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 Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)

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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyDim 13 Nov 2011 - 17:43

La jeune fille accepta sans rechigner. Et elle ne tiqua pas vraiment sur le fait et que je ne sois pas Crésus. Tant mieux vous me direz. C’est alors d’un commun accord que nous devions nous retrouvé d'ici quelques heures dans le hall d’entrée des dortoirs. C’est donc après avoir dansé, pris une douche, m’être changé simplement d'un jean baggy et d'un haut kaki, d'une paire de basket montante ainsi que mon vieux sac en cuir en bandoulière que je me rendis jusqu'au hall du dortoirs et que j’attendais à mon grand étonnement patiemment la petite rouquine dans le hall d’entrée. Je souris dès que je la vis arrivée. J’étais en désaccord totale avec sa tenue. Elle avait revêtu une robe violette qui lui arrivait au-dessus des genoux surmonter d’une veste noire aux allures chics ainsi qu’une paire de talons noire qui la grandissait d’environ dix centimètres. Je me demanderais toujours comment font les filles pour marcher avec des talons aussi haut sans se tordre une cheville et surtout comment faisaient-elles pour ne pas avoir mal aux pieds. Peut-être qu’elles cachaient très bien qu’elles avaient mal. Les filles resteraient un mystère pour la plupart des hommes. Peut-être valait-il mieux. Je lui souris et vins à sa rencontre.

- Tu es magnifique Alisa! J’aurais su je me serais habillé en circonstance…

J’avais fait venir un taxi pour nous mener dans un restaurant pas trop cher pour mon porte-monnaie. C’était un restaurant simple mais les plats du jour étaient délicieux. Nous montons tous deux dans le taxi jaune. Après vingt minutes environ la voiture nous dépose non loin de l’endroit où nous devons aller dîner. Je donne le montant de la course au conducteur il me remercie et nous sortons de l’habitacle de la voiture. Je passe mon bras sous le sien c’est un geste purement amical. Et j’espère qu’elle ne le prendra pas mal. Je la tire gentiment à ma suite et ouvre la porte du restaurant. C’est une ambiance familiale qui règne dans ce lieu. Les couleurs sont chaudes en passant du bois au rouge. Et les serveurs nous accueillent chaleureusement. Je leur souris et leur demande une table pour deux, ils nous conduisent non loin d’une fenêtre mais dans un coin plutôt calme et intime. Je tire la chaise à Alisa et la pousse au moment où elle s’assoit. Ne pensez pas que je fais ça pour me faire bien voir ou pour donner un côté romantique à ce dîner. Parce que je suis un homme qui reste gentleman. Ma grand-mère m’avait bien fait comprendre de traiter les femmes comme des princesses et cela passait par le romantisme et la classe des gentlemen. Je souris à ma pensée et m’installais à mon tour.

- Tu sais tout à l’heure tu me demandais de te faire visiter la ville, mais je n'suis pas originaire de Miami et je ne connais pas réellement la ville. Il faudra donc que tu te contentes de ce petit restaurant. Tu vas voir leurs plats sont délicieux. Ce sont des plats typiquement Français et je peux te dire que la cuisine française est généreuse.

J’espérais juste que cette jeune fille fac à moi n’était pas une fille qui se privait par peur de prendre du poids. Parce que sinon nous n’étions pas dans le meilleur endroit.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyJeu 10 Nov 2011 - 15:49

« C’est parce que tu as un bon guide hein? Et bien c’est avec grand plaisir mais avant tout que dirais-tu d’un dîner? Bon je te préviens j’suis pas Crésus, je vis simplement avec ma bourse d’études donc ne t’attends pas à un restaurant super chic et classe. En tant que simple connaissance bien sûr, figures toi que je t’apprécie au moins un p'tit peu. Alors un simple dîner entre amis ça te tente? »

«Bien sûr, ce sera avec plaisir.»


Je lui souris naturellement, me sentant plus à l'aise qu'il y a quelques minutes. Il m'avait précisé qu'il n'avait pas un porte feuille digne de Crésus mais, honnêtement, cela ne me regarde pas. Certes, le mien déborde de la fortune familiale mais, je n'ai jamais eu la nécessité de le montrer, d'en faire part à qui que ce soit, excepté en cas de réel besoin.
Par exemple, à l'association Petits Princes, pour le financement ainsi que pour engager du personnel qualifié.


«En ce qui concerne le lieu, je te laisse choisir. Lorsqu'il s'agit de manger, je ne suis pas difficile.»

Et c'était peu dire. En grande gourmande et cuisinière amatrice que je suis, j'aimais presque tout. En deux ans, je n'avais presque pas mangé et maintenant que je suis loin de ma chambre, je meurs de faim.

«De plus, je ne connais pas tellement Miami, c'est l'occasion pour toi de me servir de guide.»

Une pierre deux coups. Passer du temps avec toi, visitant les rues de Miami et manger à m'en exploser la panse.
Si nous pouvions devenir "amis" ainsi, ce serait, je pense, une première étape pour sortir de ma dépression.
Tu m'as proposé ton soutien, voilà pour moi, un début pour l'accepter...
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyVen 4 Nov 2011 - 2:14

Cette jeune fille était mignonne. Elle ne pouvait cacher son trouble, bon je faisais rien pour qu’elle arrête de rougir aussi. Mais j’y pouvais rien si j’avais charmé sans le vouloir la jeune fille.

- C’est parce que tu as un bon guide hein?


Je partis dans un petit rire. Je n’avais rien fait de plus que la faire tourner, elle n’avait qu’à suivre mes mouvements. Mais cela lui plaisait preuve en est que même timidement elle me demanda si je voulais bien lui apprendre. Si je voulais lui apprendre, j’avais envie de dire pourquoi pas après tout j’y gagnais en rendant la jeune fille peut être plus sûr d’elle et moins réservé. Enfin ce n’était pas moi qui y gagnais mais plutôt elle. Ce que je pouvais gagner c’était être en sa charmant compagnie. Ce qui n’était pas négligeable. Je ne savais pas vraiment comment mais je m’étais attaché à elle d'une certaine manière. En effet, j’avais envie d’en savoir plus sur elle. Qu’elle me donne la raison complète de son retrait du monde social. Je me rendais compte aujourd’hui que certaines personnes arrivaient à titiller ma curiosité. Je souris à la jeune fille et pris la parole.

- Et bien c’est avec grand plaisir mais avant tout que dirais-tu d’un dîner? Bon je te préviens j’suis pas Crésus, je vis simplement avec ma bourse d’études donc ne t’attends pas à un restaurant super chic et classe.

Je ne disais que la vérité enfin du moins en partie, parce que normalement si j’en croyais les jurys je devrais toucher une certaine somme pour monter mon ballet classique contemporain. M’enfin bon je ne préférais pas utiliser ce cachet avant d’avoir payé mes danseurs et les costumes. Bon évitant de mettre encore plus mal à l’aise ma vis-à-vis de je prirent soin d’ajouter sur un ton doux et en passant ma main sur ma nuque:

- En tant que simple connaissance bien sûr, figures toi que je t’apprécie au moins un p'tit peu. Alors un simple dîner entre amis ça te tente?

Qu’est-ce que ça sonnait faux même si en réalité ça ne l’était pas on croirait a une excuse bidon qui servait de justification. Pourtant mes paroles n’avaient rien d’un mensonge quelconque, je n'voulais simplement pas qu’elle se rétracte à ma demande et qu’elle refuse mon invitation.



