Wynwood University
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 (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban)

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Le Doyen

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MessageSujet: Re: (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban)   (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban) EmptyMer 21 Sep 2011 - 20:19

    L
    a tension monta d'un cran lorsqu'Esteban rentra franchement dans la pièce. Pas le genre de tension où quand deux personnes s'observent on peut presque voir les éclairs émanant de leurs regards. Non, cette fois-ci, c'était plutôt le genre de tension où l'on sait tous qu'il va arriver quelque chose mais soit on ne sait pas vraiment quoi et ça fait peur, soit on sait absolument quoi, et on est effrayé des possibles conséquences que cela implique. Oui, c'était ce genre d'ambiance qui régnait dans la chambre des deux adolescents.
    Assis face-à-face sur la lit de Taylor, ils se regardèrent quelques secondes, puis Esteban inspira une grande bouffée d'air, un peu comme si c'était sa dernière, et qu'il allait mourir quand il aurait fini de parler. Et là. Et là il se lança dans la plus longue tirade que Taylor l'ait jamais entendu déblatéré. Un truc à la fois touchant, aberrant et bien trop dense pour qu'elle assimile toutes ses paroles.

      Écoute, je suis vraiment désolé de mettre emporté, en public qui plus est, mais il faut se rendre à l’évidence, cela devait bien arriver tôt ou tard. Je ne sais plus trop où l’on en est dans notre relation, si relation il y a. Je pensais sincèrement qu’on était amis, mais il est évident que ce n’est pas ou plus le cas. Toi et moi, je ne sais pas se qu’on est, mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr au milieu de toutes ses incertitudes c’est qu’on n’est pas que ami. Peut être que je me fais des films, que j’invente ce que je perçois parfois dans tes yeux quand tu me regardes, ou que tu ne fais que te jouer de moi flattée par l’attention que je te porte, je ne sais pas. Je sais juste que ça ne peut pas continuer comme çà, on ne peut pas rester dans cette ambiance d’incertitude tiédasse, il faut faire un choix. Hum … Moi je l’ai déjà fait.


    Et là, il abandonna Taylor, dont l'esprit tournait à mille à l'heure, essayant à tout prix de donner un sens à ce qu'elle venait d'entendre. Elle avait la certitude, elle, jusqu'à quelques minutes auparavant, qu'ils étaient amis, plus que tout, mais seulement amis. Jusqu'à il y a quelques minutes, Aaron-le-génialissime occupait totalement son esprit, et voilà qu'Esteban s'y invitait, chamboulant tout sur son passage, tel un chien dans un jeu de quilles (comparaison très méliorative s'il en est). Maintenant, elle se retrouvait comme une fillette de douze ans, incapable de choisir si elle devait être amoureuse de celui qu'elle idolâtrait ou de celui avec qui elle partageait tout (sauf le lit). Elle ne savait déjà plus où se mettre, où regarder ni quoi penser, mais Esteban n'en avait pas fini avec elle, et pris une autre inspiration.

      Je … J’ai des sentiments pour toi, des sentiments amoureux je veux dire et bien sûr je comprendrais que ça ne soit pas ton cas et que tu veuilles qu’on reste juste ami, simplement je … je ne sais pas, j’aimerais juste savoir ce que toi tu veux … Je … euh … Tu permets ?


    La sonnerie du téléphone portable de l'Anglais venait de la sauver de la noyade. Toutes ces informations arrivaient bien trop vite. Il était bien trop sûr de lui, et elle ne pourrait absolument pas lui répondre. Son avion pour New-York partait le surlendemain, et elle n'avait jamais eu autant envie de voyager dans le temps. Non pas qu'Esteban la répugnait et qu'elle ne voulait pas avoir à lui avouer en face - loin de là - mais surtout que tout ce qu'elle serait capable de faire, ce serait de le regarder, la bouche entr'ouverte et les yeux écarquillés sans pouvoir rien dire. En même temps...ce serait peut-être un bon moyen de réguler Esteban dans son trop-plein d'amour. Non, mauvaise idée.
    Le coup de fil tombait donc à point nommé, et vu l'expression qu'il fît en consultant l'identité de l'appelant, Esteban était obligé de décrocher. Il bégaya quelque chose avant de se lever, son téléphone à la main, visiblement embarrassé. Avant de passer la porte, il se retourna tout de même, et exprima ce que Taylor redoutait plus que tout.

      Ah oui, j'avais oublié le plus important : Je t'aime.


    Bien sur elle l'avait compris - comment passer à côté ? - mais l'entendre dire les trois mots tant crains, espérés, attendus, souhaités par tant de jeunes filles la troublait. Elle ne savait pas quoi dire, quoi lui répondre, elle ne savait même pas si elle avait la force de le faire.
    Alors que la voix de son ami s'élevait dans le couloir, elle se laissa tomber sur son oreiller.

