[Terminé] Agréable réveil en sursaut [Kelly]

Valentin éclata de rire avec sa nouvelle colocataire. Elle avait l'air bien sympa et marrante. Un bon point ! Au moins, il n'allait pas se prendre la tête en revenant dormir. Dormir ... Oh le coup de barre ! Mais il devait aller manger, absolument. Il attendit alors que Kelly range, vite fait apparemment sa valise, puis :

- Tu viens avec moi ? Je vais manger ! Au moins, tu sauras où se trouve la cafet' !

Il lui sourit de nouveau et il partirent donc tous les deux directions la cafet' pour se rassasier. Parce que ce cher Valentin n'en pouvait vraiment plus. Si cela n'avait pas été Kelly qui l'avait réveillé, c'est sûrement son ventre et ses gargouillements qui l'aurait fait à sa place. Il s'imaginait déjà manger un éléphant en entier. Il commença même à délirer sur le fait qu'il se retrouve dans la jungle, complètement seul et affamé, obligé de tuer des animaux sans défense pour se nourrir et ne pas crever de faim.
Alala l'esprit de ce cher Val, du n'importe quoi ! Heureusement ils arrivèrent bien vite et le sportif put manger comme un porc (a)

Sa colocataire explosa de rire, ce qui le fit rire aussi puis elle s'excusa de l'avoir réveillé. Alors il se releva, se mit sur ses coudes, pour éviter de se relever, vu qu'il n'en avait pas la force et lui répondit:

- Oui je m'en doute, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave ! D'ailleurs c'est pas plus mal, comme ça je ne me réveillerais pas en pleine nuit. Surtout que j'ai encore entraînement demain, comme presque tous les jours. C'est pour ça que je suis KO. En Italie j'en faisais que deux fois par semaine, et c'était beaucoup moins hard ! Il me faut juste un peu de temps pour m'habituer, comme pour tout d'ailleurs !

Il se mit de nouveau à sourire à la brune. Il devait vraiment arrêter de sourire à tout bout de champ, il sentait déjà une crampe à ses zygomatiques. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Tant pis. Il continuerait à sourire jusqu'à se les exploser, il en était bien capable.

Mais en attendant, pour éviter de se rendormir, il se mit en position assise tout comme sa nouvelle colocataire et lui demanda:

- Pas trop dur le voyage et la montée des marches ?

Il avait tout de même remarqué l'énorme valise qu'elle avait, et il savait aussi pertinemment que les valises des filles n'étaient jamais des poids plume. Il trouvait ça drôle et mignon.

Une anglaise. Cela ne l'étonnait pas, elle était beaucoup plus blanche que lu c'était un fait. En même temps, il venait d'une ville ensoleillée avec la plage à 10min de n'importe où tu te trouvais en ville. Et puis même s'il était doué en anglais, il sentait qu'il avait toujours son accent italien, à peine perceptible cependant. Il souriait donc à l'anglaise et lui répondit:

- En effet ! Je viens tout droit de Capri ! Je sais pas si tu connais, c'est une petite île de l'Italie.

Rien qu'en la citant, elle lui manquait considérablement. Il voulait y retourner, voir ses amis, sa petite amie, sa famille, même si elle lui a pris la tête ces derniers temps, et que c'est à cause de ses parents qu'il se retrouvait isolé de sa ville de prédilection.

Il retourna auprès de son lit et s'allongea de nouveau. Il était encore fatigué. Il fallait vraiment qu'il s'habitue au dur entraînement des américains. Il regarda ensuite l'heure par reflex et :

- Oh putain ! Il est déjà 7:00 p.m. ?!?!? ... Pfiouuu ...

Il s'écroula de nouveau sur son lit. Le lendemain, aux aurores, il avait entraînement à nouveau. Il en était déjà fatigué. Et il n'avait eu le temps de rien faire. Juste dormir. Et dans une heure, il irait mangé, et dans une heure encore après, il s'effondrait sûrement encore sur son lit. Quelle vie !

Quand il eut fini de voir pour la première fois sa colocataire, il s'étira de tout son corps et bailla. Puis quand il se mit en position assise au bord de son lit, la demoiselle brune se présenta.

- Enchanté Kelly, moi c'est Valentin!

Il se serait bien levé pour mieux la saluer, mais il était encore un peu dans le coltar. Alors il se contenta de lui lancer un de ses plus beaux sourires pour faire une bonne première impression. Il ne voulait pas qu'il y est de tensions avec la personne avec laquelle il allait passé des moments avec obligatoirement. Et puis c'était l'occasion de rencontrer une nouvelle personne.

Val se décida enfin à ce lever et aller chercher son sac de cours qu'il avait laissé prêt de l'entrée. Tout en allant le chercher, il dit à sa nouvelle coloc':

- Alors, tu viens d'où toi ?

Simple curiosité, mais ce bahut était plein de personnes d'origines différentes du peu qu'il avait vu. Il était donc curieux de savoir si cette jolie jeune fille venait des USA ou d'un autre pays.

Valentin s'était déjà installé dans la chambre le matin même, mais il n'avait pas encore rencontré son ou sa colocataire. A vrai dire, il ne savait rien à son sujet, ni son sexe, ni son nom, ni si c'était une personne sympa ou non. Il finirait bien par le découvrir de toute façon.

Il avait donc fini ses cours à 5:00 p.m. Il était KO et a donc décidé de monter dans sa chambre pour se reposer un peu avant de faire quoi que ce soit d'autres. Il entra dans la chambre telle une larve, laissa tomber son sac de l'épaule à l'entrée de la chambre, et s'écroula telle une baleine sur son lit. Il n'en pouvait plus. Son entraînement de foot l'avait tuer la veille. C'était tellement moins hard en Italie. Mais c'était normal il était à présent dans le pays de ce fameux sport qu'il aimait tant.

Il ne pouvait à présent plus réfléchir, ni penser, puisque Morphée l'emporta. A peine quelques secondes après qu'il ait posé sa tête sur l'oreiller, qu'il était déjà parti dans le sommeil. Il ne rêva pas, tellement son sommeil était lourd.

Par contre, il se réveilla en sursaut quand il entendit que quelqu'un rentrait dans la chambre. Il allait demandé de le laisser tranquille, quand il se rappela qu'il n'était pas seul dans cette chambre, et qu'il allait devoir vivre en colocation pour la première fois. Ça ne risquait pas de lui poser grands problèmes, vu qu'il s'entendait bien avec la plupart des gens. Mais sait-on jamais, il appréhendait tout de même un peu.