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 Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]

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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptySam 12 Nov 2011 - 23:20

Je m'installais alors enfin à ma place, stylo à la main, griffonnant tout ce que je pouvais, je croyais que j'allais finir l'heure en paix mais, apparemment je me trompais. Ce connard du s'asseoir à côté de moi à cause de cette vieille peau pseudo-pédagogue qui voulait soit disant nous enseigner la vie en société...

«...Alors ignore-moi...»

Bla bla bla, ça marmonne, ça marmonne et c'est juste une plaie ce mec. L'ignorer, c'est la seule chose que je retiens dans son agacement. Aucun problème, ce sera même avec grand plaisir que je m'imaginerai à dix mille lieues d'un gars comme lui. À la fin de l'heure, la femme qui nous sert de simili-philosophe, après tout, on enseigne que ce que l'on ne sait pas réellement faire, c'est bien ça ? Avez vous déjà vu un professeur de sport courir avec vous ? Non ? Bien ce que je pensais... Que disais-je ? Ah oui, cette frustrée qui prétend nous apprendre à penser s'avance vers nous pour récupérer notre copie. Notre ? Non, madame, vous en aurez deux, peu importe votre bon vouloir.

«Deux copies ? Je ne vous avais pas dit qu'il s'agissait d'un travail de groupe ?»

Sans déconner, on avait rien compris en fait. Je soupire tandis que les deux partent dans une joute verbale. Des conneries des deux côtés, je n'écoute qu'à moitié, ça ne m'intéresse pas... Surtout quand l'autre abruti insiste en nous comparant à Roosevelt et Staline. Staline, c'est lui, n'est-ce pas ? Un dictateur qui pratique le culte de la personnalité. Ok, vieux, si ça peut te faire plaisir, je t'appellerai Joseph.
Notre professeur est agacée, tant mieux, ça la dissuadera peut-être à éviter ce genre de travaux en équipe, tellement inutiles et chiants.


«Qu'importe. Les consignes n'ont pas été respectées. Je vous enlève donc à tous deux cinq points. La prochaine fois je serais moins indulgente.

La belle affaire ! Les enseignants pensent toujours punir leurs élèves si facilement... Que vous croyez ! Raphael semble s'en foutre autant que moi. Et je ne compte certainement pas m'écraser face à lui juste pour une note de Philosophie. Elle me regarde, constatant mon silence qu'elle ne semble pas comprendre. Elle s'imaginait quoi ? Que mon minois de petite minette faisait de moi une première de la classe ? Ok, je suis généralement haute dans le classement des élèves, rarement contestataire et jamais perturbatrice. Mais, en philosophie, matière que je ne supporte pas, je ne peux accepter des avis imposés alors si en plus, on me cherche la petite bete, hors de question que je me la ferme. Surtout pas pour une simple note.
Alors à quoi s'attendait-elle ? Des excuses ? Un regard de chien battu ? Des explications ?


«Mademoiselle ? Une remarque ?»

«Non, aucune. Vous pouvez enlever autant de points que vous voulez, je me rattraperai en devoirs individuels ou, au pire, dans d'autres matières. Au revoir, madame.»

Mon ton est un peu sec, je suis toujours autant agacée même si ma colère s'est un peu calmée depuis notre "grande conversation". Nous sortons du cours, la matinée n'est malheureusement pas finie, notre prochain cours est presque aussi insupportable que la philosophie. Non, en fait, c'est bien pire que ça.
Nous avons sport.
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptySam 12 Nov 2011 - 19:01

Ah ouais ? Elle n'avait jamais prétendu être forte ? Ce ton qu'elle avait employé, on aurait presque pu croire qu'elle se confortait dans cette situation de faiblesse. Non, au lieu de ça, elle aurait mieux fait d'au moins essayer de se raffermir. Ces gens pessimistes qui attendaient comme des cons allongés dans leur lit que le ciel leur tombe des mains avaient le don de l'énerver au plus haut point. L’Américain aimait que les choses bougent, pour de vrai. L'action, le désir d'avancer. L'immobilisme, c'était insupportable et inadmissible à la fois. C'était aussi dangereux pour un homme que ça l'était en politique. Alors comment est-ce qu'une femme avec un caractère de chien pareil pouvait accepter ça ? Si elle avait assez de hargne pour le mordre lui, elle devrait pouvoir mordre un bon coup son acédie. Ah ouais, et qu'elle abandonne son hypocrisie, du même coup. Il n'avait pas apprécié sa dernière remarque.

