentais pas bien je pouvais quitter un cours pour aller me reposer. À croire qu’il me chaperonne tous. Ils ne peuvent pas vivre deux minutes sans prononcer mon nom. Mais qu’elle idée à pu avoir mon médecin d’en parler à mon lycée. Quoique à bien y réfléchir j’préférais que le lycée soit au courant plutôt que mes parents l’apprennent. Qu’Est-ce qu’ils en avaient à faire de moi de toute manière. L’important pour eux était que je ramène des notes convenable, que les professeurs ne se plaignent pas de moi. C’Est-ce que je faisais je n’avais jamais était insolent, j’avais toujours travaillé dignement pour ne éviter d’avoir des notes en dessous de A. Mes parents s’en contentaient tant mieux moi je me contentais de mes loisirs extras scolaire, à savoir le théâtre, la photographie, et la guitare. Bon j’préfère mettre de côté les histoires de cœurs, et les problèmes de santé. J’avais fait de la peine à Sacha, mais j’essayais juste d’être à mon tour méchant, il m’avait fait souffrir, me lâchant comme un pauvre moins que rien à deux reprises, ne prenant même pas en compte mes sentiments, n’ayant d’yeux que pour Chase. Je ne comptais plus à ses yeux. Enfin du moins si, je le connaissais trop bien mais je n’voulais pas souffrir inutilement en acceptant son amitié. Parce que qui veut dire amitié avec celui que l’on aime plus que tout, veut dire à la clef milles et unes souffrances. Se rendre disponible à tout heure de la journée et de la nuit, être le confident d’un ami, qui me raconterait quoi son mal-être, ses amours. Rien de tel pour me détruire moralement. Oh il est vrai que je jouerais le bon copain, le confident, mais quand serait-t-il de mes propres sentiments, bafoués, écrasés… C’était pour le moment trop tôt pour moi. Une fois que la porte se referme, n’ayant même pas entendu la fin de leur conversation, je m’approchais doucement vers la jeune fille brune. Je la pris dans mes bras, essayant de me réconforter par son odeur, ses bras, ses lèvres, ses yeux. J’ancre mes yeux clairs dans les siens, je ne la lâche plus du regard, j’esquisse un sourire.

- On commence quand? Je veux de nouveau pouvoir prendre dans mes bras la Alie, que j’ai aimé. Celle qui a pu panser mes blessures au cœur quand je pensais que je n’aimerais plus jamais. Tu sais Alie même si je ne suis pas doué pour le montrer, je t’aime beaucoup.

Je la pris par la main et nous finissons par descendre dans notre chambre. Je prends soin de passé par l'infirmerie, informant l’infirmière que je vais me coucher dans ma chambre que je ne me sens pas bien.

James, je ne veux pas lui faire de mal, je ne veux pas, je me laisse glisser le long de la porte, je pleure, encore et toujours, le jeune homme est dos à moi, je ferme les yeux quelques instants. Je les ouvre de nouveau, essuyant les larmes qui coulaient le long de mes joues puis je me relève, laissant mon sac à terre, je me dirige vers le jeune homme. Je me colle à son dos, entourant sa taille de mes bras et posant ma tête contre son dos, je me sens bien seulement quand je suis avec lui, même défoncée, je me sens bien... Je fais le tour du jeune homme, j'enlève les lunettes et le regarde dans les yeux.
~ Je suis désolée je n'aurais pas dû être comme ça avec toi, je t'aime et j'aurais dû te faire confiance...
Je pose mes mains sur ses joues et l'embrasse, avec tout mon amour. Je lui souris et lui attrape sa clope, je tire une latte dessus avant de la balancer par terre.
~ Tu ne fume presque plus voir plus du tout, ne recommence pas...
Sur ces mots j'attrape mon sac mais au moment où je vais pour ouvrir la porte, elle s'ouvre devant moi, impossible de me cacher et je me retrouve nez à nez avec le proviseur.
~ Mademoiselle Marshall, tient donc, que me vaux l'honneur de votre présence ?
L'homme n'a sûrement pas remarqué James qui est caché par la porte et puis le proviseur n'a d'yeux que pour mon décolleté.
~ Je suis désolée Monsieur, je n'ai pas pu vous prévenir, j'allais le faire à ce moment même mais je voulais juste me détendre quelques minutes ici avant... J'ai étais assez malade ce dernier mois, en rentrant de Thailande, je ne voulais pas que ma maladie se propage dans le lycée alors je ne suis pas venue, mais disons que je n'ai pas dormis beaucoup, je n'étais pas en état de venir, je suis toujours très fatiguée et j'ai maintenant une conjonctivite... Voilà, je m'excuse encore Monsieur...
Il me regarde, dans les yeux cette fois ci, je lui souris tristement et il me souris en retour.
~ Si ce n'est rien de grave, tout va bien, vous irez en cours à partir de demain mademoiselle, et dites moi, n'auriez pas vous vu Monsieur Stanford, il est introuvable et avec ses problèmes médicaux je m'inquiète un peu...
Je le regarde et fais une tête innocente.
~ Je suis désolée, je ne l'ai vu nul part en arrivant, il n'était pas dans la chambre et après je suis montée directement ici où je peux apprécier la vue et je ne l'ai pas aperçu depuis que je suis perchée ici...
Il me fixe puis résigné déclare.
~ Si vous le voyez dites lui de retourner en cours et évitez de vous faire voir ici...
Il tourne les talons et ferme la porte derrière lui, je tombe à genoux sur le sol, les bras étant mon seul soutien.

