La nudité, on aime ou on aime pas [Dess']

Le jeune sportif avait donc fini de s'habiller, et de ranger son sac, il n'attendait plus que la jeune femme eut fini de faire sécher ses petits vêtements au séchoir, il pourrait ainsi aller manger enfin. Mais elle prenait un temps fou ! Il ne tenait pas en place, et elle était déjà assez agacée pour qu'il en rajoute une touche. Il décida donc :

- Tu sais quoi ? Prends ton temps, j'y vais moi ! Au pire tu me rendras mon t-shirt plus tard, ou tu pourras même le brûler si ça t'amuses !

Il lui fit un clin d’œil, et se dirigea vers la sortie. Elle allait certainement lui faire une réflexion, où même se déshabiller pour le lui rendre vite fait, mais au moins, il pourra dans tous les cas aller se remplir la panse. Et puis si jamais elle le brûler ou le déchirer ou le jeter, ce n'était pas celui-là qui lui manquerai. Il en avait beaucoup plus, et qui lui plaisait beaucoup plus. Donc s'il perdait celui-là, ce ne serait pas une grande perte.

Il aurait bien rajouter que le t-shirt lui allait bien, mais cela aurait été trop gentil, et il n'avait pas envie de l'être avec elle. Il aurait pu lui dire d'une façon perverse, mais non, dans tous les cas, cela aurait été un compliment, alors autant s'abstenir. Ce qu'il lui avait dit avait déjà du assez l'embêter et c'était parfait pour qu'elle le déteste, il ne fallait pas qu'il lui donne une raison de l'adorer.

Il lui donna la serviette sans rechigner ce qui eut le mérite d'étonner la jeune fille, mais bon tant mieux ! Elle commença donc à s'essuyer d'abord les cheveux avec, puis le cou où l'eau de ses cheveux dégoulinaient sans arrêt. Tout en enlevant les chaussures qu'elles portaient -une paire de talons compensés-, elle se retourna quand le jeune homme s’adressa de nouveau à elle, ne comprenant pas exactement pourquoi il lui disait qu'elle avait de la chance dans son malheur. Il lui jeta un truc et par réflexe, Dess' l'attrapa. Une fois qu'elle l'eut en main, elle le déplia pour regarder ce que c'était : un tee-shirt propre. Il était presque sympa. Elle murmura un petit « Merci », à peine audible et commença à ôter ses vêtements.

En se déshabillant, Desdemone jeta un coup d’œil derrière elle, en direction du provocateur, afin de s'assurer qu'il n'était pas en train de la mater : sait-on jamais. Cependant il était lui aussi en train de s'habiller ; elle se permit de regarder 2 secondes, avant de se retourner de nouveau et de déposer ses vêtements et ses chaussures sur un banc non loin d'elle. Après s’être essuyée une dernière fois l'ensemble du corps, c'est-à-dire des bras, aux jambes en passant par le ventre, Dess' enfila le tee-shirt -qui lui arrivait à mi-cuisse- en guise de robe. Elle ne devait pas avoir l'air de grand chose dans cette tenue mais ça donnait quand même un petit coté "naturellement sexy" qu'elle aimait bien.

Elle fut coupée de ses pensées lorsqu'elle se rappela qu'avant l'incident il y avait son portable dans la poche du short qu'elle portait ; elle se précipita donc en direction de ses affaires, espérant que le portable fonctionnait toujours malgré l'eau qu'il avait du recevoir. Elle l'attrapa et commença à pianoter dessus ... Ouf, il s'était juste éteint ! Un sourire de soulagement se dessina sur son joli minois, et elle pensa qu'il l'avait échappé bel. C'est alors que le provocateur l'ouvrit de nouveau et recommença à être désagréable. C'est vrai qu'ils n'allaient tout de même pas moisir ici, surtout parce qu'il finirait sans doute par s'entretuer dans ce combat de coq. Enfin bref, on s'égare.

« T'es lourd là ! C'est bon ça va pas te tuer d'attendre deux minutes ! »

* Put*in c'est quoi son délire à lui ?! Un coup il est cool, un coup c'est un vrai chieur ! * Pensait-elle en le fixant l'air de dire "T'auras jamais le dernier mot avec moi alors le mieux serait que tu la fermes." Dess' se leva du banc où elle était assise, saisit la serviette tout près d'elle et la lança vers le sportif pour qu'il la rattrape.