La demie-rouge tenait désormais tout son matériel scolaire sous le bras. Elle ajouta une petite remarque fondée qu'il préféra ignorer et regagna sa place pour de bon. Lui haussa les épaules et reporta son regard sur sa feuille vide. Génial... Il ne lui restait plus qu'à se lancer à remplir ces conneries. Au moins, maintenant, il avait l'énoncé.

- Hum... Jeune homme ?

Raphaël releva paresseusement la tête. Face à lui, leur professeur. Il poussa un bref soupir, planta son regard dans le sien.

- Oui ?
- C'est un travail de groupe. Pourquoi êtes-vous seul ? C'était quoi ce remue-ménage ?

Oh merde. La pute !

- Un contentieux.
- Un travail de groupe est un travail de groupe, l'un de nos rôles est de vous apprendre à coopérer. Allez vous assoir avec la demoiselle qui vient de changer de place. Immédiatement.

Il aurait voulu lui envoyer son poing en pleine gueule pour qu'elle la ferme. Au lieu de ça, il rassembla nonchalamment ses affaires et s'installa à côté de la Russe, sans rouspéter davantage. Il n'était pas question d'attirer son attention, parce qu'il n'était pas question qu'il travaille avec elle. Il la mettrait au pied du mur, un point c'est tout. Assit, il marmonna :

- Crois-moi, ça me fait pas plus plaisir. Alors ignore-moi et ferme ta gueule, c'est ce que je compte faire.

Là-dessus, il compléta son rapport, silencieux. L'heure achevée, cette emmerdeuse enseignante de philosophie préféra venir ramasser les copies d'elle-même. Une expression morne accrochée au visage, l'Américain lui tendit la sienne. Instantanément, elle fronça les sourcils.

- Deux copies ? Je ne vous avais pas dit qu'il s'agissait d'un travail de groupe ?
- Si.
- Et bien, dans ce cas, je suis curieuse de savoir comment vous expliquez ça.
- Roosevelt et Staline n'ont jamais su coopérer. Il semblerait qu'on en soit arrivés au même résultat, tout simplement.
- Monsieur... elle regarda son nom sur sa feuille. ...Farès, nous ne sommes pas en politique et vous êtes étudiants. Vous devriez être capable, tous deux, de faire preuve d'ouverture d'esprit et de partager calmement vos opinions. Quand vous serez employés, votre patron ne vous laissera pas autant de liberté.
- 'Fallait pas nous donner des sujets polémiques, alors.
- Qu'importe. Les consignes n'ont pas été respectées. Je vous enlève donc à tous deux cinq points. La prochaine fois je serais moins indulgente.

Le garçon haussa brièvement les épaules.

- Ok.

Si ça permettait de mettre fin à la conversation...

- C'est bon ? On peut y aller ?
- Mademoiselle ? Une remarque ?


[Je propose qu'on passe en gym là si tu es toujours branchée pour ça ? Ça pourrait être fun puisque Raph' est super sportif et déteste perdre x) Ou une autre idée ? Et dis-moi si ça te va car là c'est tout pourri XD]
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyVen 11 Nov 2011 - 14:32

«Détrompe-toi. Ne prendre aucun parti est loin d’être aussi gratifiant que c’que tu sembles croire. Parce que quand tu auras des emmerdes, quand tu auras la sensation que tout est perdu et qu’il n’y a plus d’espoir, toi, tu resteras seule. Et tu déprimeras. Et tu finiras par tout perdre. Tandis que moi, je gagnerais tout. Je serais soutenu en retour par les gens que je n’ai jamais cessé de croire, et je pourrais me reposer sur l’idéal que je n’ai jamais perdu de vue. Toi, t’auras beau pleurer et te révolter intérieurement contre toutes les injustices, tu ne seras jamais assez forte pour te lever, et pour agir. Tu ne resteras jamais qu’un pion immobile sur l’échiquier, inutile. Et tu ne connaitras jamais le réconfort de l’espoir. Alors je suis peut-être vide, comme tu dis. Je suis peut-être borné, ou tout ce que tu veux. Mais moi au moins, je vis. Et surtout, je me bats. Alors je n’ai aucun regret. Mais vas-y, barre-toi. De toute manière, collaborer avec quelqu’un comme toi, c’est peine perdue.»

