[ X ] I can't wait to kiss the ground, wherever we touch back down. (Suite) [Willy & Luce]

Luce ria à ma question avant de me dire que c’était génial. Puis il sourit… Il avait un beau sourire, ce petit gars ! Il me demanda ensuite de ne plus en parler pour qu’il puisse rester sur sa bonne impression. Soit, je ferais ce qu’il me demandait. Je le sentais se blottir contre moi. On aurait dit un enfant de part sa position mais aussi de part sa carrure. Je tirais la couette sur nos corps puis je posais ma main sur son épaule. Il s’était endormi si vite, c’était incroyable. S’il n’avait pas été couché contre moi, je me serais retourné pendant une bonne partie de la nuit. D’ailleurs je dormi très peu cette nuit là. Je ne réussi à trouver le sommeil que des les alentours de 3 heures du matin et je me réveillais peu après 6h. Je me décidais à bouger dès mon réveil. Je pris milles précautions afin de ne pas le réveiller. J’allais me doucher, ceci fait je griffonnai un mot à Luce.

Luce,
Tu as été merveilleux cette nuit contrairement à moi. Je me sens vraiment nul de faire ça mais je préfère partir avant ton réveil car j’ai peur de voir dans tes yeux le dégoût d’avoir offert ton corps aussi facilement à un type aussi pourri que moi.

William

PS : J’ai laissé de l’argent pour payer la chambre.

Je n’avais jamais été aussi sincère avec quelqu’un et il fallait que ce soit un presque inconnu. La chose la plus étrange dans tout cela était que quelque chose en moi s’était brisé durant cette nuit. Ce gamin m’avait touché comme personne ne l’avait fait auparavant. D’ailleurs lorsque je couchais avec quelqu’un que je ne connaissais pas comme Luce, je n’avais pas l’habitude de revoir cette personne mais pour Luce j’avais envie de changer et de faire une exception mais j’étais un lâche et j’avais peur de ce qu’il penserait de moi si on se revoyait. En fait j’avais toujours peur de ça, c’était pour cela que je partais avant le réveil de mes conquêtes et que je ne les revoyaient plus. J’allais passer la porte mais je fis demi-tour et me dirigeai vers le lit où dormait toujours Luce. Je posais mes lèvres sur son front avant de m’enfuir. Je me dégoûtais de faire un truc aussi bas à un garçon qui ne m’avait causé aucun tort.

Non. Non, non, non ! Ca ne pouvait pas être déjà fini... Luce se retint de protester lorsque son partenaire se retira. Son petit corps réclamait encore son lot de chaleur. Mais lorsque William s'affala sur le lit, aux côtés du jeune garçon, celui-ci comprit que l'arrêt était irrévocable. Il ne put retenir un long soupir.
William se tourna. Luce put voir son visage souriant ; la garçon semblait comblé et soulagé. Lorsque le grand brun avança sa main, Luce retint un moment sa respiration, un bref instant où il crut que les affaires allaient reprendre. Mais William se contenta de saisir sa main et d'enlacer ses doigts autour des siens. Aussitôt, les lèvres du jeune garçon le brûlèrent. Willy l'embrassait. Lorsque leurs visages s'éloignèrent, Luce n'eut pas le temps d'en redemander que William lui adressait la parole :

- Alors, ça t'a plu ? Je n'ai pas été trop nul ?

Luce fixa le grand garçon dans les yeux, un peu surpris, puis ne put retenir un petit rire.

- Tu... tu déconnes j'espère ? C'était génial. Vraiment.

Luce sourit. Cela faisait une éternité qu'il n'avait plus souri sincèrement. Mais, là, l'occasion était un peu particulière : cela faisait également une éternité qu'il ne s'était pas envoyé en l'air. Décidément, ce soir-là était riche en redécouvertes.

- Mais... ne parlons plus de ça. J'aime pas les débriefings après le coït. Je préfère rester sur la bonne impression que tu m'as laissée.