« Tiens ta serviette. »

Elle le trouvait mignon certes, mais tout aussi exécrable; vous savez le genre de personnes que l'on adore détester ... Bref, Desdemone n'en avait que faire de lui de toute façon. Elle prit ses fringues et se dirigea vers le séchoir pour main près du lavabo. Elle l'alluma et commença à faire sécher son short et son débardeur dessus, espérant que ça ne lui prenne pas une éternité. Après tout elle ne pouvait tout de même pas traverser tout le bâtiment pour retourner jusqu'à sa chambre avec le tee-shirt de l'autre sur le dos ...

Waw quel self control ! Valentin était impressionné ! Elle lui avait simplement demandé la serviette qui se trouvait dans son casier. Il était surpris qu'elle réagisse simplement, mais son sourire ne le lâcha pas. Par contre, il lui passa à présent la serviette. Elle était drôle et sexy à la fois toute trempée de la sorte. Elle n'allait de toute façon que s'essuyer les cheveux et peut-être un peu ses vêtements, mais bon, c'était pas son problème.

Ah ben tiens ! Il avait aussi un t-shirt de rechange ! C'est fou comme elle avait de la chance celle-là ! Val était un peu trop prudent, ou alors tête en l'air pour avoir oublié un de ses t-shirt dans les douches. Bref, peu importait ! Il attrapa donc son haut et se retourna vers la brune étrange, qui lui faisait dire de la merde :

- Faut croire que t'as de la chance dans ton malheur !

Il lui envoya le t-shirt cette fois-ci, attendant qu'elle lève la tête pour le voir arriver. Il continua ensuite à s'habiller, et se retrouva en fin habillé. Il avait bizarrement chaud comme ça (a) alors qu'il avait un simple marcel et un jean. Il vérifia que ses affaires, tel son portable, son porte-feuille et son MP3 soient bien dans ses poches. Il attendit ensuite que la demoiselle finisse de se sécher pour pouvoir enfin sortir de ces douches qui avaient encore un peu d'eau partout.

Pour de nouveau la faire chier et la presser, il lui dit, toujours dos à elle :

- Tu pourrais te dépêcher j'ai la dalle moi !

Elle allait réagir ?! Il l'espérait bien. Il aimait bien en fait voir les jeunes femmes en colère. Il était trop gentil et adorable avec toutes, alors pourquoi ne pas changer un peu. Une jeune femme qui le déteste ça pouvait être cool un peu non ?! Et puis s'il finissait par coucher ensemble, au moins ce serait violent et cool par conséquent. Il n'aurait pas à faire attention à elle, vu qu'il la détesterait. Roh, fallait vraiment qu'il arrête avec ses fantasmes !

Mais pourquoi avait-il cette fâcheuse manie de la provoquer sans arrêt ? C'était à croire qu'il aimait bien le fait qu'elle lui tombe dessus après, ou alors c'était sa façon bien à lui de témoigner à une fille qu'il avait un faible pour elle ... Oui vous savez comme au CM2 quoi ... En tout cas, le mieux était encore de conserver son calme, sinon il est clair que la foudre le frapperait de nouveau et pas de main morte croyez-moi. Elle leva donc les yeux au ciel lorsqu'il rouvrit la bouche. * On dirait que ce mec cherche la mort ! *

A coté de ça, la pièce était toujours dans un état lamentable, et la dégaine de Dess' était encore pire. On aurait dit que le déluge venait de s'abattre sur elle. Ses vêtements la collaient, quant à ses cheveux ils se collaient à son visage, qui était tout aussi dégoulinant; elle devait sans doute avoir l'air d'une idiote voire d'un linge sortant tout droit de la machine à laver mais qu'à cela ne tienne.