Ps: Désolée c'est pas bien long
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptySam 29 Oct 2011 - 0:41

Il me laissait squatter ses épaules pendant mon horrible et honteuse crise de larmes. Je n'avais pas pleuré ainsi depuis ce jour là. Après cette course folle... où je m'étais finalement retrouvée dans une cabine téléphonique. Suite à... cet appel. Je m'étais écroulée à terre, le téléphone pendait, je n'avais pas pris le temps de le raccrocher. J'étais effondrée, le dos contre la vitre, les mains plaquées sur mes yeux noyés. J'avais crié aussi, j'en avais épuisé mes cordes vocales, plus aucun son n'avait pu sortir les semaines qui suivirent. Et même si cela aurait pu être faisable, je n'aurais pas prononcé le moindre mot. D'ailleurs, je n'ai pas dit grand chose pendant ces deux années. Je désespérais ma mère les rares fois où je quittais ma chambre. Elle ne comprenait pas mon comportement la pauvre. Je n'étais que l'ombre de moi-même.
Où en suis-je à présent ?
Je n'ai pas eu le temps de sortir de cette dépression avant de faire mon apparition. Je feins la normalité pour ne pas être davantage enfoncée et pouvoir sortir de cet état mais, c'est très difficile. Alors maintenant que Wyatt sait. Pourra-t-il vraiment m'aider ?

Au bout de quelques minutes, je finis par me calmer enfin. Je me défais tant bien que mal de la douce étreinte où j'ai contrains Wyatt à me supporter, il retrouvait ce charmant sourire en me regardant sécher mes larmes.


«Maintenant j'suis tout trempé…»

J'eus un petit rire timide mais amusé. J'étais soulagée qu'il le prenne ainsi bien que désolée pour l'état de son haut. Il me tendit sa main que j'acceptais avec plus de volonté que précédemment. J'avais toujours peur qu'on ne trahisse ma confiance et pourtant, il m'apaisait... Il me fit tourner jusqu'à son approche, un pas de danse léger où, petite frêle que je suis, je me laissais porter sans encombre.

«Vraiment une excellente danseuse que j’ai en ma compagnie.»

Je ne pouvais pas rougir davantage, mon teint ne s'était pas encore éclairci depuis la couleur que lui avait donné ma frustration, ma honte, ma colère et ma tristesse mais, sa bouche près de mon oreille faisait toujours son petit effet, j'ai toujours été sensible à la moindre petite approche physique, un frôlement, un murmure, l'odeur de la peau... Je vis les choses intensément, même en temps de déprime.
Excellente danseuse, disait-il. Non mais, ça me plairait bien.


«C'est parce que j'ai un merveilleux guide.»

Je me demandais si ce serait exagéré de lui demander des cours. Hmm, après le réconfort qu'il vient de m'apporter peut-être. Mais, je me sentais prête à m'envoler lorsqu'il saisissait ma main pour me faire tourner, c'était une sensation agréable, sans compter le fait que la danse est un domaine qui m'a toujours attirée sans que j'ose me lancer. Wyatt serait le professeur idéal.
D'un côté, si je devais prendre des cours avec lui, cela signifierait tenter le diable en le voyant souvent...
Prendre le risque ou pas ?
Au pire, il dirait non et on en parlerait plus.
Il devait sûrement avoir un emploi du temps assez chargé pour en plus s'occuper de ça. Hmm, allez, qui ne tente rien...


«Hmm... je me demandais si mon charmant cavalier aurait assez de temps pour m'apprendre à danser...»

Je lui souriais à nouveau, me demandant si j'avais encore assez de charme malgré tout ce que je venais de lui faire subir...
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyVen 28 Oct 2011 - 21:49

Elle se laissa aller à mon étreinte, seule solution pour réconforter que j’ai pu trouver. Mais bon, une fois que je m’étais dégagé de la jeune fille elle me murmura très silencieusement comme si elle ne veuille pas que cela me rebute ou que sais-je encore. Elle voulait que je reste près d’elle et que je la prenne dans mes bras. Cela ne me gênait certainement pas. J’ai toujours été la bonne poire qui malgré mon autorité étais là pour réconforter les gens. Que ce soit mes danseuses qui venaient de subir une rupture ou alors que mes danseurs trouvaient que c'que je leur faisais faire était trop dur. Qui était la bonne poire qui allait remotiver les troupes. C’est Bibi! Je pris donc soin de prendre la jeune fille plutôt fermement dans mes bras. La jeune fille pleure toujours, la tête sur mon torse. Je ne peux rien faire simplement caresser ses cheveux, lentement dans un mouvement de bas en haut. Plusieurs minutes passèrent, lentement pour moi mais je tenais bon. Je n’allais pas partir avant que la belle rousse ne m’en donne l’autorisation. Ses larmes se tarirent et elle se recula un peu me laissant libre accès à mon T-shirt bel et bien trempé par la belle demoiselle. Je n’aurais qu’à le passé à la machine. Je souris à la jeune fille et restais près d’elle accroupit sur mes jambes regardant si elle n’allait pas refaire une crise de larmes. Mais apparemment c’était passé. Tant mieux vous m 'direz.

- Maintenant j'suis tout trempé…

C’était qu’une petite phrase qui voulait dire que c’était passé. Et que pour moi aussi c’était du passé. Ce n’était pas pour faire culpabiliser la jeune fille bien au contraire, j’essayais juste de lui décrocher un magnifique sourire plein de bons sentiments. Je tendis ma main à la jeune fille qui se releva aussitôt et je la fis tourné jusqu’à moi dans un geste de plus gracieux. Ma bouche près de son oreille.

- Vraiment une excellente danseuse que j’ai en ma compagnie.

Bon c’était moi qui l’avais guidé jusqu’à moi, mais c’était un vrai pantin dans mes bras et ses gestes accompagnaient parfaitement les miens dans un accord harmonieux. Il lui manquait peut-être les pas de bases, mais après tout quand on ne les a pas appris il n’est pas facile de danser. Et encore plus s’il n’y a pas de musique pour nous accompagner.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyVen 28 Oct 2011 - 16:03

Alors que des petits ruisseaux se forment sur mes joues, Wyatt se lève...
Ça y'est, il en a marre, il va me laisser là... Ah non, il s'approche, s'accroupit juste devant moi, et de son index, m'attrape le menton de sorte qu'il voit mon visage et m'obligeant à le regarder droit dans les yeux. S'il y a bien quelque chose qui me met mal à l'aise c'est bien de me retrouver ainsi, sans pouvoir me cacher.
Il essuie mes larmes, je ferme les yeux qui continuent à couler.
Je tremble à mesure que je pleure.


«Tu sais un visage inondé de larme et l’une des plus grandes beautés qui puisse exister. Il dévoile nos sentiments. Ce n’est pas une honte crois-moi!»

C'est sur ces belles paroles qu'il me prit dans ses bras et que je m'effondrais totalement, mouillant au passage l'épaule de Wyatt au point qu'en retirant son étreinte, il eut mes cheveux qui s'y collaient. J'avais envie de garder ma tête coincée dans le creux de ses bras, je m'y sentais sécurisée et isolée de son regard. Je n'avais plus besoin de parler, je ne voulais plus bouger de là mais, trop tard, il m'a relâchée...
Pour me parler...


«Tu sais il n’y a pas de mal à faire une dépression, je n’en connais pas les raisons. Mais quand j’étais plus petit. Mes parents sont morts dans un accident de voiture, j’étais avec eux. Je n'suis pas mort. Je me suis enfermé dans un mutisme profond. Je n’avais plus goût à rien. Même pas a la danse. Mais ma grand-mère m’a aidé. Alors je pense que quand quelqu’un croit en nous et que cette personne nous soutien tout peut être réalisable.»

...Pour me dire que je n'ai pas à avoir honte, que ma réaction est naturelle puis, il me parle de ce qu'il lui est arrivé étant enfant. Il a perdu ses parents, ils sont morts sous ses yeux. C'est plus terrible que mon histoire. Sa façon de réagir était similaire à la mienne ces deux dernières années. Heureusement, il n'était pas seul, il avait quelqu'un pour lui. Je crois que je ne dirai jamais à ma mère ce qu'il s'est réellement passé. Même si je le voulais... Et Wyatt, il a le courage d'en parler à une inconnue... Moi. Moi qui me méfiait de lui il y a quelques minutes encore, je... Je ne sais pas, il semble si sincère et pourtant, mon ex aussi en avait l'air tout autant jusqu'à ce qu'il m'ôte toute confiance envers l'être humain.
C'est alors que ce sourire apaisant réapparut sur son visage.


«Alisa, je veux bien être la personne qui te soutiendra quand tu en auras besoin. Et question soutien je m’y connais sinon beaucoup de mes danseuses seraient certainement mortes.»