Sur ce, et le jeune garçon n'y tenant plus, Luce se blottit contre le torse de son partenaire. Nu comme un ver, les avant-bras rabattus, jambes repliées, et front collé contre les pectoraux de William, le jeune garçon avait adopté une position tout à fait enfantine, ressemblant fort à celle du foetus. Dans une telle position, le garçon ressemblait à un gamin qui, ayant peur du noir, se blottissait contre sa peluche. Et, en quelque sorte, ce gamin lui ressemblait. Car Willy était sa peluche, maintenant. Et s'il n'avait pas peur d'un noir, il avait peur d'être seul. Ce qui revient, en quelque sorte, au même.
Et alors, Luce se sentit bien. Il remarqua que, de toute la soirée, il n'avait pas pensé à Eden. Et en ce moment, il n'y pensait pas non plus. Il avait beau être nu et transpirant, le garçon resplendissait dans toute sa candeur. Lentement, son visage pâle se ferma, ses paupières tombèrent. Avant de sombrer dans le sommeil du rassasié, un dernier soupir s'échappa d'entre ses lèvres, et le garçon, dans le paisible creux de l'aisselle de William, s'endormit.

- Merci...

Luce ne disait rien mais il ne semblait pas trouver la chose désagréable! Je fus particulièrement surpris lorsque le gamin se retourna avant de passer ses bras autour de mon cou. Son baiser fougueux et brutal me plu énormément. Je me sentais bien, extrêmement bien. Le petit gars colla son corps contre le mien. Je me trompais lorsque je disais que je me sentais extrêmement bien : je me sentais mieux que ça, je ne m'étais jamais senti aussi bien! Finalement, il faudrait que je garde contact avec lui, apprendre à le connaître... Ca pourrait-être sympa! J'avais souvent jouis dans ma vie mais cette fois-ci était différente : c'était meilleur!

Peu à peu l'excitation retomba et je me retirais du corps de mon partenaire avant de me laisser chuter doucement à côté de Luce. J'avais le souffle court et le sourire aux lèvres. J'étais bien, j'étais vidé mais envahi par un bien-être transcendant. Je me tournais vers Luce, entremêlai mes doigts aux siens puis déposai un baiser tendre sur ses lèvres.

-Alors, ça t'as plu? Je n'ai pas été trop nul?, l'interrogeais-je en le regardant dans les yeux.

J'ignorais encore ce qu'il en était de son côté mais pour moi cette partie de jambe en l'air avait été délicieuse. Elle avait été tellement délicieuse que j'avais envie de revoir celui qui m'avait permis de passer ce bon moment!

A présent, Luce n'attendait plus que ça. Et Willy ne le fit pas attendre : aussitôt le garde-fou enfilé, aussitôt le gamin retourné. Luce n'aima pas trop ça, pour lui, contempler le visage du partenaire pendant le coït était un élément essentiel. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus : la chaleur envahissait déjà tout son corps. Ah... ça faisait si longtemps que ça ne lui était plus arrivé. Si longtemps qu'un garçon ne s'était pas intéressé à lui. Ce début d'acte lui procura un bien fou. Les choses s'accélérèrent. Le jeune garçon adorait ça. Frémissant d'excitation, il aurait pu rester dans ce lit des jours entiers, là, avec William, rien qu'avec William. Le garçon couchait rarement sans sentiments. Mais dans ce cas, c'était un peu spécial : il couchait pour oublier ses sentiments. Cependant, il ne put nier qu'une partie de ces sentiments allaient à William. Non, il n'aimait pas le jeune homme en lui-même, mais il aimait son sexe.

-Luce... Ca va ? Je ne te fais pas trop mal ? J'ai pas vraiment envie de te faire souffrir...

Bien sûr que non. Mais les choses commençaient à devenir sérieuses. Luce sentait monter en lui quelque chose qu'il ne connaissait plus depuis un moment maintenant. Cette chose dont il avait tant attendu l'accomplissement. Qu'il voulait plus que tout, mais malheureusement pas de cet homme. Luce décida de faire les choses à sa manière. Le petit d'homme, rassemblant les forces que lui procuraient le plaisir, se retourna tant bien que mal, et passa ses bras autour du cou de son partenaire. Avec la franchise d'une bête furieuse, il attrapa son visage à deux mains et embrassa langoureusement le garçon. Les deux jeunes hommes transpiraient plus l'un que l'autre. C'était ça, pour Luce, le véritable échange sexuel : que les sueurs s'entremêlent. L'échange s'était déroulé dans les règles de l'art : on approchait du dénouement final. Luce resserra son étreinte autour du cou de l'autre garçon. Il crut que ses joues allaient exploser. N'y tenant plus, il colla son corps à celui de William. L'enserrant entre ses deux bras frêles, de toutes ses forces. Ca n'allait pas tarder. Luce sentait que l'autre garçon, lui aussi, arrivait au terme du coït. Il déposa quelques baisers passionnés sur le torse du garçon, offert. Luce frémit. Il eut un sursaut, et une vague de chaleur intense parcourut tout son corps. Il l'avait enfin. Ca, ça qu'il avait tant attendu et espéré, son Graal, qui lui permettrait d'oublier, le temps d'un soir : la jouissance.