Il est de bout face à moi, il semble énervé mais certainement pas autant que moi. Il ne le sait pas mais il a touché LE point sensible. Oui, je finirai seule et malheureuse, je le suis déjà. Et lui, c'est qu'un pauvre con. Un connard de première qui déverse son poison sans se rendre compte de ce qu'il en est. Il parle des gens sans avoir cherché à les connaître un peu. De toute façon, salaud comme il est, s'il savait, il me rirait au nez ou que sais-je ? Il m'enfoncerait à coup sûr.
C'est un parasite.


«Gratifiant ? Tu crois peut-être que c'est ce que je cherche ? Et je n'ai JAMAIS prétendu être forte ! Je ne le suis PAS ! Je le sais très bien et je n'ai pas besoin de toi pour me le rappeler. Je ne t'ai ni demandé d'être en tout point d'accord avec, ni de me croire intelligente, forte ou quoi que ce soit de "gratifiant". Ce qui m'agace, ce sont simplement tes préjugés envers moi que tu ne connais absolument pas ! Mais franchement, me dire que lorsque "j'aurai des emmerdes, je serai seule, faible, sans espoir, noyée dans le chagrin et la dépression", ça, je n'ai absolument pas besoin de toi pour le savoir ! Tant mieux pour toi si tu as la certitude d'être épaulé par quelqu'un à n'importe quel moment ! Je suis même contente pour toi que tu aies cette chance.»

Je me sentais bouillir de l'intérieur. Oui, j'étais sincère même dans ma dernière phrase. Même si je le hais, je ne souhaite à personne d'être aussi seul que moi. J'avais à présent toutes mes affaires dans les bras et lui adressais un dernier mot avant de regagner ma place.

«En tout cas, nous sommes d'accord, faire équipe, même pour une question de cours, c'est perdu d'avance.»


HRP : J'ai pas écrit beaucoup, j'espère que ça ira.
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyVen 11 Nov 2011 - 13:40

Cette fille l’énervait. Vraiment. Non seulement elle avait l’audace de répliquer, de hausser le ton, ce qui avait une forte tendance à accroitre la tension, mais en plus de cela, elle se justifiait bien. Trop bien. Or, Raphaël détestait être contredit, surtout par la gente féminine. Il détestait avoir tord, détestait être lâché par ses instincts. En fait, il la détestait. Et elle réfléchissait trop. Donc elle l’énervait. CQFD. De toute manière, tout le monde jugeait, alors pourquoi pas lui ? La jeune femme était en train de rassembler ses affaires, nerveusement. Ses gestes étaient saccadés mais décidés. Elle se redressa, lui fit face de toute sa hauteur. Alors elle cracha son venin, comme précédemment. Ce venin qui ne parvenait, et qui ne parviendrait jamais à s’insuffler entre les veines de l’Américain. A son tour, il se redressa. Désormais, c’était à lui de dominer et d’écraser par sa taille son ennemie. Il sera les dents, la dévisagea un court instant avant de prendre la peine de répondre.

- Détrompe-toi. Ne prendre aucun parti est loin d’être aussi gratifiant que c’que tu sembles croire. Parce que quand tu auras des emmerdes, quand tu auras la sensation que tout est perdu et qu’il n’y a plus d’espoir, toi, tu resteras seule. Et tu déprimeras. Et tu finiras par tout perdre. Tandis que moi, je gagnerais tout. Je serais soutenu en retour par les gens que je n’ai jamais cessé de croire, et je pourrais me reposer sur l’idéal que je n’ai jamais perdu de vue. Toi, t’auras beau pleurer et te révolter intérieurement contre toutes les injustices, tu ne seras jamais assez forte pour te lever, et pour agir. Tu ne resteras jamais qu’un pion immobile sur l’échiquier, inutile. Et tu ne connaitras jamais le réconfort de l’espoir. Alors je suis peut-être vide, comme tu dis. Je suis peut-être borné, ou tout ce que tu veux. Mais moi au moins, je vis. Et surtout, je me bats. Alors je n’ai aucun regret.

Il haussa brièvement les épaules, leva les yeux au ciel.

- Mais vas-y, barre-toi. De toute manière, collaborer avec quelqu’un comme toi, c’est peine perdue.
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyJeu 3 Nov 2011 - 17:46

«Et avec tout ça on t'a jamais appris à fermer ta gueule ? J'croyais pourtant qu'c'était la mode dans les pays dl'Est, la répression du peuple.»

«Fermer ma gueule ? Non, et surtout pas face à quelqu'un d'aussi prétentieux.»

