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 C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal

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MessageSujet: C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal   C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal EmptyMar 20 Sep 2016 - 14:37


"C'est le sort d'un héros d'être persécuté."
Voltaire





Non… Non. Non. Non ! NON ! NON ! Les murmures s’amplifient. Ils deviennent cris. Ce sont des grognements rauques. Presque animal. Les griffes se plantent en moi. Comme une lame de rasoir, chacune des griffes laissent un froid glacial dans mon corps. Le métal vient contaminer mon sang et me fait tourner la tête. Non.. Non… Non non non… Non ! Non. Le mot tourne en rond. Il virevolte dans les airs et vient dans ma bouche. Il coule en moi et me brûle. Il s’échappe par mes oreilles et une larme de douleur roule sur ma joue. J’essaye de fuir et d’échapper à l’emprise de la bête. Je me soulève laissant le corps, encore chaud, tomber sur le sol. Je tourne les talons et commence à courir. Je ne contrôle plus mes jambes et des mots s’échappent de ma bouche sans que je ne les comprenne. Est-ce du latin ou bien une langue inconnue ? Mes pieds se prennent dans un nuage de coton. Le sol devient mou. Une paralysie envahit mes orteils. Des flashs de couleurs fluorescentes viennent m’attaquer dans l’obscurité de la nuit. J’ai froid et brutalement le sol bouge. Je tourne avec lui. Nous sommes à la verticale ou bien à l’horizontal. Je perds toute notion de sens. Je nage. Je saigne. J’ai mal. J’ai froid. Non… non… non… Les mots virevoltent à nouveau devant moi. Je sens une nausée monte. Une nouvelle larme sort la tête de ma paupière et elle s’écrase entre mes cils. Tout est flou. Un goût métallique envahi ma bouche… Il fait si noir… Il fait si froid… Il fait…

****

« NON ! » Le cri sort de ma gorge alors que je me redresse en sursaut. Mon cœur s’emballe. Je reste un moment immobile à ne plus savoir où je suis, qui je suis. Ce n’était peut-être que quelques secondes mais elles parurent durer une éternité.

Sol… Qu’est-ce que t’as foutu encore ?

Je laisse échapper un soupire et passe une main fébrile sur mon visage. J’ai dû mal à calmer les palpitations de mon cœur. J’ai les cheveux collés au front à cause des perles de sueurs qui recouvrent mon corps. Un léger frisson remonte ma colonne vertébrale. Mon regard parcours la pièce. Je suis couché sur le sol de ma chambre en désordre. On dirait qu’une tempête est entrée dans la pièce pour tout retourner sur son passage. J’essaye en vain de me souvenir de ce qui c’est passé la veille.

14h06… C’est une bonne heure pour se réveiller, considérant le fait que j’ai probablement trouvé le sommeil à 9h. Le sommeil… Je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça. Je lâche le réveil du regard  pour partir à la recherche d’un paquet de cigarettes. En tentant de me lever, je perds l’équilibre et une violente nausée me fait perdre mes moyens. J’attrape en vitesse ma corbeille à papier pour y vomir tout ce que j’ai en moi.

Nouvelle sueur froide. J’allume une cigarette, tout en cherchant désespérément un verre d’eau et mes cachets. Petites pilules, où êtes-vous ? Mes chères amies, venaient donc me sauver de cette tourmente. J’ai besoin rien qu’un instant que vous calmiez la douleur qui prend trop de place dans ma boîte crânienne. Je n’arrive même plus à penser. Je n’arrive plus à réfléchir. Mes pieds trébuchent contre un tas de vêtements en boule dans un coin de la pièce…

Après de longues minutes à ranger brièvement, à fumer, boire de l’eau, je m’apprête à prendre une douche. Je ne sais même pas quel jour on est. Je n’ai pas envie de parler. Je voudrais me laisser mourir, là, sous l’eau chaude qui coule sur mon corps nu. J’entends encore cette voix répétant « non » à l’infini et je ne parviens pas à la faire taire. Pourquoi tout ça doit m’arriver ?