[Et voilà, dernière réponse avant le 7 juillet :)]

L'air devenait brûlant, Luce et moi transpirions autant l'un que l'autre. Je fus un surpris lorsque le gamin fouilla dans la poche de son jeans qui était par terre pour sortir un préservatif. J'allais le prendre mais il m'embrassa en ma caressant avant d'enfiler le préservatif sur mon membre. Quand ses doigts l'effleurèrent, je fus totalement envahi par le désir. Il se rallongea ensuite et, sans ménagement, je le retournais. Je le saisit par les hanches afin de l'obliger à se mettre à quatre pattes avant de le pénétrer... Ce n'était pas la première fois que je faisais mais avec Luce tout semblait être une première fois, je n'avais pas l'habitude de coucher avec des garçons aussi frêles. Je commençais à faire des va-et-vients d'abord assez lentement puis de plus en plus rapidement. Alors que je prenais mon rythme de "croisière", j'embrassais doucement sa nuque. J'avais toujours peur de lui faire mal... Et si il se retrouvait avec des hémoroïdes à cause de moi? Non... J'allais pas le bousiller à ce point-là? Le pire était certainement que j'y allais de moins en moins doucement malgré tout... Bon fallait peut-être lui poser la question?

-Luce... Ca va? Je ne te fais pas trop mal? J'ai pas vraiment envie de te souffrir..., lui demandais-je alors qu'une pointe d'inquiétude perçait à travers ma voix.

Je caressais doucement ses hanches et déposais une miryade de baisers sur le dos de mon partenaire.

- Aah... Aaah...

A peine le temps de s'en rendre compte. Les mains de William avaient glissé le long du corps du jeune garçon, et avaient habilement ôté son pantalon. Luce était déjà nu, dans toute sa candeur face au garçon qui allait être son messie ce soir. Aucune peur, aucune crainte ne hantait le garçon, il était seulement habité d'un calme total et serein, si serein que c'en était presque malsain. William finit vite nu lui aussi. La main de Luce n'avait pas bougé, et le jeune garçon caressait toujours son partenaire avec délicatesse et sensualité. Les lèvres des deux garçons se rencontrèrent plusieurs fois, laissant à chaque fois une marque sanguine sur la chair de Luce. Les baisers se multiplièrent et se prolongèrent au fur et à mesure du temps, la tension sexuelle de la pièce se fit étouffante. Le corps du jeune Luce, d'ordinaire si pâle, avait tourné au bordeau. Les deux jeunes hommes transpiraient à n'en plus finir, tandis que l'acte commençait à s'éterniser. Luce comprit assez vite. Evidemment, face au grand Willy, le jeune garçon paraissait aussi robuste qu'une feuille morte. Le beau brun devait sûrement attendre un signe de la part du jeune étudiant. Alors, Luce fouilla de sa main libre dans la poche de son jean, qui avait fini par terre : il en sortit un petit étui gris brillant, qu'il montra consciencieusement à William. Luce ne se rappelait plus comment l'étui avait atterri dans la poche de son jean, mais il se souvenait juste qu'il l'avait. Il en avait toujours sur soi. En cas de besoin, qu'il disait. Le jeune garçon déposa un baiser sur les lèvres du grand garçon en caressant tendrement ses cheveux. Niveau explicité, on ne pouvait pas faire mieux. D'un coup sec, Luce déchira le plastique et en sortit le préservatif. Sans hésiter une seconde, il se releva vers son partenaire, toujours à quatre pattes au-dessus de lui, et fit lentement glisser l'objet le long de son membre. La réaction ne se fit pas attendre, à peine Luce effleurait-il le jeune homme qu'il semblait imploser. Une fois son travail terminé, le jeune garçon se laissa retomber sur le matelas. Il n'en pouvait plus d'attendre, il fallait passer à l'action, là, maintenant. Plus question de patienter. Désormais, c'était le grand brun qui devait assurer.