- Tu t'crois maligne parce que t'as un peu d'culture et qu't'as lu quelques bouquins ? Mais détrompe-toi. J'ai d'jà mis les pieds en Russie, je sais pertinemment de quoi je cause. Seulement toi t'as tellement le nez dans votre merde que t'es pas capable de prendre assez de recul pour constater quoi qu'ce soit. Crois-moi, entre Poutine et Staline, dans l'fond, y'a pas grande différence. Deux types plus proches du tyran dictateur que d'l'humain. Si tu espères qu'il porte plus d'amour à son peuple qu'aux billets qu'il lui vole, tu t'fourres le doigt dans l'oeil ! Qu'est-ce qu'il y a encore à défendre là-bas, hein ? Ce pays ne sait même plus ce que veulent dire les mots Ordres et Lois !

«Du recul ? Qui t'a dit que je défendais le gouvernement russe ? Chaque gouvernement a ses magouilles, je ne suis pas dupe. Je ne défends aucun pays. Je ne défends personne à part moi-même bien que cela soit inutile lorsque l'on s'adresse à un mur tel que toi. Je ne suis ni une pure russe, ni une pure américaine. Je ne suis pas endoctrinée par les principes russes quelque soit le gouvernement, d'aujourd'hui ou d'hier. Idem en ce qui concerne les gouvernements des États Unis d'Amérique. Crois en ce que tu veux mais évite de porter des jugements hâtifs sur une personne dès le premier regard.»

Quel connard ! Dans le genre têtu, j'en ai vu mais alors là, ça dépasse l'entendement. Mais merde quoi, ce nabot n'a pas la moindre idée de qui je suis, il se prend pour qui à m'inventer une façon de pensée ? Un magicien ? Abracadabra, tou es oune commounisteuh !
Nan mais sérieux... Déjà que moi et la politique, ça fait au moins 36, alors me caser dans un parti...


«Ah et non, je ne me crois pas maline, je ne me suis jamais cru maline. J'ai pas assez de prétention pour ce genre de conneries. Oui, j'ai lu des bouquins parce que je m'intéresse à presque tout. Si il y a bien une chose qui ne m'intéresse pas, ce sont des gens comme toi qui prétendent connaître les autres en une simple première impression. Mais apparemment la première que j'ai eue de toi n'était pas si mauvaise, agresser les gens c'est ton petit plaisir.»

Je commençais à récupérer mes affaires, m'apprêtant à retourner à ma place initiale. Hors de question que j'aide ce crétin à faire ce devoir de Philosophie.

«Maintenant, continues de me croire communiste, crois tout ce que tu veux. Tu es vide, il n'y a pas matière à discuter avec toi. Alors oui, je suis certainement une crétine de haut niveau mais au moins, j'ai le plaisir de ne pas être toi.»

Au moment où je parlais, je me tenais debout, face à lui. Qu'il prenne mes remarques de la façon qu'il le voulait, je m'en moquais, j'étais extrêmement agacée. Comment peut-on avoir autant de préjugés ? À ce point là ? Bordel, ça fait juste quoi ? Cinq minutes qu'on se cause ? J'en deviens vulgaire mais qu'il aille se faire foutre, ça lui fera sûrement du bien...
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyMer 2 Nov 2011 - 18:29

De toute évidence, la communiste n'avait pas apprécié ses propos. Comme Staline prit au dépourvu devant la trahison d'Hitler, elle montra les crocs, agressive. Elle semblait outrée, surenchérissait à n'en plus finir. Qu'importe. Seule la vérité blessait. Et ses remarques à elle ne le blessait pas, parce qu'il les savait infondées. Infondées et absurdes. Pathétiques, les aurait aimablement surnommées Modeste, comme il l'avait fait pour la sixième symphonie de son frère, Piotr Ilich Tchaïkovski. Ouais. C'était ça, la fraternité soviétique. Les tsars devaient se retourner dans leurs tombes en repensant aux splendeurs oubliées de la Russie impériale d'autrefois. La nouvelle avait fait reculer le pays de cent pas. En tous cas, lui, ça lui donnait envie de gerber.

- Écoute, je ne sais pas qui tu es, ni d'où tu viens. Mais si quelqu'un est conditionné ici, c'est bien toi. Bien plus que je ne pourrais l'être.

Lui ? Américain, enfant de la première puissance mondiale, conditionné ? Elle avait fumé la gamine ? On ne lui avait jamais mieux appris ici qu'ailleurs à discerner les valeurs.