Peut-être parce que tu consommes beaucoup trop de trucs, Solal…


La réponse est si vite trouvée. Et pourtant… Pourtant j’attrape ma boîte de calmants et en avale un. J’en ai besoin pour aller mieux mais ils finissent toujours par me faire rechuter alors j’en reprends et puis je sors et puis on me propose un rail et puis… Merde, est-ce se gâcher la vie que de la ruiner en ayant pleinement conscience ? J’aurais voulu vivre à l’époque des lumières. J’aurais aimé avoir des conversations avec des philosophes, prendre de l’opium, avoir la curiosité de découvrir ce qui nous entoure.

A la place de ça, sans vraiment m’en rendre compte, je finis par marcher dans les rues de Miami. La chaleur, les gens, les rires, les conversations en espagnol, chaque son se fait une place dans mon oreille dans un capharnaüm organisé. L’odeur de l’essence des voitures se mélange à celle du foodtruck qui laisse s’échapper un parfum de friture dans la rue. Nouvelle nausée.

Je continue de marcher et d’avancer tel un zombie. Je marche pour aller mieux et progressivement je reprends des couleurs. Je parviens à faire taire La voix. J’arrive à oublier, presque, la douleur qui régit mon cerveau. Je respire plus facilement. Je me redresse mais ne quitte pas mes lunettes de soleil. J’entre dans un café, attiré par l’odeur. Je sais ce qu’une bonne dose de caféine me procurera. Alors sans hésiter, je demande ce qu’ils ont de plus fort, dans la plus grande des quantités. Et alors qu’ils le préparent, je fais pivoter mon sac à dos de mon épaule. Je laisse la fermeture glisser entre mes doigts. Ouvert, le sac décide de laisser s’échapper tout son contenu : un crayon bleu, un paquet de tabac, une bouteille d’eau, un comics des X-men de 1978, le code civil, un vieux briquet, un boite de médocs à moitié vide et mon portefeuille. « 10$ monsieur » me dit une voix venu du comptoir. Moi je regarde incrédule mon foutoir étaler au sol. Ma vie privée est étalée là. Faible résumé de mon existence. « Tu vas payer, oui ? » me dit la personne dans la queue derrière moi.

Je ne sais même pas si la scène a duré trois heures, ou seulement 5 secondes. Je me souviens attraper mon portefeuille et ne trouver aucun billet à l’intérieur. Je crois avoir tenté de réunir mes affaires tout en entendant quelqu’un se plaindre. J’ai essayé de trouver un billet  mais rien. « Je… Je dois..d…avoir un… si là… non… » Je bafouille tout en cherchant dans chaque recoin de mon portefeuille.  Je finis par me redresser et poser ma carte bleue dans la main de la jeune demoiselle derrière la caisse. Après un essai puis un deuxième elle m’annonce : « Votre carte ne passe pas, monsieur. Vous n’en avez pas une autre ? » Je reste incrédule devant elle alors que je sens contre ma nuque la respiration énervée de la personne dernière moi. « Vous ne pouvez pas réessayer ? »

Vous la voyez la scène ? Un pauvre type au look complètement aléatoire avec l’intégralité de ses affaires étalées sur le sol. Les lunettes vissées sur son nez il reste les bras ballant du haut de son mètre 90. Il ne pourra même pas s’offrir la seule chose qui pourrait le faire revenir à la réalité ce matin, à 14h36. Personnellement, je le vois. Je me vois. Je me fais presque pitié. « Quelle vie de merde… » dis-je sans le vouloir. «Bah laissez tomber, je vais essayer de me trouver du cash et revenir » Ma voix est dépitée, désabusée. Je baisse le regard vers mon bordel au sol. Au boulot, on va pas se donner en spectacle pendant trois siècles non plus !
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MessageSujet: Re: C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal   C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal EmptyMar 20 Sep 2016 - 20:10