Desdemone se mit à essorer ses cheveux en les tournicotant pour que l'eau s'en échappe tout en foudroyant légèrement le garçon suicidaire du regard. Il était là, à rire d'elle, tout en s'essuyant le peu d'eau qu'il avait reçu durant "l'accident". En plus de cela, Dess' venait de distinguer une serviette de rechange planquée dans son casier. Apparemment il ne lui venait pas à l'idée qu'elle en avait peut-être plus besoin que lui en ce moment même. Et le partage dans tout ça ? Non mais oh !

« C'est ça ... Bon tu pourrais me filer une serviette au lieu de rire sans arrêt non ? »

Dit-elle en s'approchant de son casier -où elle avait remarqué la serviette propre- et donc indirectement de lui. En fait elle était en train de se dire que son caractère n'était pas si éloigné du sien et que dans d'autres circonstances ils auraient sans doute pu mieux s'entendre; mais c'est le destin qui écrit l'histoire et à l'heure actuelle il l'exaspérait plus qu'autre chose. Dess' le fixait donc, attendant qu'il lui passe enfin une serviette mais il n'avait pas l'air vraiment pressé de lui donner, ce qui ne faisait qu’accroitre son énervement ...

Okay il l'avait cherché. Mais c'était simplement de l'humour. Alors quand elle lui répondit, il comprit qu'elle l'avait mal pris. Super ! Mais tant pis pour elle si elle ne comprenait pas l'humour de Val. Il n'allait sûrement pas en faire tout un plat. Alors il lui fit un petit sourire dragueur, pensant fort à ce qu'il voulait lui répondre. Mais non, valait mieux pas sinon elle allait encore mal le prendre.

Il allait remettre son pantalon, quand ce qu'il lui avait dit ce produisit. A ces filles à papa ... Elles ne pensent vraiment qu'à leur petit minois. Il rentra vite ses affaires dans son casier pour éviter que tout ne soit mouillé. Une douche de plus ne lui ferait pas de mal ! Une fois que l'eau eut fini de couler, il lança un regard du côté de la jeune femme qui avait fait la petite connerie. Trempée avec ses fringues ! Il retint un rire, et se mit à pouffer. Avec un rictus de moquerie et d'ironie. Il fallait simplement qu'il reste discret, sinon la foudre allait s'abattre de nouveau sur lui, et il ne savait pas s'il n'allait pas vraiment rire la prochaine fois.

Valentin était donc en train de s'essuyer, à nouveau. Il allait prendre sa serviette de rechange qu'il avait dans son casier pour la passer à la tarée, quand cette dernière lui demanda ce qu'ILS allaient faire. Quoi ? D'où c'était son problème ?! L'italien secoua la tête. Alala elles ne changent pas ces filles, impossible d'avouer que c'était entièrement de leur faute. Autant ne pas la provoquer, il n'aimait pas ça, même si avec elle, bizarrement il en avait terriblement envie. Lui qui n'aimait pas les conflits, pourquoi est-ce qu'il avait limite le besoin de la chercher, elle ? *Stop stop contrôle toi*

- Tu sais, c'est des douches ici, l'eau va vite se faire aspirer par ces trucs là, tu les vois ?! Ne me dis pas que t'es aveugle aussi ?! Remarque ça expliquerait tout ...

*Mais ta gueule sérieux !* Trop tard ... Il lui avait montré toutes les évacuations qu'il y avait en dehors des cabines. Mais bien qu'il allait en bouffer, il ne put s'empêcher de pouffer de nouveau et d'avoir son sourire planter sur son visage. Il continua de s'habiller, toujours sans lui passer une serviette.

Le jeune homme ironisait la situation et c'était tout à son avantage de s'amuser de tout, mise à part peut-être le fait de se foutre d'elle en insinuant qu'elle serait transsexuelle ... Bon à partir de là on pouvait dire que oui en effet, les hostilités étaient ouvertes.

« Je suis entrée parce que j'ai vu de la lumière et pour info il n'y a pas d'indications sur la porte. Mais bon t'as pas à te sentir gêné, c'est comme si on était entre filles ... »

Lui lança-t-elle en jetant un furtif coup d’œil en direction de ses parties intimes, un sourire en coin sur le visage. Bon il est vrai qu'elle ne le connaissait pas, mais il l'avait cherché et puis Dess' n'était pas le genre à se laisser faire mais plutôt à toujours surenchérir d'avantage. Elle tira une taf sur sa clope puis son regard se posa de nouveau sur l'inconnu. Elle ne savait pas comment il allait réagir, s'il allait être vexé ou autre et à vrai dire elle ne s'en souciait pas. Il ne fallait jamais la prendre au sérieux, toute sa vie n'était qu'un stupide jeu.