- Car toi non plus, tu ne connais rien de moi, hormis le fait que tu aies remarqué ma moitié russe. Cela ne fait pas de moi une rouge. Nous sommes en 2011, pas en 1917.

Et alors ? Il fallait bien plus d'un siècle pour laver des esprits tant mis à mal par des principes idiots inculqués par la force. Et cela, il pouvait directement le lui prouver. La montée actuelle du populisme en Europe, avec la crise économique, ça ne lui disait rien ? Pourtant c'était exactement le même schéma qu'en 1929. Ouais. Ce schéma qui avait abouti à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Est-ce que le peuple s'en méfiait pour autant ? Bien sûr que non.

- Voilà ce que je pense, et qu'importe si ça ne te plaît pas. Oui, tu as visé juste sur le fait que je ne crois pas en une puissance immatérielle et dont l'existence n'a jamais été prouvée.

Ah ! Ah ! Qu'est-ce qu'il disait ? Conditionnée par les mesures communistes d'autrefois.

- Mais je ne suis pas une extrémiste athée. Je pense que la foi est bénéfique à beaucoup de gens, grâce à cette pensée, certains ont fait énormément pour leurs prochains, et ce, sans rien demander en retour.

Ok. Là c'était sa moitié américaine qui causait.

- Tout comme elle a pu être négative pour tellement d'autres.

C'pas la religion qui avait causé problème dans l'histoire, c'était la quête de pouvoir des hommes. Deux choses totalement différente. Dieu n'avait pour eux été qu'une prétexte, une excuse pour élargir les frontières de leurs pays et rameuter une pelle de pauvres cons manipulables. Mais jamais ils n'en avaient réellement été serviteurs. Alors on ne pouvait considérer cela comme une croyance.

- Tu parles d'extrémisme, regardes ce que cela a fait aux tours jumelles, par exemple.

Hein ? Quoi ? Elle causait des musulmans là ? C'était quoi le rapport ? Les islamistes étaient des fous meurtriers aveuglés par la connerie, pas des religieux.

- Oui, je suis d'accord avec toi, les extrémistes, aussi bien athées que religieux sont dangereux.

Sauf que les extrémistes religieux, comme elle aimait les appeler, n'étaient pas religieux. Ils étaient juste cons.

- Ah, et, les principes de Marx, comme tu as pu aimer le citer, on les enseigne peut-être dans les écoles en Russie mais, vois-tu, j'ai fait mes études aux États-Unis dès le début de l'école secondaire.

AH ! Donc elle reconnaissait la supériorité de l'Amérique face à celle de puissances soviétiques.

- De plus, je préfère réfléchir par moi-même que de gober bêtement ce que l'on nous sert sur un plateau d'argent. Lire toutes les théories et doctrines, même celles avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Se faire sa propre opinion en se disant qu'elle pourrait très bien changer un jour. L'ouverture d'esprit, la tolérance, la réflexion...

Belles paroles. Mais son regard n'était pas celui d'un enfant. Elle ne pourrait jamais lire quelque document que ce soit sous des prunelles intactes, et avec une totale objectivité.

- Ça ne te ferait pas de mal, on dirait.

... salope.
Et c'est qu'elle osait lui sourire en plus ! Donc elle le provoquait ? Cette fille n'avait décidément strictement aucune manières. Et cette petite remarque qu'elle ajouta sur la Guerre Froide... qu'elle retourne dans son pays et qu'elle cesse de le saouler avec ses conneries ! Il leva les yeux au ciel.

- Et avec tout ça on t'a jamais appris à fermer ta gueule ? J'croyais pourtant qu'c'était la mode dans les pays dl'Est, la répression du peuple.

Il fronça les sourcils, durcit le ton.

- Tu t'crois maligne parce que t'as un peu d'culture et qu't'as lu quelques bouquins ? Mais détrompe-toi. J'ai d'jà mis les pieds en Russie, je sais pertinemment de quoi je cause. Seulement toi t'as tellement le nez dans votre merde que t'es pas capable de prendre assez de recul pour constater quoi qu'ce soit. Crois-moi, entre Poutine et Staline, dans l'fond, y'a pas grande différence. Deux types plus proches du tyran dictateur que d'l'humain. Si tu espères qu'il porte plus d'amour à son peuple qu'aux billets qu'il lui vole, tu t'fourres le doigt dans l'oeil ! Qu'est-ce qu'il y a encore à défendre là-bas, hein ? Ce pays ne sait même plus ce que veulent dire les mots Ordres et Lois !
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyDim 30 Oct 2011 - 16:40

«Cette question est absurde.»

