Jack O'Fallon

«Jack O’Fallon est un petit personnage d’un mètre septante aux épaules musculeuses, au torse large et aux bras puissants. Ses jambes sont tout aussi musculeuses, très courtes et, pour les rares personnes qui ont pu le voir nu, sont recouvertes de nombreux tatouages fait d’entrelacs et animaux Celtiques. Un long paon bleu stylisé orne l’entièreté de la face de sa cuisse gauche, du genou au haut de la cuisse, tandis qu’un sanglier coloré en plusieurs types de verts orne le haut de la droite. Y sont également gravés un chien noir et un entrelacs de paon dans les tons de rouges-orangés. Ses cheveux, rasés court, sont châtains, et il porte un petit bouc broussailleux. Il a des yeux brun-vert, ornant un visage aux traits fins, mais durs, ses fins sourcils que l’ont pourrait croire épilés constamment froncés lorsqu’il est seul, lui donnant un regard furieux, fronçant sont petit nez à la vision d’une chose qui lui déplait, manifestant sa désapprobation ou son dégout sans aucune retenue. Il est presque toujours vêtu de chaussures de skate ou de bottines de sécurité, d’un short lui tombant aux chevilles ou d’un énorme baggy, et d’un t-shirt ou d’une chemise parfaitement ajustés à sa taille. » ul>

« Jack est, contrairement aux apparences, quelqu’un de jovial, souvent de bonne humeur, mais peu ouvert envers les inconnus, vers lesquels il ne va pas facilement, bien que, lorsqu’on l’aborde, la glace soit facilement brisée. Il a cependant un humour que certains qualifieront de particulier, d’autres de grossier, de vulgaire, voir d’indécent pour les plus prudes. Il fait également preuve d’une franchise qui ne lui vaut pas que des amis, et d’un courage sans faille, ce jeune homme n’ayant peur de rien ni de personne. Il fait preuve également d’un grand sang froid, et il en faut beaucoup pour l’énerver, auquel cas, il déchainerait sa colère avec une grande violence, voir une certaine barbarie. Il est également très rancunier, n’oubliant jamais ni qui lui a fait du bien, ni qui lui a fait du tort, et, lorsqu’il se fait un ennemi, c’est en général à vie. Extrêmement rigoureux avec ses principes, il sera toujours respectueux de ceux-ci, et des personnes qui le méritent selon ses critères, qui, ma foi, ne sont pas toujours ceux du commun des mortels.»

« Ce cher Jack à grandi depuis sa plus tendre enfance dans les beaux quartiers de Boston, né d’un riche industriel et d’une femme aux foyer, premier d’une fratrie de 5 enfants. Il grandit dans un certain luxe et a eu une enfance heureuse, jusqu’à son adolescence, où il se déconnecte complètement du monde matérialiste de sa famille, et acquiert des idéaux de partage et de solidarité. Cette solidarité, il la trouve dans les sales quartiers de sa ville d’origine, où il commence à côtoyer d’autres jeunes d’origine Irlandaise mais qui, depuis l’arrivée de leurs familles aux Usa, n’ont pas eu la chance, l’intelligence ou le sens des affaires de son père. Parmi ces jeunes des bas-quartiers, il apprend ce qu’est la vrai vie, à la dure, ou il faut travailler, se battre pour survivre. Ils commencent à lui apprendre la truande, ce que son père voit d’un très mauvais œil. Il tente une première fois de l’arracher à ceux qui étaient devenus ses amis, ses frères, et le fait interner dans un petit pensionnat pour jeunes riches dans une petite ville non loin de Boston. Après plusieurs essais infructueux, Jack parvient finalement à échapper à la surveillance de ses gardiens mais est très vite rattrapé par les forces de l’ordre qui le ramènent au pensionnat non sans l’avoir quelque peu molesté afin d’obtenir sa collaboration. Il va y étudier et y briller tout en n’ayant de cesse de tenter de fuguer, jusqu’au jour où, juste après avoir réussi ses examens d’avant dernière année, il profite du relâchement de sa surveillance pour filer pour de bon. On ne le reverra plus pendant trois ans durant lesquels sa famille n’aura aucune nouvelle de lui, jusqu’au jour où la police l’arrête lors d’une manifestation. A l’aube de ses 21 ans, et contraint par son père, il sera envoyé loin de chez lui, à Miami, pour y terminer sa dernière année, et entrer à l’université pour pouvoir exercer une profession « honorable » et « digne d’un O’ Fallon » … »