Elle me dit être désolée et ne pas vouloir me faire de mal. Elle me fais voir tout ce qu’elle à pu prendre. Tant de truc. J’avalais difficilement ma salive. Elle reprend ses affaires qu’elle venait de vider et elle part en direction de la porte. Je pris soin de la suivre avant de ne la plaquer contre la porte en ferraille. Posant mes mains autour de son visage.

- Alie, sais-tu ce que j’ai vécu pendant ton absence? J’ai faillis mourir. Je me suis fais frapper par Sacha, j’ai paniqué Chase. Parce que à cause de ma putain de maladie, je n’avais plus d’énergie. Parce que le putain de traitement que m’a fait prendre le doc n’a jamais marché.

J’étais en colère contre la brune. J’essayais de l’aider et elle rejetait mon aide, je n’aimais pas ça. J’avais horreur de ça. Prétextant qu’elle risquerait de me faire du mal. Je m’approchais encore plus proche de son oreille.

- J’préfère me prendre des coups par toi. Plutôt que de te voir encore dans cet état. Tu n’es pas la fille dont je suis tomber amoureux. Alors je pense que c’est à moi de décider ou non si je veux me mettre en danger pour l’une des personnes que j’aime le plus au monde c’est mon problème et non le tien.

Je me dégageais d’elle allant un peu plus loin. Pour le coup j’avais envie de fumer une cigarette. Même si je ne fumais plus depuis un p’tit moment j’avais toujours un paquet et un briquet dans l’une de mes poches. Je glissais une cigarette entre mes lèvres et l’alluma. Je faisais dos à la brune. Je lui laissais le choix soit elle me faisait confiance, soit elle préférait s’enfoncer dans sa débauche. Et je me retirais de sa vie, même si cela me rendrais plutôt triste. Mais c’était le prix à payer pour que la jeune fille comprenne que cela n’arrangerait en rien ses problèmes si elle continuait de se droguer.

~ Qu'est ce que j'ai pris pendant deux mois ? Disons tout ce que j'ai dans mon sac...
Mon sac se vide sur le muret, Canna, coc, crack, ecsta, Poppers, LSD, champi, le tout se vida, jusqu'aux derniers sachets... Je baissa la tête, je me sentais mal, j'étais vraiment pathétique, imbécile, je ne méritais pas de vivre, je ne méritais rien de ma vie, je devrais être comme certaines personnes, allongée dans la rue, défoncée 24h/24...
~ James, je suis désolée, je n'aurais pas dû t'en parler, je vais te faire du mal et ça je ne veux pas, tu es tout pour moi, je ne veux pas te perdre et je sais que si tu commence à m'aider, si je commence à arrêter, je vais vraiment péter des câbles, je vais être en manque et je vais taper tout ce qui bouge, toi y compris...
Jamais je ne me suis sentis aussi mal, je ne voulais pas lui faire de mal, bien au contraire même si moi ça m'en fais, je préfère me sentir mal que de faire du mal à cet ange, qui se trouve en face de moi... Je récupère tout ce que j'ai mis sur le muret, James est déjà debout, je ne veux pas lui faire de peine mais là je suis obligée...
~ Je suis désolée James, c'est pour ton bien...
Je récupère mes lunettes et je me lève, je regarde le jeune homme dans les yeux puis je me dirige vers la porte, les lunettes sur le nez, je ne regarde pas derrière, probablement le jeune homme me suis mais je ne sais pas, je n'entends plus rien tellement mes oreilles bourdonnent, je ne vois plus rien tellement mes yeux sont emplient de larmes.

Ma petite Alie, perdait. Elle n’allait pas bien du tout, elle lâcha ce qu’elle avait subtilement subtilisé. Elle se blottit dans mes bras avec tout son désespoir. Ses phrases se contredisaient toutes. Je soupir au creux de son cou. Je ferais tout pour qu’elle arrête. Et j’essayerai surtout avec tout ce que j’ai en mon pouvoir de ne pas la faire rechuter. Je prenais part à l’étreinte, je la serrais aussi fortement que possible, je voulais qu’elle oublie quelques seconde pourquoi elle était là. Elle pleurait, son corps tremblait contre le mien. Elle me suppliait de l’aider, aide que je ne lui refuserais pas. Je la laissais pleurer sur ma chemise. Puis je pris la parole.