Sur ce point, nous sommes d'accord...

«Pourquoi parler de raison dans un domaine où elle ne peut rien prouver, ni rien réfuter ? On va tourner en rond.»

Entièrement d'accord même. Comment prouver l'existence de ce que des milliards de personnes appellent "Dieu", "Allah", etc... J'ai toujours eu la philosophie en horreur, ce qui ne m'a pas empêchée de lire tout un tas de livres là dessus, pour ma culture générale et ma curiosité personnelle.

- D'ailleurs, c'quoi le but de justifier sa foi, exactement ? D'la provoc' ? J'sais déjà c'que tu vas balancer, toute conditionnée que tu es. Tu vas réciter les principes marxistes que t'as appris par cœur : la religion est l'opium du peuple, le soupir de la créature opprimée. Tu vas m'dire que si la foi se suffit à elle-même, elle n’a pas besoin d’être justifiée par la raison, mais qu'on peut considérer que si elle n’est pas justifiée par la raison, elle est absurde. Ok. Bravo. Bien joué, mais c'est beaucoup plus fort que ça. Détourner l'ordre de la pensée avec des mots pour toute arme, c'est trop facile. Alors de l’extrémiste athée ou de l'extrémiste religieux, je ne sais pas lequel des deux est le mieux.

Oula, mais d'où sort-il cet animal ? Je crois bien que je suis tombée sur LE facho du coin, le mec aux mille et un préjugés et c'est moi qu'il prend pour une conditionnée. C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! Alors lui, il a entendu mon accent russe et ça y'est, pour lui, je ne suis rien d'autre qu'une communiste armée d'un marteau et d'une enclume, nan mais réveilles toi mec, la Guerre Froide, c'est fini. Et je ne parle même pas de la Seconde Guerre Mondiale et de la révolution russe... De plus, si tous les citoyens devaient penser comme leur gouvernement, je ne vous dis pas le bordel et le manque de personnalité et de jugement dont ils feraient preuve. Je le fixe droit dans les yeux, sans cacher mon agacement.

«Écoute, je ne sais pas qui tu es, ni d'où tu viens. Mais si quelqu'un est conditionné ici, c'est bien toi. Bien plus que je ne pourrais l'être. Car toi non plus, tu ne connais rien de moi, hormis le fait que tu aies remarqué ma moitié russe. Cela ne fait pas de moi une rouge. Nous sommes en 2011, pas en 1917. Voilà ce que je pense, et qu'importe si ça ne te plaît pas. Oui, tu as visé juste sur le fait que je ne crois pas en une puissance immatérielle et dont l'existence n'a jamais été prouvée. Mais je ne suis pas une extrémiste athée. Je pense que la foi est bénéfique à beaucoup de gens, grâce à cette pensée, certains ont fait énormément pour leurs prochains, et ce, sans rien demander en retour. Tout comme elle a pu être négative pour tellement d'autres. Tu parles d'extrémisme, regardes ce que cela a fait aux tours jumelles, par exemple. Oui, je suis d'accord avec toi, les extrémistes, aussi bien athées que religieux sont dangereux. Ah, et, les principes de Marx, comme tu as pu aimer le citer, on les enseigne peut-être dans les écoles en Russie mais, vois-tu, j'ai fait mes études aux États-Unis dès le début de l'école secondaire. De plus, je préfère réfléchir par moi-même que de gober bêtement ce que l'on nous sert sur un plateau d'argent. Lire toutes les théories et doctrines, même celles avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Se faire sa propre opinion en se disant qu'elle pourrait très bien changer un jour. L'ouverture d'esprit, la tolérance, la réflexion... Ça ne te ferait pas de mal, on dirait.»

Je lui souris, en espérant qu'il se détendra un peu, il m'a l'air extrêmement tendu et buté. Il devrait penser à élargir un peu son horizon, ça ne lui ferait pas de mal.

«La Guerre Froide est finie, on a du oublier de te le dire. J'en suis la preuve vivante, je suis à moitié américaine.»


HRP : moi j'ai trouvé ça plutôt bien pour faire démarrer Alisa au quart de tour x)
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyDim 30 Oct 2011 - 15:27

Quand la fille avait commencé à parler, les sourcils de Raphaël s'étaient froncés, et son air déjà peu avenant s'était littéralement métamorphosé en aversion. Oh non. Cette gamine, elle avait... Elle parlait comme... Cet accent. Aussi infime soit-il, il l'aurait reconnu entre mille. Elle était russe. Or, il détestait les russes. Trois phrases. Ils avaient échangés trois phrases, et déjà elle était sur sa liste noire. Si elle était communiste, il ne répondrait plus de rien. Et puis...