Tournant les talons, elle fut retenue lorsqu'il aborda le fait que l'établissement était équipé de détecteur de fumer. Instinctivement, elle leva la tête pour scruter le plafond et aperçut au centre un de ces fameux détecteurs, qui se mit en marche presque simultanément ; et l'eau se mit à couler, comme des grosses gouttes de pluie, pendant peut-être deux minutes sans s'arrêter. C'était à prévoir ...

Une fois le déluge terminé, Desdemone était trempé de la tête au pied. Elle regarda d'abord l'état de ses vêtements, et du sol qui était devenu une patinoire; puis leva les yeux vers le jeune homme d'un air désinvolte. Elle passa la main dans ses cheveux entièrement mouillés et regarda l'état de sa cigarette qui se trouvait à ses pieds, complètement déchiquetée par l'eau.

« Fais chi*er, on fait quoi maintenant pour toute cette eau ? »

Bien sûr, elle l'incluait dans le problème. C'était sa faute si elle était restée plus longtemps dans la pièce, et que de ce fait le détecteur s'était enclenché. Et puis après tout c'était les vestiaires des mecs, personne ne croirait qu'une petite nouvelle s'était introduite ici, dès son premier jour, et qui plus est avec une cigarette.

Alors que Valentin décompressait en s'essuyant les cheveux, en se frottant la tête, une voix, féminine qui plus est, atteint ses oreilles. Seule la perplexité vint à lui. Heu, une fille ? Ici ? Boh après tout, il s'en fichait. C'est elle qui risquait des problèmes, surtout qu'en plus de cela elle fumait dans l'enceinte de l'établissement.
Les données de sa phrase atteint alors le cerveau du jeune homme. Il se sentit donc obligé d'ironiser :

- Oh j'aime bien ma tenue d'Adam moi ... Par contre, tu ne crois pas que tu ne devrais pas être ici ? Parce qu'au dernière nouvelle, il me semble que les douches pour filles se trouve de l'autre côté. A moins qui tu sois un mec en fait ... Réussi, très réussi si c'est le cas !

La connerie, oui c'était le mot approprié. Après une excellente douche, il ne pouvait que se sentir bien. Et même s'il était en bonne compagnie, oui parce qu'elle était bien canon, il continua de s'essuyer, comme si c'était normal qu'elle soit là. Il enfila ensuite son caleçon, tranquillement. Il reprit juste ensuite la conversation :

- Fais gaffe avec ta cigarette, parce qu'il y a des détecteurs de fumer partout ici.

Et c'était bien le cas. Il avait bien sûr fait exprès d'attendre avant de le lui dire, cela pouvait être drôle si elle déclenchait l'un des détecteur. Il agissait vraiment tranquillement, de façon apaisée, à la limite je-m'en-foutisme. Comme s'il planait. D'une manière c'était le cas, seulement c'était naturel chez lui, vu qu'il ne fumait pas, et qu'il ne pouvait pas boire à forte dose.

Dess' venait tout juste d'arriver dans ce lycée où elle ne connaissait encore personne. Elle décida donc, une fois les cours terminés de s'offrir une petite visite des lieux en solitaire. Elle n'aurait pas pu dire quelle heure il était exactement mais en tout cas ce qui est sûr c'est qu'on aurait dit qu'il n'y avait pas âme qui vive dans ce batîment, comme si la jeune fille était seule au monde. Elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où les autres lycéens avaient pu filer et il faut dire que ça n'était pas pour lui déplaire, Desdemone aimait bien les moments de calme que ce soit pour réfléchir ou pas.

Elle poursuivait donc sa visite, changeait d'étage, montait les escaliers, passait les couloirs un à un, essayait d'ouvrir des portes qui rester parfois closes -les salles de classes sans doute- ... En fait elle se disait que finalement ça aurait pu être sympa aussi d'avoir quelqu'un pour lui faire un peu mieux visiter l'établissement mais bon pas grave, elle ferait sans et ce n'était pas un problème non plus.