Donc le gamin s'appelait Luce... C'était pas un nom français, ça? Qui plus est de fille? Après tout je n'étais allé en France que quelques fois dans ma vie et j'en avais pas beaucoup de souvenir... Je voyais que ce que je lui faisait lui plaisait. Par contre il me surprit particulièrement : il glissa sa main dans mon jeans... Aucun mec n'avait osé faire ça de cette manière! Etrangement ça m'excita plus que je ne pensais que ça le ferait : je crevais subitement de chaud. J'ôtais mon t-shirt et balançais dans la pièce avant de déboutonner mon jeans à toute vitesse... Il fallait dire que je commençais à m'y sentir à l'étroit. J'avais envie de me faire ce gamin et il allait s'en souvenir. Lentement mes mains glissèrent jusqu'à la braguette de son pantalon. Mais je lui baissais son pantalon aussi vite que possible. Il était presque entièrement nu devant moi... J'avais vraiment l'impression que j'allais coucher avec un gamin de 14 ans même si ça me perturbais, je continuais sur le chemin que j'avais pris. Je me détachais de Luce et acheva de le déshabiller totalement avant de faire de même pour moi. Comme j'avais un peu peur de mal m'y prendre avec lui je l'embrassais en attendant un signe, quelque chose qui me dise que c'était le bon moment... Je voulais vraiment que ce soit lui qui me donne le signal de départ. Je crois que si j'avais si peur c'était parce qu'il semblait fragile physiquement, j'avais l'impression que j'allais le casser. J'étais sûr qu'il allait se dire que je savais pas ce que je voulais mais je m'en fichais, je voulais bien faire les choses, être sûr que les choses se passeraient bien.

Les deux garçons pénétrèrent dans l'hôtel, William ayant passé son bras autour des épaules de Luce. Celui-ci s'était surpris à aimer cette présence autour de lui, cette chaleur dans sa nuque. Elle lui manqua presque lorsque William s'éclipsa pendant quelques minutes pour obtenir une chambre. En bon gentleman, c'est lui qui payait la chambre. Ben oui, après tout, c'était Luce qui jouait le rôle du gentil petit homme soumis, alors quoi de plus normal... Seul dans le hall d'entrée de l'hôtel, le jeune homme passait en revue les éléments qui l'entouraient. Un carrelage brun et blanc lustré, des murs crépis, un lustre solitaire pendant misérablement du plafond, projetant sa lumière sans but précis au travers de la pièce, et une haute plante verte à côté du comptoir.
Luce s'approcha en titubant de la plante. Elle était jolie, cette plante. Toute verte, avec des loooooongues feuilles. Le jeune garçon s'amusa à décrire et à imaginer une histoire à cette plante : c'était la fille d'un vieux palmier africain, qui avait été coupé parce que les habitants trouvaient qu'il ne leur donnait pas assez de bananes, alors la petite fille palmier avait un peu grandi sans son papa palmier, et puis des explorateurs étaient venus là où vivait la petite fille palmier et l'avaient emmenée parce qu'ils la trouvaient jolie, et puis la petite fille palmier s'était transmise de génération en génération dans la familles des explorateurs, jusqu'à arriver au propriétaire de l'hôtel. Et elle n'était jamais morte parce qu'on prenait bien soin d'elle. En ce moment, elle souriait, parce qu'elle aimait bien le garçon bizarre qui l'observait.
Des bribes de la conversation entre William et le maître d'hôtel tirèrent Luce de sa rêverie. Le jeune garçon remarqua que l'homme derrière le comptoir lui jetait des regards très intrigués, du genre "Je sais pas ce que le p'tit ici a fumé, mais j'veux pas de problèmes moi. Pourvu que la nuit soit courte, que ces deux-là se tirent vite fait bien fait d'ici." Luce était en train d'imaginer tout ce que cet homme pouvait penser lorsqu'une main se posa sur son épaule, et cette chaleur renaissante l'emmena jusqu'à une chambre.
Là, William poussa sauvagement l'autre garçon sur le lit. Luce ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Un baiser furtif sur ses lèvres brûlantes le lui rappela très vite.

- Au fait, comment tu t'appelles ?

Lorsque l'autre jeune homme commença à lui caresser les cheveux et à enlever son t-shirt, Luce s'abandonna au désir universel. Il crut mourir de plaisir lorsque le grand brun embrassa son cou, et descendit langoureusement jusqu'à son torse, laissant une marque de feu sur sa peau pâle de gamin. Luce fournit un effort colossal pour répondre correctement à son bienfaiteur :

- Lu... Luce... Mon nom, c'est Luce...