Il leva les yeux.

- Cette question est absurde.

Puis haussa les épaules.

- Pourquoi parler de raison dans un domaine où elle ne peut rien prouver, ni rien réfuter ? On va tourner en rond.

Putain, il détestait les dissertations. Surtout celles qui visaient à analyser ses opinions religieuses. Ce n'était absolument pas constructif.

- D'ailleurs, c'quoi le but de justifier sa foi, exactement ? D'la provoc' ? J'sais déjà c'que tu vas balancer, toute conditionnée que tu es. Tu vas réciter les principes marxistes que t'as appris par cœur : la religion est l'opium du peuple, le soupir de la créature opprimée. Tu vas m'dire que si la foi se suffit à elle-même, elle n’a pas besoin d’être justifiée par la raison, mais qu'on peut considérer que si elle n’est pas justifiée par la raison, elle est absurde. Ok. Bravo. Bien joué, mais c'est beaucoup plus fort que ça. Détourner l'ordre de la pensée avec des mots pour toute arme, c'est trop facile. Alors de l’extrémiste athée ou de l'extrémiste religieux, je ne sais pas lequel des deux est le mieux.

[J'ai pas fait beaucoup mieux uu']
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptySam 29 Oct 2011 - 19:55

«Pour répondre à ces questions, vous vous mettrez par groupes de trois. Et il y aura un groupe de deux. Je reprends les feuilles à la fin de l'heure, au travail»

Oh non, ça commence bien, un travail en groupe. Je les vois tous former leurs équipes, ils se connaissent déjà. Bon, tant pis, je vais faire le travail toute seule. Ah, le type de tout à l'heure me fait signe. Pas contrariante, je le rejoins.

«On a pas l'choix donc... j'suppose qu'on est coéquipiers.»

«Oui, ils se connaissent tous apparemment.»

Il avait l'air désespéré de se retrouver avec moi. Tant pis, on devrait faire avec. Business is business.

«C'quoi ses questions ? J'ai pas entendu.»

Ah bah mince alors, s'il est si assidu que ça, je sens que le travail en équipe ne va pas être simple...

«Comment justifier la croyance en dieu ? Par la raison ou la foi ?»

Sûrement pas la raison... Oulala, ça fait tellement longtemps que je n'ai as fait de dissertation, je n'ai pas la moindre idée de comment en construire une sur cette question là. J'espère que malgré son inattention il connaît les bases d'un plan de réponse à une question philosophique...


HRP : Désolée, j'ai pas pu faire plus :/
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MessageSujet: Re: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptyMer 19 Oct 2011 - 20:13

La rentrée. Joie et bonne humeur, hurlements et remémoration. Une dizaine de groupes sont rassemblés dans la classe, bavards et rieurs. Une fille, à gauche, pleure à chaudes larmes les retrouvailles de ses amis proches tandis qu'un garçon, en face, envoie une tape violente dans le dos de son ami, le regard étincelant. Ils ont l'air cons. Mais ils sont heureux, et il n'y a rien de plus important. Quand à lui, il est là, seul, assis sur un banc. Il fait partie intégrante du décor. Ses traits simples n'attirent pas l'attention. Son morne silence encore moins. Il est accoudé sur sa table et, patiemment, il attend. Il est 8h25, et le professeur ne va pas tarder à commencer son cours. Son cours... La rentrée, et l'ambiance studieuse à laquelle elle est étroitement liée. Dans le fond, toutes ces choses ne lui avaient absolument pas manqué.

Raphaël Farès s'étira paresseusement, jetant un regard panoramique à la vaste pièce. Madame Meunier, la femme destinée à leur enseigner la philosophie, venait d'ordonner aux élèves de prendre place et tous s'activaient en un fracas monstrueux. Quand ils se furent exécutés, elle s'éclaircit la voix et débuta. En guise d'introduction, une thématique sur la religion. Mouais... après tout, les deux branches étaient assez liées. Toutes deux avaient la même éthique, non ? D'un geste vif, le jeune homme tira de son sac un bic et un bloc de feuilles. En avant la prise de notes distraite, et vivement la fin de l'année.