- Je t’aiderais sois en certaine, je ne te laisserais pas comme ça. Tu rechanteras et je t’accompagnerais à la guitare. Je te prendrais dans mes bras quant plus rien ira pour toi. Je t’embrasserais pour que tu n’oublie pas le goût de mes lèvres sucrées, je te ferais mienne quand tes mots ne seront que haine. Je te prouverais que je suis là qu’importe le moment.

Je redresse son visage inondé par les larmes, j’ancre mes yeux verts dans ceux sombres d’Alie. Je chasse de mes deux mains ses larmes. Je la serre contre moi essayant de lui faire passer simplement par cette étreinte mes sentiments que j’éprouve à son égard. Je pose mes lèvres dans son cou et je remonte jusqu’à son oreille et lui murmure tout bas.

- Je serais là pour toi, je t’aime très fort, je ne veux pas te voir dépérir dans des addictions qui ne t’apporteront rien.

Je lui souris et lui demande de me dire franchement si elle a confiance en moi. Si elle me fait confiance au point de me donner sa vie.

Pourquoi vouloir s’enfermé dans un mutisme? J’étais là, je ne partageais peut être pas à part entière les sentiments qu’elle éprouvait à mon égard mais cela ne m’empêchais pas de l’aimer. Peut-on aimer deux personnes? J’aurais répondu non avant tout ça mais aujourd’hui? Je nourrissais des sentiments intenses à l’égard de Sacha mais j’aimais quand même Alie. Je l’aimais beaucoup. Je ne voulais pas qu’elle reprenne ce que j’avais pris soin de lui substituer. Elle niait tout, elle ne voulait rien me dire. Cela m’attristait. Je sais qu’il n’est pas facile de s’avouer sa toxicomanie. Mais quand on franchissait le pas du silence c’était un premier pas. Un premier pas qui servirait à aller plus loin et surtout dépasser sa faiblesse. J’avais vécu ce qu’elle avait vécu, je savais que ce n’était pas facile de s’en échapper. Peut être était-t-il temps que je lui dise une partie de mon passé. Je posais mon front contre le sien et je pris la parole, un ton doux franchissait mes lèvres.

- Alie, tu sais j’ai été dépendant, dépendant pas seulement des drogues douces, pas seulement du shit. Je suis passé par l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy et toutes les drogues que je pouvais connaître. J’ai été dépendant de tout ça. J’étais dans la rue avec des amis, enfin des amis, si on pouvait appeler ça des amis. Cela me permettait de fuir ma vie, de fuir tout. Mais un jour, j’étais vraiment pas bien, j’étais limite un cadavre, par terre sur un trottoir. Je planais à cent mille, j’étais en train de faire une overdose. J’avais pas mal, j’étais bien, mais je me souviens entendre les sirènes des ambulances. On m’emmena à l’hôpital on me fit les soins nécessaires. La chute fut difficile, très difficile, j’étais devenu accro. Une addiction qui a ruiner une partie de ma vie. Je n’ai aucun souvenirs de cette période. Un simple vide c’Est-ce que je ressens quand j’y pense aujourd’hui. J’ai décidé de me défaire de ces addictions dangereuses pour moi. S’il te plaît fais moi juste confiance ma puce. Dis moi quelle est la raison qui t’as poussé à tomber dans cette débauche. Je ne te jugerais pas, je ne le pourrais de toute manière pas. Je tiens à toi, et je ferais tout pour que tu sortes de ça. Que tu sortes de tout ça.

Mes paroles étaient plus que sincère. Je voulais qu’elle s’en sorte, qu’elle perde ces addictions dangereuses. Je l’avais vécu, je savais ce que c’était. Ses yeux s’humidifièrent. Je pris soin d’effacer la trace de ces gouttes traitresses.

- Tu m’aimes n’Est-ce pas?

Bon ma question était plus rhétorique et je connaissais déjà la réponse. Je déposais mes lèvres au coin de son œil gauche.

- Alie, je te fais une promesse. Si tu sors de tout ça, je serais à toi, je t’aimerais autant que je peux aimer Sacha. Je tirerais un trait sur l’amour que j’éprouve à l’égard de Sacha. Je me consacrerais essentiellement à toi.