Puis ce fut le relâchement total. Tous les muscles du corps du jeune garçon se détendirent, décidés à se laisser gagner par la jouissance. Chaud. Si chaud. Il avait si chaud. Ses joues étaient déjà rosies par la chaleur et le plaisir. Mais ce n'était pas assez, il fallait continuer. Luce comprit que William prenait son temps. Pour l'exciter correctement avant de passer véritablement à l'acte. Mais Luce n'avait pas envie. Il était déjà excité au maximum, s'il ne se passait pas quelque chose de plus dans l'instant, le jeune garçon sentait qu'il allait imploser. Sans attendre une minute de plus, il glissa sa main dans le pantalon de l'autre garçon, dont la chair lui brûla les doigts. Si chaud.

Super mon futur coup était complètement bouré... Si bouré qu'il s'accrochait à tout pour ne pas tomber. Je regardais le gamin... Ouais il avait l'air d'un gamin, il était petit, maigrichon et il avait une attitude de gamin... Bref je regardais le gamin qui sautillait vers l'hôtel le plus proche de la boîte où nous nous étions rencontré quelques minutes auparavant. Je souriais à sa remarque, il avait plus envie de coucher avec moi que l'inverse. Je me dirigeais vers lui, passais mon bras autour de ses épaules avant de l'entraîner vers l'hôtel. Je pris quelques minutes pour avoir la clé d'une chambre. Je reprenais le gamin les épaules et l'emmena jusqu'à la chambre en question. Je fermais la porte à clé derrière nous alors que j'avais de plus en plus de doute sur ce j'allais faire avec cet inconnu. Je le jetais sur le lit avant de me mettre à quatre pattes au-dessus de lui pour l'embrasser une nouvelle fois et m'enlever tout ces questionnements de la tête. Je brisais le baiser.

-Au fait comment tu t'appelles?, lui demandais-je alors que je lui ôtais son haut.

Doucement, tendrement et délicatement, j'embrassais son cou, son torse. Je glissais une main sous sa tête, caressant ses cheveux, alors que mes lèvres se reposaient sur les siennes, les embrassant langoureusement. Depuis qu'on était dans la chambre je prenais beaucoup plus mon temps. J'aimais laisser une bonne impression à mes conquêtes et pour laisser une bonne impression il n'y avait rien de tel que de prendre son temps, laisser le désir envahir notre corps avant de passer à l'action.

Luce Fetzen a écrit:

Luce sortit du club en titubant. Ouah, l'alcool et lui, en ce moment, ça faisait trente-douze... Pas moyen pour le jeune garçon de tenir debout sans s'aggriper à ce qui l'entourait : le bar, le mur, les gens... etc. Avec tout le mal du monde, le jeune garçon parvint finalement à rejoindre la sortie, et huma un moment l'air de la nuit. Pas longtemps. A peine les deux garçons étaient-ils sortis que l'inconnu rencontré il y a peu plaqua le jeune garçon contre un mur avant de lui arracher un baiser. C'était si chaud... Si chaud... Pile de quoi avait besoin Luce en ce moment : de la chaleur. Pas de la chaleur générée par un radiateur ou autre système, pas de la chaleur se dégageant d'un feu ni du Soleil ; de la chaleur humaine. pour oublier, voilà tout. Alors, Luce se laissa sans broncher emporter dans ce furtif baiser.

- Je suppose que tu veux qu'on aille dans un hôtel, non ?

Oui. Tu comptais faire ça où, gros bêta ? Devant la sortie de la boîte, juste sous les yeux des teuffeurs, histoire qu'on se fasse violer une bonne fois pour toutes ? Bah... Evidemment, qu'il voulait un hôtel. Même une baraque pouilleuse, ça lui aurait suffi. Il lui en fallait pas beaucoup, au petit Luce, pour écarter les jambes. Et l'autre jeune homme se décollait déjà de lui.

- Au fait, je m'appelle William.

William... mouais. Peut mieux faire niveau romantisme et mystère. Mais de toute façon, du romantisme et du mystère, en ce moment, Luce n'en avait strictement rien à foutre. Il lui fallait du désir, de la tension sexuelle, de la jouissance. Le jeune homme remarqua que le dénommé William regardait dans la direction d'un hôtel, dont la façade était éclairée d'une lumière blafarde. Luce sautilla dans cette direction, puis se retourna vers son futur coup d'un soir :

- C'est à cet hôtel-là que tu veux qu'on aille ?

Petite pause. Luce scruta le visage de William, un peu perplexe. Puis il afficha son sourire le plus aguicheur :

- Bon, ben alors, tu bouges tes fesses ? Il faut que je l'écrive sur mon front que la seule chose que j'attend, c'est que tu me baisses mon calbut ?