      Mais qu'est-ce que je vais devenir ?
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MessageSujet: Re: (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban)   (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban) EmptyLun 19 Sep 2011 - 1:31

M
algré la situation pour le moins tendu, Taylor s’efforça de lui sourire, l’invitant à parler. Voilà, c’était le moment, il n’avait plus le temps de se poser mille et une questions, de débattre du pour ou du contre jusqu’à en oubliait même son nom ou encore de s’inquiétait de ce qu’il pourrait bien advenir de leur amitié s’il loupait sa plaidoirie. Non, il n’avait plus le temps de réfléchir, maintenant il fallait agir, parler, advienne que pourra. Déclinant d’un signe de la tête l’invitation de la jolie New Yorkaise, Esteban prit une grande inspiration et se lança. Il était trop tard pour faire marche arrière de toute façon …

Ecoute, je suis vraiment désolé de m'être emporté, en public qui plus est, mais il faut se rendre à l’évidence, cela devait bien arriver tôt ou tard. Je ne sais plus trop où l’on en est dans notre relation, si relation il y a. Je pensais sincèrement qu’on était ami, mais il est évident que ce n’est pas ou plus le cas. Toi et moi, je ne sais pas se qu’on est, mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr au milieu de toutes ses incertitudes c’est qu’on n’est pas que ami. Peut être que je me fais des films, que j’invente ce que je perçois parfois dans tes yeux quand tu me regardes, ou que tu ne fais que te jouer de moi flattait par l’attention que je te porte, je ne sais pas. Je sais juste que çà ne peut pas continuer comme çà, on ne peut pas rester dans cette ambiance d’incertitude tiédasse, il faut faire un choix. Hum … Moi je l’ai déjà fait.

L’étudiant britannique se racla la gorge d’embarra, essayant mentalement de contrôler l’afflue sanguin qu’il sentait monter à son visage et qui allait à coup sûr, colorait ses joues d’un jolie rouge pivoine sous le coup de cet embarrassant embarra. Néanmoins il se força à continuer vaillamment.

Je … J’ai des sentiments pour toi, des sentiments amoureux je veux dire et bien sûr je comprendrais que ça ne soit pas ton cas et que tu veuilles qu’on reste juste ami, simplement je … je ne sais pas, j’aimerais juste savoir ce que toi tu veux … Je … euh … Tu permets ?

Lanca t’il soudainement, coupant net son envolé lyrique sa déclaration d’amour ? Fronçant les sourcils, il sorti son portable qui sonnait avec insistance depuis quelques secondes déjà. Tiens, tiens, voilà qui était surprenant, il était rare que sa grand-mère – paternelle – l’appelle personnellement. Cela devait être vraiment important si Madame prenait la peine de le contacter elle-même – et non un de ses valets aussi ennuyeux que politiquement correcte –, soupirant – de soulagement ou de frustration il ne savait pas trop – Esteban reporta son regard sur Taylor qui le fixait toujours en silence.

Je … – décidément il bégayait beaucoup ce jour là – Je dois prendre ce coup de fil … c’est vraiment important, de toute façon je crois que tu as compris l’idée. Hum ... J’attends ta réponse.

Un rire nerveux lui échappa alors qu’il frottait vigoureusement ses cheveux d’embarra. Il était presque arrivé à la porte quand il se retourna pour ajouter dans un grand sourire – le plus charmeur qu'il avait en rayon –

A oui, j'avais oublié le plus important : Je t'aime.

Sur ces dernières paroles, il quitta la chambre, la laissant la jeune femme seule se démerder face à ses révélations, avant de décrocher son téléphone.

Allô, oui ?

[Euh … je ne suis pas du tout convaincu … Putain que c’est dur, je suis bien plus douer pour les déclarations quand ça parle de cuir et de rôti]


Dernière édition par Esteban W. Shand le Mar 11 Juin 2013 - 18:00, édité 1 fois
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MessageSujet: (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban)   (.finished) Il y a mille moyens de dire ce qu'on pense et un seul de dire ce qui est. (Esteban) EmptySam 10 Sep 2011 - 17:31