Un petit rire nerveux m'échappa alors que mes larmes ne cessaient de mouiller mon visage et je laissais ma tête tomber sur le torse de Wyatt. Le pauvre, son haut serait bientôt bon à faire sécher...

«Merci... Gardes moi blottie quelques minutes... Je... dois me calmer.»

Lorsque mes larmes commencent à se frayer un chemin sur ma peau, elles mettent du temps à le quitter. Il faut juste attendre encore un peu, attendre qu'elles finissent leur course déchaînée. Et puis, je suis bien là, au chaud dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyVen 28 Oct 2011 - 1:17

Je regardais la jeune fille sérieusement dans les yeux. Allait-elle me répondre? Ou serais-je quelqu’un sans réponse? Je pensais qu’avoir changé de sujet me valait sa reconnaissance enfin du moins un p'tit peu. Je lui souris et poussé par je n'osais quel phénomène la jeune fille me répond. Elle répond à ma question. Bon quelque chose de bref certes, mais elle me faisait assez confiance pour me dire les raisons pour lesquelles elle c’était retirée en ermite. Je lui en étais reconnaissant, bien plus qu’elle ne pourrait le croire. Elle essaye de se justifier dans ses paroles, me disant qu’elle n’a fait de mal à personne. Je ne la crois pas puisque après tout elle s’est fait mal à elle toute seule. Au lieu de s’ouvrir aux autres, elle avait préféré se fermer dans un mutisme profond et je pensais que certainement toute aide extérieure elle n’en voulait pas. Je m'sentais plutôt mal pour elle. Et je me rendais compte au même moment qu’elle était perdue dans ses songes, dans ses pensées, pas les plus belle à mon avis. Elle avait baissé sa tête, avait mis ses mains sur ses genoux, elle se retenait de pleurer. Elle ne voulait pas pleurer devant moi. Je comprenais tout à fait, je comprenais qu’elle ne veuille pas pleurer devant quelqu’un d’inconnu. De plus un homme qui lui faisait mine de rien de l’effet. Son visage se colorait de rouge. Je savais que ce n’était ni de gêne, ni de honte. Je sentais la colère qui émanait d’elle. Elle n’arriverait pas à se retenir de pleurer. Je me lève de mon siège me place devant elle. Des larmes ruissellent le long de ses joues. Je remonte son visage à l’aide de mon index pour qu’elle me fasse face. De mes deux pouces j’essuie ses larmes. Traitresses a l’état pur.

- Tu sais un visage inondé de larme et l’une des plus grandes beautés qui puisse exister. Il dévoile nos sentiments. Ce n’est pas une honte crois-moi!


Je la prends dans mes bras sans aucune pensée notoire. Elle avait juste besoin d’être réconforté. J’étais présent, je me devais de la prendre dans mes bras. Aller savoir pourquoi j’avais cette durée d’affection. Mais je le devais, je savais au fond de moi que c’est-ce qu’elle voulait même si elle ne l’admettrait certainement jamais. Je me dégageais lentement de son corps, perdant la chaleur humaine qu’elle m’avait donné quelques secondes.

- Tu sais il n’y a pas de mal à faire une dépression, je n’en connais pas les raisons. Mais quand j’étais plus petit. Mes parents sont morts dans un accident de voiture, j’étais avec eux. Je n'suis pas mort. Je me suis enfermé dans un mutisme profond. Je n’avais plus goût à rien. Même pas a la danse. Mais ma grand-mère m’a aidé. Alors je pense que quand quelqu’un croit en nous et que cette personne nous soutien tout peut être réalisable.

Je lui souris avant de ne pas reprendre la parole.

- Alisa, je veux bien être la personne qui te soutiendra quand tu en auras besoin. Et question soutient je m’y connais sinon beaucoup de mes danseuses seraient certainement mortes.

Je jouais la carte de l’humour pour revoir un sourire sur les lèvres rosées de la belle rousse. Un clin d’œil accompagnait mon sourire.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMer 26 Oct 2011 - 23:02

«Dis-moi Alisa, si tu ne veux pas répondre je comprendrais mais pourquoi vouloir à ton âge te retirait de toute forme de sociabilité. Tu es adorable, sympathique et plutôt drôle… Et je n’arrive pas à comprendre.»

Ça je veux bien le croire... Qui serait assez dingue pour faire une chose pareille ? Aussi longtemps ?
Moi... Moi j'ai été assez stupide et folle pour m'isoler de tout, absolument tout et tout le monde. Ma première sortie il y a plus d'un mois, à Moscou... j'en étais devenue paranoïaque.
Il n'attendit pas que j'ouvre la bouche pour changer de sujet et revenir sur notre courte danse.
Malgré la méfiance, malgré la peur de ne plus rien contrôler, je l'avais appréciée, un peu trop, certes mais, quelque part, j'en voulais encore...


«Bon sinon j’espère que notre pseudo chorégraphie ne t’a pas trop mis mal à l’aise si c’est le cas je m'ne excuse. Et j’espère aussi que cela t’a plu au moins.»

Quelque chose en moi souhaitait lui parler, répondre à sa précédente question. D'un côté, ça écarterait les réponses à lui donner au sujet de mon attirance pour lui, pas seulement ça mais aussi toutes ces petites choses qui nous font nous sentir bien avec quelqu'un. Il ne s'agit jamais uniquement de sexe, c'est toujours un ensemble que je vois lorsque je fais connaissance avec un jeune homme. Et lui, il a cette espèce d'aura indéfinissable... celle-là même qui pose des millions d'interrogations. Puis-je lui faire confiance ?
À quel point ?
Je peux peut-être lui fournir une clé, en restant vague mais...
Ce risque peut être déterminant.
S'il me prend pour une dingue, il lâchera l'affaire.
Dans le cas contraire... nous verrons.


«J'ai fait une dépression. Je n'ai pas été envoyée dans un hôpital comme beaucoup... J'ai simplement... Je suis restée dans mon coin. Je n'ai fait de mal à personne.»

Je m'arrête soudainement. Ne pas en dire davantage. Cela est suffisant.
C'en est déjà trop...
Rester calme.

Je pose mes mains sur mes genoux, gardant une position stable mais, instinctivement, je serre les poings. Je sens mes ongles sur mes paumes. J'ai mal... pas à cause de mes mains mais, de ce que je viens de dire, j'ai appuyé sur ma douleur une fois de trop. Mes yeux ne couleront pas. Je me le suis promis. Pas maintenant en tout cas. Surtout pas maintenant.
Pas devant Wyatt...

Je regarde mes pieds, je me sens diminuée...
Impuissante.

Mes yeux sont sûrement rouges à l'heure qu'il est. Autant que mon visage qui n'est plus teinté par la gène mais par la retenue de ma tristesse, de ma colère aussi... Oui, je suis en colère. Pas contre Wyatt, ça non mais, contre moi. Je me sens fautive pour mon passé et mon incapacité à gérer mes émotions...
Je voudrais être froide et distante ou chaude et aguicheuse...
Pourquoi ne puis-je pas avoir un caractère fort ? Choisir entre l'impulsivité et l'indifférence.

Je suis... faible.

Plif. Plaf.
Deux gouttes sont tombées.
Une sur chaque joue.
Il pleut.