Bon s’était du chantage, pur et dur, je ne savais pas si je pouvais vraiment tenir cette promesse. Mais une chose était sûr Sacha ne voulait pas de moi comme amant, et il faudrait que je fasse avec et Alie était la personne idéale pour m’aider à oublier le brun. Je l’aimais tellement, j’aimais tellement cette brune perdue dans mes bras, aux yeux humides. Peut être moins que l’autre tâche mais je l’aimais et j’étais amoureux d’elle. J’étais amoureux d’Alie mais pas de l’Aliénore ici sur ce bord de toit. J’aimais l’Alie que j’avais réconforté au bal des anas. Celle avec qui j’avais fait plus qu’un simple baiser avec elle. J’aimais cette fille c’était certain mais pas celle complètement abattue ici même. Je m’efforcerais de la faire revenir à son état initial. Je voulais qu’elle redevienne la personne dont je suis tomber amoureux.

Elle baisse le visage quand je retire ses lunettes. Je lui fit relever son visage face au mien avec ma main droite. Elle n’allait pas bien. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pendant deux mois. Une pensée désagréable parcouru mon cerveau. Elle n’avait pas osé… Pas Ali, mais pourquoi? Elle avait les yeux rougit, la fatigue se voyait largement sur son visage. Sa phrase ne me plu pas des masses, «tout va bien je t’assure ». Heureusement je n’étais pas naïf et je ne me contenterais jamais de cette réponse si peu convaincante. Elle fouilla dans son sac cherchant certainement quelque chose de pas très légale. L’hôpital m’avait sevré et je ne ressentais pas encore le besoin de fumer enfin du moins pas pour le moment. Les mains tremblantes elle avait ses feuilles slim dans une main et son bout de chocolat dans une autre et son tabac sur ses genoux. Je lui pris des mains toutes ces choses compromettantes et les remis dans son sac, je savais que ça n’allait pas lui plaire. Je me plaçais entre ses jambes dans un geste purement chaste et je posais mes deux mains sur ses joues l’obligeant à me regarder dans les yeux. Elle risquerait de craquer. Mais j’étais là, j’étais présent. Je déposais mes lèvres sur les siennes.

- Alie qu’est ce qui ne va pas? Je te connais, je sais qu’il y a quelque chose.

Mes mains étaient toujours sur son visage. Son visage qui malgré moi m’avait hanté durant son absence; elle ne m’avait donné aucunes nouvelles. Je n’avais pas chercher non plus à comprendre, j’étais dans un bien pitoyable état pour penser à ne serait ce qu’un infime instant à quelqu’un. Mais une chose était sûr je n’aimais pas voir quelqu’un que j’aimais souffrir. Alie n’avait pas tant d’amis que ça ici. Croyait-t-elle vraiment que j’étais du genre à divulguer des informations si capitales sur la vie des personnes que j’aime.

- Tu peux tout me dire, tu l’sais très bien ma puce.

Je remontais une nouvelle fois son visage vers le mien et déposais de nouveau mes lèvres sur les siennes.

- Fais moi confiance…

Voilà deux semaines que je suis sorti de l’hôpital. J’avais un traitement de chien et lourd mais au moins ça marchait. Je pouvais me tenir debout. Rêvassant comme à mon habitude pendant un cours de mathématique qui ne me servirait à rien dans la vie plus tard, je vis passer quelqu’un qui ne m’étais pas inconnu. Je m’excusais auprès de mon professeur et lui demandais si je pouvais sortir que je ne me sentais pas très bien. Apparemment tous les professeurs étaient au courant de ma maladie. Je suivis discrètement Aliénore parce que c’était bien elle aucun doute la dessus, je pouvais reconnaître sa silhouette. Elle n’avait pas vraiment l’air d’aller bien. Il était vrai que je ne l’avais pas vu depuis un petit moment. Un mois ou deux mois peut être. Elle monta dans les chambres, c’est vrai j’avais déjà oublié ce détail j’étais dans la même chambre que la brune. Je la vis redescendre les marches et se diriger vers l’un de ses endroits fétiches en cas de coup dur. Qu’Est-ce qui c’était passé pour qu’elle soit si mal. Je montais les marches doucement et ouvris silencieusement la porte qui menait sur la toit. Je vis ma belle brune assise sur le rebord du mur les pieds dans le vide un cigarette au bec. Des lunettes noires alors qu’aujourd’hui c’était un jour bizarrement sans soleil à Miami. Je m’approchais lentement d’Alie et passa l’un de mes bras autour de sa taille. Je ne voulais pas qu’elle aille rejoindre le sol quand je la surprenais. Je glissais un baiser dans son cou.

- Bah alors ma puce qu’est-ce qui sa passe?

Je venais d’employer un ton des plus doux. Je savais que quelque chose n’allait pas et j’espérais qu’elle me considérerais toujours comme un fidèle confident. Je la fait se tourner vers face à moi, ses jambes écartés j’avance près d’elle et caresse sa joue avant de ne remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle lâche sa cigarette et j’approche mes deux mains pour retirer ses lunettes noires.