Je peux dire que j’ai une tête de vainqueur avec ce pansement énorme sur le nez et mon plâtre. Oui, je me dis ça tous les matins en me regardant dans le miroir de ma salle d’eau. T’as franchement une tête de con Heise… ; dis-je à mon reflet. Oui, parfois je me parle à moi-même, ou plutôt, je parle à mon reflet. Mais je suis sain d’esprit, vous en faites pas. Enfin je crois… ? Toujours est-il qu’il est plus que temps pour moi de bouger mes fesses. Je me glisse rapidement dans la douche et me lave avant de m’essuyer un peu à l’arraché, puis enfile les premiers vêtements qui passent sous ma main. J’ai envie de faire du skate mais je ne le peux pas, cruelle vie. Me priver de la chose que j’aime le plus au monde, avant même le dessin, c’est cruel. Bon d’accord, c’est de ma faute aussi. Je ne sais pas vraiment me servir de mes pieds hormis sur un skate. Aujourd’hui au programme, shopping et balade en ville pour prendre des photos intéressantes qui m’aideront à avancer dans mes créations. Je sors enfin de l’internat et me dirige vers l’arrêt de bus le plus proche. Mes parents m’ont posé des tas de questions quand j’ai débarqué chez eux et m’ont obligé à rester pour la journée. Ils m’ont dit aussi que je pouvais prendre leur chauffeur. Pour passer inaperçu, un chauffeur c’est la clé évidemment. Ironie. Je grimpe dans le premier bus qui arrive, alors que je n’ai pas regardé sa destination et m’installe le plus près possible de la porte de sortie. Oui, les transports en commun et moi, ce n’est pas le grand amour je le reconnais. Mais bon, je ne vais pas non-plus faire un malaise. Enfin je ne pense pas, sinon je crois que j’aurais tellement honte que j’irais me cacher loin. […] Je descends enfin, me retrouvant du côté de Coral Gables. Bien, dans ce cas, je vais aller au bord de l’océan. […] Les heures ont passé et j’ai eu le temps de faire tout ce que j’avais à faire. Je me suis posé au Starbucks et, alors que j’étais dans mes pensées, une voix se fait entendre. Une voix des plus désagréables. Je regarde la scène et j’ai de la peine pour ce garçon qui galère. Je me lève rapidement et arrive près de lui en souriant, je vais jouer la carte du pote que l’on attend depuis un moment. Ah te voilà enfin ! Laisse pour ton café, c’est moi qui paye, je te l’ai dit au téléphone hier ! Je croise les doigts pour qu’il entre dans mon jeu et me tourne vers la personne qui ne cesse de rouspéter. Mec, si t’es pressé, fallait pas venir ici, okay ? Arrête d’emmerder mon pote sinon je te fais virer d’ici. J’aide l’inconnu à ramasser ses affaires et l’entraîne avec moi après avoir réglé sa consommation. L’autre me fixe et je ne peux m’empêcher de lui faire un magnifique doigt d’honneur. J’attends patiemment qu’il s’en aille et m’adresse au jeune homme : Est-ce que ça va ?
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MessageSujet: Re: C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal   C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal EmptyMer 21 Sep 2016 - 11:54

La douleur. Nous la connaissons tous, n’est-ce pas ? Elle se fait un chemin dans notre corps. Elle s’immisce dans nos veines. Elle nous fait tourner la tête. Nous perdons la raison, le contrôle, le bon sens. Un peu comme en amour.  On la tous connu ce moment où l’on a si mal que l’on finit par ne plus savoir ce qui est normal et ne l’est pas. La réalité perd tout son sens. On perd toute logique. On divague. On chavire. On se noie…

Pourquoi je vous dis tout ça, moi ? Aucune idée… Merde ! Je perds pied... Je crois que… Je divague. On divague ? Ha putain ce que j’ai mal ! Je me passe une main sur la tête. J’aimerai me l’arracher. Parfois je suis pris d’excès de violence où je souhaiterai mettre fin à la douleur qui s’empare si souvent de mon corps. Je me résonne bien entendu. A chaque fois. J’ai cette petite voix qui me souffle que ce serait stupide et ridicule de tout arrêter maintenant. Sans elle, croyez-moi, je ne serais plus devant vous à l’heure qu’il est. Tout ce que je voulais c’était un café, du temps, et puis du repos. C’était tout ce que je réclamais aujourd’hui pour essayer de me sortir de cette mauvaise passe. Putain… Il a des jours avec. Il a des jours sans. Clairement, je pense que vous serez d’accord pour dire que ce jour était « sans ». Sans rien du tout !