Et j'ai perdu mon parapluie...
Faites que le soleil revienne un jour.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMer 26 Oct 2011 - 8:24

J’aimais bien cette jeune fille. Il était rare pour moi de trouver quelqu’un d’aussi charmant. Enfin si Samantha, je ne comprenais pas sa désertion. Notre relation avait duré quoi? Quelques jours, ou simplement le temps d’une nuit. Je m’étais accroché à la jeune fille blonde. Elle avait tellement attisé mon désir, par son propre désir. Qu’il était dur pour moi d’oublier son corps, sa peau, son odeur… N’y pense pas Wyatt cela ne servirait strictement à rien. Tu n’auras pas plus de réponses en y pensant. Le passé reste au passé. Le présent est un bien qu’il faut apprécier. Je souris à la jeune fille qui me fait face. Elle me révèle au passage que je ne la laisse pas indifférente. Je ne savais jamais quoi répondre dans des situations comme celle-ci. J’avais beau paraître sûr de moi. Cela me faisait toujours quelque chose quand quelqu’un se sentait attiré par moi. Je n’avais pas eu beaucoup d’aventures. Après tout j’étais âgé seulement de dix-neuf ans. Oh bien sûr, j’avais couché avec pas mal de mes danseuses. Sans sentiments plus que ça présent. J’en venais toujours au sexe avec mes partenaires, pour une chorégraphie à deux. Je pense que cela venait sans aucun doute, du fait est que l’on passe le plus clair de notre temps ensemble, toujours dans une proximité presque malsaine. Mais je n’avais jamais vraiment donné de place aux sentiments dans ce genre de relation. La seule personne qui avait fait craqueler le mur que j’avais construit autour de moi, avait disparu de ma vie sans avoir eu le temps de dire ouf. Samantha, notre rencontre était un accident, l’amour est certainement violent. Moi qui ne croyais pas au coup de foudre, peut-être que ça existait finalement, mais malheureusement pour moi je n’avais pas eu le loisir d’en profiter. Ta gueule esprit… Me fait pas penser à des choses comme celles-là. Je retourne à la réalité pour tomber face au visage de la jeune fille. Je lui souris longuement.

Je voulais lui poser une question et j’espérais qu’elle ne serait pas trop indiscrète pour qu’elle prenne soin de me répondre. Je n’étais pas doué pour faire une conversation. J’étais plutôt silencieux, mais quelque chose me turlupinait. Qu’est-ce qui pouvait forcer quelqu’un d’aussi adorable que la jeune fille que j’avais en face de moi à se retirer de toute forme de sociabilité et certainement à broyer du noir. Il était vrai que cela attisait ma curiosité.

- Dis-moi Alisa, si tu ne veux pas répondre je comprendrais mais pourquoi vouloir à ton âge te retirait de toute forme de sociabilité. Tu es adorable, sympathique et plutôt drôle… Et je n’arrive pas à comprendre.

Bon okay je lui avais clairement dit que c’était ses choix, et j’avais feinté l’indifférence, mais mon côté curieux finit toujours par me rattraper. J’y peux rien c’est toujours comme ça. J’espérais que je ne venais pas de lancer une tempête glacière sur notre tête. Je n’aimais pas être l’investigateur d’un blanc dans une conversation. Il est vrai que j’aurais pu être plus délicat en posant ma question, ou j’aurais pu tout simplement ne pas poser cette question. Et attendre que si cette rencontre aboutissait à une certaine amitié. Peut-être m’en aurait-elle parlé d'elle-même. Mais qu’est-ce que je pouvais être con parfois. Essaye de changer de sujet, change de sujet bon sang Wyatt.

- Bon sinon j’espère que notre pseudo chorégraphie ne t’a pas trop mis mal à l’aise si c’est le cas je m'ne excuse. Et j’espère aussi que cela t’a plu au moins.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMer 26 Oct 2011 - 1:58

Alors que je crus passer pour une nana tout droit sortie d'un asile, Wyatt eut la réaction la plus inattendue qui soit après toutes mes paroles, mon interminable discours, ma perte de contrôle...
Jusqu'où allait-il me faire perdre pied ?
Ce bel homme serait-il bien plus dingue que moi ?

Que pensais-je déjà ? Ah oui, Wyatt ne fit rien de ce à quoi je m'attendais, il me parlait simplement, ignorant ma demande. J'aurais pu supplier, je crois que ça n'aurait rien changé. Il savait ce qu'il voulait.
J'espérais vainement que les choses ne tourneraient pas n'importe comment, à mes dépends...
J'ai toujours peur du pire.
Je me sens stupide.


«Tu sais il n’y a pas de mal à avoir vécu pendant quelques années en ermite. Chacun ses choix. Après pour ce qui est du comportement à aborder. Suffit simplement d’être toi-même.»

«Ah mais je...»

Je ne suis pas sûre qu'il comprenne ce que j'ai voulu lui dire par vivre en ermite. Il s'imagine peut-être que j'ai continué l'école pendant ce laps de temps, que j'ai simplement cessé les interactions sociales qu'ont quotidiennement chaque étudiant, ici par exemple... Il pense certainement que mon comportement était du genre à m'enfermer en rentrant devant un écran d'ordinateur... Je n'ai pas touché à un seul écran durant ces deux années.J'ai du toucher deux ou trois journaux pour savoir... pour m'informer sur certaines choses.Je suis bien sortie quelques temps avant de revenir aux États-Unis, ces deux fois où j'ai connu Janane et Desideria... Mais avant ça... Avant ça, j'ai passé deux années recluse dans ma chambre, aussi grande soit-elle, chez ma mère. À broyer du noir non stop lorsque je n'étais pas plongée dans mes cauchemars durant mes rares heures de sommeil. Je regardais cette gourmette sur mon poignet. Elle porte son prénom. Ce prénom que je tente tant bien que mal de supprimer de ma mémoire mais, je l'entends dans mes cauchemars, je le vois sur cette maudite gourmette, comment pourrais-je l'oublier ? Rien que sa pensée me déchire le cœur.
Comment pourrais-je faire encore confiance en quelqu'un après lui ? Après ça ?

Il était si... parfait.

Je sentais l'intérieur de mes yeux picotant un peu... Non, je ne veux pas verser la moindre larme. Je n'en ai pas le droit. J'ai promis de devenir forte et indépendante ! Une vraie femme. Une vraie femme capable de recommencer sa vie, tout reprendre à zéro. Je devrais t'aimer Wyatt, je devrais faire comme toutes ces demoiselles, je devrais battre des cils, sourire de toutes mes dents, tortiller mes cheveux, m'évanouir dans tes bras et te murmurer des choses coquines. Je devrais te prendre par la main et t'emmener dans ma chambre. Je devrais t'aimer à la manière des filles qui n'ont pas le mot "pudeur" dans leur dictionnaire, de celles qui tombent les vêtements avant même une possible première nuit, qui écartent les cuisses avant que t'aies le temps de dire "ouf", je devrais te pomper toute ton endurance et oublier ton prénom dès l'instant où tu auras quitté le lit.
Je devrais aimer comme... quelqu'un qui se fout de tout.
Je n'appelle pas ça aimer mais... tout serait plus simple ainsi, n'est-ce pas ?
Ne jamais se poser la moindre question, ne rien regretter, se laisser aller complètement.
Ne jamais songer aux conséquences de ses actes, affronter tous les défis qui se présentent y compris celui de la mort...
Se foutre de la gueule des principes, des sentiments, ignorer ce qu'est la confiance, le partage...

J'en suis incapable, je ne peux pas jeter par la fenêtre ces quatre dernières années. Refaire ma vie, je le veux, je le ferai, je l'ai promis mais tout oublier, absolument tout ce qui fait ce que je suis... Ce serait comme me tuer un petit peu, non ?

Un jour, peut-être, je saurais aimer quelqu'un. Vraiment, et de tout mon être. Bien plus que je n'aime... que je n'ai aimé... je ne veux même pas songer à son nom et encore moins à ce qu'il...

Et tandis que je retiens l'eau de mes yeux, je sens la main de Wyatt prendre la mienne, la chaleur de sa peau... Je laisse la canette, sans m'en rendre compte, elle tombe à mes pieds et il m'entraîne contre lui, tous deux debout. Je suis faible, moralement et physiquement, je me laisse transporter. Je suis légère aussi. Je sens sa main sur ma hanche, un de ses genoux se place entre mes jambes pour les guider. Je le suis aisément, ses talents de danseur se révèlent à moi, pas le temps de le réaliser que je suis moi-même en train de danser avec lui. Il me fait tourner, comme il me fait tourner la tête. Le foyer n'est plus qu'un tourbillon duquel je ne veux pas m'échapper. Est-ce bien raisonnable ?
Mon partenaire me sourit toujours. Ce sourire si apaisant qui peut cacher tant de choses.
Nous ne savons jamais rien sur les autres. Même si nous en sommes très proches.
Wyatt, je ne te connais que depuis quelques heures...