Trois minutes s'étaient écoulées, et le brun n'écoutait déjà plus. Affalé dans le fond de sa chaise, il se contentait de colorier les carrés de sa page quadrillée, priant pour que les secondes s'écoulent ainsi plus vite. Il tourna la tête vers la fenêtre. Encore quarante-six minutes et trente-deux secondes. Le ciel était terne et la classe est si haute qu'il ne pouvait qu’apercevoir les nuages. Il détourna le regard, croisa celui d'une jeune fille qui avait l'air au moins aussi intéressée que lui par ce que racontait l'instituteur. Il revient à sa feuille.

- Pour répondre à ces questions, vous vous mettrez par groupes de trois. Et il y aura un groupe de deux. Je reprends les feuilles à la fin de l'heure, au travail.

Hein ? Quelles questions ?

Les élèves s'activèrent et se dépêchèrent de se placer en fonction de leurs affinités. Déjà, il ne restait plus que deux cantonnés, perdus à leur place, brebis noires isolées des blanches. Lui, bien sûr, et... elle. La fille. Elle avait intérêt à être facile à vivre, celle-là. Il n'avait pas envie de se farcir une pimbêche infernale ou une pseudo-rebelle qui se voulait anticonformiste. D'un geste de la tête, il lui fit signe de s'approcher, et à peine se fut-elle exécutée qu'il annonça la couleur.

- On a pas l'choix donc... j'suppose qu'on est coéquipiers.

Il haussa nonchalamment les épaules.

- C'quoi ses questions ? J'ai pas entendu.
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MessageSujet: Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A]   Mon dieu à moi... [LIBRE Senior Year-A] EmptySam 1 Oct 2011 - 22:07

Mon dieu à moi
...il est sympa, il sait pourquoi je n'y crois pas...


Première journée. Cela faisait deux ans que je n'avais pas bougé, changé de pays, voyagé. Le décalage horaire fait des dégâts au réveil. Il fait chaud. J'ai vraiment perdu l'habitude. La Russie commence à me manquer. Arrête d'y penser Alisa, t'es aux States, noooow. pensez à un accent niais, ça vous fera rire cher public
Ma mère a lourdement insisté, après tout, je ne pouvais pas lui faire l'affront de refuser, j'ai 20 ans et en squattant là-bas sans taffer, je faisais un peu parasite.
Je n'aime pas profiter des autres, ce n'est pas mon style, je hais ceux qui font ça. Il fallait que je me ressaisisse. Elle avait raison.

Premier réveil donc, et toujours les mêmes cauchemars qui résonnent en échos dans ma pauvre petite tête. Ce n'est rien un cauchemar, tout le monde en fait mais, ça a le don de laisser un arrière goût étrange.
Mi... Mi... Mi...I'm sorry... I just... can't... can't... can't... can't... Cry for me...
Listen to the song... La... La...
Des bribes de phrases, de mots qui reviennent et me hantent.
J'ai soif.
C'est avec un grand verre de jus d'abricot (j'en ai acheté hier soir en arrivant à Miami) que je réveille mon corps et mes sens.
J'enfile une robe bleue à bretelles, des talons assorties, j'embarque des affaires de cours et me lance à la recherche de la salle où je suis censée démarrer la journée.
Pas mal d'élèves défilent dans les couloirs, je cherche des yeux si l'un d'eux est assez sympathique pour m'aider. Je crois que je suis plutôt mal barrée, ils sont soit en groupe, trop occupés à se raconter leurs dernières frasques, soit trop pressés pour m'accorder une seconde. C'est avec le sourire que je me rends compte que j'ai trouvé ma salle de cours et, miracle, tous mes camarades attendent le professeur devant la porte.

Pas en retard ! Première réussite !

Le professeur arrive enfin, ouvre la porte, nous fait signe d'entrer, et s'installe à son bureau.
Je décide de prendre place au premier rang, collée au mur de droite, près de la porte.

Cours de Philosophie aujourd'hui. Sujet du jour ? La Religion.
Le genre qui crée des débats houleux, non ?
Mais, c'est plutôt rare les longs discours enflammés en cours.

Le professeur entame donc sa «dictée» et moi, je gratte le papier en me disant «pourvu que j'ai ce foutu examen de fin d'année, que j'en finisse avec les cours rébarbatifs...»
Je jette un œil autour de moi, les autres ont l'air aussi passionnés que moi devant leur feuille...
Lorsque finalement, je tombe sur le regard d'un élève qui semble chercher quelque chose ou simplement, qui observe comme moi, guettant un signe de vie dans cette classe. Un peu de passion, d'énergie...
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