« Ah te voilà enfin ! Laisse pour ton café, c’est moi qui paye, je te l’ai dit au téléphone hier ! » J’entends cette voix près de mon oreille. Je l’entends sans la comprendre. Ou tout du moins après un instant de perdition, la phrase se répète dans mon cerveau. Est-ce que je deviens fou ? Non… Sérieusement, dites-moi ? Est-ce que cette voix m’est adressée ? Est-ce que c’est bien à moi qu’il parle ? Je lève mon regard vers le jeune homme. Il a la gueule amochée et pendant un bref instant je me dis que ma douleur mentale se reflète sur ses problèmes physiques. Un plâtre, un pansement sur le nez… Il doit bien connaître ce qui fait mal lui aussi.

Je ne sais pas pourquoi dans son comportement, dans sa façon de répondre à l’autre abruti qui faisait la queue derrière moi, je me dis qu’il doit être intéressant comme type. Il vient sauver un pauvre inconnu en détresse tout en insultant un autre. Plutôt contradictoire comme comportement, non ? On n’est pas sensé aider tous les gens et être souriants avec eux ? A la place, il a fait son choix. Il m’a choisi moi. Pourquoi ? J’en sais rien… Mauvaise pioche mon gars, t’as terriblement mal choisi ! Je ne suis pas le gros lot ! Retour à la case départ. Ou plutôt prison. Bye bye ! Adios ! Ciao !

Merde, Solal, tu divagues encore…

On ramasse mes affaires rapidement et je referme bien mon sac pour être sûr que tout mon bordel ne prenne pas la fuite à nouveau. J’aperçois l’inconnu glisser un billet pour régler mon café. Nous nous relevons pour nous éloigner de la file avec mon gobelet fumant entre mes mains. « Est-ce que ça va ? » J’hésite un instant. Je ne sais pas comment répondre à cette question. « Je… Euh… » Les mots ne me viennent pas. J’ai l’air pitoyable. Je vous jure que je ne suis pas toujours comme ça. C’est même rare. Enfin, disons que je reste enfermé dans ma chambre quand ça arrive. Je ne suis pas du genre à  me donner en spectacle. J’ai toujours détesté ça. Par exemple, les filles qui pleurent en public, franchement ? Ce n’est pas complètement indécent ? Faites ça en privée si vous voulez, mais vous voir avec le maquillage dégoulinant, les yeux gonfler, la morve au nez dans les rues… Si je veux voir un film d’horreur c’est mon choix, mais ne me l’imposez pas à 4h de l’après-midi alors que je n’ai rien demandé ! « Ça va, merci ! » J’arrive à prononcer les mots avec un léger sourire qui doit finalement ressembler à un léger rictus, voire une grimace.

Je pose mon regard azur sur celui du jeune homme. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça mais vous connaissez le film « Fight Club » ? Il m’y fait penser. Avec ses pansements et sa dégaine, je l’imagine ayant un passé de membres du club. Complètement accro à ces bagarres illégales, il aurait gagné des combats, il aurait reçu des tas de coups. Et un soir, il aurait perdu le contrôle. Complètement ingérable, un membre du Club l’aurait pris pour cible et aurait commencé à le tabasser. Il aurait répliqué. Violemment. Du sang, des os qui craquent, de la sueur, des cris… Il aurait pris son pied, grisé par les événements. J’ai l’impression de vivre la scène. Mais vous me direz comment une personne si violente la nuit en arriverait à aider un pauvre inconnu comme moi ? Bonne question… Disons qu’après cette terrible nuit, quelqu’un aurait perdu la vie et lui… Lui ça l’aurait détruit. Il aurait décidé de tout abandonner, de se sevrer de ces rendez-vous nocturnes. Il aurait du mal à résister. A chaque moment, une nouvelle tentation. Il aurait été à deux doigts de rechuter la nuit passée mais il compense en faisant des bonnes actions. Il se sèvre au quotidien en s’occupant l’esprit. En aidant les inconnus par exemple… Être drogué aux bastons… Voilà un truc que je n’ai jamais essayé ! Je pourrais lui demander… Est-ce qu’il y a un truc comme les Alcooliques Anonymes pour cette addiction-la ?