«Tu sais si ça peut te rassurer, j’aurais jamais pensé que tu te serais retiré de la vie sociale pendant autant de temps.»

«Si tu savais...»

Mes réponses ne sont que de vagues murmures, ils sortent sans que je ne les maîtrise. Je voulais me taire, mais c'est tellement dur. Parfois, j'aimerais trouver quelqu'un à qui parler. D'absolument tout. Surtout de ce qu'il s'est passé ce jour-là. Je n'ai même pas tout dit à ma mère. Si elle savait tout ça...
J'ose même pas imaginer ce qu'elle aurait dit ou pensé.
J'ai honte...
Ce n'est PAS de ma faute. Ce n'est pas de ma faute, pourtant...

Le souffle qui provient de sa bouche vient se rajouter à toute cette perturbation, il réchauffe mon oreille... Mes joues aussi par la même occasion. Je deviens plus écarlate qu'une tomate, cela ne fait aucun doute.
Pourquoi s'acharnait-il à me torturer de la sorte ? Peut-être m'appréciait-il réellement... Peut-être.


«Au moins je peux m’estimer heureux d’être beau gosse et d’être en compagnie d’une bonne cavalière.»

Oh My... Pas le temps de capter quoique ce soit qu'il finissait cette phrase en un tourbillon clos sur un balancement de mon corps en arrière, ma jambe tendue jusqu'à son bassin, les volants de ma jupe légèrement glissés sur mes cuisses... Merci la jupe courte... Et cette main sur ma hanche...
Ça ne me gène pas vraiment mais, ça n'arrange pas la situation.
Et là, que fait-on ? Chacun reprend sa place assise, le spectacle est terminé comme si de rien n'était.
Personne n'applaudit.

Je n'ai plus soif.
Enfin, sauf que je vois ses lèvres s'emparer du liquide de sa canette...
Intérieurement je secoue ma tête comme pour écarter toute pensée de ce genre. Mais extérieurement, je suis comme figée. Il faut que je dise quelque chose... Mais quoi ? Qu'est-ce que je peux lui dire après ça ?
Ma présence semble le satisfaire assez pour ne pas m'envoyer aux hommes habillés de blancs.
Et ensuite ?

Se maîtriser et faire comme si rien ne m'avait chamboulée.


«J'apprécie aussi ta compagnie, crois moi. Tu danses aussi bien que ta passion semblait l'indiquer.»

Je n'ai pas envie d'arrêter ça là et de mettre un blanc, une conversation qui tourne en rond. C'est moi qui tourne en rond... Rond, rond, rond, tourbillon...

«Je ne peux pas le nier, même si je n'avais pas vécu ces qu... deux années, tu ne m'aurais quand même pas laissée indifférente.»
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMar 25 Oct 2011 - 22:17

C’était plutôt intéressant, cette jeune fille était intéressante. J’aimais bien ça. Elle me dévoila qu’elle avait vécu en ermite pendant deux longues années. C’était atypique des jeunes d’aujourd’hui et ça me plaisais. Moi j’étais fin fou de danse. Je vivais en quelque sorte dans mon monde. Une bulle remplit de pas, de musique, de chorégraphies complètes. À croire que ma mémoire et mes souvenirs n’étaient que basés sur la danse. Alors quand elle me demanda si je pouvais oublier ce qu’elle venait de dire je ne le fis pas et préférais prendre la parole.

- Tu sais il n’y a pas de mal à avoir vécu pendant quelques années en ermite. Chacun ses choix. Après pour ce qui est du comportement à aborder. Suffit simplement d’être toi-même.

Je souris à la jeune fille et la fit se lever en prenant possession de sa main. Elle lâcha sa canette qui était devenue apparemment plus intéressante que moi je ne l’étais. Je la fis venir contre moi, mis ma main droite sur sa hanche gauche, et je passais mon genoux droit entre ses jambes. Démarrant lentement des pas de danse simple des pas base. Je nous fis tourné. Et je lui souris.

- Tu sais si ça peut te rassurer, j’aurais jamais pensé que tu te serais retiré de la vie social pendant autant de temps.

J’approchais mes lèvres près de son oreille, la faisant rougir au passage. Elle était plutôt gentille et j’appréciais sa compagnie. Je murmurais au creux de son oreille quelques mots.

- Au moins je peux m’estimer heureux d’être beau gosse et d’être en compagnie d’une bonne cavalière.

Tournant de nouveau je la fis basculer en arrière et remonta sa jambe vers mon bassin. Je la ramenais vers moi et je la lâchais avant de ne retourner m’asseoir à ma place et prenant une autre gorgée de ma boisson gazeuse.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMar 25 Oct 2011 - 11:38

«Mmh alors comme ça je t’intéresse.»

Mes joues sont sûrement devenues rouges à la fin de cette phrase, je plonge mes yeux dans ma canette, ma belle canette de soda, owi, elle est belle, elle m'intéresse beaucoup...

«Tout à coup cela m’intéresse vraiment de savoir quelle est la raison pour laquelle je t’intéresse.»

Mais non, tais toi Wyatt ! Alerte rouge ! Alerte rouge ! Rien ne va plus ! Stop ! Non mais sérieusement, stoppez le, à quoi il joue ? Comment ça savoir pourquoi il m'intéresse ? N'aurait-il pas l'habitude d'avoir des jeunes demoiselles à ses pieds ? Non, de toute évidence, ça lui arrive souvent et ça l'amuse. Il faut que je feigne l'indifférence, oui voilà, et que je, que je continue sur ma lancée de rattrapage.

«Oui, ce que tu dis, ce que tu racontes m'intéresse. Entendre quelqu'un me parler de sa passion comme tu le fais, je trouve ça très... intéressant. Vraiment. J'ai jamais été aussi... passionnée en parlant. Et pourtant, comme tu as pu le remarquer, je parle beaucoup. Je suis une incorrigible bavarde qui étouffe les gens de mots. Trop de mots, haha ! Donc écouter quelqu'un, ça me change et ça... ça m'intéresse, quoi.»

J'en fais trop, beaucoup trop, ça ne passera pas,c'est bien trop flagrant que je mens. Enfin non, je ne mens pas vraiment, j'en rajoute juste un peu mais je le pense vraiment, à part le fait que LUI ne m'intéresse pas. Mais, il ne m'intéresse pas vraiment, enfin si mais pas dans le sens où on pourrait le penser. Enfin... si, un peu. Un peu beaucoup, bon j'admets qu'il m'attire en plus d'être sympathique et passionné. Mais, ça n'ira pas plus loin, je ne veux pas... Je ne peux pas.

Je ne suis pas célibataire.
Enfin... si. Si, je le suis mais...
Pourquoi... Pourquoi ne puis-je pas être heureuse ?
Je suis une idiote. J'étais venue à Miami en ayant fait la promesse de m'accorder une nouvelle vie, faite de changements et de... bonheur. J'avais dit que je recommencerai à zéro. Pourquoi n'y arrive-je pas ?
Je me sens mal alors que sa présence m'apaisait il y a quelques minutes.
Je relève la tête, je regarde Wyatt droit dans les yeux.
Pourquoi suis-je si compliquée ? Qu'aurait fait une autre fille ?
C'est clair, là, à ma place, n'importe quelle autre fille lui aurait sauté dessus sans vergogne.
Je l'aurais aussi fait il y a quatre ans. Avant oui, je n'aurais pas eu un moment d'hésitation.

Je voudrais tellement, j'aimerais... j'aimerais que le prénom de Milana ait à nouveau un sens. Sa signification première... Bien aimée.


«Bon, d'accord, j'admets que tu ne me laisses pas indifférente. Mais, tu dois savoir une chose.»

Je soupire, à défaut de m'effondrer en larmes en pensant à toutes ces années, je préfère avoir l'air agacée. C'est plus... sécurisant.