    C
    omme une lâche, Taylor s'était enfuie de la cafétéria pour ne pas affronter Esteban et toutes les vérités que ses paroles éclaireraient sans doute. Sa dignité était trop présente pour qu'elle se retourne et se rasseye avec lui pour discuter calmement, en particulier devant tout le monde et après avoir haussé le ton. Même si elle savait qu'elle songeait beaucoup à Aaron et sans doute beaucoup trop, elle ne pensait pas avoir saoulé son ami au point qu'il en perdre presque son calme.
    En sortant du réfectoire, elle n'avait aucune idée d'où elle allait aller, elle marchait juste sans but précis, laissant ses jambes la guider pendant que son cerveau s'affairait à trouver ce qu'elle dirait à Esteban quand ils se croiseraient à nouveau. Parce que oui, c'était absolument inévitable, ils allaient forcément finir par se recroiser avant le début des vacances. C'est ça, de vivre dans la même chambre. Les joies de la colocation forcée. Bon je l'avoue, "forcée" c'est peut-être un peu fort. En effet, quand elle avait vu Esteban pour la première fois lors de son arrivée à Wynwood, elle était presque au stade de la prière à Dieu pour qu'ils soient dans la même chambre. Que Dieu existe ou que sa chance naturelle ait fonctionné ne comptait plus une fois qu'ils avaient été vraiment ensemble. Elle n'avait aucunement l'intention de "se le faire" comme on dit aujourd'hui ou même de sortir avec lui dans les règles de l'art, mais elle l'avait trouvé très sympathique au premier abord, et son physique qui ne gâchait rien l'avait rendu plutôt très populaire sur le campus. Il cumulait donc toutes les qualités recherchées par Taylor dans son groupe d'ami. Le fait qu'il ait un an de plus qu'elle comptait tout autant. Chacun sait que traîner avec des dernières années est un signe de popularité. Et, sans se cacher, c'est quand même ce que Taylor aimait le mieux, être populaire.
    Mais revenons-en à ces petites jambes complètement abandonnées par le cerveau trop occupé de la jeune fille. Comme des robots programmés pour n'aller qu'à un seul endroit, elles emmenaient leur propriétaire vers sa chambre. Le chemin cafétéria-chambre était sans doute celui qu'elle effectuait le plus souvent puisque, même le regard dans le vague, elle savait où tourner et quand tendre la main pour pousser les portes battantes qui foisonnaient un peu partout sur sa route. Ce ne fut qu'au moment de retrouver ses clés dans son sac en bazar que Taylor s'obligea à s’extirper de ses réflexions sur "est-ce que je parle trop d'Aaron, oui ou non ?". Au bout d'un moment, elle les retrouva, coincées entre un agenda et un pull en boule, et les enfonça dans la porte verrouillée à double tour. Elle entra, claqua derrière elle et, après avoir balancé son sac quelque part sans la moindre délicatesse, elle s'allongea sur son lit, la tête dans l'oreiller.
    Finalement, elle se dit que les paroles d'Esteban cachaient peut-être autre chose qu'un ras-le-bol pur et simple. Oui, parce que Taylor est une fille et que les filles se font toujours des films, Taylor se fit un petit film dans sa tête. Logique. Serait-il jaloux ? Haaaaaaaaaaaaan ouais ! Mais pourquoi ? Ben parce qu'il en a marre d'être devancé par un inconnu. Devancé sur le plan...amoureux, oui, t'es un peu bébête toi non ? Attends tu veux dire qu'il serait...amoureux de moi ? Nan tu racontes n'importe quoi, c'est vraiment pa-pos-si-ble. Enfin bref, tout ça pour dire que Taylor (un peu lente à la comprennette quand même), réalisait peu à peu le pourquoi du comment. Cela ne voulant pas dire qu'elle laissait tomber son grand amour de toujours Aaron pour le film qu'elle était en train de se faire sur la réaction d'Esteban. Pour ça, il faudrait à peine plus de temps.Et peut-être un peu plus d'acharnement et de conviction de la part du dernier nommé. Qui d'ailleurs venait tout juste de rentrer dans la chambre à l'insu de sa colocataire.

    - ...ne sais pas ce qui m’a appris… enfin si justement… Taylor, je crois qu’il faut qu’on parle !

    Au son de son petit accent reconnaissable entre mille, l'américaine s'était redressée vivement, les cheveux légèrement en bataille. Replaçant sa frange en catastrophe, elle s'assit sur son lit tout en regardant son ami droit dans les yeux. Il avait parlé comme q'ils étaient un couple sur le point de se séparer. Étrange entrée en matière, mais pourquoi pas, hein.
    Se disant qu'elle devait lui faire un peu peur à le fixer dans les yeux sans rien dire, elle s'efforça un petit sourire et, tapotant de la main comme pour montrer une place à côté d'elle sur son lit, lui dit :

    « Je t'écoute, alors... »

    Ne rêvons pas, elle n'allait quand même pas lui exposer son film-théorie. Elle aurait bien l'air maline s'il ne s’agissait pas de ça.


Dernière édition par Taylor A. Lacey le Mer 21 Sep 2011 - 20:19, édité 1 fois
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