Au bout d'un mot elle commença à être un peu essoufflée de grimper les étages sans s'arrêtait, donc elle s'asseya par terre dans un couloir en décidant de faire une courte pause. Une minute passa. Dess' se trouvait toujours assise au même endroit, elle tourna la tête à droite puis à gauche et ne voyant toujours personne à l'horizon, elle sortie un paquet de clopes de son gilet, en mis une à la bouche et l'alluma doucement.

Bon il est vrai que c'était un peu stupide, sachant que si elle se faisait surprendre elle risquait gros, surtout pour un premier jour. Mais bon Dess avait un goût du risque plus développé que la normale. Cependant elle essayait quand même de faire le moins de bruit possible histoire de ne pas se faire prendre bêtement, parce que oui elle aimait le risque mais n'était pas pour autant si stupide. C'est alors qu'en regardant un nouvelle fois de droite à gauche pour vérifier qu'elle était toujours seule, elle aperçut une lumière filtrer sous une porte du couloir. Vous vous doutez sûrement de la suite ; la jeune fille s'avança jusqu'à se trouver pile en face de la porte, elle colla d'abord son oreille tout contre et n'entendant rien de spécial, elle ouvra la porte, toujours avec sa clope à la main. A ce moment là elle pensait que la lumière était juste rester allumée par oubli.

Or, elle découvrit alors qu'elle se trouvait en fait dans les douches, enfin c'est la conclusion qu'elle tira en tomba nez à nez avec un mec qui se trouvait être complètement à poil. Elle le regarda d'abord une petite seconde avant de s'en rendre compte et elle lâcha le plus naturellement du monde :

« Et si tu cachais ton bazar, qu'est-ce que t'en dis ?»

Elle décocha un petit sourire en coin en réalisant que le mec en face d'elle devait sans doute trouver la situation particulièrement embarrassante, ou du moins c'est ce qui serait normal.

Dess & Valentin

Après une longue soirée d'entraînement, rien de tel qu'une bonne, énorme et longue douche ! Malheureusement, les douches au vestiaire du gymnase étaient toutes prises. Plus qu'à aller à celles de l'internat. Ce n'était pas un vrai problème, mais les nouvelles avaient la réputation de se tromper de porte d'entrée des douches. Mais c'était on ne peut plus normal vu qu'il n'y avait rien d'indiquer sur les portes. Ni de signes, ni de mots pour désigner quelles étaient les bonnes portes.

Bon après, il n'était pas pudique, cela ne lui dérangeait pas, encore moins de voir des filles nues, mais bon, il avait toujours peur de se faire traiter de pervers. Et pour cela, il savait qu'il n'allait pas pouvoir bien profiter de sa douche. Mais il oublia ce détail ! C'était bien mieux pour sa santé. Il alla se changer dans sa chambre, enleva sa tenue de foot, et enfila une serviette autour de la taille et prenant soin de bien l'attacher et de prendre ses produits de douche. Il croisa quelques personnes, habillées de vêtements ou de serviettes. Il salua ceux et celles qu'il connaissait.

Une fois à l'intérieur, il y avait heureusement beaucoup de monde. Mais Valentin resta tellement longtemps sous la douche, qu'il ne vit pas l'heure passer. Il pensait un peu trop. Il songeait à Brooke, à Elise, à Paige, à Jess'. A ses conquêtes, et à même ses nouvelles connaissances. Il s'en était tellement passé depuis ses derniers temps, depuis qu'il était venu d'Italie. Et dire que La Voix diffusait l'idée que Brooke et moi étions amoureux, et qu'Alecto faisait encore plus pour en rajouter. Mais bon l'une était malveillante et l'autre son ami. Les deux étaient tout de même agaçant, parce que lui-même ne savait pas trop où il en était.

Puis il se rendit enfin compte que cela faisait bien longtemps qu'il était sous l'eau. Il se lava tout de même bien tranquillement. Puis sortit de la douche enfin. Il se mit à s'essuyer, pour finir avec ses cheveux.