«Je... Comment dire ça sans passer pour une folle ? Bon, en fait, voilà, j'ai, comme qui dirait, passé deux années en pseudo-ermite. Hmm... je ne sais pas si ça va te donner une idée de mon mode de vie de ces deux dernières années... Disons que, pour résumer, je ne sais plus vraiment comment réagir face aux autres et, encore moins devant un beau jeune homme tel que toi.»

Je soupire à nouveau, ça y'est, je suis bonne à interner. Adieu Miami ! Au revoir les cocotiers ! Da svidaniya la nouvelle vie ! Non mais qu'est-ce que je lui raconte là ? Je le connais à peine et je commence à lui dire que j'ai passé deux ans en asociale. Il manquerait plus que je lui dise pourquoi...

«Tu veux bien oublier ce que je viens de dire, ça m'arrangerait. Je dis que des conneries depuis que je suis à Miami, haha ! Désolée...»
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyDim 23 Oct 2011 - 23:43

La jeune fille me regardait dans les yeux semblant être quelque peu troublé par moi. Je laissais faire, écoutant attentivement ce qu’elle me disait. M’enviant pour ma passion qu’était la danse. J’aimais la danse, j’avais d’autres passions mais toutes plus minimes. En même temps je pensais que la vie ne me laissais pas vraiment le choix d’apprécié la danse. C’était la passion de ma mère et celle de ma grand-mère et d’autres part c’était aussi avec ma grand-mère ce qui m’avais permis de sortir de mon mutisme profond et ma haine envers la vie. Pourquoi m’avoir laissé la vie sauve si c’était pour prendre celle de mes parents. Parents que j’aimais plus que tout. À cause d’un putain de chauffeur qui avait préféré se défoncer la gueule avec la drogue et l’alcool. Peut être que lui aussi voulait fuir quelque chose mais était-ce une raison valable pour prendre le volant alors qu’il n’était pas en état de conduire. Mon père, ma mère avait succomber par sa faute et la mort avait préféré me sauver et laisser mourir mes parents. Je sais que ma mère ou mon père s’ils avaient encore été là n’aurait jamais accepté ma mort. Auraient certainement donner leur vie pour moi. Mais cela ne m’empêchait pas de ressentir un grand vide au fond de moi. Un manque paternel, ma grand-mère était là et heureusement mais il n’empêche que si elle ne m’avait pas eu sur le dos, elle aurait pu refaire sa vie, sortir, se faire des amis. Mais elle préférait se consacrer à son petit fils. Faisant de son mieux pour ne pas que je tombe dans les déboires des ghettos, des bas quartier. Se privant pour que je puisse suivre des cours de danse. Pour que je puisse réaliser mon rêve mais aussi celui de ma mère certainement et le sien en l’occurrence. Si elle n’avait pas eu ma mère nul doute que ma grand-mère serait certainement une grande star de Broadway une magnifique chorégraphe aux allures de déesse. Ma grand-mère ainsi que ma mère étaient mes modèles. Et me boostait à réussir ou elles avaient préférés laisser passer la famille avant la célébrité. Je ne disais pas que je fouterais en l’air une vie de famille mais je savais une chose c’était que j’avais le temps pour tout ça. J’étais encore jeune. Je n’avais que dix-neuf ans et à première vue mon futur était tracé. J’avais eu une promesse de contrat pour signé avec une école de danse plus ou moins bien noté dans les sondages des meilleures écoles de Miami et peut être même du pays. Je souris à la jeune fille quand elle me dit que je savais déjà quoi faire de ma vie. D’un ton assuré je lui dis:

- En effet j’ai déjà une petite idée, chorégraphe et je suis sur la bonne voie.

Elle était pipelette mais je n’allais pas lui gâcher le plaisir de parler, je n’aimais pas vraiment parler alors qu’elle comble un certain silence c’était tant mieux elle ne me laissa à peine le temps de finir mes pensées qu’elle reprit la parole pour me dire que si je parlais trop qu’il fallait que je lui en face la réflexion. Une certaine interruption de sa part dans le début d’une phrase m’intriguais. Je souris et pris la parole.

- Mmh alors comme ça je t’intéresse.

Dis-je plantant mes iris dans le bleu de ses yeux. Intéressant la manière dont elle se rattrapa.

- Tout à coup cela m’intéresse vraiment de savoir quelle est la raison pour laquelle je t’intéresse.

Ce n’était pas bien méchant mais je pense que mes paroles risquaient plus ou moins de la mettre mal à l’aise ou la gêneraient peut être. Mais après tout j’aimais bien savoir ce qui pouvait rendre les filles si intéressées à moi. Samantha m’avait bien sauté dessus sans aucunes raisons apparentes. Cela venait peut être du fait qu’elle m’avait vu danser. Dans une perfection à faire pâlir Kamel

HRP: Désolée j'ai pas eu le temps de relire et donc je n'ai pas eu le temps de corriger les fautes d'orthographes ^^
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyDim 16 Oct 2011 - 14:16

La danse.
Un de ces domaines qui m'aurait beaucoup plu si j'avais un peu plus de patience, d'aide et de confiance en mon corps et ses capacités. Une de ces nombreuses passions potentielles que je n'avais jamais explorées.
Je me contente, jusque là, d'admirer les prestations des autres.

Et lui, il y consacre sa vie. Il n'a qu'une seule passion et toutes ses pensées y sont tournées.
C'est sûrement pour ça que je n'ai pas trouvé une raison de vivre «à moi»... Tellement incapable de me concentrer sur une seule chose que je me repose sur les autres pour trouver la force de rester.
Pathétique.

Je l'admire.
Il semble être le genre de personne qui sait ce qu'il veut dans la vie et sait où il va.
Alors que moi, je suis complètement paumée.
Que ferai-je avec mon diplôme ? Pourquoi suis-je encore en vie ? Qu'est-ce que je vais manger ce soir ? (l'auteur sent l'odeur de la pâte à choux dans sa cuisine, excusez-la)


«Je t'envie.»

Voilà ce qui sortait de ma bouche, une vague et courte phrase. Le genre, chez une personne comme moi qui suis bavarde, qui indique que quelque chose ne tourne pas rond. Non, Alisa ! Il ne faut pas que je laisse voir à Wyatt le moindre signe de faiblesse. Faut que je lui explique, de manière un peu plus enthousiaste, le pourquoi du comment. Le noyer juste un peu sous des paroles, un sourire et... tout ce que je trouverai à faire pour le distraire de ce bout de phrase qui s'est échappée dans un bref soupir.

«Se consacrer à une seule et unique passion, ça doit prendre pas mal de temps mais je t'envie parce que se concentrer là dessus, ça te rend plus performant alors que moi, avec tous ces hobbies, je ne serai jamais assez bonne. Et puis...»

Merde, merde, merde, merde ! Je ne sais plus quoi dire. Allez, trouve, trouve, te laisse pas perturber, Alisa Ophélie Mi... TA GUEULE CERVEAU !

«Puis bon, avoir une passion comme celle-ci, je suppose que tu as déjà prévu quoi faire de ton avenir, non ?»

Pfiou... bon rattrapage express ! Mais qu'est-ce qui me prend ? Est-ce que je passe trop de temps réveillée ? Est-ce la caféine de ce soda ? Ou alors les grands yeux de Wyatt qui me font perdre la tête ?
Ou tout simplement, le fait d'avoir quitté mon exil. Je remets tout en question à commencer par moi-même. À présent, je dois commencer une nouvelle vie mais, je ne sais où démarrer, ce que je peux et ce que je dois faire. Le simple fait de parler à quelqu'un qui a un sens à sa vie me ramène au fait que je n'en ai aucun.
Cela me rend triste. Davantage encore que je ne le suis déjà.
Je me déteste.

Je bois une nouvelle gorgée puis, jette un œil à la fenêtre la plus proche.
Il fait beau dehors.

Comment ça j'ai rien trouvé de mieux pour échapper à ses yeux ? Bah non.
Rester debout me fait un peu mal aux pieds, je m'assis sur un des canapés du foyer, invitant Wyatt à faire de même. Je suis assez petite pour qu'en plus, je doive me provoquer un torticolis, non ?

Avec tout ça, je me rends compte d'à quel point j'ai exagéré dans ce qui ressemble à un monologue, je me sens d'autant plus confuse et m'en excuse auprès de Wyatt...