Tu vas trop loin, Solal ! Faut vraiment que t’arrête de fumer…

Je secoue la tête pour faire fuir ces pensée et reprends immédiatement : « Et merci pour le café mon pote ! » dis-je tout fort en lui faisant un clin d’œil. C’était principalement adressé aux gens dans la queue et à la vendeuse qui m’a probablement pris pour un clochard. « C’est sympa… Fallait pas ! Je… Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? Bon… Je ne peux pas immédiatement t’offrir un café comme tu l’auras probablement deviné mais… Mais n’importe quoi d’autre ! Tu viens de me sauver la vie, j’avais carrément besoin de ce café ! » Je le porte à mes lèvres. Inspire la douce odeur amère du café noir que j’aime tant. Je m’en imprègne en fermant les paupières. La caféine et moi c’est une longue histoire d’amour. Tout comme la nicotine, les amphétamines, les poitrines, le gin, la morphine et tout ce qui termine par « ine » !

Je porte le gobelet à mes lèvres et en avale une gorgée. « Merde ! C’est chaud ! » Je pose la tasse en carton sur la première table libre que je trouve alors que je tousse, la gorge irritée par la chaleur, la langue brûlée par le café. « Si tu pouvais éviter de répéter à qui que ce soit que tu m’as vu dans cet état… » Je lui lance la phrase avec un petit sourire.
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MessageSujet: Re: C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal   C'est le sort d'un héros d'être persécuté. || Heise & Solal EmptyLun 10 Oct 2016 - 10:26


Bon voilà, j’ai fait ma BA du jour en aidant ce joli garçon qui était bien dans la panade. Je lui souris avec gentillesse, il a vraiment une tête qui fait peur ! Aurait-il passé une sale nuit ? Ou pire, aurait-il abusé de certaines substances illicites ? Merde, je suis con, pourquoi je me pose ces questions ? Ce ne sont pas mes affaires après tout. Néanmoins, il aurait peut-être dû rester chez lui en attendant de redescendre, clairement, sur terre. Il est entré dans mon jeu, je suis soulagé qu’il ait compris mes intentions. Je n’aime pas quand on s’en prend aux gens qui n’ont pas la force, ni les capacités pour se défendre. Attention, je ne dis pas que ce garçon est limité dans son cerveau, je dis juste qu’il n’est certainement pas en état de rester seul. Point. Toujours est-il que je le vois se brûler avec son café, je grimace. Oui, ça réveille pas mal ce genre de choses, je confirme. « Si tu pouvais éviter de répéter à qui que ce soit que tu m’as vu dans cet état… » Je ris doucement, je me doutais bien qu’il allait me demander ce genre de choses. « T’inquiète pas Bro’, je ne dirais rien. Je ne suis pas une langue de pute, t’en fais pas ! Néanmoins, si je peux me permettre un conseil, tu ne devrais pas rester seul quand tu es comme ça, c’est dangereux pour toi. Il y a des tarés partout dans le coin et ils pourraient abuser de ta faiblesse. Aujourd’hui j’étais là, j’ai pu t’aider mais je ne suis pas sûr que je serais toujours collé à ton cul, surtout qu’on ne se connaît même pas. » Je lui souris gentiment et bois quelques gorgées de ma boisson avant de reprendre : « Je m’appelle Heise et toi ? » On a bien entamé une conversation, alors autant continuer dans les politesses. J’aime bien savoir à qui je m’adresse pour ne pas qu’il y ait de problèmes de communication.
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