«Tu sais, si je parle trop... enfin, je sais que je parle trop... ce que je veux dire, si ça te dérange que je parle autant et que tu veux en placer une, n'hésites pas à me le dire. Tu m'int... Gloups, je me rattrape pas assez vite mais, espérons que cela passe inaperçu. Euh, ce que tu dis m'intéresses aussi.»

Je vais finir par tomber à terre à force de me plonger dans ses yeux. Mon dieu qu'ils sont beaux ! Pas que ses yeux d'ailleurs, le package tout entier. Ah, j'en abandonnerai presque la peur de replonger, ma méfiance, mon "ex" qui est... bref. Et tout le tralala qui va avec...
Mais nan, faut pas ! Surtout pas !

HRP : tu pardonneras le fouilli dans ce post :o
j'ai édité un peu, j'espère que ça ira :o
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyVen 14 Oct 2011 - 23:09

Pipelette je ne pouvais pas le nier. Mais bon elle me disait avoir plusieurs passions et cela ne me dérangeait pas le moins du monde. J’aimais bien que les gens me parlent de leur passion. Même si moi mes passions ne se limitaient qu’à une seule passion. Je ne faisais que penser à la danse. Mes chorégraphies, mon équipe. Mes pas, mes enchaînements. Tout se rapportait à la danse mise à part quand j’étais au lit avec une fille. C’était seulement là que je ne pensais plus à la danse, quoique parfois mon esprit divague pour partir très loin dans mes questions à caractère artistique. M’enfin bon je ne pus m’empêcher de répondre à sa question.

- Si j’ai une passion mieux je vis pour la danse et seulement la danse. Mes pensées sont sans cesse tournées vers la danse. C’est quelque chose de difficile à gérer parfois. Parce que même quand j’essaye de me changer les idées. Je n’y arrive pas. Des images d’enchaînement ne font que passé dans mon esprit.

Je ne voulais pas perdre l’écoute de ma vis-à-vis, je décidais donc de fermer mon clapet. Mais malheureusement pour moi je ne trouvais pas d’autre sujet de conversation. J’étais vraiment un handicapé quand il s’agissait de conversation sociale. C’était vraiment horrible. Cela me rendait quelque peu mal à l’aise et gêné. C’était dans des situations comme ça que je me rendais compte que je pouvais perdre facilement le contrôle. Que je me reposais sur les autres pour approfondir ne serait-ce qu’un peu une conversation. C’était vraiment grave, comment se faisait-il que je ne pouvais pas faire une conversation sans qu’il n’y ait de gros blancs. Je comptais sur les autres pour étoffer une conversation. Alors que quand il s’agissait de danse, on pouvait voir tout ce que je pouvais ressentir, toute l’émotion et tous les questionnements possibles et inimaginables. Troublant même les personnes qui me voyaient danser. L’écart entre le danseur qui est en moi et la personne ici présente était vraiment dérangeant.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyJeu 13 Oct 2011 - 21:37

«Bon et sinon dis-moi est-ce que tu as une passion quelconque? »

Une passion... Là, maintenant ? Oups, je m'égare. Heureusement, ses yeux se dirigent ailleurs, sinon je sens que mes pensées vont me mettre à terre.
Voyons voir... Si moi, j'ai UNE passion. Vaste question.
Bah non. Mon problème le voici...


«À vrai dire, il y a tellement de choses qui m'intéressent. Je fais de la musique depuis toute petite. Principalement du piano et de la harpe. Je joue différents styles musicaux parce que je n'aime pas me limiter et que j'aime quasiment tout.»

Je lui souris encore, lui me faisant face à nouveau, de ses grands yeux.
Il ne faut pas que je me laisse déstabiliser par ça.
Je reprends, jetant un œil à ma canette.


«Je dessine aussi un peu de temps en temps. Rien d'extraordinaire là, par contre. Ah et... j'ai déjà créé un club ici. Un club de radio. Je ne sais pas si j'aurai assez de membres avec moi pour le faire vivre mais, je ne perds pas espoir. Et puis, comme tu peux le constater, je parle beaucoup. Bon, parfois, j'ose chanter aussi. J'écris aussi, de temps en temps. »

L'écriture... J'ai beaucoup écrit ces deux dernières années. J'ai négligé mes instruments durant tout ce temps mais, j'ai écrit. Partitions, chansons, textes en tous genres... Sans l'écriture, j'aurais été bien plus au fond encore. Quant aux gribouillis... Toujours cette même chose informe qui revenait, j'ai fini par les jeter et cesser le dessin au bout du premier mois d'exil. Je ne veux plus revoir ce genre de... de... de choses.

«Enfin voilà, tu dois penser que je suis une fille instable ou sans ambition. Mais, il y a tellement de choses en ce monde... Et encore trop que je n'ai pas eu le loisir d'expérimenter. »

Et voilà, je le noie une fois de plus sous mes paroles. Arrêtes moi !

«Et toi, as-tu une passion ?»

Parles. Que ce soit un roman, une trilogie même. Peu importe. Et puis, moi ça m'intéresse même si je passe mon temps à embourber les gens de mes mots. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu autant de personnes à qui parler.
Ça fait plaisir, tellement que j'en deviens chiante.



HRP : pas de soucis :) moi j'ai trouvé que ça allait, Wyatt n'est pas de nature bavarde alors, ton post est bon.
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyJeu 13 Oct 2011 - 18:50

Une fois bien installé dans le foyer tellement silencieux quand personne n’est présent. C’était à la limite du reposant. La jeune fille me répondit rapidement en me disant qu’elle avait vingt ans. Je souris à sa révélation. Même si j’avais la mauvaise impression que je l’impressionnais, je n’avais pourtant rien fait qui puisse justifier une telle idée. M’enfin bon peut-être que je n’étais pas quelqu’un d’impressionner, bien au contraire… Les gens ne me faisaient plus peur que ce soit des personnes beaucoup mieux taillées que moi ou des petites midinettes qui se la pêtent. J’avais passé le cap. Après tout je venais d’un endroit où si tu te laisses marcher sur les pieds tu n’es pas sorti de l’auberge. Parce que entre les gangs, et les putes qui arboraient les trottoirs de ma cité, si je m’étais laissé faire et par-dessus le marché me laisser impressionner je ne pense pas qu’à l’heure qu’il est je serais dans cette école. Enfin bon tout ça pour dire que je ne voyais pas en quoi je pouvais impressionner cette fille. Peut-être avais-je un joli minois. Bon ça j’en étais sûr. Je revins rapidement à la réalité et détournais mon regard d’Alisa. Oui si je l’impressionnais tant pas besoin d’en rajouter une couche en la fixant sans aucune once de discrétion. Après ma réplique joliment dite je souris quand elle me dit un merci sans aucune autre phrase. Bon si elle parlait pas j’était mal barré. Mais bon essayons tout de même de parler un peu. Vas-y Wyatt lance toi!

- Bon et sinon dis-moi est-ce que tu as une passion quelconque?

Si la jeune fille me posait la question je saurais automatiquement répondre à celle-ci. Mais certainement en en rajoutant des tonnes et des tonnes. Ouais la danse était quelque chose de vitale pour moi plus qu’une passion parce que si la danse n’existait pas pour moi j’étais persuadé que j’en mourrais. Tous me ramenaient à la danse. Quand j’étais heureux je voulais danser quand je déprimais je voulais danser, quand je pleurais je voulais danser. Donc oui concevoir ma vie sans la danse me ferait dépérir rapidement je pense. Ou alors je me rabattrais sur une autre passion mais qu’est-ce qui pouvait être encore plus passionnant que la danse? Cherchant longuement dans les tréfonds de ma mémoire une quelconque passion que j’aurais pu exercer outre la danse. Malheureusement pour moi la danse m’a accompagné pendant un certain temps de ma vie depuis déjà seize ans à peine ne savais-je marcher que je dansais sur le parquet de la maison. Secouant ma tête pour faire partir mes pensées si peu joyeuses pour moi je revins à ma vis-à-vis qui buvait son coca-cola. Bon okay je ne savais pas quoi dire. Je ne faisais pas partie des gens qui prennent la parole. Seule la danse me permettait de m’exprimer pleinement sans avoir honte, sans avoir peur, mon corps était la seule expression qui était vraiment sincère, qui exprimait toute ma passion qui me procurait le bonheur absolu.


Ps: Mon post est vraiment pourrit jusqu’à la moelle…
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MessageSujet: Re: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMer 12 Oct 2011 - 15:48

Arrivés au foyer, Wyatt me proposa une boisson fraîche, j'optais pour un soda, un bon coca-cola bien frais en ce jour ensoleillé. Ah, l'été indien ! Ce n'est pas très fréquent en Russie, un climat pareil au mois d'Octobre.
Cela faisait tout de même deux ans que je n'étais pas venue aux États-Unis...

Se faire payer un verre, cela fait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Généralement, je refuse direct, ce genre de situations me gênent, je n'aime pas laisser les autres payer à ma place. Mais là, j'ai accepté, ne voulant pas agacer mon nouvel ami. Je lui offrirais, à mon tour, un verre une autre fois, cela va de soi.


«Alors dis moi tout tu as quel âge? »

Mon âge. À l'heure actuelle, c'est comme si j'avais toujours 18 ans. Comme si le temps s'était arrêté durant ces deux dernières années à ne vivre que dans la remise en question de tout, tout le monde, moi-même... L'avenir. Quel futur s'offre à moi ? Quelle raison de vivre puis-je aujourd'hui avoir ?
Vivre pour moi, un nouveau défi. Recommencer à zéro et tenter d'oublier le passé. Oublier mes anciens projets. Oublier ce qui pour moi était ma raison de vivre. Oublier...
Oublier ce qui hante mes cauchemars.
Ce n'est pas ma faute.
Pourtant, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même pour...
Pour les deux dernières années passées à broyer du noir.
Tout ce temps perdu.
Quatre malheureuses années perdues...


«20 ans. Pas un âge pour être lycéenne mais, on fait tous des erreurs, n'est-ce pas ?»

Je lui souriais, probablement autant que lui le faisait. Peut-être plus. Sa compagnie m'apaisait bien qu'elle me rappelait à quel point je suis impressionnable. Que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. Comme la vue du sang (pas une simple blessure, non plus, n'exagérons rien) me révulse, un joli minois m'attendrit facilement.

Je lui demandais alors son âge aussi, 19 ans me répondit-il, seulement un an de moins. Peut-être était-il déjà l'université. Je me demandais quelles matières il étudiait. Quel avenir visait-il ?

C'est alors que, perdue, une fois de plus, dans mes questions intérieures, nous entamions, sans le vouloir, en même temps, nos canettes fraîches, même un poil trop fraîches. Des grimaces se dessinaient sur nos visages dès la première gorgée, ce qui provoqua en nous un fou rire incontrôlable. Je n'avais pas ri depuis très longtemps. Trop longtemps. J'avais oublié à quel point cela pouvait être agréable de partager de bons moments avec quelqu'un. Des choses simples mais tellement précieuses.
J'espérais alors que ce ne soit pas la dernière fois. Peut-être était-ce là, dans ces instants, que je trouverais une raison, une volonté de vivre. Simplement pour vivre.
On a facilement tendance à oublier la valeur des choses avec l'habitude, le quotidien...
Les mauvais événements. L'horreur. La tristesse.
On oublie trop facilement ce qui est positif.
Pour cette simple pensée, je souris à Wyatt. Plus encore que je ne le faisais jusque là.

Au même moment, il me fixa comme il l'avait fait plus tôt à l'entrée du parc.
Je commençais sérieusement à me demander ce que j'avais. Le caramel aurait du partir depuis mon départ de la chambre, non ? Ou alors, m'étais-je renversé du jus d'abricot avant de partir ? Du coca, à l'instant ?
Mon rire était-il si bizarre ? Est-ce que je... ?


«Tu sais que ta couleur rétinienne est super belle… »

Ah euh... rien de ce que je croyais. Un compliment. Mes joues prirent de la couleur, et une chaleur s'y concentrait. Encore une chose que j'avais oublié. Je ne saurais dire si cela était sincère mais ça me faisait plaisir. De plus, c'était joliment dit, cela changeait des classiques phrases bâteau «mad'moiselle, t'es bien charmante», «t'as de beaux yeux, t'sais» , «et après le cinéma, est-ce que tu baises ?».

«Merci.»

Je ne savais quoi répondre de plus. J'étais un peu surprise, très contente. Il y a quelques années, je l'aurais peut-être embrassé en guise de remerciement. Mais là, même si quelque part, j'en ressentais l'envie, je ne le ferais pas.
Je suis comme bloquée.
Je ne veux pas me lancer dans un flirt, une amourette ou pire... plus.
J'ai peur de le payer à nouveau.
Ce qui était affreusement tentant lorsque je me perdais au fond de ses iris...
Tout au fond.
Qu'ils pouvaient être dangereusement attirants.
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MessageSujet: Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)    Le foyer endroit rêver pour trénailler quand tout le monde est en cours et qu'on ne l'est pas. (Suite pv Alisa)  EmptyMer 12 Oct 2011 - 13:24

Elle fut très vite rassuré quand je lui avait dit que je pouvais l’accompagner. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression de mettre beaucoup de personne à l’aise. C’était vraiment bizarre de se dire ça. Pourtant je ne faisais rien pour que ça arrive. Mais bon c’était tant mieux j’avais envie de dire puisque ainsi je ne me faisais pas d’ennemi. Plus je serais discret à Wynwood moins j’aurais d’emmerde. Je voulais juste obtenir mon diplôme, me faire reconnaître en tant que danseur professionnel et devenir chorégraphe de talent. Je tournais mon visage vers la jeune fille et lui souris. Une fois entrer dans le bâtiment je lui demandais si elle voulait une quelconque boisson. Elle me dit qu’un soda fera l’affaire et je mis l’argent dans la fente prévu à cette effet pour en sortir deux sodas bien frais. Il n’y avait personne au foyer. Tant mieux ainsi les rumeurs ne fuseraient pas. Oui en deux mois de temps j’avais appris à me méfier de tout le monde. En qui pouvions nous avoir réellement confiance? Pas grand monde malheureusement mais encore moins à Wynwood. On a vite fait de te poignarder dans le dos sans une once de pitié. C’était révoltant. Enfin je me concentrais davantage sur le moment présent et mes yeux tombèrent dans ceux de la demoiselle, j’ornais mes lèvres d’un sourire et pris la parole.

- Alors dis moi tout tu as quel âge?

Oui je sais c’était des questions futiles, mais je n’étais carrément pas doué pour avoir une conversation avec quelqu’un. Enfin pour apprendre à connaître quelqu’un. Parce que quand j’étais dans mon quartier j’ai appris à connaître mes amis sur la piste de danse. Les ayant vu danser, une passion commune nous réunissait et c’était la danse. Alors les discussions commençaient toujours par des critiques ou alors par de l’admiration pour des prouesses techniques et de fil en aiguille on devenait ami. Ici c’était différent la parole était mise en avant ce qui me mettais parfois mal à l’aise. J’ouvris ma cannette et la porta à mes lèvres, le froid me fit grimacer quelques secondes et j’éclatais de rire puisqu’apparemment ma vis-à-vis avait décidé de faire la même chose que moi et le froid l’avait surpris tout comme moi et elle ne fit pas vraiment semblant dans sa grimace. Je finis par reprendre contenance au bout de quelques minutes de fou rire qu’il fut agréable de partager avec les jeune fille rencontrer à peine un quart d’heure avant. Un sourire était toujours étalé sur ma face J’encrais mes yeux dans les siens et la couleur me surprenait encore. Elle avait des yeux magnifiques. Je ne pus détacher mon regard et sans aucun tact je lui dis:

- Tu sais que ta couleur rétinienne est super belle…

Bon c’est sur ça le faisait mieux que le « t’as de beaux yeux tu sais » C’était plus classe comme je l’étais toujours vous me direz.
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